Premier extrait du premier album de Mordred depuis 27 ans, The Dark Parade, qui sort le 23 juillet :
Bel article pour la sortie du nouveau Gojira dans Le Monde d’aujourd’hui :
Le metal hurlant de Gojira, un cri pour la planète
La puissante formation originaire des Landes et à l’aura internationale sort un septième album, « Fortitude », porteur d’un discours engagé et environnemental.
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Ondres, petite commune balnéaire située à une vingtaine de kilomètres au nord de Biarritz. Au détour de la route nationale, un chemin de terre un peu raide et bordé d’arbres centenaires mène vers une jolie maison rustique au milieu d’une clairière. Nous sommes en terres landaises, dans le fief familial des frères Duplantier, Joe et Mario, meneurs du groupe de death metal Gojira. « Une ancienne ferme qui remonterait à Louis XV, d’après Dominique, le paternel et maître des lieux, rachetée et agrandie bien plus tard par une famille bourgeoise de Dax, qui en fera sa résidence de campagne. »
Voilà près de quarante ans, la famille Duplantier a quitté Paris pour s’installer dans cette propriété. L’intérieur est modeste mais chaleureux, rien d’ostentatoire, des murs tapissés de bois témoignent d’une décoration qui n’a sensiblement pas bougé depuis les années 1980. « Quand j’étais enfant, il n’y avait pas de chauffage, on dormait avec les pantalons », se rappelle Joe Duplantier, le guitariste, chanteur, parolier et cofondateur du groupe, quadra élancé au visage taillé à la serpe. Joe et Mario n’y résident plus, mais ils y ont conservé leur local de répétition, situé à une vingtaine de mètres de l’habitation. Citoyens new-yorkais depuis dix ans, les deux frères, au moment de la crise sanitaire, sont successivement retournés s’installer dans les Landes avec leurs familles, au printemps 2020.
Enregistré et composé en 2019, leur septième album, Fortitude, disponible depuis le vendredi 30 avril, devait initialement sortir en mai 2020, jusqu’à ce que la pandémie bouleverse le calendrier et qu’il soit finalement repoussé d’un an. « Quand la crise sanitaire est tombée, fin mars, on s’est dit que ce n’était pas le bon moment de sortir un album qui demande de l’attention à l’auditeur, et se veut porteur d’un discours engagé. Maintenant que la folie ambiante est un peu passée, c’est le bon moment. Notre précédent opus, Magma, remonte à cinq ans. On ne pouvait pas attendre plus longtemps. »
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Phénoménale présence scénique
Dans l’atelier mitoyen de la maison, le père conçoit d’impressionnants dessins à l’encre de plans de rues de villes, nombre d’entre eux ont illustré des guides parus chez Gallimard. Un travail d’une infime précision et de patience qui a façonné celui de ses deux fils. « Mon père se levait tous les jours à 4 h 30 du matin pour travailler. Puis il nous emmenait à l’école et retournait dessiner jusqu’à pas d’heure », raconte Mario, le cadet, dont l’apparence tranquille tranche avec sa phénoménale présence scénique derrière des fûts.
C’est dans cet ermitage cerné par la nature que grandissent les frangins et leur sœur, Gabrielle, photographe, entourés d’un père, dessinateur donc, et d’une mère, de nationalité américaine, artiste et professeure de yoga. Les garçons y cultivent leur passion pour le rock dur, ainsi que leur conscience écologique. « Notre mère nous a toujours encouragés dans notre passion musicale. Elle était spirituelle et toujours enthousiaste, insiste Mario. Et pourtant, ce n’était pas simple, avec les goûts qu’on avait ! J’étais un ado ténébreux et grognon qui écoutait des trucs extrêmes. »
Lire l’entretien avec Gojira (2016) : « Le metal, c’est de la dentelle »
A 12 ans, Mario installe son kit de batterie dans un coin de l’ancienne grange, prend des cours dans une école de musique, tandis que Joe, son aîné de cinq ans, travaille sa dextérité à la guitare électrique en écoutant, entre autres, Sepultura et Pantera (deux autres formations également connues pour leur fratrie). « Sans voisins à proximité, on pouvait faire autant de bruit qu’on voulait », se souvient Mario. Un avantage certes non négligeable lorsqu’on ambitionne de monter un groupe de metal. « Il y a un côté jouissif indéniable dans le metal. Une fois qu’on y a goûté, c’est comme le chocolat », commente le chanteur et guitariste, qui avoue toutefois beaucoup écouter, dernièrement, le musicien électro James Blake.
Formé en 1996, Gojira (initialement connu sous le nom Godzilla) se stabilise deux ans plus tard avec Christian Andreu (guitare) et Jean-Michel Labadie (basse), toujours fidèles au poste. Dans l’ancienne étable à cochons transformée en studio d’enregistrement, le quatuor autoproduit ses deux premiers albums, à la lisière de la puissance tellurique du death metal et de la complexité du metal progressif. Mais aussi certaines parties de From Mars to Sirius, paru en 2005, œuvre charnière de leur discographie qui leur apporte une reconnaissance internationale. Et leur permet de tourner à travers l’Europe et aux Etats-Unis, notamment en première partie de poids lourds comme Metallica. Ce disque à l’étrange pochette, illustrée par une baleine flottant dans l’espace, est devenu une référence, grâce à sa production moderne, ainsi qu’à un groove et une technicité instrumentale sans faille.
Mastodonte du rock
Désormais mastodonte du rock, Gojira a connu une ascension lente mais constante, parfois semée d’incertitudes. En 1998, les frères Duplantier montent un groupe parallèle, Empalot, un sextette orienté metal festif qui se pose aux antipodes de l’image sérieuse de Gojira, et finit par connaître une renommée à travers les Landes. « On faisait des concerts de 1 000 personnes dans la région, se remémore Joe. Mais il a fallu faire des choix à un moment donné, concilier les deux groupes était devenu trop difficile. » Après un album (Tous aux cèpes), Empalot se sépare en 2001, laissant toute sa place à Gojira.
Au moment de leur deuxième album, The Link (2002), le chanteur et leader traverse une crise existentielle et décide de construire seul, de ses propres mains, une cabane dans la forêt. Il y vivra un an et demi avec sa compagne, sans eau ni électricité. « On s’éclairait à la bougie et on faisait notre toilette à la cuillère, détaille Joe. Je n’en pouvais plus du bruit des camions et de cette vie matérielle. Je me suis longtemps demandé si je devais arrêter la musique, mais je sentais que le groupe avait quelque chose à apporter musicalement, ainsi qu’un message qui pourrait en inspirer d’autres. »
Miroir de cette éthique, les compositions de Gojira dénoncent la société consumériste et ses ravages sur l’environnement, prenant le contre-pied de l’imagerie démoniaque traditionnellement véhiculée par le genre metal. A l’instar du deuxième single, Born For One Thing, porteur d’un message inspiré en partie par les philosophes tibétains et thaïlandais que Joe lisait pendant son enfance.
Magma, paru en 2016, atteint, outre-Atlantique, la première place du classement Billboard dans la catégorie albums hard rock, et reçoit deux nominations aux Grammy Awards pour la « meilleure performance metal » et le « meilleur album rock ». De quoi faire monter l’attente autour de son successeur. Si le titre de l’album, Fortitude, entre en résonance avec la crise sanitaire, il a été pourtant choisi avant la pandémie. Le mot, inscrit dans les dictionnaires français et anglais, signifie la force dans l’adversité, la résilience en temps difficiles.
Ce pavé de onze titres bruts et accrocheurs exhorte l’humanité, dixit le groupe, à imaginer un monde nouveau et à le concrétiser. C’est avant tout une magistrale démonstration de force, enregistrée et produite par Joe Duplantier au Silver Cord Studio, à New York, le QG de Gojira, situé dans le Queens, et mixé par Andy Wallace (Nirvana, Slayer, Jeff Buckley). Alors que le très sombre Magma portait le deuil de leur mère, décédée pendant l’enregistrement, Fortitude donne à entendre un quatuor renforcé, avec des morceaux teigneux à souhait (Grind, Into the Storm), et toujours ce chant guttural rageux de Joe.
En dépit du confinement et des tournées reportées, le groupe a mis à profit son temps pour se consacrer à une cause qui lui tient à cœur. Le clip d’Amazonia, le troisième single aux accents tribaux, met en scène des tribus indigènes filmées par Vincent Moon (cofondateur des Concerts à emporter) : à la manière d’un documentaire, on y voit un incendie ravager le poumon de la terre. A la suite de sa diffusion, le groupe a lancé, sur les réseaux sociaux, une collecte de fonds en partenariat avec l’ONG The Articulation of Indigenous Peoples of Brazil (APIB), visant à défendre les tribus indigènes amazoniennes contre la déforestation. Des membres des groupes Metallica, Slayer, Sepultura ou encore Lamb of God participent à cette initiative en mettant aux enchères des instruments collectors et des objets personnels. Joe Duplantier y propose une guitare électrique qu’il a décorée et signée.
Les bénéfices générés par Amazonia seront également reversés à l’APIB. A ce jour, la campagne a déjà collecté plus de 249 000 euros, bien au-delà des 83 000 euros espérés au départ. Une démarche qui fait sens, pour le groupe, selon Mario : « Contacter la communauté metal pour organiser cette opération, c’est très nouveau pour nous, cette dimension politique. On était beaucoup plus sauvages auparavant. Mais cela arrive au bon moment de notre parcours. Nous sommes prêts à nous engager. » Une nouvelle pierre apportée à cet imposant édifice rock, avant de reprendre la route – normalement fin 2021 – et faire à nouveau trembler les scènes du monde entier.
Franck Colombani(Ondres (Landes), envoyé spécial)
Tom Morello sort un single avec Pussy Riot :
https://www.youtube.com/watch?v=UAPjuDbyAYg
Et At the Gates dévoile le premier extrait de son prochain album (2 juillet) :
Le prochain album d’Amenra s’intitule De Doorn et il sortira le 25 juin ! Premier extrait :
Vinyle commandé de justesse avant le sold out et concert prévu en septembre - premier extrait assez costaud
Après Max Cavalera qui sort un album avec son fils (Go Ahead and Die le 11 juin), c’est au tour de Biff Byford (chanteur de Saxon) de s’associer à son fils Seb Byford pour créer le groupe Heavy Water, dont le premier album Red Brick City sortira le 23 juillet.
Sodom sortira un nouvel EP intitulé Bombenhagel le 20 août.
Nouveau single de Sabaton, Defence of Moscow :
https://www.youtube.com/watch?v=TXGTo8K9nR0
Premier extrait du prochain album de Year of No Light :
https://www.youtube.com/watch?v=mjbZJLA4LaM
The Omnific sortira le nouveau single Wax & Wane le 21 mai.
Mayhem sortira l’EP Atavistic Black Disorder / Kommando le 9 juillet, avec deux morceaux bonus des sessions de l’album Daemon et une chanson inédite, ainsi que des reprises de morceaux punk (Ramones, Dead Kennedys, Discharge…)
Interview du groupe ( les 4) Gojira dans Rock Hard ( celui d’avril, qui était encore en rayon à la maison de la presse de chez moi :whistle: )
Un article aussi de Rob Halford sur son livre " Confess"
Et un article sur le Metal et les musiques de film …liste à compléter
Seulement 2ème en France… mais c’est déjà bien.
Arrêtez tout ! Adult Swim annonce [url=https://www.revolvermag.com/culture/adult-swim-announces-metalocalypse-movie]un nouveau film Metalocalypse ! :o
Mastodon a dévoilé un nouveau titre inédit composé pour le comics de DC Dark Nights : Death Metal dont [url=https://www.altpress.com/news/mastodon-dc-comics-dark-nights-death-metal-album/]la soundtrack sortira le 18 juin :
https://www.youtube.com/watch?v=-nYaZb1b_sc
Nouvel album de Born of Osiris, Angel or Alien, le 2 juillet. Premier extrait éponyme :
https://www.youtube.com/watch?v=8rvZSm2dXMg
Premier extrait du prochain album d’Yngwie Malmsteen, Parabellum, qui sort le 23 juillet :
https://www.youtube.com/watch?v=F74Tw99qfRg
Premier extrait aussi du premier album de K.K.'s Priest (K.K. Downing, Tim ‹ Ripper › Owens, Les Binks…), Sermons of the Sinner, à paraître le 20 août :
https://www.youtube.com/watch?v=cqOZJAZR1XM
L’enregistrement de Pierres Brûlées, le prochain album d’Aorlhac, est terminé. Pas de date de sortie annoncée.
Le nouveau single de Smash hit combo. Et la sortie de leur futur EP se fera le 21 mai et s’intitulera « Reboot »
Premier extrait (avec Lzzy Hale d’Halestorm) du prochain album de The Picturebooks, The Major Minor Collective, à paraître le 3 septembre :
https://www.youtube.com/watch?v=lftJu1W8UMk
Et le 10 septembre, c’est Somnia, le prochain album d’Hawkwind, qui sort.
Hangman’s Chair signe sur Nuclear Blast et sort un nouveau morceau avec Béatrice Dalle dans le clip :
https://www.youtube.com/watch?v=5_Dtd49M4o0
Nouveau morceau de Slaughter to Prevail, issu de leur prochain album Kostolom qui sort le 13 août :
https://www.youtube.com/watch?v=Niaw3Ez0YLU
Five Finger Death Punch annoncent un nouvel album à venir en 2022 et sortiront aussi leur premier album réenregistré l’année prochaine.
Pour une simple histoire de coucherie, ce moralisme puritain de Mustaine me fait bien marrer, il se prend sans doute pour un saint?
En tout cas sans Ellefson ce groupe ne m’intéresse plus du tout, c’est un super bassiste et d’après ses interviews un mec sympa et humble…
moi ce qui commence à me chauffer c’est la loi des tabloïds et autres réseaux sociaux
il a trompé sa femme qu’est-ce qu’on s’en tape
c’est hors-la-loi aux US ?
Dans 4 ans il est de retour on connait l’histoire…
Nouveaux extraits des prochains albums de Red Fang et Helloween :
Machine Head sort un nouveau single 3 titres le 11 juin, Arrows in Words from the Sky.
Nouveau morceau de Zeal & Ardor issu de leur prochain album (pas encore de date annoncée) :
Ulver va sortir un album live intitulé Hexahedron – Live at Henie Onstad Kunstsenter, prévu pour juillet 2021.
Un premier extrait est déjà disponible.
https://www.youtube.com/watch?v=sq2h_PGomG8
Parmi les sorties d’aujourd’hui, un bon album (français) de metal indus :
https://open.spotify.com/album/66nlinT9usZuDgRiLZMs9B
Et un nouvel opus de John Dwyer. Pour amateur de krautjazz, Miles version électrique :
https://open.spotify.com/album/3n1YPDAEi4GPa93puUYypm