BLACK TEMPLE of Extrem Music : pour les fans de noirceur!!!

Agalloch je vous le conseille aussi, c’est profond, planant par moment, et ils ont un univers très intéressant ! Dommage que le groupe soit séparé :(.

Merci pour les autres noms conseillés, j’écouterai ça une fois mes écoutes du Hellfest terminées !

@Danriwell, un nouveau Gallowbraid est prévu pour cette année je crois

Alors oui et non. Oui il y a bien un nouvel album en préparation depuis maintenant 4 ans mais ce ne sera pas celui-ci qui sortira courant Mars, ce sera une réédition en format CD (et vinyle ?) de Ashen Eidolon qui contiendra le morceau bonus de le réédition vinyle de 2012 qui est Stone of Remembrance. Il est possible qu’il y ai d’autres morceaux bonus mais c’est pas clair du tout, toujours est-il que vous me confirmez que NSP (Northen Silence Productions) a chié dans la colle en matière de communication. Dans mon entourage on a tous cru que le post FB de Septembre dernier comprenant des paroles de morceaux du premier album annonçait le nouvel album, sauf qu’ils ont mis à jour ce dernier en douce plusieurs heures après pour indiquer que ce serait une réédition. Bref va falloir encore prendre son mal en patience parce que le label a confirmé que le futur opus n’est toujours pas terminé. :rolleyes:

n’oublie pas Der Weg Einer Freiheit avec l’album Unstille surtout les titres Vergangnis et Zerfall.
C’est facile d’accès non?
Saor, et Wiegedood pourraient aussi te plaire ou Audn… :smiley:

@Danriwell là tu viens de flinguer mon moral. Bon, ce sera l’occasion de choper un exemplaire physique de l’album, en vinyle ce serait chouette.

Ha bah quand j’ai appris la nouvelle en début de semaine j’étais bien dégoûté aussi.

Parmi les sorties très récentes, je vous conseille quelques petits albums que j’ai bien apprécié.

Le 5ème album du one-man band français Gorgon vient de paraître chez Osmose. Il se nomme The Veil of Darkness et est, pour moi, très bon.
https://www.youtube.com/watch?v=bLgu2OEvJGY
[url=https://www.casimages.com/i/190201064358114117.jpg.html]

Toujours chez Osmose, les norvégiens de Dødsfall ont également sorti leur 5ème opus longue durée, Doden Skal Ikke Vente, et il est bien énervé comme j’aime.
https://www.youtube.com/watch?v=_u_VhHe6V1I
[url=https://www.casimages.com/i/190201065235807160.jpg.html]

Les suédois de Perverticon viennent de sortir leur deuxième LP intitulé Wounds of Divinity et il passe en boucle depuis que je l’ai découvert.
https://www.youtube.com/watch?v=HYinRT9wXcQ
[url=https://www.casimages.com/i/190201064739629191.jpg.html]

Et pour les fans de Black finlandais à l’ancienne, le premier effort de Warmoon Lord, Burning Banners of the Funereal War, vient de sortir. Ça rappellera des souvenirs à ceux qui écoutent du Black depuis longtemps.
P.S: ZZchr, tu es dispensé pour celui-ci, il ne te plaira jamais. :wink:
https://www.youtube.com/watch?v=An96Z-BMMko
[url=https://www.casimages.com/i/190201072004738061.jpg.html]

Voilà pour mes coups de cœur de la semaine.

Excellent retour de Gorgon en effet.

Tout à fait d’accord.

J’ai rajouté un dernier album à ma liste, tu ne l’as peut être pas vu. Il pourrait te plaire. :wink:

Oui très bon aussi cet album.

Pour en revenir à Gorgon une interview intéressante parue il y a pas très longtemps :

https://www.scholomance-webzine.com/2018/07/interview-full-demo-streaming-chris-gorgon-black-metal.html

Petite découverte qui me plaît bien: [url=https://www.youtube.com/watch?v=1odpoCg2ddE]Enter the Necropolis, de Sarastus. Du black à la fois mélodique et bien furax.

Et Dwarrowdelf sort bientôt un nouvel album pour succéder à The sons Of Fëanor, dont voici [url=https://www.youtube.com/watch?v=vaBWthIrjUk]un premier extrait.

Et en plus de tout ça, le nouvel album de Véhémence s’annonce excellent, et ceux qui aiment le black médiéval ont intérêt de le garder à l’oeil! (ou plutôt à l’oreille)
[url=https://www.youtube.com/watch?v=xFEZEVJ8_tU]extrait 1
[url=https://www.youtube.com/watch?v=-7F89SflvS4]extrait 2
Le premier était plein de bonnes choses, l’ambiance était parfaite, les riffs une tuerie… mais le chant et la production étaient franchement pas terrible. Là, le changement est de taille. Si vous aimez Aorlhac, Darkenhöld ou Sühnopfer, foncez!

Retour chez nous et en remontant… le temps
Je découvre Deathspell Omega, groupe de Shaxul (Manzer) créé en 1998…Lui y est resté jusqu’en 2002…

Deathspell Omega dans lequel officie également Mikko Aspa (fondateur des labels Freak Animal Records et Northern Heritage, que j’avais découvert grâce à ses projets Power-Electronics, Grunt et surtout Clinic Of Torture (dont les [url=https://www.discogs.com/artist/100340-Clinic-Of-Torture]pochettes de disque sont un ravissement pour les yeux. Amis du bon goût, coucou !)

@Emers : il n’est jamais trop tard pour bien faire :slight_smile:

La prod est certes plus « clean » mais la voix, le chant demeurent toujours aussi mauvais. Dommage !

PArfait ce topic cher Infestus, j’ai beaucoup de retard à l’écoute.
Après dark fortress et son magnifique venereal dawn, il me faut 1 ou 2 albums pour le casque en allant en forêt couper du bois ! :slight_smile:

Envoie ta femme pour le bois ]:smiley:

Bon, ça confirme ce que je pensais, le nouveau Véhémence est colossal! Les riffs de Tulzcha sont excellents, le changement de chanteur salutaire (Hyvermor, de Grylle, Régiment ou encore Hanternoz), et un batteur du niveau de Thomas Leitner (Wallachia, Harakiri for the sky, Irdorath…) donnent une toute autre dimension au groupe! On oublie vite les erreurs du premier album.
Un des meilleurs albums de black médiéval de ces dernières années.

[url=https://vehemencembm.bandcamp.com/]écoutable sur bandcamp

(déjà dit dans le topic sur les actus des groupes, mais ça me semble adapté de le redire ici)

Sojourner a commencé l’enregistrement de leur troisième album !

Enfilez vos chaussures de marche,

votre bonnet et votre pull le plus chaud, J’ai si froid… vous emmène pour une excursion de plus d’une heure dans les Pyrénées ariégeoises !

En effet, cet album est une véritable randonnée en haute montagne, avec son ascension lente, pénible et pleine de doutes, pour finalement atteindre le sommet et son point de vue panoramique sur les paysages spectaculaires, puis et sa redescente, la tête pleine de belles images et de nouvelles questions.

Mais ce n’est pas tout, l’âme esseulée de brouillard dessine, à travers ce périple, une seconde métaphore, spirituelle cette fois : celle du besoin de fuite, du dépassement de soi aussi, celle de la profonde introspection à travers la solitude extrême et l’isolement en pleine nature. Aux grands maux, les grands sommets.

Celles et ceux qui ont vécu la Perte, se reconnaitront sûrement dans ce besoin quasi viscéral de partir le plus loin possible, de tout quitter comme pour fuir un environnement trop chargé en carbone et trouver une once d’oxygène ailleurs. Cette envie de laisser sa carcasse agonisante ici pour aller renaître là-bas, cette quête de renouer avec des besoins primaires pour relayer sa souffrance psychique au second plan : « je pars ! avoir peur, avoir froid, avoir mal » nous dit-elle.

Si « Loin des hommes » nous laisse dans l’ambiguïté entre une profonde déception sentimentale et un dégoût plus global de l’humanité, peut-être les deux, c’est en tout cas dans l’isolement et la nature que notre narratrice se réconcilie avec la vie, c’est la candeur du monde sauvage qui l’aide à rendre tolérable l’insupportable quotidien. Tel un refuge juste au bord du gouffre.

Car la montagne, c’est prendre de la hauteur, changer son point de vue, et observer de nouvelles perspectives. C’est marcher et camper seul, pour se reconnecter à soi, cultiver cette solitude comme force intérieure. Et bien sûr, c’est la nature, aussi majestueuse qu’hostile, qui pousse toujours à se remettre à sa place, se rappeler avec humilité combien la vie est belle parce que tellement fragile.

C’est cela que nous raconte Brouillard, dans une douleur tout sauf posturale, avec une violence à fleur de nerfs, sans jamais tomber dans le fatalisme morne du black dépressif. Non, pas de regrets, cet album semble nous hurler que la résilience c’est pour les faibles !

Et pour cause, on y laisse toujours un peu de nous, là-haut, dans ces sommets. Loin du monde virtuel, du partage inconditionnel et du tout instantané… Devant l’immense privilège de ces spectacles privés, devant tant de beauté et de magie de l’instant présent, qu’on ne cherche pas à immortaliser mais juste à savourer, pour soi et pour rien d’autre, comment ne pas être frappés de cette profonde et délicieuse mélancolie, ce langoureux vertige…

Alors quand on redescend, on sent grandir cette irrésistible envie de recommencer, parce qu’après tout, ce qui ne nous a pas tué nous a rendu plus fort. Cette crête qui semblait inatteignable, on l’a franchie, cette douleur insupportable s’est atténuée, et on est prêts pour de nouveaux sommets et de nouvelles crevasses. De toute façon, l’espoir crèvera en dernier, et puis ce n’est pas tant l’arrivée qui compte, ni même le chemin en fait. C’est de bouffer des émotions à la pelle à neige.

Souffrir, pour la beauté de l’épreuve.

(Merci Vincent)