Hier j’ai regardé le live de l’ancienne Belgique ou il était là semaine dernière. Top. J’espère que ça sera la même ambiance ce soir
Bon je viens d’arrêté le pouet pouet de Party Dozen au casque … On va laisser sa chance au produit en live
Hier j’ai regardé le live de l’ancienne Belgique ou il était là semaine dernière. Top. J’espère que ça sera la même ambiance ce soir
Bon je viens d’arrêté le pouet pouet de Party Dozen au casque … On va laisser sa chance au produit en live
@Chab77… Alors le dernier album… Parlons en !
Je le trouve pas mauvais en soit, mais pas foufou…
Et pourtant hier sur le live de l’AB, ils ont joué pas mal de nouveaux morceaux et pour le coup ça m’a beaucoup plus… Donc
Bon j’emmène " Maman" à son premier concert rock ( d’ailleurs l’idée vient d’elle comme elle sait que j’aime le groupe), j’espère que ça lui plaira, sachant que sa came, c’est RTL2, ou pink, harry style etc… Son dernier concert " Rock" c’était les BB Brunes, et le dernier Vanessa Paradis
Alors oui on a eu la même setlist qu’a Berlin (de ce que je connais en tout cas).
Et Party Dozen fait c’est plus du Osees avec saxo (?) ou je sais pas trop, j’suis fatigué okay
En tout cas Amy est en pleine forme
Je les verrais plus au carnaval de Dunkerque !
@zitoun. Party Dozen, c’est plutôt sympa sur album et ça doit bien donner en live. Vu Amyl & les Renifleurs en 1ère partie de King Gizzard & le Lézard Sorcier. La chanteuse assure et ça ne ralentit jamais. Le genre de groupes qui sont bonifiés par le live. Profitez !
Concert à la Taverne du @Valhalla_Tsoin-tsoin à Cherbourg avec notamment Bromure
Jamais entendu parlé de Enclume tiens mais Bromure, c’est cool. Avec Wattie de Lion’s Law au chant et la chanteuse d’Alvilda à la guitare il me semble. De la Oi avec du Saxo !
Quelqu’un veut voir Within Temptation demain soir au Zenith de Toulouse ? J’ai 2 places et un souci perso, je peux pas y a ller et j’ai peu d’espoir pour une revente au dernier moment comme ça, donc c’est cadeau
Bonsoir,
Quelqu’un sait-il comment accéder à la prévente du Graspop pour les possesseurs de Mastercard ? Impossible de trouver le festival sur le site Priceless.
Ça commence que demain à 10h sur priceless
Oui mais je ne vois même pas le festival avec une annonce disant que c’est demain. Je trouve le site particulièrement mal foutu d’ailleurs : pas trouvé de barre de recherche.
C’est « normal »……mais d’accord avec toi sur le site
Sais-tu en combien de temps les pass 4 jours pour le Graspop sont sold out en général ? J’hésite entre les 2 mais si je pouvais avoir l’affiche du HF avant de me décider…
Aucune idée……je n’y ai mis’les pieds qu’une fois au siècle dernier….
Sabaton ne les ont pas remplacés au pied levé ??
Petit debrief du concert d’amyl and the sniffers ce soir à l’Olympia.
Premier partie, Party Dozen. Duo australien saxo / batterie. Bon entre ça et une session chez le dentiste sans anesthésie je ne sais pas ce qu’il y’a de plus douloureux ! .
Ça m’a très vite soûlé le pouet pouet arty free jazz, avec des roulement de batterie à tout crin.
Éventuellement en fest bien bourre avec des potes ça peux passer mais sinon next !
Le plat de résistance : Amyl et les renifleurs… En 1 mot : Magistrale !. Ça assure, ça rock… 1h30 de set nickel.
Et je sais pas ce que bouffe Mme Taylor au petit déjeuner, mais cette nana a une patate et un cardio d’enfer ! Et toujours le sourire On tient là une vraie performeuse, dont pas mal de groupes actuels devraient s’inspirer.
Avis personnelle : Quand certains nous soûlent avec des envies de groupes de TA en Mainstage, sans envie, sans actualité, toute crevée et rincé, Amyl et ses copains pourraient prendre la relève sans difficulté
Ca serait dommage, c’est un coup à déranger les personnes qui apprécient !
Merci pour ton retour sur Amyl and the Sniffers
Pour faire écho à @Ride_One_Hell_Of_A et @Iko, je suis également allé voir Dream Theater.
Adidas Arena pleine pour 3h de show captés pour un futur dvd/blue ray.
Déjà quelques mots concernant la salle :
Acoustique vraiment pas mal, infrastructures propres (des personnes nettoyant régulièrement), avec des stands de bouffe, de boisson, ou de merch à divers endroits, et pas mal de toilettes également. Plutôt positif.
Concernant le merch par contre, les prix étaient scandaleux : 45 euros le t-shirt, 40 la casquette ou bien 90 le hoodie zippé. Abusé.
Le show :
J’ai déjà vu Dream Theater 2 fois, mais à chaque fois en festival (Graspop avant que Portnoy ne parte, puis Hellfest avec Mangini). Je savais que j’allais assister à 3h de show ayant regardé pas mal de vidéos également.
Place au concert :
Déjà petite gueulante : les gens qui d’une part arrivent en retard et en plus de se mettre debout à une rampe alors qu’ils ont des places assises à 5 m… Un manège qui durera facilement 20 min et qui m’a gâché mon début de concert. Heureusement la sécurité a fait son job en les amenant à leurs places.
Le show en lui-même était dantesque même si j’ai eu des craintes au début avec les approximations de James Labrie sur Metropolis 1 ou bien Under A Glass Moon mais au final il n’y avait pas grand chose à dire. (par contre qu’est-ce que c’est agaçant ses allers retours entre la scène et les coulisses…)
Un magnifique pain de John Petrucci sur le solo de Hollow Years (Comme quoi il est humain) ne salira pas sa performance XXL, ainsi que celle des autres musiciens.
Si je dois faire un comparatif avec le DVD de Score, certains albums ont été occultés, mais les 2 périodes avec les changements de batteur sont abordées.
Au global très bonne soirée, rassuré par le chant, excellent show avec des visuels sympas, des musiciens contents d’être là.
Content qu’ils aient joué As I Am qui fait partie de l’album qui m’a fait apprécié Dream Theater et Home (mon titre préféré aux gammes orientales)
Setlist :
Acte I :
Acte 2 :
Rappel :
Petit report de la soirée Solstafir / Oranssi Pazuzu / Helga hier soir à Rennes dans l’excellente salle de l’Antipode qui décidément nous régale par sa qualité sonore. J’étais accompagné d’un fidèle ami nantais qui écluse un grand nombre de concerts de la région.
Je ferai mon report à l’envers, pour des raisons que vous devinerez sans difficulté.
Solstafir : tête d’affiche de cette longue soirée (4h entre la première et la dernière notes de la soirée, excusez du peu), Je précise que je ne suis pas un grand fan du groupe, j’apprécie leur musique, je reconnais leur talent et j’ai par ailleurs été agréablement surpris par leur dernier album. L’affaire débute à nos oreilles assez mal, intro instrumentale interminable pour un groupe qui n’a pas en ce domaine le savoir faire d’un Russian Circles, I will destroy you ou Year of no Light. C’est un peu daté, des riffs qui tournent un peu en boucle, des musiciens qui se déplacent un peu à l’ancienne (ça se croise et se recroise, on s’attend presque à ce qu’ils nous fassent le bon vieux dos-à-dos de guitaristes). Le chanteur prend enfin le micro et sa voix incroyable remporte immédiatement l’attention et l’adhésion de toutes et tous. C’est indéniable, ce type possède un organe incomparable.
Mais ça ne prend toujours pas, c’est laborieux, poussif, un vague propos sur le Hellfest et le Motocultor un peu forcé ne parvient pas à nous accrocher, le batteur semble avoir peur de taper, le bassiste n’a pas branché sa basse et ça donne le sentiment de mecs qui font le cachet.
Une bonne demi-heure comme ça, mis à part quelques fans acquis à la cause du groupe, on sent que ça se dodeline, nous on baille aux corneilles et nous découvrirons à la sortie qu’à ce stade du concert chacun dans son coin attendait le signal de l’autre pour se barrer.
Vient le tube Fjara, les têtes se relèvent, certains, certaines, plissent les yeux très forts parce qu’en principe c’est le moment où ils ont programmé les larmes, ça joue un peu mieux, j’ai fini de bailler mais là encore c’est un demi-Fjara bien loin de l’émotion que j’avais ressentie en le découvrant de loin au Hellfest (je ne connaissais alors le groupe que de nom). Et puis, shazam ! il s’est passé un truc incroyable, le batteur a soigné son tennis elbow, le bassiste a allumé son ampli, le son est devenu incisif et punchy, ils ont joué des morceaux un peu plus vifs et nous avons assisté à une grosse deuxième moitié de concert d’un très bon niveau, des morceaux mieux construits, qui sonnaient vraiment, un chanteur qui avait retrouvé un contact naturel avec la scène et le publique, il finira dans la salle (je suppose que c’est un gimmick récurrent et je n’attribue pas ça à cette soirée) distribuant des câlins et le batteur finira debout après avoir enfin fait mal à sa batterie.
C’est une des premières fois que j’assiste à ce genre de concert, c’est un peu comme un joueur qui remonte deux sets et une balle de match à Rolland Garros, tant mieux pour nous qui sommes au final sortis ravis, enfin demi-ravis.
Oranssi Pazuzu : sans faire mystère plus longtemps c’était eux notre tête d’affiche, groupe que j’ai adoré par dessus tout à l’époque de Värähtelijä, vu au Hellfest dans des conditions peu propices (son assez mauvais) et concert reporté puis manqué à Paris pour cause de Covid. J’avais un peu décroché sur Mestarin Kynsi qui est un album assez rugueux mais de nouveau très accroché par Muuntautuja auquel le groupe fera naturellement la part belle en cette soirée. Nous attendions un set dodu après avoir constaté que l’organisation prévoyait 1h10 entre le début de leur set et celui de Solstafir.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas Oranssi Pazuzu c’est ce qu’on qualifie avec bien des raccourcis de black psychédélique. C’est assez juste à condition d’ajouter une dimension expérimentale qui va prendre toute sa dimension ce soir.
Nous sommes parfaitement placés depuis le concert précédent (Helga), c’est-à-dire la tête et la pinte sur la scène et contre les retours, entre le bassiste et le chanteur.
Le concert fut une monstruosité qui a littéralement vitrifié tout ce qui était sur son passage : quelle évolution depuis ce concert décevant du Hellfest, le travail du son en direct comme une sculpture m’a rappelé dans l’intention les prestations de Big Brave, un guitariste habité (en chaussette, signe d’un groupe qui a ses entrées au Roadburn), une basse monumentale comme on en entend plus que chez Chat Pile et King Buffalo (mais non d’une cacahuète cosmique, remettez les bassistes au centre, faites les jouer, ça change tout !!), un chanteur aux faux airs de Baron Harkonnen qui lance des imprécations dont on ne saurait dire si elles sont hostiles ou amicales.
Le concert enchaîne les coups de massue, les riffs impeccables, les expérimentations sonores, entre deux exultations je me retourne pour n’apercevoir qu’un ou deux congénères pris dans la transe tandis que l’assistance Solstafirienne semble pétrifiée. Contre la scène deux types, l’un 50 ans, l’autre un peu plus jeune, un peu moins vieux, tapent du poings, lèvent les bras au ciel, le plus âgé…oh c’est moi…qui secoue la tête frénétiquement malgré le courrier de la MSA lui rappelant les dispositions médicales propres à son âge : pas de headbanging et dépistage colorectal.
Je crois avoir atteint le bout de ce que mon cou peut encaisser quand résonne le son de quelques gouttes d’eau ruisselante, je regarde mon camarade sourire béat et lui dit : on est parti pour 17 minutes ! Ils jouent Vasemann Käden Hierarkia, ce morceau est à Oranssi ce que I will lay down my bones est à Wolves in the throne room, une sorte d’apothéose mystique qui vous tient dans ses griffes jusqu’à la dernière seconde.
C’était tellement grand ! Oranssi Pazuzu tourne, il seront au Roadburn et je l’espère dans certains festivals d’été. Ne les ratez pas !
Helga : je termine par le commencement parce que cette jeune formation est ma petite révélation de la soirée. Ouvrant le spectacle, Helga s’inscrit dans la mouvance dark folk nordique / shoegaze blackgaze à la suite d’Alcest, Sylvaine, Myrkur tout en empruntant de temps en temps au figures de la pagan folk du côté d’Heilung. Mais contrairement aux ersatz qui prolifèrent, chez Helga il n’y a pas de peau de bête, de colliers en osselets ni de tambourins en peau de phoque. Si Helga Gabriel la chanteuse évoque ces sonorités dans sa voix et sa présence scènique, elle ne sombre jamais dans la caricature folklorique à coups de kulning (ça tombe bien nous ne sommes pas des vaches) ou de coups de pieds à plat sur le sol. Elle serait plutôt l’incarnation d’une chamane un peu cyberpunk, qui fait pousser ses plantes médicinales dans une serre autonome dont les panneaux solaires sont gérés via un Raspberry Pi et qui défendrait sa communauté de hordes de créatures mutantes à l’aide d’une arbalète en fibre de carbone. Je m’égare…
Chez Helga, on joue avec des instruments de rock, le batteur s’en donne à coeur joie sur la batterie de Solstafir, le guitariste nous fait des trémolos qui nous emmènent chez I will destroy you, et surtout le son est beaucoup plus vif, percutant et rock que sur l’album. Par deux fois la chanteuse recourt à la voix hurlée, on est alors très proche de Sylvaine mais avec un surplus de modernité dans l’attitude qui fait entrevoir avec ce groupe un vrai renouveau de cette scène. Le groupe parfaitement en place joue en permanence le contrepied, passant d’une séquence un peu pop à un son sec et massif, d’une voix hurlée à un riff très prog dans l’approche.
Season of Mist ne s’est pas trompé je pense en les signant et je pense que les festivals seraient bien inspirés de programmer ce groupe certifié sans pouet-pouet en lieu et place des omelettes norvégiennes industrielles qu’ils ont pris l’habitude de nous infliger.
Excellente première partie, très étonnante et convaincante en live, et signe qui ne trompe jamais, je ne voulais pas entendre « this is our last song ». Après Solstafir nous sommes allés les voir, échanger quelques mots et remerciements, acheter des vinyles que le groupe a eu la gentillesse de nous dédicacer.
Voilà donc une excellente soirée malgré un Solstafir en demi-teinte pris en étau par la grâce vibrionnante d’Helga et la jugement stellaire d’Oranssi Pazuzu.
Merci pour ce report ! J’avais vu il y a des années Oranssi Pazuzu au Fall of Summer mais je n’avais pas accroché plus que ça. Trop experimental pour moi… À l’époque en tout cas. Mes goûts ont évidemment évolué depuis donc il faudrait que je réessaye une écoute à l’occasion ;).
Merci, en tout cas, pour ce partage riche en émotion.