Le hardcore c’est du mouvement dans le pitt, codé mais énervé et un peu foutraque pour un regard extérieur.
Un gros Bordel en Somme… un Big bazar…Michel Fugain
Mais que peut il nous en dire au travers de sa discographie ???
« Une belle histoire » de lutte
Le hardcore, c’est une belle histoire, mais pas celle qu’on nous raconte dans les contes de fées. C’est une histoire de résistance, de combats menés avec l’énergie du désespoir. Dans chaque chanson, chaque guitare hurlante, chaque batterie qui déchire, on trouve cette même passion dévorante. Une belle histoire, mais pas celle qui finit bien… C’est l’histoire d’une lutte sans fin, dans un monde qui ne nous laisse que peu d’espoir.
« Le Printemps » du chaos
Le hardcore, c’est un peu comme le printemps – un moment où tout éclate dans un éclat de lumière. Mais ici, ce n’est pas la douceur qui prend le dessus. « Le Printemps » dans le hardcore, c’est celui du chaos, une époque où les règles sont brisées, où l’ordre est renversé. Les guitares enragées, les cris gutturaux, sont comme des bourgeons prêts à exploser dans un tourbillon de bruit et de fureur. Un renouveau, mais dans la violence.
« Chante » ta douleur
Michel Fugain nous dit de « Chanter » pour exorciser nos peines, et c’est exactement ce que fait le hardcore. Mais au lieu de chœurs doux et mélodieux, c’est un cri primal qui se fait entendre. « Chante », oui, mais hurle ta douleur, hurle ta révolte. Chaque chanson est une catharsis où l’on laisse tout s’échapper, tout ce qui bouillonne à l’intérieur, jusqu’à l’explosion.
« Je n’aurai pas le temps » de m’arrêter
Dans le hardcore, il n’y a pas de pause, pas de répit. L’intensité ne s’arrête jamais. « Je n’aurai pas le temps » de m’arrêter, car chaque seconde compte quand le monde entier semble vouloir nous écraser. Pas de place pour l’ennui, pas de place pour la lenteur. Le tempo accélère sans relâche, chaque battement du cœur résonne comme un avertissement.
« La Solitude » du moshpit
Dans un monde aussi bruyant et désordonné, on pourrait croire que le hardcore est une musique pour les solitaires. « La Solitude », comme Fugain la chante, peut être ressentie au cœur même du moshpit. Entouré de centaines de personnes, on se sent pourtant seul, perdu dans l’embrasement de la musique, avec ses propres démons comme compagnons. Une solitude partagée, où chacun crie son propre cri tout en étant uni dans cette frénésie collective.
« Fais comme l’oiseau » et lâche prise
Le hardcore offre cette même forme de libération que « Fais comme l’oiseau ». Dans ce genre musical, on nous pousse à lâcher prise, à laisser toute pression et toute structure de côté. Fais comme l’oiseau, vole dans le bruit, fais du chaos ta liberté. Le moshpit devient alors un espace de transformation, où la musique prend le contrôle, où le corps se laisse emporter par l’énergie de l’instant.
La fête" dans la tempête
Même dans le chaos, il y a un appel à « La fête ». Certes, elle est bruyante, parfois dérangeante, mais elle est nécessaire. Le hardcore est une fête en soi, une explosion de joie dans la tempête, où chaque note devient une célébration de la vie, aussi folle et chaotique soit-elle. Comme Fugain qui chante la fête, le hardcore, c’est cette folie cathartique qui emporte tout sur son passage.
Du coup en connaissance de cause ou en méconnaissance de l’art du moulinet et du pied bouche j’ai voté en allant me coucher moins stupide ( Oui j’ai écouté 5 fois la playlist de 24 mn)
9 Pts : TERROR – Keepers Of The Faith
8 Pts : GUILT TRIP – Tearing Your Life Away
7 Pts : PAIN OF TRUTH – The test
6 Pts : PEST CONTROL – Total Distraction
5 Pts : STICK TO YOUR GUNS – We sill believe
4 Pts : TURNSTILE - Generator
3 Pts : KNOCKED LOOSE – Take Me Home
2 Pts : WALLS OF JERICHO – Fixing Broken Hearts
1 Pts : CALCINE - Amnesic