Je pense que c’est une très bonne idée car c’est le seul moyen d’espérer dissuader ce genre de merdes indésirables. Et peut être en faire le combat dès l’année prochaine et que ce soit le mot d’ordre de ce prochain fest.
Ha naaan merde, arretez avec ce topic, vous allez ruiner l’argumentaire de mass hysteria au sujet du HF!
Plus serieusement, merci aux personnes à l’age plus avancé que la moyenne d’etre là. Non seulement ça fait plaisir de vous voir, mais aussi à titre personnel ça nous rassure avec madame. Car à 38 et 41 ans, on commençait à se demander si c’etait toujours de notre age. Le fait de vous voir me fait dire qu’on a encore de la marge! (meme si perso, j’ai quand meme souffert rester debout toute la journée. Déjà à 30 ans c’etait pas toujours simple, mais là ça commence à bien se faire sentir…mon pauvre dos!)
Quant aux aggressions, c’est de notre devoir à tous de veiller les uns sur les autres. Perso, si j’avais vu des mecs parler comme ça à LaPelledeKtulu, je pense qu’ils se serait pris un bon gros coup de new rock. Ca leur aurait remis les idées en place
(ps: et sinon je reviens 2mn sur l’aggression de xaababa: Une nana qui serre vraiment fort et tout…c’etait peut etre pour lui piquer des trucs? genre detourner son attention pendant qu’un autre mec le détroussait…et que ça a foiré car xaababa n’etait pas interessé)
Salut!
Alors pour ma part cette année je suis passée entre les gouttes si on peut dire. Il y a deux je m’étais fait emmerdée plusieurs fois mais là j’ai été « chanceuse ». Je pense qu’il y a tellement de monde qu’on peut très bien passer un Hellfest sans que rien ne se passe et avoir l’impression que c’est « super bon enfant » que « tout le monde est super gentil » etc… Mais je sais que c’est pas le cas, donc grosse pensée pour celles et ceux qui ont subit des trucs cette année.
Par contre indirectement, j’ai entendu nombreuses réflexions sur le physique des nanas. Pendant Lynyrd, on a vu a plusieurs reprise sur les écrans une fille sur les épaules de son ami. J’entendais derrière moi, je ne sais pas exactement où, des « putain t’es bonne!! » à chacune de ses apparitions. Sans compter tout les « à poil!! » que j’ai pu entendre sur des concert ou des meufs étaient sur scène…
On dirait un peu que certains festivaliers pensent qu’au Hellfest les nanas (et les mecs aussi apparemment) sont open bar!
Je tiens aussi à dire qu’au début du concert de Carpathian Forest, j’ai vu 3 bras se lever en faisant le symbole white power avec leurs mains.
Bref, c’est bien que l’orga ait pris en considération nos témoignages en mettant des affiches, un message sur le billet et avec l’appli. Il faut continuer en ce sens, mais il faut aller un peu plus loin! Oui on ne pourra jamais éradiquer tous les cons, mais si on peut faire en sorte que les nanas se sentent plus en sécurité et eux moins, ce serait un bon début!
Tout à fait d’accord. Comme évoqué plus haut, c’était bien de recevoir des messages via l’application HF.
Et je pense que responsabiliser certains festivaliers en leur fournissant un brassard et en les formant brièvement sur la marche à suivre s’ils sont témoin d’aggressions (ou si des gens viennent les voir pour avoir du support) pourrait être sympa et ça rassurerai certain(e)s Festivalier(e)s.
En attendant, il ne faut pas hésiter à venir en support si on vois quelqu’un en situation à risques.
Je me porterai volontaire avec plaisir de ce genre de démarche des brassards.
Je signe des deux mains et deux pieds.
J’ai passé tout le Fest en kilt et je n’ai pas eu le moindre problème de ce genre. L’an dernier un connard en attendant Maiden a voulu « discrètement » faire une photo « up skirt » en posant son smartphone au sol entre mes pieds. Bizarrement il a pas trop rammené sa gueule quand j’ai explosé l’écran d’un coup de talon.
Ah, merde, pour moi le kilt c’est classique. La faute à mes racines écossaise, qui sait. Donc du coup je fais comment? J’accepte que des abrutis biberonné à la Christophe Dechavanne et Yann Barthes prennent pour une invitation à un comportement de crétin le fait de s’habiller comme on le souhaite? Non, hors de question. Ca me pète déjà suffisamment les roustons dans la vie « normale » de ne pas porter de kilt sans devoir entendre à chaque fois la même question débile sur la présence ou non d’un caleçon dessous (est-ce que les même posent la question sur la présence d’une culotte sous une jupe/robe?), c’est pas pour subir ces comportement dans le lieu que je considère être un des rares où l’on a la possibilité de s’afficher comme on le souhaite.
Concernant la « provoc extrême », pourquoi les mecs bien foutus auraient le droit de se balader torse-nu et en mini-short, exhibant ainsi leur musculature (un attribut sexuel secondaire si je me rappelle bien) et les nanas ne devraient pas avoir le droit de se balader en tenue super-sexy sans crainte que ça soit pris pour une invitation au viol? Bordel, on est sur un festival organisé par 18-25 JV ou quoi? Les gars ne sont pas capable de se contrôler? Pour moi le Hellfest est un endroit où chacun devrait être libre de s’habiller comme il l’entend sans crainte pour son intégrité physique et morale. Tu es un mec et tu veux mettre un kilt? Fait. Tu es un mec/nana gaulé comme un Dieu grec et tu veux le montrer? Fait. Tu ne rentres pas dans le format des standard de beauté (comprendre : tu ne rentres pas dans un 36) et tu veux quand même t’habiller sexy? Fait. Le problème ne vient pas de toi et de ta tenue, le problème vient de ceux qui se croient ouvert d’esprit et respectueux mais qui ne le sont absolument pas.
Mes mésaventures de cette année. Publication sur Facebook en suivant ce lien si vous souhaitez la partager :
https://www.facebook.com/matthieu.helltrasher/posts/829551707425956
Transphobie et violence au Hellfest 2019
Avant de faire croire que je critique ou que je ne parle que des points négatifs, je veux remercier et féliciter chaleureusement le Hellfest et son équipe, les bénévoles, les festivalières et festivaliers sympathiques, les belles rencontres, et mes ami·e·s qui ont contribué à rendre cette édition 2019 si magnifique. Et elle aurait été parfaite si je n’avais pas subi des comportements qui m’ont bien contrariée, et que je vais relater ci-après avec autant de sincérité et d’exactitude que possible.
Je suis une femme transgenre. J’ai peu l’occasion d’exprimer ma transidentité au quotidien. Dans le cadre professionnel je la cache, je masque ma poitrine, et je porte même un petit bouc au menton pour ne pas faire douter de ma « masculinité ».
Les festivals et notamment le Hellfest sont pour moi le vrai moment de l’année où je peux être moi-même, m’habiller comme je le souhaite et de préférence avec des tenues colorées (mais jamais vulgaires) afin de créer un contraste avec le reste des festivaliers·ères vétu·e·s tout de noir ou avec des T-shirts de groupes.
Au Hellfest on croise plein de looks différents et décalés, ce qui participe aussi à un certain esprit du festival. Je reçois ainsi un bon accueil et je crois bien que mes tenues plaisent, à en croire les compliments et sourires qu’on me fait, et le nombre de photos ou selfies qu’on me demande. Et je remercie ces personnes-là, bienveillantes. Contrairement aux suivantes…
La première difficulté, mais je ne m’étendrai que peu dessus, sont les comportements déplacés et inadmissibles de certains festivaliers (et parfois même de festivalières) : blagues lourdes ou allusions graveleuses, mais surtout attouchements sur ma poitrine, mains aux fesses et même un tirage de cheveux ! Que j’ai su gérer en général. J’ai systématiquement signifié mon refus, ai repoussé les mains baladeuses, ai pu rappeler que le consentement était nécessaire pour tout contact physique, et qu’un NON, c’est un NON. Et ce n’est pas parce que je porte une jupe ou une robe, que je suis une salope, et que je vais apprécier qu’on me touche ! Et NON, ce n’est pas drôle. Quand j’écoute un concert je veux juste profiter de l’instant sans qu’on me fasse chier !
Les mentalités changent, lentement, il y a encore du travail, mais personne d’autre que les agresseurs ne peuvent être tenus responsables de leurs actes et de leur mauvaise éducation.
En revanche la violence que j’ai subie de la part du personnel de sécurité, au contrôle sous la cathédrale est celle dont je ne me remets toujours pas.
VENDREDI
ça commence en début d’après midi (je ne suis pas allée au Knotfest). Je porte une robe légère (adaptée à la météo) blanche à motif floral qui m’arrive au dessus des genoux, décolleté haut, opaque qui ne laisse pas voir ni deviner mes sous-vêtements. Pour éviter d’être gênée par mes cheveux en cas de vent, des amies m’ont fait des couettes, c’est plus agréable pour supporter la chaleur, et ça donne un coté baby doll amusant, surtout que j’ai une sucette. De plus, j’ai verni mes ongles en rose. Je ne suis pas maquillée (je déteste ça donc je ne le fais jamais). Une tenue qui se veut donc mignonne mais pas provocatrice. Arrivée depuis mardi soir à Clisson et sans vraie salle de bain, en plus de mes traits « masculins », mon visage n’est pas rasé de près et je porte toujours mon bouc.
J’arrive donc pour la première fois du weekend au contrôle d’entrée au site, sous la cathédrale. Je facilite le contrôle en ouvrant mon sac à dos (dans lequel il y a une bouteille d’eau, un paquet de chips et un sandwich, un paquet de cigarettes, mes clefs, bref rien de dangereux). Je me retrouve sans trop comprendre ce qui m’arrive enserrée fortement par les bras musclés de l’agent de sécurité, qui me laisse ensuite passer.
Alors qu’elle constate mon étonnement, l’agente de sécurité, qui opère donc la fouille et le contrôle pour les femmes, et que j’appellerai dans la suite de mon récit « mon alliée » me fait signe d’approcher. Elle m’explique que si je suis une femme, même trans, c’est à une femme d’effectuer le contrôle, et que son collègue n’aurait pas du faire cette palpation si virile. Je note l’info et me réjouis de cette mesure.
J’en profite pour préciser que je suis consciente de la tâche répétitive qu’implique ce poste, et que comme beaucoup de festivaliers se déguisent, empruntant parfois des vêtements dits « féminins », il n’est pas évident pour le personnel de déterminer ceux qui en portent par amusement, ou comme moi par expression de genre.
Plus tard, après un tour par le Metal Market, je repasse en fin d’après-midi par la cathédrale.
Je fais part à un nouvel agent de ce que m’a dit plus tôt mon alliée, mais il met en doute mon identité avec sarcasme, insinuant que de toute façon ni lui ni sa collègue n’auraient envie de me fouiller ou me toucher (qu’importe, je ne suis pas venue pour plaire à qui que ce soit, ni séduire, ça ne m’atteint que peu). Il me laisse passer après avoir uniquement vérifié mon sac. De toute façon, j’aurais du mal à dissimuler une kalachnikov sous ma petite robe, alors une palpation est-elle vraiment nécessaire ?
A ce moment, une main prise par un pichet et l’autre tenant mon sac et une bouteille ouverte, bloquée dans le couloir de la structure de la cathédrale, trois personnes profitent de ma position inconfortable et d’une ruse pour m’agresser. Je me dégage en hurlant mon laïus sur le consentement, renverse une partie de mes boissons, et la scène fait venir des agents de sécurité qui n’interviennent pas, ne me viennent pas en aide, mais me fixent en ignorant manifestement qui fut la victime.
Troisième et dernier passage, en début de soirée.
Je passe avec trois autres filles devant l’agent alors que je me dirige vers l’agente derrière. Le premier me prend alors le sein en le serrant et me repousse violemment en arrière en hurlant : « Toi, tu es UN HOMME ! » Je manque de tomber. Face à une telle violence, je remonte la file et passe dans la voie voisine où les agents qui ont vu la scène me laissent passer sans me contrôler.
SAMEDI
Je porte certes une tenue plus légère, avec ma mini-jupe à volants qui m’arrive à mi-cuisses et un petit top bisounours qui n’est pas passé inaperçu, ni cette année ni l’année dernière. Mais ma tenue n’a rien à voir avec ce qui va suivre.
J’arrive dans l’après-midi (je ne suis pas une lève-tôt), avec un certaine appréhension de passer la cathédrale.
Il se trouve que j’ai choisi la bonne file et c’est mon alliée qui est présente et me fait signe d’approcher. Je lui fais part des contrôles de la veille. Elle m’explique la position délicate des agents de sécu qui exercent avec un carte professionnelle qu’ils risquent de perdre en cas de contrôle sur une « mauvaise » personne. Elle me pose la question délicate de savoir si j’ai été opérée ou non. (Ah toujours cette question de savoir ce qui se trouve dans la culotte des trans). Donc il faudrait pour bien faire que je baisse mes sous-vêtements à chaque contrôle ?
Cependant elle déplore et condamne le comportement violent et irrespectueux de ses collègues et me conseille d’en parler au PC sécurité pour que l’info soit passée à l’équipe de faire preuve de davantage de bienveillance et d’attention.
Je me rends donc au PC sécurité de la société All Access proche de la sortie, je raconte avec objectivité mes déconvenues de la veille à deux personnes, rejointes manifestement par le responsable, à qui les premiers expliquent la situation. Et celui-ci de tenir ces propos violents sans me laisser l’opportunité de répondre :
« Et je fais comment alors ? J’embauche des trans pour te fouiller ? Et si dans mon personnel une femme considère que tu es un homme et qu’elle refuse de faire le contrôle ?
Mes gars ont été violents avec toi, ils ont eu raison.
De toute façon, tu me fais chier, les gens comme toi me faites chier. »
A ces derniers mots, je préfère partir sans insister, j’en ai presque les larmes aux yeux.
J’utilise mon billet pour répondre à cette personne vu que je n’ai pu le faire de vive voix :
« Et je fais comment alors ? J’embauche des trans pour te fouiller ? »
→ Si la personne est compétente, et trans, OUI, embauchez-la plutôt que la discriminer.
« Et si dans mon personnel une femme considère que tu es un homme et qu’elle refuse de faire le contrôle ? »
→ Il ne lui appartient pas de « considérer » que je suis une femme ou un homme, personne ne le peut, pas même moi. Je suis une femme, c’est mon genre. Je ne l’ai pas choisi, c’est la personne que je suis.
Mais peu m’importe qui effectue le contrôle : homme, femme ou autre genre. Je demande simplement que celui-ci soit fait avec respect, sans violence, et sans différence de ceux fait aux autres festivaliers·ères.
« Mes gars ont été violents avec toi, ils ont eu raison.
De toute façon, tu me fais chier, les gens comme toi me faites chier. »
→ Permettez-moi juste de vous rappeler que nous sommes en France en 2019 et qu’il est interdit de tenir des propos transphobes ou d’inciter à la violence.
De peur de subir de nouvelles violences au contrôle, je préfère ne pas ressortir du site, refusant d’aller retrouver des amis au Metal Corner, même si mon alliée m’a conseillée de ne passer qu’avec elle ou dans la voie d’à coté avec sa collègue également sensible aux identités de genre.
DIMANCHE
Je passe plusieurs fois à la cathédrale, en identifiant à chaque fois où se trouve mon alliée et je n’ai pas eu de soucis. RAS.
J’entends déjà les avocats du diable. « Et si tu avais caché tes seins, et t’étais habillée comme la majorité des autres festivaliers hommes, tu n’aurais pas eu de problème ? Tu cherches un peu. »
C’est vrai, mais… NON. Je refuse. Le Hellfest est un lieu, LE lieu qui se veut respectueux de qui on est. Et s’il y a bien un endroit où on est censé pouvoir s’habiller comme on veut sans risquer d’être moqué·e, jugé·e et violenté·e pour qui nous sommes, c’est bien le Hellfest.
Je rappelle pour celles et ceux qui ne l’auraient pas vu, qu’était présent à l’entrée du site un panneau contre les violences en festival, avec le slogan « Ne laissons pas la violence pourrir l’ambiance » et le logo « NON aux violences ». Je vous invite à visiter le site de la campagne dont le Hellfest est partenaire : http://icicestcool.org.
Comment lutter contre cette violence au sein du festival lorsque celle-ci est pratiquée dès son entrée, par des personnes qui ont une autorité, à 10m du dit panneau ?
J’invite tout le monde à partager massivement cette publication, afin qu’elle soit lue par un maximum de personnes et sensibilise le plus grand nombre, et notamment :
- l’équipe du Hellfest, dont Alex Rebecq : on se connaît, tu sais que je suis une personne sympa et gentille,
- et Ben Barbaud : désolée Ben, je sais que tu as beaucoup d’autres sujets à traiter, mais je connais aussi l’attention que tu portes au confort et au bien-être du public,
- les dirigeants de All Access, et ses agents, ceux dont je déplore le comportement, mais aussi celles et ceux dont je remercie la bienveillance (je ne connais même pas le prénom de mon alliée : qui étais-tu ?),
- les acteurs de la campagne de lutte contre la violence en festivals,
- mes agresseurs tout au long du weekend, j’espère que vous prendrez conscience de la portée de vos agissements. Vos excuses seront aussi les bienvenues,
- les personnes transgenre, et plus largement la communauté LGBTQI+ : nous sommes en minorité, mais nous existons bien. J’avais eu des retours de violences similaires l’an passé, n’hésitez pas à me faire part de vos expériences de cette année.
- les témoins des agressions que j’ai subies, dans le cas où on mettrait ma parole en doute, vos témoignages pourront m’être utiles,
- et tous les gens adorables que j’ai rencontrés. Faites vous connaître, demandez-moi en amie, envoyez-moi vos photos ou nos selfies.
HelltrasheR ton témoignage est déconcertant… La sécu au Hellfest n’a jamais été très compétente mais là… Je suis sur le cul. Rien qu’à l’idée que j’ai pu passer devant un de ces connards…
Je n’ai eu aucun problèmes cette année en me baladant en haut de maillot de bain dimanche, mais j’ai entendu plusieurs remarques sur certains attributs féminins du genre « elle est bonne », « matte la paire » etc…
Je veux pas être chiante mais est-ce que c’est vraiment utile le mini show digne d’un strip club au moment du catch ? Et les poses suggestives des pyromanes ?
Je suis pas contre hein, elles font ce qu’elles veulent, et à part me rendre jalouse de leurs formes, ça me fait ni chaud ni froid, mais ça donne quand même de sacrées idées à tout les sacs à bières présents autour.
Je suis malheureusement pas étonné ce que tu nous dis là HelltrasheR (c’est dire à quel point j’ai un niveau d’estime pour le public du hellfest, non soyons plus juste, l’être humain en général, car on en vas non plus stéréotyper le HF).
Je suis choqué de la réaction de la sécu, non pas des gars aux portiques, car après tout ils ne sont que zbires et ils appliquent bêtement des consignes qui visiblement ne sont pas claires en ce qui concernent les lgbtqi+.
Bref, je suis surtout choqué du bureau responsable qui lui doit se porter garant de la sécurité de tout le monde quel qu’il soit! J’espère que le problème remontera au plus haut rang et j’espère que ceux ci seront sévèrement recadrés. Et ce sera le cas.
Nous sommes dans événement de masse et malheureusement c’est rempli de cons, d’incultes et de décérébrés.
Courage, ils y a des gens dans le public, des impliqués dans la scène punk hardcore (ou autre) comme moi qui luttons, certe souvent dans l’ombre mais luttons pour que tout le monde puisse bénéficier du même droit et du même respect.
https://www.youtube.com/watch?v=Fhz9LXX5AkE&list=RDFhz9LXX5AkE&start_radio=1
(et un bon petit son de Girls living outside society shit pour remonter le moral des troupes)
Je viens de voir passé un témoignage de viol sur la page Hellmember de Facebook…
Sinon soutient à toi Helltrasher, il me semble t’avoir croisé
réflection faites, Ces nombreux mecs déguisés en meufs ou en policier type village people, ça exprime quoi au juste? Une certaines formes de mépris de la femme, des trans , des gays? Des questionnements sur leurs masculinités?
D’ailleurs je n’ai pas arrêté d’entendre des propos homophobes et transphobes pendant tout le festival. (Hein les “tafioles de Manowar” et autres joyeusetés)
Ou juste pour rigoler avec ses potes au même titre qu’un Pikachu ou une licorne ? Je pense que c’est ça dans la majorité des cas, faut pas aller chercher plus loin, je ne vois pas quelqu’un s’habiller en « policier village people » pour montrer un mépris des gays, ça n’aurait aucun sens.
De plus, on ne peut pas dire « tout le monde doit pouvoir s’habiller comme il veut » puis « les hommes ne peuvent pas s’habiller en femmes ». Ca me rappelle que j’ai vu un mec habillé en fée avec un tutu rose, tiens.
Courage à toutes les victimes d’agressions, le témoignage de HelltrasheR devrait d’ailleurs remonter à l’organisation et à la société de sécurité en question, pour que l’orga réfléchisse à mieux choisir ses prestataires à l’avenir.
Hellthrasher, je serais toi, j’irais déposer une main courante notamment sur les propos du gars… ça sera parole contre parole mais au moins il se sentira con et rasera les murs pour pas se faire emmerder par ses supérieurs…
Gros soutien à toi HelltrasheR. Je sais bien que ces problèmes existes, mais j’arrive vraiment pas à m’y faire. A chaque fois que je lis ou entends un témoignage similaire, je n’arrive pas à comprendre comment on peut en arriver à un tel degré d’absurdité. On a (presque) tous deux jambes, deux bras et une tête. Ca me suffit. Je garde l’espoir que ces personnes sont une minorité plus visible que la majorité plutôt bienveillante ou au moins tolérante, même si j’ai peur de me tromper…
Franchement, je trouve que c’est une bonne question. Après il ne faut pas tomber dans l’extreme et forcément y voir un mépris ou une moquerie, mais c’est une vraie question. Par contre je vois difficilement comment y répondre, même au cas par cas…
Si seulement ça n’existait que pour Manowar… C’est la base du vocabulaire de beaucoup de gens. Quand tu sais que pour la plupart des gens « pédé » = homosexuel, y a du souci à se faire. Pour autant je crois qu’il est important de relativiser (ça rend le monde un peu moins moche) : la plupart des gens qui utilisent ces termes le font par maladresse et ignorance, pas par haine ou mépris (du moins je l’espère, encore une fois).
C’etait une question ouverte en fait. J’ai jamais dit “faut l’interdir“ juste je demande pourquoi?
On se dit que le fait de singer les attributs des femmes façon “putes” (c’est le terme que j’ai entendu) ou des hommes gays façon clichés village people à quelque chose d’humoristique. Je suis pas là pour dire “vous ne pouvez plus rire de rien” . Même si c’est bon enfant , le sous texte c’est quand même de le faire en insultant ceux que l’on parodie.
Après j’ai aussi vu beaucoup de gars savourer cette part de féminité le temps d’un week end en étant dans le respect. (Petite pensée à toi qui est en venue en japonaise Kawaï, tout dans les détails)
Je ne trouve pas étonnant qu il y est des agressions sexuelles
Les nana à moitié à poil sa va pas ou quoi qui étaient sur le camping faut pas s étonner
Quand à SAMM change de potes
Il faut juste savoir se contrôler certains n ont pas réussi c est lamentable

C’etait une question ouverte en fait. J’ai jamais dit “faut l’interdir“ juste je demande pourquoi?
Pourquoi les gens se déguisent ? Eh bien, parce qu’ils en ont envie.
Je veux dire, j’ai effectivement vu deux mecs habillés en « policiers village people » avec la casquette en cuir et la moustache, eh bien ça m’a fait sourire parce qu’ils étaient parfaitement identiques. Ils étaient souriants, prenaient des photos avec les gens… Je ne leur ai pas parlé mais je ne pense pas que leur démarche était autre que bon enfant, mais je peux me tromper. Mais en quoi cela serait moins respectueux que le mec déguisé en kawaii ?
[moment psychologie de comptoir : si ça se trouve ils apprécient ce style mais vu qu’il est connoté gay et pas forcément passe partout qu quotidien, ils ne peuvent pas forcément l’arborer durant l’année. Voir le post de Pete Bondurant dont je m’inspire : Hellfest - Forum
Pour rappel, dans les années 80, quand les métalleux ne savaient pas que Rob Halford était gay et qu’il a commencé à démocratiser les codes vestimentaires gays dans le metal, beaucoup ont trouvé ça hyper viril (source pas du tout originale : le très bon documentaire A Headbanger’s Journey)]
De l’autre côté , j’ai vu une nana vêtue façon BDSM (c’était peut-être pas ça, je ne suis pas connaisseur, mais ça y ressemblait beaucoup), et en très petite tenue qui cachait quasiment rien. Pourquoi s’habillait-elle ainsi, pourrait-on se demander ? Parce qu’elle avait envie.
C’est pareil pour les fées, Pikachu, aliens et autres licornes, sauf que là on ne se dit pas « c’est pour se moquer » vu que les personnages n’existent pas. J’aurais bien aimé voir une femme déguisée en mec pour avoir un contre exemple.
Quant aux mecs qui se déguisent en nanas, faut-il rappeler tous les groupes de glam metal des années 80 ? Toujours dans A Headbanger’s Journey, un type fait remarquer qu’un jeune qui veut se rebeller contre les codes stricts de la société peut choisir de s’habiller en femme car c’est justement l’exact opposé. Et si on garde en tête le post de Pete Bondurant, le HF permet justement de se libérer de la société le temps d’un week-end.
Tout ça pour dire qu’un homme habillé « village people » n’est pas forcément homophobe et qu’un homme déguisé en femme n’est pas forcément misogyne.
Bon, on s’éloigne un peu du sujet, on peut continuer en chamailleries si vous voulez…
I have a dream…
Si chacun était là en se disant qu’il vient écouter la musique et qu’il se fout du reste, en essayant de faire chier le moins possible les autres, il n’y aurait plus de problèmes.
Voilà ! Maintenant il faut que je me réveille, parce que c’est vraiment un rêve…
I have a dream…
Si chacun était là en se disant qu’il vient écouter la musique et qu’il se fout du reste, en essayant de faire chier le moins possible les autres, il n’y aurait plus de problèmes.
Voilà ! Maintenant il faut que je me réveille, parce que c’est vraiment un rêve…
Ce serait le plus bel endroit du monde…
Ou alors je te propose qu’on anesthésie (un tout p’tit peu hein) les couillons qui ne savent pas se tenir ]
Si chacun était là en se disant qu’il vient écouter la musique et qu’il se fout du reste, en essayant de faire chier le moins possible les autres, il n’y aurait plus de problèmes.
Rien à ajouter, tout est dit en une phrase
mais carrément, on est au moyen-age encore
hellthrasher je t’ai vue plusieurs fois, c’est d’une violence tout ça