Petit report rapide sur les concerts de samedi dernier aux Arcs à Quéven (56).
- Petite précision : J’étais accompagné par mon ancien chef d’équipe du boulot qui m’avait promis d’assister un jour à des concerts de Metal en ma compagnie. Ceux-ci étant tellement rares par chez moi que je ne l’ai pas loupé à la première occasion.
Me fiant aux horaires d’Angers, je me suis dit que l’ouverture de la salle à 19h30 correspondait à un début des concerts vers 20h. Il y a l’air d’avoir du monde mais ce n’est pas plein.
Et bien non, arrivée vers 19h40, j’ai remarqué que le concert d’Escuela Grind avait déjà commencé lorsque je découvrais la queue interminable pour acheter des tickets. Queue qui allait m’empêcher de vivre le 1er set de la soirée avec une pinte de Tri Martolod à la main.
Escuela Grind :
Bonne surprise que ce groupe plein de vie et de puissance. Ça carbure sévère et c’est carrément brutal. La pêche de la chanteuse est communicative et donne envie de tout péter. Et ça j’aime !!! Ils sont bien en place et malgré la jeunesse du groupe, ils font très bien le job. Puis tout d’un coup, vers la fin, j’aperçois un truc volé en ma direction. J’ai eu le réflexe de mettre mes mains devant moi et je me suis retrouvé avec une baguette dans la poitrine !!! Elle s’était fissuré et le batteur venait de la jeter dans le public. J’ai eu de la chance de ne pas me la prendre en pleine tronche. Bref, un bon show des jeunes américains.
Commentaires de mon collègue : J’aurai préféré que la chanteuse ne chante pas. Tu vas bien te faire chier avec ta baguette toute la soirée.
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Je m’en vais faire la queue car j’ai soif et j’en profite pour m’acheter un petit TS de Napalm Death. Il est vrai que je n’ai pas assez de TS dans mon armoire. Je loupe la 1ère chanson des russes et on se place sur le côté gauche de la salle qui est plutôt clairsemé.
Siberian Meat Grinder :
J’avais bien aimé sur album et je retrouve ce que j’ai aimé sur scène. C’est entrainant, rapide et bien joué. Petit bémol sur le sentiment de redite dans les titres mais ça passe car les morceaux sont fédérateurs. Dédicaces au chanteur et au mec sous le costume de l’Ours qui doivent bien transpirer tous les soirs. Et toujours le relou qui fait des plans avant-arrière sur scène avec son portable pendant un tiers du set…
Commentaires de mon collègue : J’ai préféré car on entendait bien la guitare. Mais pourquoi un masque et un ours ?
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On va reprendre une bière et j’en profite pour passer sur le stand d’Escuela Grind pour faire mes courses. Ils sont tous très sympas et super content de l’accueil des gens et de faire la tournée avec des Légendes comme ND. Discussion autour de la baguette avec le batteur et son TS Mortal Kombat, une petite photo avec l’ensemble du groupe et c’est reparti, non sans avoir pris leur TS de la tournée (celui avec le tueur au crochet).
Drop Dead :
Je n’avais pas accroché sur album mais je découvre un groupe beaucoup plus Crust que vraiment Punk sur scène. C’est sale, épais et violent. Mais trop. On dirait un mur qui avance sans s’arrêter et sans faire de fioritures. C’est-à-dire brouillon. La voix est très monotone et sans âme. Et puis les discours à répétitions sont bien pénibles. Seul point positif : Le batteur est très bon malgré un âge paraissant déjà avancé. Passons à la suite qui sera, à coups surs, très bonne.
Commentaires de mon collègue : Ce sont des concerts Vegan ce soir ? On ne comprend rien à ce qu’il chante.
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Le final approche et la salle est bien plus remplie qu’au début. On se pose au milieu devant la régie.
Napalm Death :
Arrivée des Légendes anglaises sur scène et ça envoie du bois d’entrée !!! Même s’il est sur une chaise, Barney est toujours habité par ce qu’il fait. Il se frotte la tête et gesticule dans tous les sens. Et puis la voix est toujours là. Growl ou clair, en duo avec Shane Embury sur Contagion, il est toujours au top. Les musiciens ne sont pas en reste non plus et sont bien en place. Shane Embury a délaissé la chemise à fleurs pour passer à la chemise avec des petits crânes et sa tonsure est de plus en plus marqué, le faisant un peu ressemblé à Tahiti Bob dans les Simpson. Je l’ai connu plus en forme. La preuve, j’ai quasiment toujours réussi à suivre sa main habituellement extrêmement rapide. Par contre, je ne comprends toujours pas comment le guitariste ne coince pas ses dreadlocks dans ses cordes, elles sont en permanence dessus. On a le droit aux classiques, de You Suffer à Scum en passant par Suffer The Children mais le set fait obligatoirement la part belle aux titres de Throes Of Joy In The Jaws Of Defeatism. Une setlist homogène mais diversifié qui ne peut pas nous ennuyer. C’était bien bon de les revoir.
Commentaires de mon collègue : Le chanteur avait mal à la tête ? J’ai bien aimé les changements de voix et le look du bassiste.
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En résumé, 3 bons concerts et un set moins folichon. Mauvais point pour les casse-couilles de slammeurs qui n’ont pas compris qu’il y a des gens qui viennent voir des groupes sur scène et non pas 15 fois leurs trognes indésirables. Content de revoir un ancien modo de ce forum en la personne de Mordred et d’autres connaissances pas vu depuis quelques temps. CedBzh29, la prochaine fois, fais-toi connaitre que l’on trinque ensemble.
Je ne sais pas quand est-ce que j’en aurais d’autres mais : Vivement les prochains concerts !!!
:horns:
