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chronique
Hog Meets Frog-humANIMALization
Sur les bords du beau Danube bleu, à Vienne, 3 types qui se décrivent comme ayant des cerveaux pas très sains se rencontrent pour jouer une fusion à la Primus. L’influence de ce dernier groupe est criante de vérité, tant sur le chant, sur les titres et paroles que sur la façon d’interpréter les morceaux. Cela va probablement même plus loin, si Primus avait voulu faire une suite logique de leur album Antipop, le trio américain aurait écrit humANIMALization. La basse est monstrueuse et groovy, la batterie énergique, la guitare furieuse, si tant et si bien que l’on regrette que ce ne soit qu’un EP.
Style : fusion
FFO : Primus
Warzone
Artiste non présent en 2023
Petit test dans le cadre du débat sur les chroniques. J’insère ici un lien vers ma chronique dans Thrash em’ All
chronique
Cult Leader-A Patient Man
C’est l’histoire d’un album qui se vit entièrement ou qui ne se vit pas. C’est une expérience, une plongée vers un abîme de souffrance et de désespoir.
SOIGNE-MOI, c’est par cette complainte répétée à l’excès que s’ouvre l’album dans une violence non-contenue. Et quand on pensait qu’on ne pouvait pas s’enfoncer plus en avant dans la tempête après un deuxième titre sans répit, le son s’alourdit encore, la voix se fait encore plus éraillée, perçante dans un Isolation in the land of milk and honey qui vous arrache les tripes.
Et puis l’accalmie, inattendue, salvatrice, la voix vous enveloppe pour panser vos blessures. Mais rien ne dure. Le monde de joie n’est pas pour nous, ce n’était qu’une respiration avant la rechute. Personne pour partager votre souffrance, vous avancez tant bien que mal.
We must walk on. C’est par ces mots que se clôture un album dont vous ne sortirez pas indemne, cassé, à l’image de la main droite de Dieu.
Style : hardcore chaotique
Ffo : END
Altar
Artiste non présent en 2023
Une pépite ce groupe ! Merci pour la chronique .
chronique
General Lee-Hannibal Ad Portas
Je vous viens avec Général Lee et leur (vieux) Hannibal Ad Portas. Découverts grâce à la liste de Juju et décrits comme du Post-Metal, me voila accrochée à ce qui s’inspire sans se cacher de Cult of Luna et Neurosis (et d’autres probablement que je ne connais pas).
La couleur est affichée dès le début, avec le titre Drifting qui porte bien son nom. Il nous emporte dans ces eaux émotionnelles troubles que constitue cet album.
Parfois c’est une révolte comme sur Tyrant, un sentiment de force comme dans Our Last Struggle Winter, ou le désespoir total embrassé sur Colossal Rain.
Je ne saurai décrire la qualité technique, mais j’ai particulièrement apprécié le fait que la basse était un support et non un élément majeur. Elle laissait toute sa place à la guitare, qui, pour une fois, est celle qui m’a fait voyager et m’a transmis toute la mélancolie de l’album. Couplée à une voix criée au bord de la rupture, elle donne le ton et oblige à relâcher toutes les émotions enfouies. Je suis passée par tout le spectre, jusqu’à la genèse d’un espoir avec Hannibal Ad Portas et son son épuré.
Valley
Artiste non présent en 2023
Des frissons rien qu’à penser à cet album. Je suis ravi de t’avoir fait découvrir ça.
Et MERCI pour la chronique !
chronique
David Lee Roth-A Little Ain’t Enough
Alors vous allez vous dire, mais qu est ce qu’il lui arrive ? Chroniquer un album de David Lee Roth en 2023! En fait plus qu un album c est un artiste que je voulais mettre en valeur . Et rassurez vous il ne s agit pas de David Lee Roth.
Un grand artiste mais aussi un grand homme
Et cette chronique m a été suggéré hier suite à un évènement à mon taf
On est donc en 1991 et cet album sort . C est un bon album de hard blues. Suite au départ de Steve Vai DLR recruté le jeune prodige de la six cordes qui va donc jouer dessus : Jason Becker. Il a 20 ans,a déjà connu le succès avec un album solo et un fan absolu de Malmsteen. Pourtant contrairement à ce dernier il va prouver sur cet album qu il sait s adapter aux chansons et les faire passer en premier.
Mais son histoire ne s arrête pas là. Peu ou prou dans le même temps on lui annonce la terrible nouvelle : il est atteint de la maladie de Charcot. Avec toute l ineluctabilite et l espérance de vie que ça sous entend.
Et pourtant !Plus de 30 années plus tard Jason est toujours là soutenu par ses parents. Formidable leçon de vie. Mieux encore il compose toujours de la musique. Rappelons que il ne peut communiquer que par des battements de paupière. Mais son père et lui ont mis au point un moyen de communication informatique via ces mouvements. Et c est ainsi qu il a pu sortir en 2016 un album de compositions originales jouées par les plus grands guitaristes de notre musique
Du fait de ce qu il a apporté aux malades concernant la communication son nom est reconnu dans le milieu médical. Ça me tenait à cœur de le mentionner en tant qu artiste car c était un jeune et grand guitariste
J ai pensé à cette chronique car hier la famille d un malade atteint de la maladie de Charcot m a parlé de Jason Becker !
Bien entendu cette chronique atypique sera la seule mais elle me tenait à cœur
MainStage 1
Artiste non présent en 2023
Plus qu’une chronique, c’est un hommage, et rien que pour ça, je te dis respect.
chronique
Gorod-The Orb
Quand j’ai vu Gorod être annoncé à l’édition 2023 du Hellfest, je me suis dit que je devais approfondir mes connaissances concernant leur musique, c’est chose faite, et le dernier album sorti il y a quelques jours m’a encore plus conforté dans mon idée. C’était l’occasion. L’occasion d’écrire quelque chose sur les bordelais qui sont sur la scène depuis plus de 20 ans déjà (entre changements de nom et de line-up).
Mais du coup qu’attendre de The Orb? Eh bien une grosse claque dans la figure.
Le groupe a décidé de s’autoproduire, ce qui peut laisser penser que s’affranchir des maisons de disques va libérer de la créativité. C’est effectivement le cas.
On assiste à un album plutôt homogène dans son ensemble, cohérent, mêlant violence, technique, toujours en flirtant avec le prog. La palette musicale du groupe est large et parfaitement équilibrée rendant les morceaux puissants et dynamiques, le titre « We are the sun gods » en est la parfaite illustration.
Gorod nous livre là avec son 7e album (!) une vraie leçon de musique extrême avec son death technique sans être démonstratif, poussant le style à son firmament.
FFO : Anata,Behemoth, Gojira
Altar
Artiste présent en 2023 le samedi (France | 3ème participation (2010 – 2012 – 2023))
Merci pour la chronique @Diatribes , ça donne envie d écouter
Merci à toutes et tous pour vos chroniques,c est top
Et un grand merci à l équipe de modos pour avoir laissé cette rubrique telle quelle (@Iko )
Très intéressant merci
chronique
Imperial Triumphant-Spirit of Ecstasy
Imperial Triumphant sort son 5e opus en juillet 2022, repoussant toujours les limites de leur musique.
Mais tout d’abord Imperial Triumphant c’est quoi? Un trio qui existe depuis 2005 dont le style repose sur un black metal associé au jazz de la scène newyorkaise. C’est free et dissonant laissant une impression de chaos.
Maintenant retournons à Spirit of Ecstasy…
Le groupe a su se faire une réputation dans la scène underground de la Big Apple. Au point de s’entourer de guests dont Kenny G. La scène metal n’est pas en reste puisque l’on peut voir parmi les invités Alex Skolnick (guitare, Testament), Snake (chant, Voivod) ou, plus étonnant, Trey Spruance (guitare, Mr Bungle).
Fidèles à leurs principes, le trio nous livre des compos sombres et oppressantes, tortueuses et labyrinthiques. Le côté malsain en ressort à la perfection, les clips vidéos proposés en support montrent à la fois des scènes fastueuses et glauques, le revers de la médaille en somme, ce qui accentue encore plus la sensation de malaise à l’écoute.
Imperial Triumphant propose ici un album viscéral qui pourrait être une bande son d’un très bon film d’horreur.
Temple
Artiste présent en 2023 le jeudi (USA | 1ère participation (2023))
J’ai pas reussi à accrocher à cet album mais ta chronique me donne envie de reessayer !
C’est pas facile à écouter. Il te faut plusieurs écoutes, comme un disque de free jazz difficile à apprivoiser. Ptet en fond sonore en faisant autre chose ou alors tu te mets un vieux film d’horreur en noir et blanc muet et tu lances le disque.
Perso je l adore. Et il est un poil plus accessible que le précédent
Je vous fais confiance : je reteste ça rapidement !
chronique
The Stripp-Ain’t No Crime To Rock ‹ n › Roll
Ami(e)s du Rock’n’Roll, voici venu de son Australie natale THE STRIPP.
Leur recette est simple: un soupçon de Motörhead, une pincée de Nashville Pussy, un zest de Turbonegro et quelques miettes de The Hellacopters, arrosez le tout d’une bière bien fraiche et voilà le cocktail gagnant.
En 10 morceaux et un peu plus de 27 mn au compteur, la messe du Rock’n’roll est dite, sous la douce voix de Bek Taylor, qui n’est pas sans rappeler Wendy O. Williams, on en revient donc à Motörhead, la boucle est bouclée.
Alors enfilez votre plus beau slip kangourou pour faire bouger votre postérieur au son des riffs tout droit venus de Melbourne.
Long live Rock’n’Roll.
Warzone
Artiste non présent en 2023
Merci Mac Seb ! Ça me donne grave envie à la lecture de ta chronique. Je vais aller m’ecouter ça de suite .
La scene Australienne regorge de pépites ! La scène est vivante là bas, ça fait vraiment plaisir.