Mais c’est un immanquable Gremlins. Après, en 84 est sorti, entre autres, A Nightmare On Elm Street, qui a plus sa place dans la catégorie « Film d’horreur »
Je l’ai pas encore vu celui ci, il a fait beaucoup parlé de lui à sa sortie, mais j’ai lu des avis assez divergents sur lui. Faudra que je jette un œil pour me faire mon avis
Ce film m’a donné des cauchemars pendant des mois…
Ouais bon, ok, j’avais 6 ou 7 ans. J’ajouterai également que la jeunesse des années 80 était beaucoup moins blasées que celle d’aujourdhui. Ça va mieux maintenant, j’ai 35 ans et je n’ai plus peur. :lol: puis on peut pas en vouloir à Guizmo, il est bien trop cool
t’inquiète c’est normal, petite j’ai était traumatisé par moins que ça (et je fais pas vraiment partie de la jeunesse des années 80 :lol: ) bon après j’étais particulièrement impressionnable j’ai eu très peur de E.T pendant longtemps :lol: Le « mais il est gentil » n’y faisais rien (nan mais franchement on dirais un vieux pied fripé^^)
Moi j’ai pas eu peur devant Gremlins, mais c’est parce que j’étais déjà adulte, j’avais 12 ans
Semaine dernière je me suis visionné The Visit de Shyamalan (réalisateur du 6ème sens). C’est du Found Footage, je m’attendais donc pas à grand chose (je trouve la majorité des FF complètement nazes), mais j’ai été au final agréablement surpris. En dehors de l’explication finale que je trouve pas trop renversante, le film est bien sympa (j’aurais cependant du le voir en VO, les doublages étaient nuls j’ai trouvé), et il m’a même bien fait flippé par moment. Pas un chef d’œuvre, mais très recommandable j’ai trouvé
Vu la semaine dernière : 666 Road (AKA Southbound). C’est le DVD Mad Movies du mois, et j’aurais du lire la jaquette avant de visionner, ca m’aurait évité une certaine déception. Je m’explique. Le film commence très bien, c’est bien filmé, bien joué, et surtout cela fout les chocottes (c’est tout de même un peu ce qu’on attend d’un film d’horreur). Mais au fil de l’histoire, on passe d’une situation à une autre sans trop voir où le scénariste veut en venir. Cela reste toujours très plaisant, toujours flippant, mais ce manque de cohérence commence à m’agacer. Et pout cause, je finis par comprendre (très tardivement) qu’il s’agit d’un film à sketch, donc sans aucun lien entre chaque histoire. Mais comme toutes ces histoires s’enchainent de manière très naturelle, on ne ressent pas du tout de prime abord le côté sketch… Et du coup, je trouve que chaque histoire n’en est pas vraiment une, pas de réel début, pas de réelle fin, et cela m’a plutôt gêné. Faudra cependant que je me le refasse maintenant que je connais les tenants et aboutissants, dans quelques mois, je l’apprécierais peut être à sa juste valeur.
Aujourd’hui j’ai décidé de prendre un peu de temps pour parler de ma dernière grosse baffe, The Bunny Game que je me suis visionné vendredi soir.
Bunny est une junkie complètement paumée, qui pour se payer ses doses quotidiennes se prostitue. Elle tombe sur des tas de déchets de l’humanité qui abusent d’elle, dont un qui la baise pendant qu’elle est inconsciente par exemple, avant de la dépouiller, mais elle mène sa petite existence tant bien que mal. Jusqu’au jour où elle va croiser le chemin de Hog, un camionneur qui sous un premier aspect plutôt sympa, est en fait est un taré totalement psychopathe, et le cauchemar commence…
Alors déjà, j’ai régulièrement vu les mots Torture Porn associés à ce film, je ne suis pas du tout fan de tous ces styles que l’on se sent obligés d’inventer pour ranger telle ou telle oeuvre, et sachant que les films les plus connus représentatifs de ce « genre » sont Saw ou Hostel, je ne suis pas du tout d’accord. Nous sommes ici face à un film beaucoup plus vicéral et expérimental. Le premier film qui me vient à l’esprit en terme de comparatif possible est le Pig de Nico B et Rozz Williams : noir et blanc splendide, décors désertiques, bande son géniale et bien sur tortures.
Mais assez des comparaisons foireuses, qu’en est il du film en lui même ? Déjà, le premier truc qui m’a profondément marqué c’est la bande son : totalement omniprésente, elle colle parfaitement au film. Oscillant entres des passages planants, angoissants, limite indus, et des passagers hyper distordus avec hurlements guturaux, rien n’est à côté. Même certains hurlements de Bunny retravaillés avec moultes effets amplifient le climat d’oppression et de terreur. Sublime.
Deuxième point des plus marquants : la réalisation. Nous sommes face à un film à priori petit budget, mais pas du tout tourné avec les pieds. A aucun moment nous n’avons le sentiment d’un film tourné avec un pauvre caméscope, comme cela arrive parfois hélas sur ce type de production, et le noir et blanc est juste magnifique j’ai trouvé. Et la plupart des plans sont parfaitement léché.
Mais est-ce que ça fait peur ? Bin non, c’est pas le propos du film. Par contre ça remue sérieusement. Sans montrer la quasi goutte de sang, ce film est extrêmement dur, car terriblement réaliste. Les tortures psychologiques subies par l’héroïne restent longtemps en mémoire. Et on se pose pas mal de question, à priori ce qui est montré est sans trucage, tourné pour de vrai, et honnêtement cela ne parrait pas invraisemblable au visionnage. La scène ou le routier « s’amuse » longuement avec une Bunny inconsciente fait terriblement froid dans le dos, parce que justement l’actrice fait réellement inconsciente (et je ne pense pas que l’on puisse jouer à ce niveau). Les acteurs sont justes terribles, mention spéciale au camionneur qui est totalement possédé par son rôle.
Au final, un film coup de poing dont on ne sort pas indemne : nous ne sommes pas dans le cinéma d’horreur conventionnel mais bien dans de l’expérimental artistique à son niveau le plus extrême.Si vous vous sentez le coeur assez accroché, je ne peux que vous conseiller son visionnage, ce fut pour moi une sacré expérience.
J’ai vu dernièrement « Beyond The Gates » et « Night of Something Strange ».
Ces deux film sentent bon la nostalige des Re-Animator et autres joyeusetés du passé.
Beyond The Gates est gentillet et possède quelques longueurs, mais très agréable dans l’esthétique et surtout la bande son très retro.Pour ceux qui ont appréciés la Réalisation de « The Stranger Things »(Série Netflix).
Quand aux Deuxieme, çà sera surement ma claque de cette année! C’est Gore, Thrash, Obscene, Tres en Dessous de la ceinture, mais c’est vraiment Jouissif!Recommandé pour toute personne n’aimant pas le sérieux.
Je vais zieuter un peu les films du topic,merci d’avance pour les découvertes
Je m’aperçois que j’ai omis de poster ma petite chronique sur ma dernière grosse claque cinématographique !
Grave - Julia Ducournau - 2017
Dans la famille de Justine, ton chemin semble tout tracé : tu feras de longues études pour devenir un éminent vétérinaire, et tu seras végétarienne ma fille, comme papa et maman. Papa (l’excellent Laurent Lucas) qui est si en retrait, effacé, voir insipide, face à une mère (Joana Preiss) pleine de vie, mais avec un tempérament semblant assez fougueux. Justine (Garance Marillier, tout simplement bluffante dans son rôle) entre donc en première année de véto. Elle y retrouve sa sœur, qui est déjà en seconde année, la rebelle de la famille. Justine découvre que sa colloc dans sa chambre étudiante est en fait un mec, le beau Adrien (Rabah Nait Oufella, qui effectue lui aussi une splendide interprétation), qui va la prendre sous son aile rapidement. Et qui dit première année dit bizutage, et ce dernier est particulièrement violent (n’ayant subit dans ma vie qu’un unique bizutage, pas particulièrement extrême, je ne sais pas si ce qui est montré dans le film est réaliste - à priori oui - mais ça fait peur…). L’une des épreuves de ce bizutage va consister à faire ingérer aux bizus un râble de lapin crû, accompagné d’un verre d’alcool. Justine refuse, arguant qu’elle est végétarienne, demandant l’aide de sa sœur, qui va être intraitable et lui expliquer que sa bonne intégration passe par la réussite de cette épreuve. Justine s’exécute, et à partir de là la virginale jeune fille (oui, elle est encore vierge) va sentir de nouvelles tentations la titiller, tentations de sexe et de sang…
Grave… Ceux qui suivent un peu l’actualité des films de genre ont déjà entendu parler de ce film, vu le trailer, ou lu les articles plus ou moins putassiers sur le sujet (oulala, les gens s’évanouissent lors de sa projection), arguments que l’on ressort régulièrement pour vendre de l"horreur. Bref, c’est la nouvelle bête française (production Franco-Belge) au parfum de souffre. Mais qu’en est-il au final ?
Déjà, ce que je vais évoquer ici n’est que mon avis. Il m’apparait déjà évident que le film va diviser les fans de films d’horreur et de genre. Est-ce que la réputation de film hyper trash / gore que le film se coltine déjà alors qu’il ne sort que le 15 mars est justifiée ? Pour moi, non. Alors oui, attention, c’est tout de même interdit au moins de 16, et il y a quelques scènes assez poussée, mais c’est quand même diffusé avec beaucoup de parcimonie, et on a vu déjà largement pire sur grand écran (le dernier film du genre qui aurait provoqué un tel taulé et qui me vient à l’esprit, c’est Martyrs qui du coup était beaucoup plus déviant)
Par contre, en ce qui me concerne, ce fut une authentique claque dans la gueule. Premier long métrage d’une réalisatrice de 33 ans (qui a fait une séance de questions / réponses très sympa à l’issu de l’avant-première à laquelle j’ai participé), on est déjà bluffé par la qualité de la mise en scène. Je ne suis pas un expert du monde du cinéma, mais je sais reconnaitre une mise en scène qui est particulièrement soignée, et là c’est clairement le cas pour moi. La vue du long plan séquence de la fête pendant le bizutage ne peut que forcer le respect, à la vue du travail titanesque de coordination qu’elle a du demander.
Par ailleurs, ce qui marque particulièrement, ce sont les performances des jeunes acteurs, notamment les rôles de Justine et Adrien, qui sont justes parfaits j’ai trouvé. Justine passe très facilement de son aspect très virginal à celui de vrai bête de sexe. Autre point d’attention du film, la BO : sur certains films on ne prête pas du tout attention à la musique, ça ne sera pas le cas ici, elle accompagne parfaitement un certain nombre de scènes de manière magistrale.
Une fois tout cela dit, il faut noter que le film manie assez bien le ton de l’humour, le tout habillement mêlé avec une sexualité animale présente de manière très tendue tout le long du métrage, accompagnant la lutte de Justine face à cette nouvelle condition qui se révèle à elle, et à sa trajectoire totalement opposée à celle de sa sœur face à cette même condition.
Comme dit, les passages gores ne sont pas légions, mais ils sont bien égrenés tout au long du film, avec des FX tout à fait convaincant.
Au final, on est pour moins devant un très grand film, que je reverrais plusieurs fois je pense (déjà c’est sur je m’achèterais le DVD), ce qui est tout de même assez rare dans le cinéma de genre Français. Cela ne reste que mon humble avis, mais je vous le conseille vivement, afin que vous vous forgiez le votre.
Aujourd’hui j’ai vu « Pandorum » avec Dennis Quaid, loin des rôles pour lesquels on le connait d’habitude ]
Je le conseille, c’est tendu, assez bien fait, quelques artifices dans la réalisation mais rien de rédhibitoire ! Pour ne pas trop en révéler, je dirais qu’on est sur le créneau d’un Alien et du niveau d’un I am Legend.
Le même réalisateur a fait « Antibodies » et « Le Cas 39 » que du coup je me prévois pour bientôt.