Et si on parlait un peu films d'horreur ?

Je n’ai pas été dérangé par ça non plus. Par contre oui, c’est tellement standard que ça n’est même plus flippant, tout devient trop prévisible :frowning:

alors dans la catégorie des King adaptés, j’ai vu il y a peu la tour sombre ( film offert aux abonnés par canal sur la VOD ) alors déjà la, c’est louche

j’étais fan des livres, mais alors la … quel navet et quel tristesse de voir un gachis pareil, je ne sais pas si vous l’avez vu mais j’ai eu mal à mon King !

edit : je viens de voir que j’étais un peu hors sujet, avec mes excuses

Sur canal, j’ai vu dernièrement le film « GRAVE », de Julia Ducournau, film français. Film classé dans l’épouvante bien que ne soit pas vraiment flippant mais « grave » dérangeant. Un film qui nous met mal à l’aise avec un bon scénario, je le conseille au fan d’hémoglobine.

Haha j’allais le mettre aussi ^^
Un film qui porte bien son nom, ca devrait plaire a Corkage
:wink:

Je crois qu’on en avait déjà parlé il y a quelques mois :slight_smile:
Vous ne verrez plus les doigts de votre soeur de la même façon ]:smiley:

Malgré ces jump scare et effectivement le fait qu’il rentre dans la mouvance actuelle très mainstream, je trouve que James Wan a un réel talent et le film est très bien fichu : scénario bourré de rebondissements pas forcément attendus et parfois osés (la partie dans le monde des morts, fallait le faire tellement on est proche du grand-guignolesque), de bons acteurs qui campent des personnages crédibles, un peu de second degré quand même (les « ghostbusters »), une maîtrise derrière la caméra (la gestion de l’espace est particulièrement bien fichue), et puis surtout il fiche vraiment la trouille.

Si vous êtes amateurs, je vous conseille du coup également Insidious 2 et The Conjuring du même réal (pas vu le 2), ou aussi Dead Silence qui joue un peu sur les mêmes thématiques.

Sinon désolé Radical9sl, les sons ne m’ont pas fait tiquer non plus.

Pour revenir sur Grave, une des excellentes surprises de l’année dernière. Un film protéiforme et vraiment maîtrisé, tellement de choses à en dire. J’attends impatiemment le prochain film de Julia Ducourneau.

J’en ai fait une petite chronique page 21 de ce topique. Perso, j’ai adoré (je l’avais vu en avant première à Lyon l’année dernière) :stuck_out_tongue:

Sinon, ce week-end je me suis maté « Flowers » de Phil Stevens. On est clairement dans le cinéma underground, à mi chemin entre film d’horreur et film d’auteur. 6 femmes naviguent dans une sorte de purgatoire, dans la maison de leur bourreau, qui leur a ôté la vie, jusqu’à accepter leur statut de morte. C’est assez lent, il n’y aucun dialogue, mais le film joue parfaitement sur les effets sonores tout le long du métrage, et c’est quand même bien bien gore et glauque. A réserver à un public très averti, après cela ne plaira pas à tout le monde du fait de son format qui va certainement en rebuter plus d’un, mais moi j’ai trouvé cela très bon.

Coucou, j’ai repensé à ce topic parce que hier j’ai maté Ghostland de Pascal Laugier, réalisateur de Martyrs (vu) et The Secret (qu’il va falloir que me fasse aussi du coup) avec Emilia Jones, Tayor Hickson, Mylène Farmer (oui) et, dans une moindre mesure puisqu’elles jouent les 2 premières devenues adultes, Crystal Reed et Anastasia Phillips, eT bEN mES cADETS, comme disait l’autre, si t’aimes pas le jump scare (ou si t’es cardiaque) laisse tomber, mais y a pas que ça, loiiiiin de là, les enfants, là on est plus proche du traumatisme psychologique que cardiaque, c’est pour l’instant tout simplement le meilleur film de genre de l’année en ce qui me concerne !
C’est l’histoire de deux adolescentes qui emménagent dans une vieille maison dont elles ont héritée avec leur mère et qui se font attaquer (dès le premier soir, il me semble) par 2 psychopathes, alors oui, dit comme ça on pourrait avoir l’impression que c’est du déjà vu, mais NON NON NON ça n’en est pas, parole de moi foncez sans hésiter ! :wink:

Sinon j’ai mieux aimé le nouveau « Ça » que la grosse bouse télé des années 90, mais sans plus.

Ghostland a de très bonnes critiques oui, fais chier de l’avoir loué au cinoche, faut que je remédie à ça :frowning:
Pour Ca, je suis en phase avec toi, largement supérieur au pauvre téléfilm (qui est devenu culte pour une raison que je ne comprendrais jamais), mais c’est pas foufou non plus (et en plus, c’est assez éloigné du chef d’œuvre de King j’ai trouvé)

De mon côté je me suis visionné récemment deux films dans la catégorie extrême / undeground :

  • American Guinea Pig - Bouquets Of Guts And Gore. Premier volet de cette nouvelle série, inspirée de la série originale japonaise, et il s’agit ici ni plus ni moins d’un remake de son volet le plus extrême, Flowers Of Flesh And Blood. Zéro scénario, un peu plus d’une heure de boucherie hyper gore et réaliste (pour public très averti donc), et un énorme défaut pour moi : les tortures sont exécutées sur deux victimes sensées être droguées et n’ayant du coup aucune réaction face à ce qu’on leur inflige. Du coup, visionner un reportage sur la boucherie chevaline aurait à peu prêt le même niveau en ce qui me concerne. C’est hyper réaliste en terme de FX, mais j’ai trouvé cela quand même bien chiant. Et le twist final sensé provoquer une plus grande horreur du spectateur tombe totalement à plat je trouve

  • Grotesque : on est un peu dans le domaine du Torture Porn (même si je déteste ce terme), mais là c’est japonais, et ca va beaucoup plus loin que ce que peuvent montrer les standards américain (Hostel pour ne citer que lui). Certains experts de l’art japonais rapproche le film du mouvement Ero Guro. Zéro scénario non plus, mais je l’ai trouvé plus « distrayant », très gore, réussi, et là au moins les acteurs hurlent bien quand on les torture.

Bref des films à ne pas mettre entre toutes les mains, mais si le cœur vous en dit… :slight_smile:

J’ai vu le 1er Guinea Pig et je l’ai trouvé d’un inintérêt assez hallucinant. J’ai le 2ème sous la main, mais c’est quand me reprendra l’envie de voir une fille se faire découper patiemment pendant 1h. :smiley:

(là je suis en cours de rattrapage grands classiques (horreur notamment), et j’attaque la Nouvelle Vague… ça peut s’apparenter à de l’horreur pour certains :wink: )

Le premier Guinea Pig est totalement naze à mes yeux, notamment au niveau des bruitages qui foutent totalement en l’air le côté voulu réaliste ^^ le second est largement au dessus quand même

J’attends le bon moment, faut bien être sûr de vouloir l’encaisser. :wink:

Pas vraiment de l’horreur, mais hier j’ai vu Climax en avant première, en présence de Gaspard Noé : énorme claque dans la gueule, ce mec est totalement incroyable comme réalisateur :o

Cool ! J’espère vraiment qu’il passera dans mon coin assez paumé. Gaspar Noé est un sacré réalisateur, complétement à la marge et avec des propos et visions très forts.

J’ai fait une chronique sur un groupe d’amateur de cinéma d’horreur, voici ce que ca donne (désolé c’est un peu long mais quand on aime on ne compte pas ^^) :

Climax – Gaspard Noé – 2018 (France)

Synopsis : un casting est passé pour monter un nouveau spectacle de danse, avec comme volonté de l’exporter jusqu’aux US. Le début du film sera composé des rushs des interviews faites passées aux danseurs. Ensuite, la troupe ira s’isoler dans une ancienne école, et bossera le spectacle en huis clos pendant plusieurs jours. Le dernier jour, après la dernière répète, c’est la fiesta, la sangria coule à flot, la cocaïne aussi un peu, et les danseurs se lâchent (cela transpire la sexualité). Cependant, à partir d’un moment, certains commencent à plus trop bien se sentir, et ils comprennent que la sangria a été droguée. A partir de là, l’ambiance change du tout au tout, tombant dans la parano et la folie.

Gaspard Noé, l’enfant terrible du cinéma francophone est de retour avec son 5ème long métrage. Ce dernier sent déjà le souffre, étant donné qu’il a encore choqué à Cannes l’année dernière (mais qu’est ce qui ne choque pas là-bas exactement ?) Mais qu’en est-il vraiment de ce nouveau film ?

Alors déjà, bien évidemment vous l’aurez compris, nous ne sommes pas dans du cinéma d’horreur pur et dur, cependant il est clair que l’œuvre de Gaspard peut facilement être associée à notre genre de prédilection, tant elle est souvent dérangeante. Une fois cela dit, je dois avouer que j’ai pris une sacrée mandale dans la tronche.

Le film a, comme souvent chez lui, un montage assez particulier, qui sors des sentiers battus. Je n’en dirais pas plus ici, vous vous ferez votre propre idée, mais c’est assez bien vu. Il n’y a pas réellement de scénario (c’est souvent le cas chez lui), il dira lors de la séance de questions / réponses finale « qu’il n’y a pas de scénario, mais une intention », ceci ne portant aucun préjudice à la puissance de l’œuvre. Le métrage se retrouve coupé en deux parties bien distinctes : une première très soft, où la troupe répète, et où la fête commence, avec beaucoup de dialogues anodins entre les différents protagonistes. Personnellement, j’ai trouvé cette partie un peu longuette, même si il y a des scènes de danse absolument démentielles, filmées de manière hallucinante. Cette partie semble cependant nécessaire afin d’amorcer la seconde partie qui va être totalement apocalyptique.

Une fois que les danseurs comprennent que la sangria est droguée, le film tombe dans une ambiance totalement épileptique, sombre dans la démence absolue, avec des scènes de violence assez extrême, paranoïaque, une bande son hyper présente, martelée par des ultra basses et des hurlements qui ne cesseront quasi plus jamais. C’est une expérience sensorielle totalement hallucinante, comme un véritable bad trip sous acide. La violence est peut-être moins graphique que certaines scènes d’Irréversible, mais cela fait tout de même mal, très mal même par moment. Noé n’a aucune limite, il montre ce qu’il a envie de montrer, sans aucun tabou. On enchaine les plans séquences totalement maitrisés, comme à chaque fois par ce réalisateur hors normes, les mouvements de caméra totalement dingues (cela rappelle le début d’Irréversible sur certains plans). La lumière est sombre, rouge, encore une fois on pense à certaines scènes d’Irréversible, et on est en totale immersion dans le drame qui se déroule sous nos yeux.

Fait assez notable aussi : la plupart des acteurs sont des amateurs. Forcément tous danseurs (et quels danseurs !), seuls deux d’entre eux avaient déjà eu une expérience face à la caméra dixit Gaspar Noé lui-même, et cependant ils sont tous d’une authenticité assez incroyable.

Au final, vous l’aurez compris, un véritable uppercut sensoriel en ce qui me concerne, j’ai vraiment adoré (même si je mets ce petit bémol sur la première partie du métrage quant aux scènes de dialogues). Nous sommes là face à un très grand film. Ce dernier va forcément beaucoup diviser, comme c’est généralement le cas avec ce génie qu’est Noé, il sort le 19 septembre, si vous avez la chance qu’il passe près de chez vous (interdit -16 oblige), courrez y et faites-vous votre propre avis, mais attention, ça décoiffe. A noter la fin de la séance avec une sympathique séance de questions / réponses, j’ai juste trouvé étrange la manière dont le réalisateur élaguera sa réponse à la question « Comment expliquez-vous votre rapport à la femme enceinte dans vos différents métrages ? » (Question que je me suis effectivement posée en cours de visionnage).

J’ai tout lu :smiley:

Je prends note du film. Merci Corkage :wink:

De rien :slight_smile:
(après, le film va diviser, c’est une certitude, va pas y avoir de juste milieu je pense ^^)

De mon côté désolé, mais je ne lirai ça qu’une fois le film vu. :wink: