Sur le Facebook de Machine head, la programmation des festivals estivaux a été postée.
Moi je prend un jour. Car niveau finance ça va faire mal et j’ai réussi à convaincre des potes de venir.
Sur le Facebook de Machine head, la programmation des festivals estivaux a été postée.
Moi je prend un jour. Car niveau finance ça va faire mal et j’ai réussi à convaincre des potes de venir.
Ahaha !
J’ai l’impression que c’est moi qui ait fait la programmation tellement ça touche dans le mille mes gouts métal
J’y serai sans aucuns doutes
Est ce quelqu’un qui a été aux Lunatiques pourrait nous faire un petit retour ? J’ai opté pour le westill cette année mais les Lunatiques me tentais bien aussi. Merci
Jeudi soir sur Twitch, live de Horn’s Up spécial Rock in Bourlon avec Pierre, créateur et programmateur du festival. Sachant qu’il m’a dit au concert de Morne qu’on aurait des news sur la prog très bientôt et que ça a été confirmé à demi mot par Horn’s Up en commentaire, on peut s’attendre à de premiers noms lachés en live
LIVE REPORT
WESTILL 2024
en co-écriture par vos reporters de choc (ou pas ) @kenny_pecheur en auteur/narrateur principal, et @Steppe en co-pilote
Le lieu
Le Westill a lieu au Champilambart, l’espace culturel de la ville de Vallet (44). Ce lieu accueille également d’autres festivals, dont le Muscadeath.
Le lieu est assez vaste : en plus de la salle et de son grand parking, il comprend également un grand terrain extérieur libre propice à l’installation de tonnelles, un parc pour enfants dans une petite partie « boisée », ainsi qu’un Skate Park orienté Street Skate (Steppe : "Aller Kenny, avoue que tu regrettes de ne pas avoir amené ton skate! )
A l’occasion du Westill, trois tonnelles ont été installées sur le grand terrain extérieur. La première accueille une dizaine de stands d’exposants, la seconde abrite des tables et des bancs mis à disposition pour casser la croute ou se reposer, et la troisième la zone d’accès au festival, avec fouille au corps, pose des bracelets - Cashless - et bureau de vente de billets sur place.
Deux food trucks, respectivement des plats japonais et indiens, s’y trouvent également, en complément des plats proposés à l’intérieur du bâtiment, Tartiflette et Carbonade Flamande.
La salle en elle même est assez vaste. Elle peut accueillir jusqu’à 1500 personnes debout. Elle est modulable, avec notamment des gradins amovibles, non utilisés à l’occasion du Westill. Le sol central est un parquet de danse.
Trois portes permettent d’accéder à la salle, ce qui rend la circulation entre l’espace extérieur et intérieur très fluide, quelque soit le moment de la journée.
Une fois dans la salle, on y trouve un stand de merch dédié au festival, mais qui compte également une petite partie du merch artiste, une banque Cashless pour créditer nos bracelets, un stand de vinyles et de T-Shirts du label Totem Cat Records, un grand bar en bois accessible via 3 de ses cotés, un autre stand de merch artiste, une plateforme PMR/PSH, la régie son et lumière ainsi que la scène d’une quinzaine de mètres de large et d’un bon mètre de haut.
L’un des cotés de la salle est décoré avec du bambou, ce qui apporte une petite touche nature fort appréciable et très adaptée à l’imagerie Stoner, renforcée par ce sol en parquet et par le bar en bois.
On peut également retrouver ci et là les affiches des éditions précédentes du Westill, toutes plus chouettes les unes que les autres, tant au niveau des visuels que du line-up. Les affiches du Westill sont très reconnaissables d’une année sur l’autre : la composition reste la même mais avec des couleurs, des motifs et des animaux qui changent chaque année, nous apprécions l’un comme l’autre cette marque de fabrique.
Au font de la salle, une double porte permet d’accéder à un espace restauration / sanitaires, plus calme. De nombreuses tables et chaises permettent de se poser pour profiter des stands de tartiflette et carbonade flamande, et du stand de desserts fait maison tenu par une association pour la protection animale.
D’après ce que j’ai pu comprendre, l’espace restauration des artistes - le catering - est situé juste derrière cet espace restauration et nous avons eu la chance de pouvoir croiser et discuter avec plusieurs artistes qui passaient par là pour rejoindre ou sortir de l’espace qui leur était réservé.
Les exposants :
Sous l’une des tonnelles extérieures, on retrouve une dizaine d’exposants, notamment un luthier, plusieurs graphistes avec de très jolies affiches réalisées en partie à l’occasion du Westill, un tatoueur, un stand des éditions Hellmoute, un stand de The Doom Dad, un stand de vinyls (Frozen Records ?),… l’équivalent de l’Extrem Market du Hellfest en version taillée pour le Westill.
L’accès au site / Stationnement :
L’accès au site se fait très facilement, le lieu est situé sur ma route pour venir au Hellfest donc pas mal de bons souvenirs sont remontés tout au long du trajet, et un grand parking scindé en plusieurs espaces permet d’accueillir beaucoup de voitures et van aménagés.
J’étais d’ailleurs « rassuré » de voir que je n’étais pas le seul à dormir dans mon véhicule, tandis que ma comparse avait quant à elle opté pour un airbnb à 10mn à pattes du Champilambart.
Les tops et les flops :
Au registre des tops, plein de choses à noter :
Les bénévoles.
Que ce soit les bénévoles chargés de la sécurité / fouille, du bar ou des différents stands de nourriture, nous avons beaucoup apprécié leur sympathie et leurs visages souriants, et c’est pour nous un énorme plus pour un festival! Etre accueilli avec le sourire et la bonne humeur, ça nous met tout de suite dans le meilleur état possible pour profiter pleinement des concerts. Un gros merci à tout(e)s les bénévoles!
La communication en amont du festival.
Toutes les infos nécessaires étaient disponibles en amont du festival, que ce soit celles concernant les exposants présents, le running order, ou les services proposés. Nous avons particulièrement aimé la diffusion du nom des groupes au compte goutte, ça ajoute du piment et ça permet de maintenir une petite actualité autour du festival.
La circulation sur place très fluide.
Il n’y avait pas de files d’attente nulle part. Nous n’avons jamais attendu plus de 2 minutes au bar, même entre deux concerts, là ou l’affluence est plus importante.
Les toilettes hommes pouvaient par moment être un peu engorgées - tout simplement du au % significativement plus faible de femmes dans le public - mais rien de bien gênant et ça reste très anecdotique. Et pour une fois, ce sont les hommes qui devaient attendre…
On peut rentrer et sortir du site très facilement. J’ai d’ailleurs fait de nombreux allers et retours à ma voiture pour y déposer du merch, ma veste ou autre, sans jamais prendre plus de 5 minutes. Un gars de la sécurité m’a même demandé si je n’avais pas de problèmes de vessie à aller pisser dehors, mais quand il m’a vu ressortir quelques minutes après avec des vinyles en main, il a compris haha
Dixit Steppe : « Tu as du aussi faire des A/R pour poser MES affaires dans ta voiture »
L’accès PMR / PSH facilité.
Ni Steppe ni moi ne sommes en situation PMR ou PSH donc je ne saurais dire si tout était pratique, mais j’ai apprécié pouvoir retrouver une plateforme PMR et une rampe permettant d’accéder à l’espace extérieur et à la tente des exposants.
Au registre des flops : Je n’en vois aucun. Absolument rien durant ce weekend ne m’a fait « sortir » des concerts. Il y a eu quelques crowdsurfers - quasiment toujours les 2 mêmes - mais ça n’était pas gênant et en l’absence de crash barrières, ils arrivaient sur scène, ce qui donnait place à des moments sympas : lorsque le frontman d’Orange Goblin en a « poussé » un dans le public en s’assurant au préalable que des gens allaient le rattraper. Au Westill, tout est fait pour qu’on profite au maximum des concerts.
Quelques suggestions d’amélioration peuvent cependant être faites :
En bref, ce festival a été un vrai coup de cœur pour Steppe comme pour moi, et je compte bien y retourner l’année prochaine (« Mais moi aussi hein! » dixit ma co-pilote).
C’est sans doute lié à la découverte, et à mon impossibilité de comparer cette édition aux précédentes, mais j’ai passé un petit moment hors du temps, un peu comme quand on va au Hellfest, mais avec ce petit goût de nouveauté fort appréciable.
Encore un gros merci à celles et ceux qui ont rendu ça possible !
Un report des concerts en eux-mêmes viendra étoffer ce premier chapitre… SOON !
Valley
Artistes non présents en 2024
Super report, merci beaucoup. ça donne envie d’y aller l’année prochaine.
C’est clair que mon report fait pitié à côté
Toi au moins, tu en fais. Moi, je n’ose même pas en faire, tellement que j’ai l’impression d’être une bille à côté des chefs d’oeuvres de certains. Je suis pas littéraire et ça se verrait
En vrai, quelque soit le format du report, c’est TOUJOURS intéressant d’avoir le retour d’expérience des un.es et des autres, parce que ça permet de ne pas avoir un seul point de vue et de croiser les effluves infos pour se décider sur un futur fest ou concert (ou pas!)
Du coup, qu’importe la façon dont vous les faites, lancez vous !!
(et là j’avais du temps alors j’ai chiadé la mise en forme, mais le texte n’est à 95% pas de moi )
Très beau retour sur ce festival, je suis en tous points du même avis sur l’organisation, le lieu et bien sûr les rencontres
L’ambiance chaleureuse a même réussi à me faire oublier la piètre météo (comparativement aux 20° de mes terres bordelaises ce même weekend !), je me couvrirai mieux la prochaine fois
En effet le très net pourcentage prépondérant de la gent masculine était un gros plus pour les toilettes féminines (même pas le temps de faire une bonne vieille conversation de toilettes ), j’avoue m’être demandée pourquoi la proportion féminine était si faible (non que ça me dérange en soit, juste par curiosité) comparativement à d’autres festoches : le stoner/doom est il particulièrement masculin ? Dates du festival ? Autre…?
Je rajouterai juste « Mais moi aussi hein j’y retourne », et avec grand plaisir !
Nan, mais c’est pas raisonnable ou non. Ils se sont plantés de date, de prix, de prog et de région. C’était tellement vide que les places étaient soldées a 10-15€. Mais c’est GDP qui a donc les moyens de faire une ou deux fois a pertes pour créer une nouvelle marque.
Même si on quand même plus sur du gros barbu à casquette ( je caricature) de mon côté j’ai trouvé qu’il y avait pas mal d’individus de sexe féminin.
J’aurais dit entre 15 et 20% max « à la louche ».
Et puis attention, les barbus étaient parfois aussi chevelus, à ne pas confondre
ceux qui ont dormi dans leur voiture ? vous avez pas eu froid ? accès aux commodités la nuit ou au petit matin ?
capitaliste
Pareil. Trop vieux pour dormir dans ma caisse
Totalement d’accord avec toi, j’ai l’impression que le motoc veut passer un step niveau prog afin d’attirer les gens qui lâchent le HF
Merci @kenny_pecheur & @Steppe pour ce long et détaillé report ! J’attends la suite avec impatience.