C’est sur le chemin du retour du zoo parc de Beauval que j’écris cette feuille de vote. Des étoiles encore plein les yeux, je me devais de faire le lien entre les groupes de cette poule et ce que j’ai vu là-bas.
6 Pts : KYLESA – Tired Climb
—> Le Panda Géant
Eux c’est les Pandas. Comme ici sur le forum avec Kylesa, pratiquement tout le monde les aiment et sont contents de pouvoir les voir. De la même façon que Kylesa enclenche son premier couplet suite à cette intro planante, les pandas sont maladroits. Ils grimpent subtilement sur un rondin de bois pour finalement manquer de tomber de ce dernier. C’est gras, c’est mignon à la fois. On a envie de les câliner mais on pourrait très bien se faire fracasser d’un seul coup de leur papatte. Kylesa et les pandas, même combat : c’est pas tous les jours qu’on pourra les voir !
6 Pts : TURBONEGRO – Get It On
—> Les Suricates
Les suricates ! C’est la bande de potes ! Ça saute partout, ça court, ça pousse des petits cris tout fous, ça se lève, sa s’assoit, sa s’allonge, ça se chamaille, c’est entre copains, ça creuse, ça grimpe, ça bouge, ça déménage ! On prend plaisir à les observer tout comme je prend plaisir à écouter Turbonegro. Simple mais efficace quoi.
4 Pts : DEAFHEAVEN - Amethyst
—> Le Ara
C’est beau. C’est le Ara. Toutes ces couleurs… quelle émotion! Mais quelle frustration et rage que de les voir en volière, on a envie de crier, de les voir s’envoler haut dans le ciel, tout en poésie, comme ce refrain. Puis on retombe dans quelque chose de très posé et mélodique comme ce moment qu’on prend pour les observer parce que l’avantage de les voir en volière c’est de pouvoir les observer de prêt. Et puis enfin on se rend au spectacle d’oiseaux des Maîtres des Airs et là, c’est les larmes aux yeux qu’on en voit une dizaine s’envoler dans les airs, dans un mélange de couleurs chatoyantes et dans une telle grâce qu’on se dit qu’on a jamais rien vu d’aussi beau auparavant. Et c’est accompagnés d’autres innombrables oiseaux qui s’envolent dans le ciel qu’une larme file sur notre joue et que les émotions s’expriment. C’est ce qu’on retrouve sur la fin de ce morceau. Un climax émotif tout en aspérités voluptueuses.
3 Pts : TAR POND - Worm
—> Le Rat-Taupe Nu
Le fameux rat taupe nu. « Ah c’est moche ça ! ». Mais non, prenez le temps de les observer, ils ont leurs qualités ! Écoutez attentivement et vous trouverez le sens de ce que ce groupe a à raconter ! Tout comme ce petit rongeur, Tar Pond semble faire son petit bout de petit chemin loin des grandiloquentes paillettes de la MainStage. Mais on sait reconnaître leur qualité tout comme ces bon vieux rat taupes nus qu’on a tout de même placé à côté de l’enclos des lions. Sacré promotion pour un animal soit disant moche !
2 Pts : SPIRITBOX – Holy Roller
—> Le Binturong
Alors le Binturong on dirait un mélange de plusieurs animaux et suivant sous quel angle on le regarde, c’est tantôt mignon, tantôt pas très gracieux. Spiritbox c’est pareil. C’est un mélange de plusieurs genres et suivant sous quel angle on écoute, c’est tantôt pas mal, tantôt naze. J’étais content d’en voir un mais je m’y suis pas forcément attardé tout comme j’ai écouté Spiritbox pour m’apercevoir que je n’étais pas la cible. Je passe donc également mon chemin.
1 Pt : CATTLE DECAPITATION – Scourge Of The Offspring
—> Le Lamantin des Caraïbes
Ça commence comme des baleines Gojiriennes puis finalement on s’aperçoit que c’est de la fraude de mammifère marin. Un bon gros lamantin qui engloutis la salade flottant à la surface tel un Dyson aquatique v12. C’est physiquement massivement épais, ça ressemble à un gros cochon flottant, mais l’un dans l’autre y’a de la grâce dans ses déplacements sous l’eau, et une forme de légèreté tout en lourdeur à l’image de ce refrain ‘mélodique’. Mélodique mais gros quoi. Mégrodique en somme. Attention ça fait presque ‘merdique’, c’est limite. Mais les lamantins sont trop mignons donc on pardonne hihi.