In Hardcore We Trust : pour les amateurs de la Warzone !

Nouvel album de Boundaries ! Il s’appelle « Turning Point » : [url=https://www.deezer.com/fr/album/87747142]https://www.deezer.com/fr/album/87747142

Voici mon Live report du Week end passé avec Azhdar (désolé d’écorcher ton pseudo à chaque fois :stuck_out_tongue: )
Vendredi : Defeater + Dead wans + Swain - Paris
On débute notre soirée parisienne avec Swain, coup de cœur musical de l’année dernière pour moi suite à la vision du live vidéo du Fluff Fest. Le public est malheureusement très clairsemé et hormis 2 ou 3 personnes, tout le monde semble découvrir le groupe. Beaucoup d’énergie et de charisme de la part du chanteur. Ces gestuelles se mêlent parfaitement au son alternatif de leurs compos qui tendent parfois même vers un son typé grunge sentant bon les 90’s. C’est ultra efficace, carré, bien joué, malgré un son très moyen qui malheureusement nous accompagnera une bonne partie de la soirée. Dommage que le public n’ait pas été plus nombreux, car c’était vraiment très bon, ce concert m’a totalement conquis et à confirmé les « espoirs » que portait vers ce groupe si talentueux. JE crois que c’est mon préféré de la soirée, et en prime le mecs du groupe sont ultras cools, que demander de plus ? Vivement la prochaine!
On poursuit avec Dead Swans, pour la touche agressive de la soirée. Beaucoup d’ébauche d’énergie de la part de tout le groupe dont le chanteur s’ouvre effectivement l’arcade. Malgré tout, cela ne me conquis pas, le son est mauvais, on entend ni la basse et qu’une seule des 2 guitares, la batterie et 2 fois plus forte que le reste du groupe. Dommage car la musique est tout de même qualitative, malgré un manque évident d’originalité dans les compos.

On termine bien évidement sur Defeater. Aucun doute, le public est venu uniquement pour eux. Un début de set timide sur Stale Smoke dont le public n’a pas encore eu le temps digérer les paroles. Le son est toujours très moyen (j’ai l’impressions que c’est la grosse faiblesse du Gibus, dommage car la salle à un charme incroyable). Vient ensuite Bastard, le set démarre vraiment, le public se rue contre la scène pour entamer les Sings Along et les premiers stage dives qui ne cesseront durant toute la soirée. Dommage pour moi, j’apprécie la musique depuis seulement quelques mois et hormis quelque couplets connus, je ne connait pas les paroles et ne peux donc profiter pleinement de se set de très haute volée. Le groupe à le smile et semble ravi de jouer sur Paris avec leurs potes. L’ambiance est au top, et le Gibus en configuration petite taille offre une intimité assez incroyable entre le public et le groupe. Et fort heureusement le son devient de mieux en mieux au fur et a mesure du set. Un très bon concert pour clôturer cette très belle soirée.

Dimanche: Outbreak Fest - Leeds
Nous voilà donc à Leeds pour entamer l’incroyable Outbreak Fest. Deuxième édition pour moi après l’année dernière (10 ans du fest) avec un line up beaucoup moins prestigieux mais pas moins qualitatif. Festival qui prend place au canal Mills, une salle de concert simple au possible puisque situé dans une friche industrielle et qui semble être ni plus ni moins qu’un ancien hangar de stockage. Ca donne un côté squatt assez vénère qui colle plus que parfaitement au thème de la soirée.

• Last wishes : Hadcore Heavy de Belfast. Parfait pour ouvrir le fest, c’est carré puissant, quelques passages groovy. Très classique en somme, mais les choses simples sont souvent les meilleures en ce qui concerne le Hardcore. La salle se rempli doucement mais l’ambiance est déjà au rendez vous, oui les anglais n’ont pas besoin de tour de chauffe, leur niveau de passion est bien au delà de ce qu’on voient en France. Pas de poseurs, que des kids, passionnés, qui se la donne et s’éclatent (mecs comme filles)

• Sharptooth : Set difficle pour Sharptooth, malgré énormément d’énergie et d’investissement de la part du groupe. Du metalcore classique (sans le côté mélo moderne), en dehors donc de la programmation et qui ne conquis donc pas le public. Malheureusement pour eux, Sharptooth est trop métal, trop chorégraphié. On notera un discours féministe de la chanteuse, bien évidement non dénué de sens et important mais un peu malaisant car bien évident écrit à l’avance. C’est ce manque de spontanéité général qui je pense ne conquis pas le public et surtoutmoi et qui contraste totalement avec le coté roue libre des autres groupes dont on a tendance à préférer dans la hardcore. Groupe à revoir, mais en salle ou fest metal.
• Greed : Effectivement invité de dernière minute, groupe local dont le bassiste débarque dans la salle moins d’une minute avant le début du set. Ca paye pas de mine, le groupe est jeune, local, mais m’ont clairement mis une claque. Le chanteur grand et maigre n’arpente pas la scène de long en large mais en impose grave avec son T shirt Queensway et sa voix terriblement féroce. Impressionnant. Et excellente découverte.

• Splitknuckle : Harcore Heavy encore une fois, avec influences hip hop, je n’aime pas du tout sur CD, mais comme la pluparts de ces groupes, l’appréciation se fait en live. L’ambiance de folie du fest commencera vraiment sur ce set et on assistera à des mosh part de folie dont même la chanteur de Jesus piece ira claquer quelques coup de pieds retourné. Set ultra efficace et public furieux.

• Candy : Un des groupes que j’attendais le plus, et franchement je suis pas déçu. C’est hyper efficace, les riffs sont excellents. Du putain de bon crossover, frôlant parfois la powerviolence. Y a rien a dire, c’est parfait de A à Z. Le meilleur set du week end pour moi.

• Revulsion : Retour au Heavy Hardcore, parfoit limite Beatdown voir Death. Pas grand chose à dire. Carré, violent, brutal, puissant. Très efficace. Un très bon set.

• King Nine : On change un peu de direction pour du Hardcore plus classique, des riffs groovy, des gangs vocals. King Nine n’invente rien, et se contente de compos classiques et efficaces, rappelant beaucoup Terror ,dont le guitariste et justement présent pour assurer le set.

• Jesus Piece : 2ème fois pour moi, j’avais déjà pris une claque mais là ça dépasse tout, Jesus Piece est sans doute l’avenir du Hardcore, l’évolution du groupe me fait penser à celle de code orange (en terme de notoriété). Quel branlée ! Les moshs parts décolle jusqu’à plus de la moitié de la salle. Pourtant je n’adhère pas trop sur CD, trop produit, pas assez brute. La dimension est toute autre en live. SI il existe bien un groupe à ne manquer sous aucun prétexte, c’est eux. Aaron Heard et je crois définitivement le frontman le plus impressionnant à l’heure actuelle.

• Such Gold : J’aime le pop punk, vraiment, mais celui des 90’s qui transpire le punk rock malgré sont côté ado pipi caca. Mais la c’est pop punk moderne, fade, insipide, un chanteur qui chante faux, un copie de state champ et dont la voix et la copie carbone des autres groupe actuels.

• Backtrack : On ne présente plus Backtrack, ce groupe me rend fou, malgré le manque de sommeil, le manque de bouffe je fonce dans le pit, c’est intense, et la chaleur et quasi insupportable mais c’est surtout parfait, un set classique, court et efficace. Je termine sur les rotules et frôle le malaise après le concert.

• Defeater : Du même avis que Azhdar, malgré un public plus connaisseur qu’a paris (paroles plus facile à appréhender quand on parle la même langue) et plus intense. Le coté hangar, et lumières allumées ne recrée pas le côté intimiste de Paris. Malgré tout ça frôle encore une fois la perfection.

• One King Down : Je suis partagé, le set était très efficace, le public tout acquis à leurs cause et à juste titre. Mais les compos se ressemblait toutes. Et manque de chance l’ampli d’un des gratteux à merdé tout le set, il à même du changer de tête. Même problème qu’avec cro mags l’année dernière, sauf que leur frontman à su assurer pendant le changement, contrairement à J.Jospeh, qui m’avait pas mal déçu.

• Citizen : Je n’adhère pas sur CD, 80% des compos de leurs albums ne me plaisent pas. Sauf que en live, c’est comme un Best Of, je me suis surprit à adorer ce set, tout autant de surpris de voir les même kids qui pétaient les plombs sur Jesus Piece faire sur sing along sur tout le set. C’était la touche de douceur de la soirée.
• Comeback Kid : Pas grand chose à dire, 4ème fois pour moi en moins de 2 ans, toujours aussi efficace, toujours aussi cool, mais par contre à chaque fois le même set… Du coup j’ai pas été super emballé, heureusement que cette fois je les voit avec un public exclusivement hardcore et donc une ambiance différente des fois précédents (sauf au SOR mais j’étais loin)
Pour conclure, encore une fois un séjour incroyable à Leeds, mon seul petit regret sera le manque de youthcrew sur l’affiche.

Putain les mecs merci pour la découverte de Swain…vous en avez parlé avec amour…pas besoin de plus pour que j’aille jeté une oreille hier soir…et depuis je suis amoureux :stuck_out_tongue: (et je me demande comment je suis passé à côté de ce groupe :mad: )

Un petit résumé de quelques sorties 2019 (j’ai pas tout écouté sauf le Boundaries que j’aime beaucoup beaucoup beaucoup) :

[url=https://www.deezer.com/fr/album/87747142]Boundaries - Turning Point

[url=https://www.deezer.com/fr/album/80186362]Judiciary - Surface Noise

[url=https://www.deezer.com/fr/album/85124402]Sworn Enemy - Gamechanger

[url=https://www.deezer.com/fr/album/90924452]Game - No One Wins

[url=https://www.deezer.com/fr/album/82777932]Born From Pain - True Love

[url=https://www.deezer.com/fr/album/84893172]Year of the Knife - Ultimate Aggression

Putain merci les gars pour vos reports. Vous avez géré. ça avait l’air d’être un sacré weekend en tout cas !

Deux nouvelles places en poche :

  • Knocked Loose + Kublai Khan + Cruel Hand + Judiciary + Caged Existence + Vamachara au Gibus de Paris le 27 mai

  • Cult Leader + Coilguns au Gibus de Paris le 20 juin

:smiley:

Tu ne viens pas au HF du coup Chab ?

Nop, je ne pourrai pas poser de jours donc j’ai revendu ma place !

D’ailleurs, finalement je vais peut-être revendre celle de Cult Leader : y’a Municipal Waste + Power Trip le même soir… :smiley:

Place pour Municipal Waste + Power Trip en poche (et Cult Leader revendu à un pote !).

Et H2O passe finalement le 17 juillet avec Battery !!! Place en poche également :).

Sinon ça tente quelqu’un cette date :

Je l’aurais au Ieper donc non pour ces deux dates

Sorties récentes :

À Cran - Démo
[url=https://acran.bandcamp.com/album/d-mo]https://acran.bandcamp.com/album/d-mo

No Turning Back - Destroy
[url=https://www.deezer.com/fr/album/92807912]https://www.deezer.com/fr/album/92807912

Venom Prison - Samsara
[url=https://www.deezer.com/fr/album/82353912]https://www.deezer.com/fr/album/82353912

Ringworm - Death Becomes My Voice
[url=https://www.deezer.com/fr/album/85554702]https://www.deezer.com/fr/album/85554702

Ithaca - The Language of Injury (je ne sais pas si ça a sa place ici, à vous de me dire !)
[url=https://www.deezer.com/fr/album/68926971]https://www.deezer.com/fr/album/68926971

Merci pour les sorties Chab77 :lol:

Facebook :https://www.facebook.com/diesel.lefilm/
Bande Annonce : https://www.youtube.com/watch?v=8lQIzfids7k
Extrait 5 minutes : https://www.youtube.com/watch?v=yzuwVBgZI18
http://diesel-lefilm.com/

Chronique : DVD, Diesel (sortie DVD en 2019).
[color=#ff3912]Synopsis (copié collé depuis le site officiel)DIESEL est un Roadmovie documentaire et musical qui dresse le portrait d’une génération, d’un mouvement musical, d’un état d’esprit : celui de la scène punk-rock des années 1990 – 2000.Imaginé comme un documentaire au coeur de l’industrie du disque, DIESEL balaie les clichés du « punk » et aborde la crise du disque, la débrouille DoItYourself, la vie d’un groupe en tournée… à travers les rencontres et interviews de ceux qui font cette scène musicale indépendante en France, en Suisse, au Canada, aux USA… des années 90 à aujourd’hui.En tournée depuis les années 2000, avec UncommonMenFromMars, NoFx, Burning Heads, Against Me!, les Wampas, Guerrilla Poubelle, Franck Turner, Dirty Fonzy… David Basso, réalisateur du film, les a suivis, rencontrés, interviewés, photographiés et filmés pour constituer la centaine d’heures d’interviews, de live, de moments de tournées, véritable matière première du film qui s’écrit actuellement.[/color]

Voilà pour ce qui est de la présentation générale du film, tout d’abord, il me tenait vraiment à cœur d’écrire quelques lignes sur ce film., principalement axé sur l’histoire des Uncommonmenfrommars, après le réception (enfin !) du dvd la semaine dernière après 4 ans d’attente.
Les Uncos font partie intégrante de ma vie, et occupent une place très importante (si ce n’est la plus importante) dans l’évolution de mes gouts musicaux, et donc de ma vie. Je les ai découverts par hasard sur Deezer à l’époque en écoutant du Rancid. J’ai écouté je ne sais plus combien de fois leurs albums en pensant qu’ils étaient ricains. C’est donc avec stupéfaction que j’apprend quelques mois plus tard que ces gars sont en fait originaires de Serrières en Ardèche, à moins de 10 bornes de chez moi, et qu’ils donnent un concert sur Annonay. Ce sera donc mon premier concert punk, dans la salle de la presqu’île, il y a exactement 10 ans.

Puis viens l’histoire de ce DVD, créer par David Basso, un pote aux uncos qui les à suivis et filmé pendant toute leurs carrières et a réunis 20 ans d’archive pour créer ce superbe film. Il y a 4 ans, il a lancé son projet en proposant une cagnotte en ligne, sur laquelle j’ai bien évidement contribué.
J’ai eu la chance de voir le film l’année dernière en projection dans le cinéma d’Annonay en attendant sa sortie officielle en DVD quelques mois plus tard.
LE film « est divisé » en plusieurs parties, toutes précédées d’une question. Commençant par le tout débuts des uncos à l’époque du lycée mais il est aussi questions de DIY, d’intégrité de la scène punk de comment en vivent (ou pas) les musiciens. Le tout à travers la carrière des uncos, des acteurs de la scène française et parfois internationale, des labels, télés etc

C’est parfois drôle, parfois touchant, bien foutu, les morceaux d’itw sont très intéressantes (il existe les itw complètent dans le bonus que je n’ai pas eu le temps de regarder) et regorgent d’anecdotes incroyables et hilarantes (comment les uncos se sont séparé de Wagram, la vie du chanteur des Hard-ons).
Le film permet de voir comment un groupe vis en tournée, les galères qu’ils endurent, les salles vides, la difficulté d’en vivre, mais aussi les aventures humaines qui en découlent et comment la passion peut rendre « invincible » face aux difficultés d’un groupe constamment en tournée.
A vrai dire je n’en dirai pas plus sur le film, c’est pas facile de faire une chronique (d’ailleurs cela n’en ai pas vraiment une) pour la première fois. Puis la meilleure chose à faire reste de le voir, à vous de soutenir l’initiative. LE film continu d’être diffusé dans certaines salles, vous pouvez même le programmer vous même, ou acheter le dvd.

Je rappelle le site officiel si vous voulez commander/programmer : http://diesel-lefilm.com/

Je crois avoir complètement loupé ce projet…Mais maintenant que plusieurs potes ont reçu leur dvd, je vais rattraper ça prochainement. Ca a l’air passionnant et bien foutu.

Merci Guillaume ça donne envie d’y jeter un œil :slight_smile:

C’est vrai que ça donne drolement envie. Merci !

@ Guillaume-F : Excellent film effectivement que j’ai eu la chance de voir deux fois dont une aux Rhinos, il y a 2 ou 3 ans.

Sympa l’affiche finale du Ieper cette année je trouve !

En dehors de ce qui me fait kiffer sous la Valley, le Ieper a l’air vraiment sympa et cette affiche fait envie!

Carrément…et puis avec la réduction du nombre de groupes il n’y a plus les groupes « inutiles » et du coup là qualité générale est là (même si faut avouer que sur la même période le Jera On Air explose tout le monde)