Ces deux-là me sont passés entre les oreilles cet après-midi : le multi-claviériste Ken Elliott soutenu par le batteur Kieran O’Connor, fondus dans une entité qu’ils ont appelée Seventh Wave (deux albums en 1974 et 1975).
Ils traînaient déjà leurs guêtres ensemble dans des groupes de rock psychédélique américains depuis la fin des 60’s (Chillum et Second Hand). Sans guitare et sans basse mais un son enrichi par des overdubs créés par un arsenal de synthétiseurs pour des arrangements luxuriants, mélodieux et parfois ambiants, enrobant la voix de fausset de Ken Elliott (Roger Hodgson n’est pas loin, d’ailleurs le morceaux proposé est cousin de ceux de Supertramp, quand d’autres de leurs oeuvres sont plus expérimentales ; il y a parfois un petit côté Mike Oldfield dans ses oeuvres de jeunesse aussi, des sons synthétiques de cloches apparaissant ça et là).
Le binôme se fâchera en tout cas définitivement après la sortie du second album, Ken Elliott partant faire carrière dans la création de jingles pour la télévision. Ca lui a sans doute permis de payer son loyer, mais le monde du prog’ y a perdu un musicien talentueux.
On trouve sur toitube l’intégralité du premier album (Things to come), mais je vous ai déniché ce clip spéciste avant-gardiste.
J’ai découvert FoSS en première partie de Lofofora, et c’était un truc de dingue : les 2 pelos dans le pit, qui mettent le feu et n’hésitent pas a participer aux circle pit ! ]
J’ai acheté leur galette à la fin du concert, les gars viennent de hauterives, et le nom du groupe est bien sûr révélateur de leur concept : jouer dans le public. Hate de les revoir !
https://www.youtube.com/watch?v=HCHFyZUa1ec
Du hip hop encore, ARM c’est Psykick Lyrikah, des textes drôlement bien ciselés.
« Déniché », c’est le bon mot !
Et d’ailleurs, la coïncidence est jolie parce que y’a aussi un toutou sur mon titre du jour :
Froide, physique, électrique, abrasive, radicale, crépitante, vrombissante, décapante, stridente, ondulée, rugueuse, bourdonnante, oscillante : tels sont les qualificatifs qui peuvent définir la musique produite par les finlandais Mika Vainio & Ilpo Väisänen du duo Pan Sonic. C’est un de mes groupes favoris tout genre confondu que j’élève au rang de légende depuis qu’ils y ont mis un terme en 2009 et plus encore après le décès accidentel de Mika Vainio survenu en France en 2017 dans des conditions obscures.
Quand je les ai entendu furtivement la première fois, j’avais bien noté leur nom dans un coin de ma tête. C’est seulement quelques années plus tard avec l’arrivée du haut-débit à la maison que j’ai pu me pencher sur leur discographie. Mon choix d’écoute s’était tout de suite orienté vers leur album Kesto (234.48:4) (2004) parce que les visuels du disque étaient plus intrigants que les autres, marqués par la décrépitude et une certaine forme de désolation (sans savoir qu’il s’agissait d’un quadruple album de 234 minutes, 48 secondes et 4 centièmes !..). Et voila t-il pas que BIM! Premier titre, première claque ! Choc immense, fondateur. Un des plus gros coup de coeur musicaux de ma vie ! Instantané. Fulgurant. C’est ce titre-là que je vous propose d’écouter aujourd’hui. Il s’intitule donc Rähina 1 (qui peut se traduire par Mayhem 1 en anglais, comme un certain autre groupe scandinave, ou Grabuge 1 en français, comme dans les sous-titres d’un biopic consacré au certain autre groupe scandinave). Je l’adore toujours autant presque 15 ans après sa découverte. Au fil du temps, ce titre est même devenu mon préféré de la paire finlandaise. Faut dire qu’il se démarque d’une compo standard de Pan Sonic. Il est catchy, rythmé, court, mélodique, efficace. Si je devais animer une émission de radio un jour (mon gros fantasme mais je déteste causer), ce titre constituerait forcément son générique. Si seulement Trent Reznor s’était inspiré de leur musique après Year Zero, il aurait peut-être pu conserver son statut de génie…
À savoir que la musique électronique et « expérimentale » de Pan Sonic est entièrement composée en analogique, avec des générateurs et autres machines spécialement fabriquées pour eux par un ingénieur attitré, et non traitée en numérique via laptop, logiciels, plugins, etc… En cela, les mecs étaient de purs sculpteurs de sons. Sur scène, ça trichait pas. C’était comme des artisans qui malaxaient leur matière sous nos yeux en prise directe. C’était brute, sans artifice et sans concession. J’ai eu la chance de les voir 3x sur scène entre 2007 et 2009, dont une fois en tant que première partie des légendaires Throbbing Gristle. Ces derniers furent relégués au rang d’amateurs tant la marque imposée par Pan Sonic ce soir-là fut élevée. Ils ont mis tout le monde d’accord.
Pour la petite histoire, le duo s’appelait initialement Panasonic au début des 90’s. Leur deux premiers albums sont parus sous ce nom-là. Mais le détournement de la marque de produit technologique n’a pas été vu d’un très bon oeil par le géant groupe japonais et pour éviter un procès, le binôme a choisi de modifier son nom. Ils ont tout simplement retiré la lettre « a » du milieu et ont intitulé leur album suivant A, comme l’hommage à un disparu 
« Leur » concept ? Hum…
Par contre en live, ils jouent avec une boite à rythme ou un vrai batteur ?
Je n’ai pas dit « exclusif » 
après c’est quand meme assez rare de voir des groupes de thrash / power se produire exclusivement dans le public. Aucune idée sur la batterie, je pense que c’est une bande passée par l’inge son (pure spéculation de ma part), j’aurais dû leur demander !
Put1 poulain ton morceau ma ramener direct 40 ans en arrière ,quand j allais a l atelier de ferronnerie de mon grand père !
Nostalgie !!! Pourtant il écoutait jamais de musique en bossant
Après les chant-iers de l atlantique voici les chants d un duo qui a bercé mon adolescence
https://youtu.be/BtHjY3K5g1E
Un duo femme-homme américain qui propose un Black des plus bourrins.
https://www.youtube.com/watch?v=91ieCGZLVOE
Je viens de me rendre compte que je connais un certain nombre de groupes de Black en duo. Dommage que je n’ai pas été présent en début de semaine. 
Bon personne ce matin ,je lance les hostilités
Un ti duo bien bluezy ,ils sont belges ! Oui je sais les pauvres ! ]
The black box révélation
Calme et zen les début de week end comme je les aimes :whistle: https://youtu.be/eS5781uv-es
Voici Uhl, duo BM de Dijon, avec une nana derrière la grate et le micro, et un batteur :
Je poste l’album entier mais c’est le premier titre intitulé Tant d’Aurore (durée : 06mn50s), extrait de leur album Velchans (2019), que je vous propose d’écouter sagement.
Groupe découvert sur un blog audio spécialisé dans le BM. Je crois bien que c’est la pochette qui m’avait attiré puis j’avais flashé sur leur [url=https://www.metal-archives.com/images/3/5/4/0/3540319664_logo.jpg?5547]logo.
Le chant est en français, me semble t-il. Votre défi sera d’identifier 17 mots.
Je te laisse proposer un très bon groupe vu au Samaïn.
Relevé!!! 
Il suffit de parler Black Metal.
Je vous propose l’un des duos les plus connus de l’histoire du Black Metal.
Je propose avant qu’il soit demain notre célèbre duo frenchie qui a explosé toutes les charts (et dancefloors) du monde entier : Daft Punk ! Et leur premier album Homework sorti en 1997 était quand même un pur ovni à l’époque. Moi j’aime trop le classique Around the World : c’est le weekend !
https://youtu.be/dwDns8x3Jb4
Y en a pas 17, dès le début il répète « aide-moi à rouvrir la porte, tu vois bien que je me suis coincé une couille » en boucle.
Et c’est déjà samedi ]
Vous connaissez probablement Astor Piazzola et son Histoire du Tango qui a intégré le répertoire jazz sous beaucoup de formes (en particulier avec le bandonéon de Richard Galliano), eh bien je propose cette version de Bordel 1900 interprétée par Alvaro Pierri et Angèle Dubeau. Une pure merveille de légèreté, de finesse et de gaieté…
Voilà Nailbomb, le projet metal-indus de Max Cavalera avec Alex Newport :
Projet d’un seul album studio paru en 1994, Point Blank, avec des featurings de Dino Cazares, d’Igor Cavalera, des mecs de Doom et d’Andreas Kisser.
J’ai choisi un titre composé à deux d’après les crédits.
À noter qu’il existe aussi un album live de Nailbomb enregistré à l’occasion d’un des deux concerts donnés par le groupe en 1995.
Selon Discogs, il parait que depuis 2017 Max se met à jouer de temps à autre l’album Point Blank dans son intégralité en tournée avec son groupe Soulfly.
Au Roadburn 2019, il y avait eu de très bons concerts (Sleep, Thou, Wolvennest, Temple Fang, Glerakur…), mais le groupe que j’avais vraiment retenu était ce duo soudé et tendu : Noisepicker.
Un seul album à leur actif, que je vous recommande, il n’y a que de bons ou très bons morceaux dessus.
[album link=https://open.spotify.com/album/0GKNd7vJrUQjMq3OVSSeqm###cover=https://i.scdn.co/image/ab67616d00001e027dcc748c206c9f49984a3245###title=Peace Off###artist=Noisepicker###art_lk=https://open.spotify.com/artist/0fPUmhSTVhWyhUfApjlVRX###nb_tracks=10###duration=39###release_date=11/05/2018###genre=###platform=platforms/spotify.png][/album]
Une découverte , grâce à Infestus, une de plus {)
Doodswens
Un tout jeune groupe de Black, composée de 2 nanas qui ont remplacé le 1 er groupe prévu à l’ouverture du Méan Metal Fest de 2021.
J’étais à la barrière, avec un énorme sourire, trop heureuse de ce 1 er concert depuis mars 2020.
Infestus dixit :
« Doodswens est un duo féminin néerlandais (guitariste/chanteuse et batterie).
Ce sont 2 filles dans la vingtaine (21 et 25 ans) qui proposent un Black sombre et pesant. »
Et voici l’album unique du groupe Attila (1970) qui a longtemps traîné la réputation de « pire album de rock jamais enregistré ». Moi, je ne le trouve pas si abominable, et comme l’écrivait Denis Meyer dans son anthologie du hard-rock 68-80 : « No guitar, but it’s heavy ».
Impossible de trouver le titre « Wonder Woman » seul sur youtube, il vous faudra donc vous arrêter à 3’38 :
Le clavier fera ensuite une petite carrière solo dans un tout autre registre.
C’était vraiment une bonne façon de débuter le fest à Méan.
Un groupe que je reverrai avec plaisir.