Parce-qu’à l’époque il m’a fallu quelques jours à mater ce nom avant de comprendre que ça voulait dire quelque chose (même si ça reste débile comme nom)
L’utilisation de mots français dans des noms de groupes ou des titres de morceaux de groupes étrangers donne parfois des choses étranges et incompréhensible, comme avec certains groupes asiatiques. C’est notamment le cas avec le groupe de Visual Kei : Moi Dix Mois.
Aujourd’hui, Cryptopsy (kézako ? une autopsie cryptée/pratiquée dans une crypte/d’une crypte ?) nous interprète « Phobophile » (déf.: qui a la phobie des phobies ?) extrait de l’album « None So Vile » (1996) :
Pour aujourd’hui, je présente un titre extrait de mon album préféré, pour l’instant, sorti en 2022. Il s’agit de l’album posthume kAm1e du projet SoiSong, formé par le binôme Peter Christopherson (Throbbing Gristle, Coil, X-TG, réalisateur de clips pour NIN, Sepultura, RATM,…) et Ivan Pavlov (CoH). Posthume parce que le premier est mort en 2010 et que le second n’avait jusqu’ici pas trouvé le courage de retoucher à ce matériel considéré comme inachevé depuis 2007. J’aime énormément ce travail sur les voix, exclusivement japonaises sur ce disque. Elles sont triturées, hachées, remontées inversées et le résultat est d’un charme inouïe, étrange et déroutant. Non seulement personne ne comprend plus rien aux paroles mais en plus la frontière des genres (masculin/féminin) est totalement brouillée. J’ai envie de qualifier cette musique d’extra-cosmopolite ou de futuro-exotique ! Déjà que l’univers des premières productions du projet ([url=https://archive.org/details/SoiSong_qXn948s]qXn948s EP et [url=https://archive.org/details/SoiSong_xAj3z]xAj3z) me renvoyait à celui de Blade Runner…
Pas trouvé de liens alors upload perso du titre Mo-No écoutable en streaming : Zippyshare.com -
skullnbones dans le même genre tu as aussi Psycroptic
bon n’importe quel titre de Maximum the Hormone devrait faire l’affaire !
mais ça ne me dit toujours pas ce que veut dire Yoshu Fukushu … une histoire de chewing gum … https://www.youtube.com/watch?v=IC-wDpwzEt4
Voici Kozo Inada et sa pièce intitulée B[1], extraite d’un split CD sorti en 2002 avec un autre artiste japonais que je présenterai demain.
Dans la discographie de Inada, c’est finalement assez simple de se repérer : B désigne sa seconde sortie, après son premier EP intitulé A, et avant son premier album intitulé C, son deuxième album intitulé D, etc… et le chiffre entre crochet désigne sa position. B[1] faisant suite à B[0], il s’agit donc de la deuxième pièce du disque.
Je suis très attaché à ce CD puisqu’il s’agit non seulement de mon tout premier achat sur internet mais c’est aussi le tout premier article que j’ai remporté sur eBay quand j’ai découvert le site en 2006 ! J’ai misé les yeux fermés, sans connaitre aucun de ces deux artistes. J’ai fait confiance à leurs noms japonais exotiques et au packaging original, soupçonnant là d’avoir affaire à une musique savante, électronique et expérimentale, dans la lignée d’un Ryoji Ikeda. Bingo! Je n’ai pas été déçu de mon acquisition.
B[1] est ma pièce préférée de Kozo Inada. Je me souviens encore de ma première écoute sensationnelle. Elle m’a donné l’impression d’être sous la douche tout en restant au sec, et de ressentir une hausse progressive de la température ! Donc si vous désirez vous laver de l’intérieur et éliminez les impuretés qui s’y logent depuis des décennies, vous savez ce qu’il vous reste à faire… 8o
Cerise sur le gâteau : Kozo Inada utilise mon propre scan de mon propre exemplaire du disque sur [url=https://www.kozoinada.com/pages/4310061/static]son site officiel ! O:) :horns:
Les Nancéiens de Phazm, nom plutôt incongru pour un groupe de death’n’roll, ont sorti cette petite pépite de bizarrerie : Strange Song https://youtu.be/JvDl3xhLt4Y