En réalité je pourrais poster cette semaine la plupart des artistes qui figurent dans mon top des tops tant j’ai mis du temps avant d’aimer sincèrement leur musique. Je crois les avoir tous évoqués sur d’autres thèmes donc je ne vais pas récidivé. Il s’agit de Nine Inch Nails, Coil, Joy Division, Einstürzende Neubauten, Throbbing Gristle, Skinny Puppy, The Smiths, The Knife, Slayer, Gojira, Depeche Mode, New Order, Dead Can Dance,… Tous sauf un : The Cure ! Il ne me semble pas en avoir posté encore ? Donc acte.
J’ai mis du temps à accrocher à The Cure. Je connaissais comme tout le monde tous leurs tubes radiophoniques mais ils m’indifféraient. Aucun de ces titres ne m’avait donné l’envie d’en connaitre davantage sur le groupe. Une fois devenu totalement fan de NIN et Joy Division, je me suis quand même procuré l’album Pornography (1982) mais sans grand enthousiasme. C’était plus pour faire bonne figure auprès des gothiques que j’allais devoir côtoyer qu’autre chose. J’aimais le titre et la froideur de la boite à rythme mais sans plus. Le coeur n’y était pas vraiment. Puis un jour, des années plus tard, je suis tombé sur un article passionné évoquant un instrumental de The Cure d’une longueur de 28mn qui datait de 1981, très peu connu du grand public car ne figurant que sur la version cassette de l’album Faith et pas sur le LP standard. Voilà qui m’intéressait enfin ! J’ai écouté le titre en question et coup de coeur immédiat. La pièce était plus lente, plus sombre, plus atmosphérique et plus sensible que tout ce que j’avais pu entendre du groupe jusque là. Ce titre s’appelle The Carnage Visors.
Par la suite, je suis devenu totalement fan de la trilogie culte que forment Seventeen Second (1980), Faith (1981) et Pornography (1982).
Quelques années encore plus tard, j’accrochais enfin à Disintegration (1989) et l’année suivante à The Head on the Door (1985).
Par contre, j’adhère toujours pas au reste de leur disco. Peut-être que ça viendra un jour. Peut-être pas.
Et je n’ai jamais vu le groupe sur scène. Je ne crois pas en avoir envie.
Et à part le nom de Robert Smith, je connais même pas ceux des autres musiciens. Leur tête non plus.
J’ai une théorie : on peut aimer tous les styles de musique, ou en tout cas parvenir à aimer au moins un représentant dans chaque genre et sous-genre, lequel fera office de porte d’entrée, qu’on sera ensuite libre de franchir ou de ne pas franchir. La musique est un voyage et le passionné un explorateur. Il n’y a pas de bons chemins à emprunter, tous mènent quelque part et tous sont semés d’emmerdes et de spots sympas. Y’a pas de terminus non plus, il n’y a que des étapes. Se fixer, c’est renoncer. Y’a un carrefour au bout de chaque route, let’s go!
Bref, je crois que je ne serais jamais parvenu à apprécier la musique des Cocteau Twins si je n’avais pas fait de longues haltes sur Slowdive d’abord puis sur The Cure ensuite. J’étais bien passé par la case Massive Attack mais la passerelle vers CT était peu accessible et bien trop discrète. On ne peut pas dire aujourd’hui que je suis fan de CT puisque je n’aime que les 3 premiers albums. Le reste m’est toujours insupportable. Mais qui aurait cru un jour que j’aurais aimé des trucs d’heavenly voices !?
Tellement vrai ! J’aurai peu participé cette semaine d’abord par manque de temps mais aussi parce que j’ai eu des goûts éclectiques assez tôt (spectre s’étendant de la chanson traditionnelle française au metal extrême, tant que ça ne me paraît pas trop putassier), forgés par l’écoute de la radio quand j’étais gamin. Certains se souviennent sans doute qu’à 18h30 c’était le Hit parade sur RTL avec André Torrent, émission avec laquelle je me faisais des compilations sur K7 en espérant que le commentateur n’empiète pas trop sur l’intro : vers 1978, j’ai le souvenir d’avoir ainsi découvert pêle-mêle Pink Floyd, Police, Gotainer, Pretenders, Kim Wild, The Specials, Bashung, The Korgis, Patrick Coutin, Kate Bush, Boney M, Nicolas Peyrac, the Buggles, Alain Chamfort, et des dizaines d’autres. Ce n’est qu’en 1980 que mes goûts se sont stabilisés autour du Hard rock, avec Back in black, Blackout, The number of the beast, Screaming for vengeance etc.
Et comme le marché était (déjà) segmenté en clans, on était alors forcément contre le « funk », parce que c’était ce que tous les copains écoutaient (même si j’ai découvert ensuite que ce n’était pas du funk canal historique), et qu’ils disaient que le hard, ben c’était pas de la musique. Les méchants.
Le problème s’est posé quand Thriller de Michael Jackson est apparu et qu’il a bien fallu reconnaître, 1, que le clip du titre Thriller me plaisait et 2, que le titre Beat it avec un solo mémorable d’Eddie Van Halen était bien accrocheur (et pour cause, Quincy Jones le producteur souhaitait un titre plus musclé pour justement séduire les amateurs de musique musclée, s’inspirant de My Sharona des Knack qui cartonnait à l’époque).
Mais au-delà de ce titre, pas question de m’autoriser à imaginer que le reste de l’album puisse me plaire. Jusqu’à ce que j’apprenne que les musiciens de Toto avaient participé à l’enregistrement (Toto à l’époque pouvait entrer dans la catégorie hard rock sans que ça choque, et j’adorais l’album IV) - là j’étais au stade « je ne suis pas obligé de changer de chaîne de TV ou de radio » - puis encore 10 ans plus tard, que les premiers graveurs de cd apparaissent et que des amis m’en offrent une copie que j’ai encore. Même si j’ai plus de plaisir avec la soul et le funk des 60’s et 70’s (Otis Redding, James Brown, Aretha Franklin, Funkadelic ou tant d’autres que j’ai découvert par la suite sans apriori), il m’arrive quand même parfois d’avoir envie de l’écouter en oubliant les quelques mièvreries qui le parsèment.
Pour les amateurs de West Side Story et de Slash : https://youtu.be/SipbbUxO8FQ
La musique d’Anna von Hausswolff cochait de nombreuses cases pour me plaire, sur le papier. Sauf que sa magie n’a jamais opérée sur moi. J’ai bien suivi sa carrière depuis la sortie de son premier album (étant alors fan de son papa Carl Michael que j’étais allé voir jouer au Centre Culturel Suédois en 2008 et que j’avais croisé plus tard à un concert de John Duncan), j’ai prêté une oreille à chacun de ses travaux mais rien à faire, ça matchait pas… jusqu’à la semaine dernière ! Alors que je regardais le film Revoir Paris (Alice Winocour, 2022), j’ai été séduit par sa BO. J’ai scruté le générique de fin pour relever les noms et j’ai eu la bonne surprise de découvrir qu’elle contenait non seulement du Arvö Part mais aussi deux pièces d’Anna ! L’une d’elle s’intitule Ugly And Vengeful, extrait de l’album Dead Magic (2018). En intégralité, elle rend encore mieux que dans le film !
Comme déjà dit en 2013, je suis allée au festival des Arts Bourrins…
Hardcore, grindcore, et…Du Black…
J’en écoutais pas, c’etait plutôt du retropédalage à ce nom ( encore une étiquette avec laquelle j’ai eu du mal…)
Et y avait Svart Crown, Regarde les Himmes Tomber etMoonreich.
Quand le groupe est arrivé sur scène, j’ai failli partir…
( voir photo avec le teaser à 0’40 ils se presentés ainsi
Ils me faisaient peur et je me disais que j’allais pas aimé, donc pourquoi me forcer?
J’étais avec des mecs ( on etait 5 plus vieux regroupés parmis une majorité de d’jeuns) qui m’ont dit "assies-toi là , tu vas voir c’est bien! "( vers la régie, plus haute et comme j’avais énormément bougé pendant les concerts précédents la fatigue accumulée m’a poussé à rester et me reposer) .
Quand le concert a commencé, un déclic et je suis partie dedans, subjuguée par la puissance de cette musique, les blasts et tout l’ensemble…
Moonreich- Chant for the Darkened Gospel https://m.youtube.com/watch?v=h4UhumwI7B8
J’ai pas réecouté tout de suite les albums, un peu plus Svart Crown, mais Moonreich m’a marqué et je les ai revus en concert.
Je ne me suis réellement plongée dans le Black qu’avec Der Weig Einer Freiheit et leur album Unstille -mon avatar- mais Moonreich a fait sauté un verrou
Et d’autres ont suivi Shining, Sargeist, Inquisition, Harakiri For the Sky, Bliss of Flesh, Otargos, Wiegedood, Belphegor, Bethelem et des tas d’autres…
Cette semaine on va reprendre un thème basé sur des mots.
Même si je commence à trouver ce format un peu lassant, je trouve les autres types de thèmes chauds à inventer/formuler/imaginer à l’avance à quel point ils peuvent être motivants (j’ai l’impression qu’on a eu une participation un peu faible, la semaine dernière ).
N’hésitez donc pas à me proposer des idées par message si vous en avez ou à demander à prendre la main une semaine, parce qu’un de ces quatre, je risque de m’essouffler.
En attendant, on va continuer de jouer, cette semaine avec
la magie et la sorcellerie (leurs pratiques et pratiquant.e.s)
qui doivent donc être explicitement mentionné.e.s dans le titre ou les paroles de la chanson, le nom de l’album ou du groupe (un titre par jour et par personne, sans reprendre un groupe déjà proposé) et mini-défi facultatif pour les plus joueurs : une seule « WITCH » sur les 7 titres !
[url=https://zupimages.net/viewer.php?id=23/02/nvu0.jpg]
Bonne semaine, les envoûté.e.s du Rock et du Metôl :horns:
Et dans les paroles traduites un peu:
" Les généraux se sont rassemblés en masse. Comme des sorcières aux messes noires. Des esprits maléfiques qui complotent la destruction. Sorcier de la construction de la mort. "
Ça colle à leur nom entre autres.
J’aurais préféré poster le thème original du film mais selon les règles, il serait considéré comme HS alors je propose le deuxième titre de la BO cultissime de Suspiria (Dario Argento, 1977) composée par Goblin :
Comme souvent, premier groupe et premier titre qui me vient à l’esprit, du Savatage old school, sur l’ep « the dungeons are calling » en 1984. Allez, on chante le refrain en choeur en levant le poing sur le temps fort :
De retour après une rentrée plus que chargée au taf… (et c’est pas fini, faut encore que je bosse ce soir, bref).
Mais là du coup, ça me démange, peut pas passer à côté et ça fait combo
Mais ça sera mon seul « Witch » de la semaine (reste à savoir si ça sera aussi ma seule participation!)
All Them Witches - Heavy/Like a Witch dans Our Mother Electricity
).
