Salut Poulain !
Je suis d’accord avec Kenny. Le titre de l’album (Söngvar elds og óreiðu) semble vouloir dire « Chants du feu et du chaos »… Il est tentant d’y voir une allusion aux paysages volcaniques d’Islande, ou un parallèle entre ceux-ci et les enfers. Il semblerait aussi que l’illustration - sublime- soit due à un artiste du nom de Skaðvaldur.
J’en parle essentiellement parce que l’Islande est un pays que j’ai eu la chance de visiter deux fois et que j’aime énormément. Un 3ème séjour me fait même rêver !
Trop sympa, j’ai failli m’endormir d’un sommeil éternel, mais on va dire que t’as pas fait exprès ! :lol:
J’ai découvert This Mortal Coil avec l’album It’ll end in tears.
https://m.youtube.com/watch?v=rDwdW-HKmCA
C’était l’époque où je possédais quasiment une résidence secondaire dans les travées de la Fnac Bellecour (à Lyon) ou chez les disquaires d’occasion (il y en avait un à Saint-Jean, dans le vieux Lyon, qui s’appelait Boul’Dingue, je crois, et où j’ai dû dépensé des milliers de… francs).
Un jour, à la Fnac, je furette, toujours à l’affût d’une discographie à approfondir ou d’une découverte à faire, et je mets la main sur un vinyle qui exerce sur moi une étrange attraction. J’étais en pleine période « dark romantic », je lisais Lautréamont et Artaud avec passion et radicalité… La pochette m’a attiré, et le nom du groupe plus encore… This Mortal Coil… Je n’avais jamais entendu parler de Dead Can Dance ni des Cocteau Twins à l’époque, mais cet album, je ne pouvais pas le lâcher…
Je me souviens de l’excitation ressentie sur le chemin de la maison… Je tenais dans la main une lampe magique, tout en ignorant absolument quel genre de génie y résidait…
Comme tout le monde, j’ai été bouleversé puis hanté par Song to the siren, et j’ai plus tard déroulé le fil : 4AD et les groupes affiliés au collectif This Mortal Coil.
Coïncidence temporelle : le morceau a été repris par Amenra, hier, lors de leur concert acoustique. 
Idem, j’adore ce pays, ses paysages improbables, cette impression de solitude tout au long de la journée, son histoire, ses glaces, ses sources d’eau chaude, ses villes qui portent le même nom, ses romanciers,…
Raaah merci de me rappeler ce titre que j’aime beaucoup aussi, la voix d’Elizabeth Fraser (future copine de Jeff Buckley) n’a rien à envier à celle de Lisa Gerrard.
J’ai un peu le même type de souvenirs que toi mais dans la décennie suivante :
-plusieurs musique de pubs de l’époque avaient titillé mes tympans : « Song to the Siren » reprise pour la pub du parfum Noa de Cacharel, « An Ending (Ascent) » de Brian Eno pour le lancement de l’Opel Astra 1ère du nom (que j’ai retrouvé sur le générique du film « Trafic » de Steven Sodherberg, et entendu dans le hall d’accueil du musée de cire Mme Tusseaud’s à Londres) et « Modular Mix » de Air pour une pub Peugeot (je ne sais plus laquelle exactement).
-un peu plus tard j’écoute les radios de d’jeuns dont Foune Radio, et sur cette dernière entre 1999 et 2001 le Dimanche entre minuit et 1H de matin passait une émission totalement décalée avec le reste qui s’appelait « Ballades Nocturnes » où étaient diffusées des musiques de ce type. J’y entendrai de nouveau « Song to the Siren » et « An Ending (Ascent) ». Encore plus étonnant des compilations de l’émission sortiront en CD, et -découvert assez tard- Max l’animateur de l’époque avait monté une webradio autour des programmations de l’émission.
Voilà comment j’ai connu This Mortal Coil, Dead Can Dance (je me suis mordu les doigts de les avoir loupés à Nantes en 2019, mais j’ai bon espoir qu’il s’y produisent à nouveau ou au moins en Bretagne car Brendan Perry s’est installé en Ille et Vilaine avant la pandémie), Cocteau Twins ou Brian Eno.
[url=https://postimg.cc/ZW5WGN7D]
j’avais 10 ans quand il est sorti (1979) mon père l’a acheté
vers 12-13 ans je suis tombée dessus dans sa discothèque
et la gamine qui commençait à en avoir marre de jouer à la marelle a été envoûtée par cette pochette :
peut-être l’image d’une femme fragile et fatale à la fois ? à la fois provocante avec cette clope incandescente qui tranche sur ce bleu polaire et ce noir
mais qui se protège
bref cette pochette souffle le chaud et le froid
du coup j’ai demandé à mon père de me le faire écouter
et là bim cette voix rauque, cette mélancolie, ce blues avec juste ce qu’il faut de rage :o
Plus grande j’ai cherché qui était cette femme et cette pochette c’est cette femme
voilà 
j’espère ne pas être hors sujet je n’ai pas lu toutes les règles de Poulain faut pas déconner non plus ]
La différence entre « avant » et maintenant, c’est que de nos jours tu tapes le nom d’un artiste sur Spotify/youtube/deezer et pouf tu écoutes, sans nécessairement voir une quelconque pochette d’album.
Donc aujourd’hui il est rare pour moi de découvrir un artiste en achetant un album, et encore plus rare de le faire pour avoir flashé sur la pochette
Mais bref revenons a nos affaires…
Alors une fois encore ca me transporte en cette année 1991…
Je regarde les CD a la fnac et je tombe sur Symphonies of Sickness, 2eme album de Carcass.
SHOCKED 8) 8) 8)
Bon j’avoue j’ai pas osé acheter l’album et je m’en suis mordu les doigts plus tard (même si j’ai fini par l’avoir au bout du bout).
Toujours est-il que cette pochette m’a marqué et que j’ai acheté mon premier Carcass -Necroticism, Descanting the Insalubrious- et que je duis devenu fan de ce groupe ! ]
Pour revenir a la pochette, je trouve assez sublime l’idée d’avoir foutu un bon gros rosbeef au milieu de ce charnier. Et en même temps c’est justifié : cet album est une boucherie ]
C est beau tout ce que vous dîtes sur cette pochette ,les volcans ,les geysers ,les paysages magnifiques de ce superbe pays ! Je veux pas casser le romantisme de tout ça ! C est pas mon style heinnnnn !
Mais je crois avoir lu quelque part que D.G expliquait qu en fait la photo de la pochette c était une photo de sa coloscopie sous infrarouge ! Désolé !!!
Je déconne ! ]
J’espère pour lui que ce n’est pas vrai, parce que ça voudrait dire qu’il a de minuscules bonhommes qui se promènent dans son colon… :o
Rebell tu m’as refait ! :lol: 
Merci 
Youpi c’est mercredi !
J’ai découvert Sepultura grâce à la pochette de leur EP Refuse/Resist (trop dur de trouver l’image, et dans mon souvenir, j’etais persuadé que ka pochette était verte flashy) trouvé dans les bacs d’un petit disquaire de Toulon
Du coup on se met un bon petit Sepultura pour commencer la journée !
https://youtu.be/6ODNxy3YOPU
J’ai découvert Trupa Trupa grâce à l’album Headache.
Là aussi, un CD pris chez un disquaire sans avoir jamais entendu parler du groupe ni avoir la moindre notion de ce que j’allais trouver dedans.
Une pochette minimaliste, des rondins de bois et un sol en friche (j’adore les friches et les paysages industriels à l’abandon, je les trouve sublimement mélancoliques et porteurs d’une vérité qui va au-delà des mots)… Tout cela est noyé dans une couleur bleue contre-intuitive pour un paysage de nature. Une forme de sépia psychédélique. Un pont entre le passé et le futur, la nature et l’abandon. Le titre : headache (mal de tête) ne vient en rien expliquer l’image pastorale. Deux idées qui se frottent et font de petites étincelles dans ma tête. Et le nom du groupe : Trupa Trupa. Suffisant pour enflammer mon imagination. Je ne sais pas s’ils sont finlandais, grecs, martiens et je m’en fous. C’est un digipack, il pèse 3 grammes dans ma main et pourtant il renferme des tonnes de promesses. Il est sous cellophane et j’ai toujours adoré, vraiment adoré le moment où j’enlève le cellophane d’un vinyl ou d’un CD. C’est un peu comme déshabiller pour découvrir la beauté… Comme le dit l’écrivain Pascal Quignard : « il y a quelque chose dans le plaisir qui éteint le désir ». C’est le moment sublime, celui où l’on désire et ne peut être déçu.
Finalement, cet album m’a beaucoup plu. Trupa Trupa est un quartet polonais (Gdansk), c’est de la musique psychédélique avec quelque chose de lancinant, de désaccordé, de dissonant. Je l’écoutais en boucle, au casque, en lisant tome après tome d’une BD futuriste. Et puis je recommençais. Cet album m’évoque aussi Stalker, le roman de SF et le film de Tarkovski, un livre et un film que je n’ai jamais vus, qui sont dans ma bibliothèque et sur lesquels je fantasme depuis des années et des années. Un film dans ma tête. Encore une histoire de friche, après l’apocalypse.
Je continue à écouter Trupa Trupa, en particulier l’album Of the sun, un peu différent, que j’aime énormément.
[url=https://postimg.cc/PvWr8jsz]
J’ai découvert le groupe sabbat avec cette pochette. Je voulais trouver un album pour mon pote qui m’a fait découvrir le thrash. Je traine à virgin sur les champs (on est fin année 80…encore un truc de vieux ca) et je tombe sur cet album. On l’a écouté ensemble. Ca changeait de Slayer et Metallica mais c’était pas si mal. un petit coup de coeur pour The Best Of Enemies. De mon côté j’ai ensuite suivi skyclad ,le groupe que le chanteur a fondé.
Salut Ride ! Merci Effectivement, il s’agirait peut-être de Skaðvaldur. Le nom est cité sur Guts Of Darkness en tout cas mais c’est la seule source que j’ai trouvée. Sur le compte Instagram de l’illustrateur BM et sur Discogs, il n’y est nul part fait mention ou crédité. Étrange. Quelle est ta source ?
Aussi je suis jaloux : 2x en Islande, pfff… L’Islande figure sur ma liste des 8 pays à visiter avant de crever. Le hic, c’est que j’ai pas envie d’y aller tout seul et je ne reste jamais assez longtemps en couple pour programmer ce genre de trip, grrrr :8
Oh, un autre fan de An Ending (Ascent) de Brian Eno !? Tu as vu, je l’avais posté dans le topic « Un Jour, Un Titre » et on a échangé dessus avec Ride justement. En ce qui me concerne, j’avais découvert le titre sur la BO du film Clean d’Olivier Assayas. Plus tard, j’ai fini par acheter l’album original de Eno sur lequel il figure, à savoir Apollo. Et en 2014, quand j’ai enfin vu Slowdive sur scène, ce fut ce titre-là qui avait été choisi pour accompagner la sortie du public après leur performance. Je m’étais dit qu’il n’y avait pas de hasard…
Oh oh oh ! « Max le star-system », toute une histoire ! J’écoutais ce mec religieusement quand j’étais au lycée, de 1995 à 1998. Je me souviens maintenant qu’effectivement il était fan des musiques planantes et ambiantes et qui lui arrivait souvent de se taper des gros trip là-dessus en pleine émission de libre antenne nocturne. J’ai dû décrocher avant la naissance de cette émission que tu évoques. Mais ça me revient, c’est lui le premier en fait qui m’a fait découvrir le thème de Twin Peaks (remixé par Moby mais bon, quand même) dont je possède aujourd’hui la BO de Badalamenti !! Je n’avais pas fait le lien du tout du tout mais… si ça se trouve c’est lui aussi qui m’a fait écouter en premier Brian Eno ? À l’époque, j’étais à fond dans le rock, la musique qu’il kiffait de me parlait pas vraiment mais peut-être que c’est lui finalement qui a semé les graines de ma passion actuelle pour la musique ambiant !!?.. Est-ce que cette webradio existe encore ? En tout cas, faut que je me procure ses playlists pour les comparer avec mes goûts personnels. Merci donc pour ce déterrage de souvenirs enfouis !
Ils se produiront à Paris en avril prochain en tout cas. Je compte bien y aller !
J’oubliais… Les femmes ont leurs propres règles ! Ceci explique donc cela 8o
@Konan : Et ton titre !? Sois un homme !
Je rappelle que le but du jeu n’est pas de poster des pochettes d’albums mais de partager un titre.
Finalement, je crois bien que je vais jouer les maitres du jeu jusqu’au mois de juin pour recadrer parce que je crains de sérieuses dérives si je laisse mon monstre entre vos mains O:)
Deuxième participation pour moi :
J’ai découvert le groupe Young Harts, grâce à la pochette de leur album Truth Fades, groupe de punk rock originaire, forcément, de Clermont-Ferrand comme l’indique la photo et le nom de l’album (il faut le lire « à la francaise » :lol: )
Je me souviens avoir vu passer cette pochette lors de la sortie de leur album sur FB, partagée par un ami. Je trouve cette photo juste magnifique avec le Puy de Dome au fond, à savoir que c’est une vraie photo et que je vois ce paysage tous les jours (c’est même mon ancien IAE le batiment sur la gauche). Elle montre bien la beauté de ma ville, ses paysages magnifiques.
Je suis donc tombé en amour sur la pochette, le vinyle trône fièrement dans mon salon.
Le groupe lui même est un groupe de punk rock à la cool, marrant et grosse patate sur scène. Les gars sont très sympas. A découvrir !
Extrait et clip « à l’ancienne » tourné au Parc Fenestre de La Bourboule :horns:
@ Poulain.
C’est aussi sur Guts of darkness que j’ai trouvé l’info.
Quant à l’Islande, j’ai passé 2 fois 3 semaines dans ce pays, à chaque fois en tente et sac à dos, avec mon épouse. Souvenirs d’une tempête avec les tentes qui s’envolaient et retombaient dans l’océan la 1ère fois, et de tentes recouvertes de glaçons la 2ème fois (c’était en juillet).
Mais que de souvenirs… La beauté, l’harmonie, le calme dans ce pays.
Tu as vu Slowdive en concert… Là, c’est moi qui :o … C’était bien ?
Et : quels sont les 7 autres pays que tu rêves de découvrir ?
@Greg251.
Truth fades… Truffade ?
Avec de telles valeurs, ces mecs valent le coup qu’on s’intéresse à eux !
Et allez les Jaunards !! :horns:
Tout à fait ! jettes y une oreille, tu seras pas déçu c’est autre chose que Wazoo pour défendre les valeurs auvergnates ah ah.
:horns:
@ Poulain, je l’ai mis : the best of ennemies
J’ai découvert Kamasi Washington avec son triple album Heaven & Earth (2018)
https://www.youtube.com/watch?v=YFe5a66BuCw
L’exemple parfait de l’album qui s’est imposé à moi partout où je mettais les pieds : je repère une première fois l’image dans un magazine féminin (Elle ?) que je feuilletais pendant que je démoulais mon cake sur le trône de mes hôtes. « Sublime ! Quelle classe » me dis-je une fois de plus. Mais c’est tout. Ce magazine féminin regorgeait de toute façon de choses sublimes… Puis en me baladant quelque temps plus tard dans une Fnac, voilà que je repère de nouveau la pochette du disque mis en avant au rayon Jazz. Bon, y’a pas de mystère, le mec porte un saxophone et un costume cosmique qui me rappelle Sun Ra. Je note aussi les baskets cools qu’il porte aux pieds, peut-être un attribut pour moderniser l’image que le genre peut renvoyer d’ordinaire ? En tout cas, il me donne l’image d’un type qui a l’air bien créatif, dans son propre monde. J’aime aussi cette petite touche d’humour qui distingue les gens géniaux des gens supers : le mec flotte sur l’eau, comme Jésus. Il se prend pour un Dieu ! Il tient d’ailleurs son instrument comme un objet sacré, ses yeux sont fermés comme s’il priait. La pochette du disque illustre efficacement la dimension spirituelle de son auteur. Quelque temps plus tard encore, je tombe sur une chronique de l’album sur un webzine. « Cette fois, ç’en est trop!», cette pochette me fait trop les yeux doux, je note les références et je chope le disque. Le 1er morceau (celui que je propose aujourd’hui) est un petit coup de coeur. Il y reprend le thème d’un célèbre film de kong-fu en plus épique et plus funky. Magistral ! Le reste de l’album n’est pas mauvais mais ne me fait pas autant d’effet. Il y a un peu trop de morceaux du type « la croisière s’amuse », parfait pour siroter un cocktail en galante compagnie et bouffer des petits fours mais c’est tout.
Pour l’anecdote, Kamasi Washington apparait dans le tout dernier épisode de la série Homeland. Il joue son propre rôle lors d’un concert où se rend l’héroïne.
EDIT: Oh, je viens de voir qu’il avait fait une reprise de Metallica aussi dernièrement…
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