Mais oui AFA, et c’est même agréable de lire et d’écrire dans ce topic !
Je rebondis un peu sur ce qui a été dit par pas mal de personnes sur le deathcore, emocore, etc…Là, pour le coup, je maîtrise pas bien les codes.
J’ai connu une période « traversée du désert » où je n’écoutais que mes vieux trucs ou des trucs vachement plus consensuels, genre Korn, Rammstein, SOAD, Static X. J’aime toujours ces groupes, je l’assume, mais j’avoue que le retour à mes premières amours ces dernières années m’a bien fait comprendre que j’étais, suis et resterai MISTRESS OF DEATH (merci Ulric ! {) ).
J’ai même écouté Bullet For My Valentine (the Poison - par contre, quelle m…e sur scène l’an dernier ).
Et les codes, ce sont aussi les codes vestimentaires, très importants dans notre « milieu » également. On reconnait tout de suite le glameur ou le thrasheur à sa façon de s’habiller, de se coiffer ou de se maquiller.
J’avoue que, quand je vois un minet avec la mèche Bieber, le bonnet négligemment posé à l’arrière du crâne et des tatoos dans le cou, je fuis, car je sais que ce ne sera pas ma came !
Par contre, des cheveux longs (et sales de préférence !) du sang, de la sueur, et des fringues noires (et non pas fluo), des pentagrammes, le bon vieux moule-b…e et des baskets montantes ou rangers, banco ! Je sais que ce groupe me parlera, me touchera !
D’ailleurs, à mon époque antédiluvienne, il persistait toujours un sentiment d’appartenance très fort à tel ou tel groupe ou sous-groupe (heavy, thrash, death, etc) et même des inimitiés entre lesdits groupes. Ce que je ressens peut-être moins aujourd’hui, parce qu’on assume plus facilement notre éclectisme ? peut-être.
Toujours est-il que l’insulte suprême était alors HDB : « hardos de base », et ce dernier portait forcément un veste à patchs, summum du has-been quand on écoutait du death au début des années 1990 !!! Le retour en force de cet équipement m’a fait sourire et le topic qui y est consacré m’interpelle. Jamais, je n’aurais mis ça il y a 20 ans, aujourd’hui, je comprends qu’on passe du temps à chercher des patchs et à confectionner sa veste parfaite.