Et là les reports de nos membres/potes, fous furieux/ses de fuzz! Je vous préviens, c’est long mais à la lecture de ces reports, vous comprendrez comment on kiffe le fuzz et l’ambiance que l’on affectionne, tout comme liens qui nous unissent.
Calez-vous confortablement, vous avez de la lecture pour un bout de temps!
(par Faber)
DOOMADORA!!
2eme fois que nous les voyions avec lepiscofab et j’ai préféré à la 1ere fois !!
il semble qu’ils aient beaucoup écouté les pink Floyd et franchement ca me va très bien !!!très bonne prestation même si à de rares passages les solos du guitariste bin ou bout d’un moment t 'écoutes plus comme zakke wylde !!! un solo ça va mais quand ça dure trois plombes moi ça me gonfle bref démarrage bien sympathique du bon stoner psyché.
les groupes qui suivent je ne les connaissais pas ce qui a engendré un petit mal entendu vous allez voir.
FATSO JETSON
déjà un super son !! Pour domadora ca ne m’avait pas frappé, le son était bon mais là !! Magnifique. Le seul hic c’est que la voix du guitariste chanteur … bof bof du coup j’ai préféré quand il ne hantait pas! du bon rock psyché, stoner mais léger. Bref on décide avec zadok et milene d’aller boire un verre, un petit machin!! on discute on retourne dans la salle on squatte même les banquettes
bref on attend la suite et c’est là que quand tu sais pas tu te renseignes !! C’est mieux
Avec lepiscofab on faisait donc des aller retours clopes, coca concert quand tout a coup je me dis tiens y a un autre guitariste et puis le chanteur guitariste il est devenu bassiste… c’est quoi ce merdier
et bien ladies et gentlemen
YAWNING MAN !!!
Et bien oui t’as 2 groupes avec 4 personnes !! Bref, on a raté l’entracte entre les 2 a priori et Zadok et Milene ont pas fait mieux !! Là c’est Pink Floyd et Kyuss je t’aime !! En instrumental
la grosse tarte!! moi j’ai adoré et lepiscofab aussi d’ailleurs il a acheté le CD, je suis pas sûr que Zadok et Milene aient accroché? il faudra qu’ils disent mais du coup, là on est resté au chaud et on a bien profité. Le final une bonne reprise de Kyuss mais me demandez pas le nom je ne sais pas !!
22h30 fin !!
(par Lepiscofab)
Salut les metalleux,
Compte rendu du Divan du Monde, déjà un son d’enfer, bonne ambiance pas de doute dans le monde du rock n roll, comme d’hab THE ANSWER égal à lui-même c’est à dire bon mais les 2 première partie, une tuerie, on débute avec THE PICTURES BOOKS qui sent bon le stoner bouseux du sud des USA avec un bon gratteux et un batteur en transe suivi de WHITE MILES un duo une nana (j’suis amoureux chut!) a la gratte et saute dans tout les sens(uelle) et un batteur excellent du bon rock n roll d’ailleurs ils ont leurs places au HELLFEST. Avec Faber on était aux anges dans le ciel quoi! encore une putain de bonne soirée comme on devrait en passer tout le temps
long live rock n roll!
POK: report Doom Gathering 2015
Alors comment dire !!! Ces 2 jours m’ont couté cher en euros, en foie et en cervicales.
Je ne ferais aucun commentaire sur le son du Glaz’Art nous savons (de Marseille) ce qu’il en est…
Bref, samedi début tranquillou à l’arrière de la Villette, quelques bières, une menthe à l’eau (pas vu Harry dommage) et go profiter de l’happyhour.
Bonehunter j’ai pas aimé. Ca m’a fait pensé à ces groupes qui mixe du sludge avec du crust. Et j’aime pas l’crust. Du coup j’ai fait mon parisien et j’ia filé au merch. Et là le drame, rien qui me botte plus que ça malgré les prix raisonnable. Bon je suis reparti avec un patch d’Acid Witch et un skeud quand même.
Black Anvil. Tiens du black qui lorgne sur le thrash… Pourquoi pas, de toute façon j’allais louper Skeletonwitch. Par contre leur logo fait un peu NSBM non ? Détail sans importance car là au moins la zik me parle (crie ?) et ma tête peut enfin s’agiter sur un rythmes qui me plait. Et vu la réaction des gens autour de moi je ne suis pas le seul. Ce qui aurait été flippant car c’est pas mal plein quand même.
Sunnata !! LA révélation de la journée pour ma part !! Des polonais encore plus surpris d’être là que nous ! Après un concert qui a emmené tous le monde dans un joyeux bordel (pas de pitt possible au glaz’art le bleu de mon avant bras confirme que les poteaux carrés c’est de la merde). Un bon sludge polonais fait par des gars vraiment heureux. J’ai eu l’explication un poil plus tard quand j’ai entendu le chanteur s’étonner du monde présent eux qui n’ont pas l’habitude d’avoir plus de 20 personnes devant… Du coup CD prit et un patch (d’une qualité plus que médiocre, je ne sais même pas si je vais pouvoir le coudre haha)
TOMBS… La on ne rigole plas (pas qu’on se marrait vraiment avant mai slà on rigole encore moins. Quand on mélange, black, hardcore et doom on n’est pas là pour se marrer. Ben on s’est marré quand même parce qu’ils nous ont mis la banane et une bonne grosse pêche dans la tronche ! Du coup on a fini en sueur sur leur gros son.
Le temps d’une bière express et paf
Acid Witch ! Sabath of th eUndead, witchfynder finder, … tout y est passé, que du bon rien à jeter même pas la cover de 45 Grave.
Bon on traine un peu, on attends le DJ set de Ben Ward mais la fatigue se fait sentir. Go Black Dog pour un (le piège) dernier verre.
Le dimanche le début fut difficile. Surtout que je pensais croiser plein de gens d’ici mai sen fait ma menthe à l’eau je l’ai eu pour moi seul.
Du coup Bagarre Générale ça a éte du fond de la fosse. Je ne connaissais pas mai sje ne sais pas si j’ai aimé ou pas. Faudrait que je les revois pour être certains… Trop chelou dans les arrangements (pensait pas dire ça un jour… Rien que pour ça faut que je retourne les voir!!)
Les français de Dirge débarque est l’oraison funéraire commence à bien me réveiller. Set efficace (j’ai dit que je parlerai spas du son hein… ben là il a vraiment fait chier par contre). Hate de les revoir aussi eux ! Dans une salle avec un bon son ça doit bien bucher sa marmaille à la pelle !
SCOTT H. BIRAM… humm… poliment je dirais que je n’étais pas dans le mood. Mes potes ont kiffé ce texan seul sur scéne avec sa gratte et sa grosse caisse. Moi j’ai fui (red bull requiered puis merch histoire de chopper des trucs d’Ufommamut et Conan, comprendre patch et CD)
Cette petite pause m’aura fait du bien et je suis prêt à me faire défoncer la tronche par Conan. Ben j’ai bien fait de me poser avant Qu’est ce qu’ils nous ont mis !! juste putain d’énorme !! Dying Giant, Total Conquest, Foehammer, Battle in swamp (et vu la chaleur on y était dans les marais)
Mon 1er concert d’Ufommamut ! woohoo j’ai pas été déçu !! Je pensais résoudre un clash du DesertFest mais en fait maintenant j’ai grave envie de les revoir avec un vrai son ! Juste énorme !
POk : Desertfest Londres 2015 (j1)
Aller 1ére partie (la petite journée)
Départ vendredi matin un peu tôt mais il faut ce qu’il faut. L’eurostar part, on se dirige vers le bar pour se chauffer. L’occasion de rencontrer une doomeuse sympathique (je l’aurais bien partagé avec un pote, à lui la demoiselle a moi sa superbe veste à patchs). Arrivé à Londres GO chopper les clés de l’appart superbement situés à 5 minutes du World’s End. Parfait pour poser sa pêche en express ou aller récup un sweat si besoin.
On s’installe, on se fait poser les bracelets et on file boire une bière (ou deux) au World’s end et y retrouver des potes. Tiens les gars de Red Fang ont eu la même idée que nous. Ben Ward aussi apparemment. Ca annonce pas mal l’ambiance : détendu et accessible.
On attaque avec Iron Walrus au Black Hearth. 150 places tous tassés pour un show tout en puissance et un son un poil trop fort. Un gros doom allemands qui ne laisse pas de marbre. Dommage pour eux que, chevauchement des scènes oblige, pas mal de gens partent avant la fin du set. Ce sera d’ailleurs une constante lors des 3 jours. Du coup on finit devant et on en profite pour remercier les zicos (super accessible, ok pour les selfies et tout le bordel) et admirer la basse couverte d’autocollants de groupes de hardcore. Un show qui promet un super fest.
Direction l’Underworld pour Dopethrone. Et première mauvaise surprise. La salle ne contient que 550 personnes pas une de plus, une longue queue attends que des gens sortent afin de pouvoir entrer… concert loupé pour notre part. Du coup Go au merch du Black Heart, pas grand-chose à se mettre sous la dent (sauf une bière de la micro brasserie du coin), direction l’Electric Ballroom où se trouvait un bon merch l’an passé. Nouvelle deception. Le merch cette année sera pauvre.
On retente l’Underworld et on arrive à rentrer. Normal Dopethrone c’est fini. Du coup on patiente avec une bière en attendant Agrimonia. Bon maintenant je sais ce que signifie crusted doom. C’est une super zik gâchée par un chant digne d’un blackmétalleux à la fête de la musique après 4 Navigator…. Perso j’ai trouvé la voix affreusse, d’autres ont adoré… chacun ses goûts mais on a tous été d’accord pour saluer la prestation et la qualité des musiciens.
Du coup, nous retournons à l’Electric Ballroom et c’est une bière à la main que nous attendons Atomic Bitchwax (vas-y Cat tu vas arriver à le dire !) et nous sommes éblouis, on nous en met plein les (roger ?) mirettes avec un show haut en couleur et en riffs. Absolument génial ! Tellement qu’on scotche sur place.
Orange Goblin commence enfin. Ça tombe bien je n’avais pas croisé Ben Ward depuis au moins 2h ! Et je comprends mieux pourquoi il avait disparu. La vache qu’est ce qu’on a mangé ! Orange Goblin fête ses 20 ans et toute ses dents, et les nôtres en primes ! Une set list de folie mélangeant classiques, raretés et nouveaux morceaux. Un pied énorme !
Du coup pause clope/bières pour se remettre. Et l’occasion de sympathiser avec des locaux, dont un sosie d’Ozzy qui nous racontera qu’il a été touché sur la tête par Bruce Dikinson himself. Ils nous montreront un coin ou se poser tranquille (ça aurait fait un mini market sympa d’ailleurs). Puis on redescend dans la salle pour Red Fang.
Première constatation : Red Fang ça déboite des poneys morts ! Et chaque set ressemble à un best off, même quand ils jouent des morceaux que je n’avais jamais entendus auparavant. Un moshpitt sympathique et joyeux, des gens qui chantent à tue-tête, une ambiance de folie ! Et enfin, le première odeur vaguement lointaine de weed. Un comble pour un festival stoner !
Pendant ce temps Noothgrush et son chanteur au piercing nasal impressionnant ont également livré un show dantesque me rapporteront mes potes.
Fin des shows, on retrouve nos potes pour décider d’où on boira nos dernières bières. Excités comme une puce je les suis à regret à la maison (mais il reste 2 jours de fest. C’est eux la voix de la raison).
Putain, vivement demain !
Pok : Desertfest Londres 2015 (j2)
Mon report du samedi.
Après une bonne nuit de récup’ on se fait (maison) un bon gros p’tit déj à l’anglaise accompagné d’une Guiness histoire de se mettre dans l’ambiance. Petite balade à Camdem vu que le fest à lieu dans le quartier des punks payés par l’office du tourisme et zou on file au Black Hearth afin de juger le stoner australien via Don Fernado. Ca groove, ça fuzz, c’est super bon et entrainant. Encore une fois 150 personnes mega tassé (et Ben Ward prends de la place) ça gène un poil aux entournures mais la musique nous fait vite oublier ce désagrément. Après un concert passé bien trop vite petit arrêt au merch pour chopper un max de trucs de ce groupe fraichement (la sueur imbibant mon shirt me dis le contraire) découvert.
Et hop on court (enfin on marche vite, faut pas déconner non plus) à l’Underworld pour voir Pale Hose. Le temps de prendre une binouze pour se remettre de la tiédeur de la salle précéente et bam dans la gueule le show de Pale Horse !! Sorte de post metal-punk harcdcore défoncé au sludge le groupe se donne à block, chanteur slammant, batteur impressionnant, tout en humour et sourires. Une véritable leçon de ce que doit être la London PowerViolence ! Fin du set, on se tâte à reste pour Sly and the drone family et son batteur jouant avec des chaines (?) au milieu de la fosse ( ??).
Finalement la raison l’emporte sur la curiosité et on file à l’Electric Ballroom pour se prendre une bière afin de profiter à fond de Balck Pyramid. Les salles sont tellement proches qu’on a même le droit au dernier titre des islandais de The Vintage Caravan (show particulièrement bon avec un son plus qu’excellent d’après une copine, le titre entendu tend à lui donner amplement raison). Donc bière/clope/Ben Ward again. Tiens toujours pas d’odeur étrange… étrange pour un fest de stoners… Bref, Black Pyramid : du doom poisseux, collant, pachydermique à souhaits qui nous traverse à grands coups de basse. Voilà ! Ça c’est du doom ! Classique mais tellement bon, comme le son.
Aller, hop retour à l’Underworld pour l’ovni de la journée, Shit and Shine. Tiens d’ailleurs mes potes décide de passer au cidre, surement un rapport avec le groupe qui est…humm…comment dire ? 3 personnes sur scène, un batteur impressionnant de régularité et de minimaliste. Tenir le même rythme de grosse caisse (avec in petit coup de crash de temps à autre pour nous réveiller) pendant 10 minutes sans aucune variation de tempo ni pain, impressionné je suis. La performance des 2 autres par contre : ouhla, c’est l’arnaque un peu. Une robe de faux satin noir, des socquettes roses et une perruque de longs cheveux noirs pour l’un (qui restera couché sur sa table pleine d’instruments de bidouillage type vocoder) et un gars masqué par sa perruque blonde qui fait des trucs inutile sur l’autre partie de la table (exemple : il tape sur un boitier avec une baguette tenu à l’envers wooho). J’abandonne quand j’ai le droit à une véritable partie de hair ukulélé par perruque noir (il joue vraiment du ukulélé sur les cheveux de sa perruque pendant qu’un sample de ukulélé passe en boucle et que le batteur décide de changer de rythmes après 20minutes). Je fini ma bière et j evai sme placer pour Lo Pan qui vient de commencer.
Lo Pan, très attendu et un poil déçu par le chant parfois faiblard de l’énorme chanteur. Mais au final le son est bon, le fuzz est là, on prend de la buche plein la tronche, la Set List est vraiment bien foutue (El Dorado, Dragline, Generations, Colossus…). Je croise même un chinois qui comprend ma blague sur Jack Burton ! Nickel chrome !
Une bière s’impose car là on affronte le 1er vrai gros clash du fest : Barnt Bjork vs Mike William’s spoken word puis Bong vs I am the Morning. Décision prise en groupe, chacun pour sa tronche. I am the morning est un mélange entre Porcupine Tree et de la musique de hippie faite au piano. Ma pote reviendra extasiée tellement ça l’a fait mouiller. Perso je prends le pari risqué de rester à Brant Bjork pendant 30 minutes en attendant que Bong commence (2 de mes potes préféreront aller boire un cidre pendant les balances de Bong pour être bien placé). Que dire de Brant Bjork ? Il a changé de guitare et le son s’en ressent. Ou alors il a oublié d’allumer une pédale. Début de show en demi-teinte, un peu mou du genou sur le début, puis la magie opère et hop tout se mets en place on peut triper (quelqu’un s’allumera même de quoi accélérer la chose, acte téméraire s’il en ai vu que si on se fait chopper on nous arrache notre bracelet). Une tape sur l’épaule me sort de transe, ah faut aller à Bong on verra Brant Bjork (le fils caché de Mike Brant et de Bjork) au Hellfest.
GO Bong ! Un cidre pour se mettre à l’unisson des potes et de la musique. Uni-son, c’est le mot pour ce doom caverneux et monolithique à la limite de l’oppressant. Des vagues cosmique envoyées par les dieux anciens nous terrassent petits à petits quand la fin du set met fin au rituel qui se tenait là et nous allons vers la délivrance de l’extérieur.
Bon se speed un peu quand même car là c’est Eyehategod qui commence avec presque 10 minutes d’avances (Ben Ward lui loupera le début du set haha). Et vlan dans la gueule le Sisterfucker, le New Orleans is theNew Vietnam, take as need for pain et autres rafales de classiques émaillé de 2 titres du nouvel album (Medecine noose en live c’est une tuerie bordel !). Mike IX et Jimmy Bower n’arrêtent pas de se vanner et de se faire des doigts, Gary Hader et Aaron Hill (les « p’tits nouveaux » ont l’air content d’être là aussi et Brian Patton est complétement à fond les ballons ! Son fabuleux, set list terrible, groupe super en forme (qui finira par faire des câlins aux gens dans la rue !!!), Bref le meilleur moment pour finir une journée chargée en émotions.
Plutôt que d’aller se dater dans un Devonshire’ arms ultra blindé nous irons prendre une dernière bière chez nous. Dimanche va être rude.
Pok : Desertfest Londres 2015 (j3)
Avec le dimanche arrive le changement de salles. Black Hearth et Underworld seront dédié à des trucs un peu plus violents.
On part donc au Koko, salle vraiment magnifique à plusieurs étages et au son assurément gigantisme.
Hop un petit My Sleeping Karma pour commencer en douceur. Enfin en douceur… Tout est relatif. Le gars complétement défoncé devant nous heabangeras comme à un concert de death tout en proposant à qui veut des petits buvards. Bizarrement tout le monde s’écarte de lui et de sa touffe tournoyante. Le son est particulièrement excellent et nous permet de bien distinguer chaque instruments et la setlist ne compte que des bonnes choses (Ahimsa, Tamas, Psylocybe…). Super début de journée, Ben Ward repartira également avec le sourire .
A peine le temps de finir ma bière et de constater que le merch n’est pas encore en place que je dois d’urgence courir au Purple Turle, capacité 250 personnes et il est hors de question que je rate XII Board mon coup de cœur/découverte/claque sur les fesse de l’affiche. Je me tords la cheville dans l’un des nombreux escaliers mal éclairés du Koko, je traverse la rue, entre dans la tortue pourpre et constante qu’en fait j’ai facile10 minutes d’avance. Du coup je prends une bière histoire d’avoir un truc frais pour ma cheville. Placé prêt des canapés au fond du bar-mini salle de concert on trouve déjà le merch de tous les groupes et des vendeurs sympa. Je reviendrais plus tard, là faut que je me faufile devant.
Pile à temps pour voir les gars venir s’installer en saluant le public, une bière à la main et un grand sourire sur leurs faces. Et BIM une vanne et le 1er morceau nous prédit un super concert. J’avoue je ne connais les titres que de 2 morceaux (Rock City et Train Wreck) du coup après ceux-là je ne sais pas trop ce qu’ils ont joué. Mais nous avons eu le droit à 50 minutes (arrivé en retard ils ont prolongé leur set) de sludge/doom matiné de southern rock et de heavy rock. Des influences bluesy digne de Corosion of Conformity. Des musiciens dont la bonne humeur se communique vite au public qui rigole comme une baleine à chaque vanne du frontman. Point de sérieux ni de prise de tête mais beaucoup de talent et un avenir prometteur pour eux. Bref un pied total !
Je retiendrais, en plus du concert, l’humour du chanteur-guitariste qui a traiter Barnt Bjork de chanteur à minette et nous a, dans la foulé, assuré s’être lavé les cheveux pour être aussi bon que lui et vanné Ben Ward accoudé au comptoir.
Arrêt au merch obli-ga-toire ! CD, tshirt, sticker merci au revoir je re traverse direction le Koko.
A merde ma cheville, j’avais oublié… Du coup la fosse de Karma to Burn est pleine quand j’arrive, il ne reste des places que devant les enceintes qui sont bien trop fortes pour que le show soit agréable.
Mais au fait ! Il y a pas plein de canapés ici, avec des écrans (et des bars !!) partout ? Ok, je rushe un canap qui me permet de voir à la fois la scène et un écran une bière à la main. Pendant ce temps, la basse a été corrigée (avant la fin du premier morceau) et laisse désormais plus d’espace aux autres pour s’exprimer.
Karma to Burn ne s’embarrasse pas de paroles ou de long discours, seule la musique vous porte et vous emmène. Les numéros s’enchainent et ne se ressemble pas (20, 28, 19, … les gars ne se foule pas trop avec les titres des morceaux). Evan Devine est impressionnant dans son jeu de batterie et par la justesse de sa frappe. Je me demande encore pourquoi il n’est jamais dans les tops des batteurs. Ça viendra.
Tellement pris dans le trip de K2B qu’on reste un peu sur place, refusant de quitter l’atmosphère qui imprègne le Koko. Erreur qui nous sera fatale puisque nous ne pourrons pas rentrer dans un Purple Turple complet et louperons complétement le show de Desert Sorm. Fuck !
Nous partons donc à la recherche de nourriture, saluons Ben Ward qui papote avec les fans dans la rue, puis j’abandonne les gens, toujours aussi fier de moi d’avoir prévu le chevauchement du RO Acid King / Order of Israfel en prenant ma place pour le concert d’Acid King / Black Cobra / Dopthrone de mardi.
Order of Israfel. Apparemment un truc de hippies matinée de prog et de doom. Alors oui ils ont des looks de hippies sur le retour mais au niveau musical c’est clairement du doom ! Le son n’étant pas nickel on perdait des fois la voix, des fois une des guitares… Gênant, mais moins que quand le batteur a brisé sa pédale de grosse caisse. Du coup je sais pourquoi le son est fort, le batteur est un bourrin ! Bref, pas trop vu le coté prog, surement la faute au son brouillon, mais une bonne découverte et un concert qui reste malgré tout agréable. (et qui m’a permis de reposer ma cheville à l’aide d’une binouze).
Re-Koko: Ufomammut a 15 minutes de retard pour cause de guitare qui fait pas de son. La tête de Poia ! Perso ça m’arrange, je loupe le début du set, trouve mes potes qui me disent qu’Acid King c’était « trop bin », « énorme », « parfait »… blablabla Ouf ! Le groupe commence et j’ai moins honte d’avoir loupé Acid King. Que dire de ce show ? Impressionnant ? Réglé au poil de cul ? Pachydermique ? (ok c’était facile) Tout ça et bien plus. Je profiterais d’une demi-heure de set sur l’heure qui leur est alloué car je suis, en fait, juste venu mater comme ça (les ayants vu le dimanche précédent volontairement pour libérer un clash) avant d’aller voit The Wounded Kings. Heureusement qu’une pote me rappelle l’heure sinon je voyais 2 fois Ufomammut dans le même semaine tellement ils m’ont scotché au plancher !
The Wounded Kings au Purple, pas grand monde vu que tout le monde est à Ufomammut. Du coup j’en profite pour débuter le concert sur un tabouret une bière à la main, ma cheville me lance quand même pas mal. Tabouret que j’ai dû vite quitter pour plusieurs raisons.
1.La qualité du show (majestueux dirais-je) ne permet pas de rester assis. Musiciens vraiment doué, son parfait, doom de qualité et varié. Hop on se léve et on s’avance.
2.Quand on est petit les grands çaa gêne et Ben Ward est très grand, et devant moi. Bon la section rythmique d’Order of Isfarel est composée de grand qui finiront aussi devant moi…. Grr. Aller on se déplace encore.
3.Les gens se barrent pendant le concert pour aller se placer pour Sleep et ça m’agace de voir de si bons musiciens voir leur public se barrer du coup je me sens obligé de boitiller vers l’avant pour combler les trous de la même façon dont le groupe comble l’espace sonore et remplit nos grandes oreilles de leur doom occulte.
Encore une fois un concert avec des musiciens excellents, chaleureux, délivrant un doom de grande qualité. Tant pis pour le début de Sleep, je reste pour saluer les doomeux et les féliciter pour leur prestation.
Sleep… Que dire que vous ne sachiez déja ? Matt Pyke est d’un charisme dingue, ses effets de guitares sont incroyables. Al Cisneros est tout aussi impressionnant soit dit en passant. Malheureusement, placé en haut d’un balcon je ne verrais pas le batteur. Comme d’hab le son est parfait, dingue comment on s’y habitue vite en fait.
Le show de Sleep est tellurique, énergisant, magnifique. Malheureusement la salle est bondée, 1400 personnes tassées du coup je ne vois pas bien, le bar à coté me fait de l’œil, je me prends un whisky. Prendre une bière aurait été un sacrilège vu la chaleur envoyé par les enceintes, digne d’un bon gros bang ! Je ne parle pas de ces icebang pour gamins mais bien des trucs de 35 cm qui vous remplissent le corps et vous arrache la tête. Ah tiens. Voilà c’est ça en fait Sleep. Exactement ça.
Dire que ma pote a préféré filer voir SSS au Balck Heart. Pff la pauvrette ne sait pas ce qu’elle loupe !
D’ailleurs elle m’envoie un sms pour m’informer que le Black Heart est vide, 20 personnes au lieu de 150. SSS mérite mieux que ça, surtout que leur show a aussi envoyé du pâté façon campagne avec du bois dedans. Ma pote a le cou en vrac et va aller chanter Angel Witch (putain elle l’a fait tout le weekend, qu’est-ce que ça va être après le concert !!!).
Ce sms me sort de ma torpeur, je m’aperçois de l’heure et je m’arrache difficilement à Sleep pour filer au Purple afin de pouvoir profiter de la closing Party (250 place vous vous souvenez ?) surtout qu’il y a Steak en cadeau bonus (pas mentionné sur l’affiche).
Steak qui vient de commencer d’après le bruit qu’on entend de la rue. Ah non juste les balances et la salle est quasi vide (l’effet Sleep). Du coup je ressors me fumer une tige en prenant bien soin de rester près de la porte pour y bondir en cas d’arrivée massive. Dino, un sud-africain rencontré sur le fest me confirme que SSS c’était génial mais qu’il n’y avait personne. Il aura également une phrase qui résumera pas mal le manque d’odeur de la Valley « It’s a fucking Stoner Fest, that’s the whole fucking point of STONER metal dude ! » Bref, assez bavassé, allons attaquer notre Steak !
Au bar Dino me présente son frangin, dont le regard de lapin atteint de myxomatose prouve qu’il maitrise l’attitude stoner, on se chope une bière, on se place à 3 rang de la scène et l’heure du Steak arrive.
Au risque de me répéter, encore des musiciens qui ont le sourire d’une oreille à l’autre, qui plaisantent, , invitent des potes à jammer avec eux tout en assurant un show d’enfer et en balançant un setlist aux petits oignons (Butcher, Liquid Gold, Coma, Roadhead, Machine…) avec un son qui passe crême. Le public est aussi à block, on chante à tue-tête, on s’agite dans tous les sens, le sol se couvre de bières, Ben Ward headbang, c’est la grosse teuf.
Pendant 45 minutes. Puis le dernier concert s’achève, l’ambiance ne retombe pas, les gens ont envie d’en profiter toute la nuit et ne le cache pas. Perso je ne dois pas trop trainer mes potes n’ont pas réussi à entrer et m’attendent au Dev pour une dernière bière.
Arrivé Devonshire’ arms je sus agressé par du Mayhem. Ils ont décidé de faire une soirée Black Metal pour la fin du DesertFest… Ok why not. On boit, on dessine des bites sur les tables avec l’humidité des verres, on parle du Fall of Summer avec les gens (y’a des affiches partout truc de ouf !) puis on rentre manger vite fait car on se lève tôt demain pour rentrer.
Lundi c’est la panique au réveil ! Plus de baked beans ni de bières !
Ni une ni deux je prends mon courage à demain et je descends en acheter. Mode héros du jour activé !
On clean l’appart, on plie bagages on s’arrête devant le World’s End. Une dernière bière serait-elle raisonnable ? Nous décidons de faire un petit tour dans Londres, histoire de. Une bière à la gare fera l’affaire. En attendant celle du train
Pok: report concert Torche, Paris.
Watertank : super sympa, bonne montée en puissance, on voit que la setlist est bien réfléchit. La voix était pas top au début mais ça été vite réglé. Les p’tit gars de Nantes sont super sympas, chaleureux, blagueurs et ne se démontent pas face au public clairsemé (le chanteur en profitera pour « descendre » dans la foule à plusieurs reprises)
Your Higness : Que fait-on fasse à un groupe inconnu ? Ben on loupe le début haha. Et c’est con parce que c’était génial. Du coup je repars avec un CD.
Je vous les recommande chaudement si, comme moi, vous ne connaissez pas.
Torche : c’était orgasmique, super texturé, dense et vivant. Absolument génial malgré quelques faiblesse dans la voix.C’était juste foutrement génial, un super show fait par des mecs trop heureux d’être là ! Je regrette pas le déplacement ! (et 2 guitares \o/ )
The Ghit : report
Hello les Lords !
Je vais vous faire un petit live report de notre dernière appel des Southlanders au BTR, parce qu’on a fait jouer deux groupes de stoner qui valent vraiment le coup d’oreille.
Tout d’abord je veux vous parler du cadre : le BTR, c’est une association de motards qui organisent régulièrement des concerts. Imaginez une ambiance Harley, biker et bière, le tout à Manduel, près de Nîmes, avec la chaleur et la poussière qui vont bien, et vous aurez le cadre. Avouez qu’on est bien dans l’univers des Lords, là
Bref, parlons musique : le premier groupe c’était Raising Kane, une bande de petits jeunes qui sont vraiment très prometteurs. Ils ont sorti un EP, éponyme, ça manque encore un peu de bouteille mais l’énergie est là et s’ils s’accrochent je pense qu’ils peuvent aller loin (quand je dis jeunes, la moyenne d’âge doit être 20 ans à tout casser)
https://www.youtube.com/watch?v=RP9QJPZnVg8&feature=player_embedded
Ensuite, la tête d’affiche, c’était Oil Carter, je ne me rappelle pas si on en a déjà parlé ici, mais là on parle d’un bon groupe bien gras à la Orange Goblin, tout ce que j’aime, une énergie de barjot, ça sent l’huile de moteur et la poussière, putain que c’est bon :
https://www.youtube.com/watch?v=Kc47Wvy98-w&feature=player_embedded
Bref, une excellente soirée !
Pierrolefoo : report Abrahma, 2 juin 2015 glaz’art
Hell-o les Lords!
Putain de bonne soirée, comme prévue quoi, entre une très bonne affiche, une salle cool et la présence de quelques Lords.
Bon, j’arrive à la bourre à la soirée, merci à une réunion qui a traîné et à cet enculé de métro parisien qui est en rade (ligne de merde la 7).Bref, au moment où j’arrive, Fab, Pok, Totophe, Zadok et Mylène ont déjà leurs pintes vides et Tombstones jouent déjà depuis facile un 1/4 d’heure…
Le temps d’attraper une bière et de rentrer, je m’aperçois que j’ai oublié mes bouchons à l’hôtel…bon, comme dit Faber, c’est pas High on Fire donc pas de risque
Tombstone, j’ai bien leur sludge, même si ça manquait de puissance. Mais bien sympa, et à creuser.
Le temps d’aller voir le merch, d’acheter le cd d’Abrahma, d’être trop gros pour acheter un tshirt (hé oh les mecs, vous pourriez pensez aux graisseux,merde! on est pas chez H&M bordel!). Dommage parce qu’à 15€ le pack cd+tshirt, c’était une putain d’occaz!
Bref, une tournée de pintes et on revient pour Abrahma (qui est LE groupe que j’attendais vraiment sur cette affiche). Son nickel, même si la voix était un peu en retrait, et que la batterie un peu trop en arrière. Mais excellent set, les nouveaux morceaux poutrent bien plus que sur l’album (c’est dire) et c’est une vraie bonne claque qu’ils foutent au public.
Une petite bière dehors et ça repart avec Egypt. J’avais juste eu le temps d’écouter une poignée de morceaux avant le concert, et je n’en attendais pas grand chose, trouvant les extraits trop longs et trop lents. Et bien quelle erreur! C’est ultra groovy, genre Clutch, et bien plus énervé que ce j’avais trouvé sur la toile! Une super suprise, et encore un groupe à creuser en détail.
Malgré une affluence restreinte, super concert, ambiance enfummée (mais pas nous, pour une fois, enfin presque pas tous « nous »…lol) et bonne rigolade à la fin au food truck. Après avoir raccompagné Touf au métro, Pok vient siffler une petite braise avec moi, et du coup, obligé de l’héberger dans ma piaule d’hôtel (merci les lits superposés MDR). Un comble quand initialement c’est lui devait m’héberger!
Le mot de la fin: fuzzalicious night!!!
Pok : report Eyehategod galzart
un mini report sur le concert d’hier:
Arrivé à temps pour l’happy hour et pour le début de Viva La Vox sur la plagette.
Viva la Vox c’est donc une guitare et un violoncelle, un son super crade (volontaire) et un chant éraillé. Sorte de punk n’ roll à 2. C’est sympa, c’est marrant, les mecs sont super cool et détendu.
On enchaine direct avec the Hooten Hallers, trio bluesy qui fait passer le temps en attendant que le Glaz’Art ouvre autre chose que la plagette. Car nous sommes toujours dehors techniquement.
Ah … un pote m’annonce qu’Eyehategod st bloqué dans l’Eurostar suite à un mouvement social quand le Glaz’Art ouvre enfin. On va voir Joe Buck Yourself. Surpise c’est le violloncelliste du groupe d’avant, seul avec une guitare. Pas trop ma came du coup retour sur la plagette où la chaleur est moins étouffante.
Puis arrive Herder, en retard pour limité l’attente d’Eyehategod toujours pas arrivé. Je ne vous ferai spas de setlist car je ne connais pas les titres des morceaux mais je peux vous dire une chose, ça envoi sévère. A l’heure où la scene hardcore parle beaucoup de PowerViolence, Herder nous fait un show intense et invente au passage le StonerViolence. Un super set mené de main de maitre par un chanteur communicatif qui interagit beaucoup avec le public. A la fin tu show on va prendre l’air car nous sommes en sueur.
Et toujours pas de Eyehategod. Du coup je papote avec des gens, fait des rencontres, des retrouvailles. 23H arrive, l’heure officiel de la fin des concerts, les gens partent, dépités. Je me tâte à faire la même car avec plus d’une heure de trajet retour et la nécessité de se lever tôt ça devient ardu.
Au moment où je me dit que je vais partir je vois débarquer un Mike Williams titubant et clairement pas frais. Tant pis, ils sont là, je reste. Et j’ai bien fait. 3éme show de Eyehategod cette année et toujours pas déçu. Les mecs sont « détendus » et s’excuse pour le retard, nous remercie chaleureusement d’être resté et se donne à bloc. La set list est la même qu’au Hellfest et qu’au Deserfest, tant mieux car elle est excellente. Agitation !Propaganda!!, New Orleans is a New Vietnan, SisterFucker 1&2, Medecine Noose, 30$ bag,Parish Motel Sickness, Dixie Whiskey… Puis je dois partir avant la fin, RER oblige. Mini concert pour moi, mais très intense sous une chaleur de plomb dans une ambiance de folie. Vivement le prochain !
Pok : report Nick Oliveri, glaz’art
Hier soir au Glaz’Art c’était plus que bon, c’était super bon ! Et ce malgré la chaleur qui m’a fait me poser en dehors de la salle, dans l’entrée, pour m’aérer.
J’avoue avoir été surtout impressionné par le batteur de Mos Generator qui m’a permis de sourire tout le concert rien qu’à regarder la tête du bassiste qui peinait à le suivre (à cause de la chaleur).
Mos Generator - Lonely One Kenobi
Et que dire de Elder qui a carrément fait sauter les plombs du Glaz’Art, littéralement. Et avant le début du show ils tenaient tranquillement leur stand et dédicaçaient les vinyles, vraiment pépéres et sympatiques, rien ne semblaient prévoir ce qu’ils allaient nous foutrent sur la tronche.
Elder - Compendium
Et Nick Oliveri… Le One Man Band qui fait comprendre aux gens pourquoi je ne suis pas fan des One man Band. Suffit de dire aux gens de comparer les One man Bands qu’ils apprécient avec un show d’Oliveri et la différence se fait sentir direct, sans semonce.
Déjà Oliveri joue debout, regarde tout le public, plaisante, tchatche et fait des bons morceaux. Malheureusement trop de QOSA à mon gout mais bon
Par contre, faites gaffe, Green Machine (sans le solo de basse) est tôt dans la playlist, et comme rien ne vaut Kyuss…
Nick Oliveri - Gonna Leave you
Pierrolefoo : report ELDER, Le Ferrailleur.
SPACELORDS MOTHERFUCERS!!!
Bon, je suis décalqué, dormi 4h après le concert d’hier soir et la journée de taf…Vive les formations, au moins ça enlève la pression de « faire quelque chose »
Un putain de bon concert que cette soirée au Ferrailleur, en compagnie d’Old Punk et Nicole. Déjà, se poser 1h avant le concert dehors et boire une Bête (bière ambrée qui ne mérite pas son prix), sur la terrasse encore ensoleillée, c’était sympa. Voir Nick Oliveri au bar et poser avec les gens, toujours aussi cool.
Puis les choses sérieuses commencent, à l’heure (suffisamment surprenant pour que la moitié du public n’y ai pas cru). C’est Mos Generator qui ouvre et quelle ouverture! Une grosse patate, ça groove, le chanteur est un peu bourré et alterne sa fiole et les bières, mais on voit qu’il s’éclate et c’est réciproque. Ca met une grosse banane leur zic et je n’y déroge pas.
Puis Nick Oliveri, seul, acoustique. Génial. Alors oui il faut connaitre les morceaux, sinon on a du mal à accrocher et même à les reconnaître quand il ne dit pas ce qu’il joue. Mais commencer avec Green Machine, puis gonna leave you de QOTSA, retrouver un morceau de Turbonegro et partager l’excitation des Turbojugend devant moi au 1er rang, Millionaire (QOTSA), du Mondo Generator, un Kyuss de l’album Wrench, pff, putain, c’était d’enfer!
Alors oui ça manque de gras, mais ça change et pour un bassiste, il joue vachement bien de la gratte! Et il déconne avec le public, bref, prend du plaisir à être là et c’est la 2è bûche de la soirée.
A peine le temps de boire une boire, de croiser Mr Fuzz (du site More Fuzz, un gamin de 20 berges avec un thsirt Sleep, mordu de stoner), que Elder est déjà en train de s’installer. C’était la soirée du respect du timing…LOL Bref, ils envoient le pâté comme jamais, plus gras que sous la Valley, et leur zic envoi dans l’espace (non j’ai rien fumé, conduite oblige, mais là pas beosin!). Le bassiste se fait charier par le chanteur quand il pète sa sangle de gratte (« tous les soirs tu pètes un truc mec », référence au pétage de plomb du Glaz’art je suppose ahaha) mais ils nous font 1H15 de set (puisqu’ils joueront un dernier morceau, en rappel, pas vraiment prévu, la lumière et la zic de fond étant rallumées) où les bûches volent dans tous les sens, donc on prend plein la gueule!
J’en ressors rincé, la température dans c’te boite de conserve de salle étant horrible, et le fait que ça soit blindé y a joué un peu aussi.
Old Punk: report Wo Fat, Le Ferrailleur.
Salut les Lords!
Bonne prestation hier soir au ferrailleur de la part de JackHammer et Wo Fat
Jackhammer en ouverture , juste le groupe qu’il fallait pour s’ouvrir l’appétit . D’ailleurs le public ne s’y pas trompé , même si il n’a pas répondu présent au démarrage pour le 1er titre . Réparation faite dès le 2eme morceau ( tout le monde était encore au bar a l’apéro ) puisqu’il est venu en masse devant la scène pour la plus grande joie de Frontman .
le set a commencé avec un titre plutôt tranquille pour monter crescendo et finir je ne dis pas dans l’hystérie collective ( n’exagérons rien )mais avec un public définitivement rallié a leur cause .
Ensuite au tour de Wo Fat , aucun temps mort pas le temps de reprendre son souffle entre les morceaux . petit bémol on entendait a peine la voix
décidément j’ai du mal a comprendre comment on peux slamer sur du stoner ( ou du black metal ) ça casse complètement le truc quand tu es lancé en plein morceau . T’es obligé de rester vigilant si tu ne veux pas te prendre un coup de pompe dans la tronche . Mais les slameurs se sont relativement vite calmés .
Bon sans ça ils sont au top les texans et même remarque qu’avec Pierrot notre vice Prez lors du passage d’elder il y a une quinzaine de jours , un public relativement jeune et ça , ça fait bien plaisir .
N’ayant pas de vidéo d’hier soir du moins pour le moment je vous en mets une de Mos Générator lors de leur récent passage au Ferrailleur en compagnie de Nick Oliveri et Elder .
https://www.youtube.com/watch?v=qJ2AA756EgQ&feature=player_embedded
POK: Belgium DesertFest 2015
Voici mon petit report pour le DesertFest 2015 d’Anvers.
Par où commencer ? LA question de chaque report… Du coup je ne commencerais pas parle début mais un peu avant, le jour où nous apprîmes que nous n’avions plus de train pour nous y rendre. Heureusement qu’il y en a 1 qui avait le permis (et une voiture ! coup de bol !).
Départ en fanfare (Clutch – Psychic Warfare) et en voiture pour le Deserfest. Trajet bien préparé, plan, sandwich, musiques, clopes et Red Bull. Un p’tit Berlin de Kadavar (la reprise de Nico est vraiment pas top on sera tous d’accord dans la voiture) ou un gros Ecate d’UFOmammut pour se mettre en train (ah non ils sont en grève). Et nous voici (déjà) à Anvers. Ou du moins dans le bouchon géant qui permet d’entrer à Anvers. Le temps de passer de The Ocean (heliocentric) à Orange Goblin (the new black) et BOUM 1h30 plus tard nous voici (enfin ? Encore ?) à Anvers. Du coup le temps d’aller se vider de nos sacs et nos vessie à l’appart nous voici arrivé au DesertFest en ayant déjà loupé Planet of Zeus (qu’on verra donc à Clutch parait-il) et Psychonaut. Et Monolord (putain !!! fais chier !).
Du coup On commence avec le rétrorcok des belges de The Heavy Crown, en buvant un coup avec Zadock. C’est sympa, ça mets dans l’ambiance (ce que les 4 policiers à l’entrée ne font pas) sans être trop poussé ni original. Ca nous chauffe bien.
Et hop, The Machine. Pareil… peu d’originalité dans ce retrorock malgré un son bien lourd et de belle instru trippante.
On en attendant plus de … de rien non en fait c’est Moon Duo. On ira faire un tour au market à la place. Prendre l’air dans le Hippie’s Garden( décevant par rapport à l’an dernier. Moins cosy, moins hippies… plus festoche) et se mettre la tête et les poumons dans le bon état. On zappe Wucan (du stoner à la flute traversière… Oo) et On se place bien pour Stoned Jesus !
Stoned Jesus ! Putain mon gars ! Voila un putain de foutu bon concert ! Les ukrainiens sont vraiment à blocs, occupant toutes la scène et l’espace sonore (facile avec un son à plus de 100 db à la console, une constante pour ce fest). On en verra de toutes les couleurs, du rouge de Red Wine au noir de Black Woods en passant par Falling Appart ou Indians. Et fin du concert. Et non les gars ! Reviendez ils vous restent du temps ! Du coup on chante Je suis la montaggnneuuuu et…Ils lancent Hotel California ? Vraiment ? Ahhh en intro de I am The Mountain ! Cool !
Juste une putain de grosse claque ce show bien trop court (comme ta bite). Franchement génial ! Le MoshPitt le plus violent du fest (pour un fest de doom en tout cas).
Bien ! Go to DOZER ! Là on va prendre une bonne grosse louche de gras à l’huile. Et on n’a pas été déçu !
Fellgood Formulas, man made Mountain (y’a un theme non?), Supersoul, Rings of Staurn, 2coins for eyes…. Ces suédois ont quasiment inventé le Stoner et nous le prouve pendant 1h10, tranquille et plus que trippant. Un vrai voyage en communion avec la foule. Presque aussi bien que Stoned Jesus et mieux qu’au Hellfest 2014 (dernière fois que je les ai vu).
Hop retour dans la mini Vulture Stage pour Carlon Melton et son instru ultra psychedelic qui fait baver. Peaking Duck et Out of the Sea, 2 mega gros trips hallucinants à souhaits. Pour la setlist, je ne connaissais que les titres de ces morceaux. Mais le reste a été presque extatique.
Aller on rentre mettre la viande dans l’torchon. 1/2h à pied et on est arrivé. Dodo.
1er groupe à voir le samedi : Pendejo. Et comme on est vraiment à la ramasse coté organisation on les louperas, ainsi que Progerians. Chiotte !
On arrive à temps pour BelzebonG (oui ça s’écrit comme ça), du stoner doom de Pologne. Un super kiff et un super set au final même si le son trop fort gène aux entournures. Un moment de folie d’anthologie pendant Bong Thrower, un autre pendant Name of the Devilou encore lors de sur Diabolical Dopenosis. Content d’avoir entendu Witch Rider ou Acid Funeral en tout cas. Et d’avoir pu les voir en live. Enfin. Y’en a eu des occasions de braiser c’est moi qui vous le dit.
Et ça va pas s’arrêter car on a Banda de la Muerte qui enchaine à la Canyon Stage, la scène avec une terrasse. Terrasse ou nous ferons quasiment tout le concert de ce groupe argentin, mi doom mi epic heavy. Decevant et le chant (clair en plus) en espagnol gâche le coté doom avec un côté fiesta hayhay caramba… Aller on redescend (pas qu’on planait hein) pour se placer tranquillou à Monomyth.
Monomyth ! la mite solitaire ! Un set génial et une bonne setlist bien pensée (vanderkaastrruc, Colision, Arkm machin…) mais putain le défaut majeur de Monomyth sont ces notes trop aiguës qui viennent brisées l’ambiance. Déjà qu’on a parfois du mal à les suivre (pas sur scène ils sont hyper statique, on n’avait pas vu le clavier au début c’est dire.) mais franchement ces « diiinngg » super relous faut arrêter. Et ça à chaque morceau (dont les titres sont imprononçable) ! Mais bon concert cependant. Puis y’a des bouts qui reste dans la tête.
Aller on va voir Vandal X ? Ah non c’est plein et malgré les estrades bien placées (et bien pensées pour le coup) on ne verra pas qu’ils s’agit d’un duo. Puis on est pas resté très longtemps, le psyché punk noise expérimental c’est trop violent pour un fest comme celui-ci.
Greenleaf sera, je l’annonce de suite, l’un de mes plus gros pieds du fest. Un son énorme, rond et lourd, un stoner rock n’ Roll psychédélique à souhaits, un groupe super communicatif (ou alors trop de menthe à l’eau de mon coté). On est loin de Dozer tout en gardant une aussi grande qualité dans les compositions. Putain j’ai kiffé ! Encore plus que Stoned Jesus. The Drum, Ocean Deep, Golden Throne, With Eye Wide Open et même un nouveau titre (Millions of Fireflyes je crois). Bon Sang ça a swingué dans mon slip ! Et me revoici avec une banana monstrueuse.
Etat d’esprit parfait pour Mars Red Sky et leur psychodoom éthéré. Un LSD ? Non mec pas la peine écoute ça ! Marble Sky, Arcadia, Be My Guide, Strong Reflection, Light Beyond, rien ne nous sera épargné et c’est tant mieux. 50 minutes c’est quand même trop court (comme ta bite), on en aurait bien repris 1h ou 2.
Heureusement qu’il y a Orange Goblin et un Ben Ward en super grande forme, limite en maitre de cérémonie, pour nous faire oublier notre tristesse d’avoir vu la fin du show de MRS. Et là… Tu sais que ta journée vaut vraiment le coup quand t’enchaines les purs shows à ce ryhtme. Saruman lui-même brandira son poing bien haut pour Saruman’s Whish. Dans le désordre (trop de menthe à l’eau clairement) on a eu aussi : Someyou win, some you loseInto the arms of Morpheaus (s’pas la classe ça !!! ), Devil’s Whip, Sabbath Hex, They Come Back (pendant laquelle Ward imiteras le zombie pour manger Joe Ohare), Heavy Lies the Crown, Cities of Frost, Quincy the Pigboy… Un bon gros moment de bonne grosse folie tous ensemble et dans la bonne humeur. Quel Pied !
Pour cause de chevauchement on loupera USA Out Of VietNam pour aller redescendre tranquille au son ultra kyussien de Casa Sui. Je sais que j’ai aimé, je sais que j’ai tripé, je sais que j’y retournerais. Découvert trop tard pour reconnaitre/retenir les titres il faudra vraiment que je creuse ce groupe qui nous a offert un super concert. Je ne dirai spas un super show car la « scene » est vraiment petite et on est toujours mal placé quand on arrive pas 15 minute sen avance.
Du Coup on va se poser à Earth. Poser c’est le terme. Tellement de lourdeur dans ce dronedoomed, tellement d’ambient que mes jambes lâcheront et c’est assis (la salle s’y prêtes avec ses paliers) que je finirais les 4 derniers morceaux, comme beaucoup. Serpent Coming, Badger’s Bane, Even Hell has Heroes, Zodiacal Light, Old Black et High Command si jamais vous voulez voir si vous faites tout debout, statique. Par contre, la voix super aigue/criarde/nasillarde entre les morceaux n’était pas nécessaire et gâchait un peu.
En parlant de gâchis (et là on frôle la sodomie), Harsh Toke dans la Vulture (la toute petite salle) ? Bon ben au fond du bar, assis derrière un poteau vu qu’il n’y a pas d’autres place… Mauvaise idée. En plus de ne rien voir, le rock-blues psychédélique des ricains nous mettra à terre. Après Earth qui de plus normal. Un canapé et une énorme tulipe aurait été mieux qu’un banc et une bière et un poteau et des pieds oh des pieds marrant ça…Hein ouvre les yeux ! Ah oui t’es là c’est vrai. En tout cas, dans le genre défonçant ils maitrisent leurs partitions les mecs d’Harsh Toke.
DJ set de Ben Ward ? Oui avec joie. Mais sans énergie du coup on partira avant la fin. Une braise pour avoir chaud sur la route et au dodo car demain grosse journée.
Dernier jour, journée chargée. On attaque direct avec le stoner psyché de Glowsun. 40 petites minutes pour nous faire voyager. Une chose me surprendra pendant le concert, c’est moi ou Johann Jacob a encore gagné en charisme ? Malgré ma volonté de me concentrer sur les autres membres du groupe mon regard reviendra tout le temps sur lui et son énorme sourire. Un show dense, un son massif (mais toujours trop fort), les lillois nous accompagnerons dans un trip viscérale à grands coups de Dragon Wich, Behind the Moon et autre Death Face. Super début de journée du coup.
Fever Dog est à la bourre mai sje bourrais du coup constater que même lors des balances le son est au 107db à la console. Du coup, direction Tangled Horns. C’est rock, un peu 90’s dans l’idée. Le temps d’aller se chercher une bière, de la savourer en profitant du son des belges et on ira se placer pour Valient Thorr.
Valient Thorr… Putain de rock hippie péchu qui botte des culs. Surement grâce au basket rose de Valient Himself. Ca groove, ça danse, ça devient tout fou pour Heatseeker. Le moins qu’on puisse dire c’est que tout le monde est à fond, autant sur scène que dans la salle. On aurait même presque trop chaud dite donc ! Doublecrossed, Night Terror, Torn Appart. Hop Lumières Ah flute on était bien là pourtant ! Ah cool Rappel (on a été trop vite). 45 minutes de set haut en couleur et en folie et c’est fini. Tristesse.
Vu que la Vulture est décidément trop petite pour nous accueillir car il y a déjà beaucoup de monde à Maudelin on se fait une pause repas/aération.
Et nous voici fringant pour UFOmammut ! Premier constat le son est un poil trop clair pour l’ambiance distillée par les italiens. Second constat, antinomiquement parlant, ça groove vachement pour un groupe de doom ! Sonium, Plouton, Chaosecret, Temple, Daemons… ça s’enchaine, ça ne nous lasse pas et nous sommes tous aux anges, limite extatiques. Toujours aussi efficace, toujours autant à fond (vive Poia !). 1h de set, carré, millimétré mais fort agréable.
Une oreille à Siena Roots le temps de bien préparer son mental pour la déferlante Bongzilla (et de piler leur merch) et c’est parti.
Bongzilla ! Que dire. Ca frôle le groove sans jamais y tomber, c’est râpeux, c’est lourd, dense, presque étouffant , aps tout à fait sludge pas vraiment doom, parfait mix entre les deux. Nous aurons droit à l’impressionnant DealerMcDope ou au fabuleux Greenthumb (l’occasion d’en péter un). La setlist ne couvre pas tout ce que j’aurais aimé entendre pour cette première fois en live mais Bongzilla nous offre un super set (merci pour Witch Weed) d’une heure, sans répit, sans repos, rockn’ roll à fond.
On finira en beauté avec Fatson Jetson, un des parrains de la Palm Desert Scene. Putian que ce show fut bien planant ! Et cette setlist aux petits oignons : magma, Light Yourself, Flesh Trap, New Jam, Orgy Porky, Too Many Skulls, … Un concert tellemen tbon qu’on n’a même pas envie d’aller voir Wheel of Smoke pour rester dans le bon esprit qui nous habite à l’instant.
Finir le fest là-dessus ? Parfait !
Une dernière menthe à l’eau pour la route. Demain petite visite d’Anvers et retour à Paris avec en fond your Higness, Tool, Face Down…
Totophe: report PIGS
Bon ben mois ça sera un petit report de la soirée dans le chouette petit café concert du picolo, Fiend, doom franco-british, rien à envier à personne en terme de lourdeur, Sofy Major les fistons d’Unsane qui me font regretter d’avoir oublier mes bouchons tellement ça vrombit!!
Puis encore 1 cran au dessus pour mes oreilles, papa Dave Curran arrive à la guitare (avec le bassite de Sofy Major…à la basse!), que 2 albums mais on pourrait déjà faire un best of tellement tous les morceaux poutrent en live!! les bons côté d’une mini salle, voir le taulier Dave Curran se diriger aux chiottes avant un rappel bien chaotique^^!
Zadok: report (complémentaire de Pok) du Desertfest Belgium 2015.
J’ vais pas rajouter grands chose concernant le report de POK sur desert fest, juste ce qu’il vous manque.
Je suis arrivé pratiquement à l’ouverture des portes le vendredi. Le bâtiment ne paye pas de mine et pas grand monde en entrant mais alors les salles… Petite salle au rdc avec vu sur la scène accoudé au bar, de même pour le premier étage avec une grande salle et accès terrasse. et la dernière et non des moindre type maroquinerie en fois 10. Petite déception sur la bière. De la maes au pays des brasseurs… mais bon faut fait avec.
J’arrive donc, fait connaissance avec un belge avec qui je bois une bière et qui fait tourné, le fest s’annonce bien. Après un petit tour au merch, le monde s’attroupe pour le premier concert…
Planet of zeus. Je dois dire que je me suis déplacé au desert fest en grande partie pour eux. Et la c est le drame, enfin je devrais dire la GROSSE BUCHE DANS MA TRONCHE. Ces mecs sont énormes, grosse présence, son au petits oignons, (j’ai vu l’ingé son dans le public avec une tablette table de mix trifouillé ses potards), le public bien au rendez vous. En gros j’ai la demi molle.
changement de salle,nouvelle bière et c’est parti pour Psychonaut: bien planant, ce concert est passé comme papa dans maman. Rien de mieux pour me remettre de ma précédente buche. Et on termine par Monolord. C est bien lourd, plutôt sympa. il faut que j’écoute plus en détail pour me faire une opinion. Et puis j’étais au bar une bonne partie du concert alors bon…
La suite, bah cf le post de POK.
Ce que je retiens de cette soirée est bien évidemment Planet of zeus, qui fera la première partie de Clutch sur paris d’ici quelques semaines, et Stone Jesus qui fait toujours un putain de taf. Les mecs sont sympas, envoient du bois, et j’ai terminé de ruiné mon caleçon sur « je suis la montagne ».
Je signe pour l’année prochaine sans aucuns problèmes.
Un grand merci à Pok et à ses amis on refait ça avec plaisir
Pok: report Uncle Acid, Paris.
Aller direction La Flèche d’Or dans le 20éme (Paris). On se regroupe dans le bar juste à côté histoire de profiter de la bonne zique (Led Zep ce jour là), des canapés et de l’Happy Hour. Et c’est une bonne idée car au lieu de se retrouver à 6 nous repartirons à 12, la pluie et le retard d’ouverture ayant poussés les gens à l’intérieur.
Avec 30min de retard sur le planning nous entrons dans la salle, le 1er groupe (suédois je crois) a déjà commencé. Sorte de folk hippiesque plus que moyen je n’ai même pas retenu le nom du groupe (spiders quelque chose je crois). Bravo à la chanteuse quand même qui se démarque nettement des autres.
Du coup rush sur le merch. 10€ le nouvel album en CD, 30€ en vinyle. CD et Patch en poche me voici prêt pour le concert. Ah tiens j’ai perdu une grande partie de mes potes…
Salle pleine, je suis petit, je vois rien pendant que débute Waiting for Blood. Du coup avançons à travers la foule dense. Petit à petit on se faufile quasi devant. Juste à temps pour profiter pleinement de Mind Crawler et de se placer bien en face de Vaughn Stokes (monstrueux avec sa basse) tout en pouvant zyeuter avec joie le reste des Deadbeats.
Murder Night, il commence à faire très chaud et un petit pogo tout tranquille se lance. Les gens sont à fond, tout sourire. A Poison Apple je refile mon sac à une copine et me lance dans le « pitt » avec des potes. Death Door passe créme et à partir de 13 Candles le pogo devient presque un vrai pitt.
Au diable le rétro rock et les hippies, ici ça bouge, ça sue, ça slam, ça se lance, j’en perds mes bouchons d’oreilles. On se ramasse dans une bonne humeur générale. Notre tonton d’un soir balance sa purée avec ferveur, Pusher Man, Crystal Spiders, Inside…
Et c’est seulement quand retentissent les dernières notes de Vampires Circus que je m’aperçois que le concert est fini et que j’ai grave envie de pisser (ah oui c’est ça que j’ai oublié de faire quand le concert à commencer !). Du coup je file au WC, torse nue et tout suintant de sueur (et pas que de la mienne). Un pipi express car Uncle Acid est revenu sur scène. Heureusement la salle est petite je retrouve vite ma place devant pour Ritual Knife. Et cette fois-ci Withered hand of Evil sera bel et bien le dernier morceau.
Tonnerre d’applaudissements et de viva pour remercier ce super groupe. Les zicos restent sur scène pour serrer des paluches et recevoir des félicitations. Tranquille on vous dit. A la fermeture de la salle ils seront encore dehors en train de discuter avec des gens.
Celui qui n’a pas été remercié et qui pourtant le mérite autant que le groupe c’est l’ingé son. Le son était pourtant clair, précis, chaque instru bien à sa place. Maintenant je sais à quoi ressemble en concert en 1965. Ayant perdu mes bab en cours de concerts (et retrouvés à la fin) je peux juger de la qualité avec et sans. Ben même sans bab pendant la moitié du show je n’ai quasiment pas fait d’acouphène (sachant qu’après Anvers, même avec les bab h24 j’en ai fait).
Donc un bon gros show, un super son, une bonne ambiance, de la bière, des potes… Nickel ! Vivement le prochain !