SYLAK 2022 (Ain - 01) du 5 au 7 août 2022

Ben ça don envie de tester tout de même, pis l’Ain, c’est moins que Clisson pour nous. Comme je crains de ne pas faire le HF l’an prochain (pour laisser la place à Môsieur Valhalla), il me faudra une compensation : RockFest à Barcelone, Sylak… ou les 2 :stuck_out_tongue:

Merci pour les report
Ça donne envie :beer:

Arrivée à 19h, le vendredi… et le site est déjà plus qu’occupé.
Ça change des années précédentes. La tente balancée à peu près n’importe où et n’importe comment et zou. Cette fois les metalleux et metalleuses sont venus en nombre dès l’ouverture. Ça ne change pas grand-chose, mis à part une longue queue, qui mettra un moment à se résorber avant de pouvoir rentrer dans l’espace concert. Une fois le bracelet posé, on entre ; les fois suivantes à l’entrée/fouille (hum légère), ce ne sera qu’une formalité de quelques secondes.

Question musique, bof, pas grand-chose qui sort véritablement du lot. Rien de bien marquant (sans manquer de respect aux groupes bien entendu). L’aspect festif prendra le dessus ; un verre, une table à discutailler, voire un bain de mousse devant sublime cadaveric decomposition et born from pain pour clôturer la soirée. Juste de quoi se mettre dans la – bonne – ambiance. Pas trop de clowns déguisés en n’importe quoi, juste pour se montrer et seulement quelques zigottos un poil éméchés (les jours suivants, l’alcoolémie sera auto- contrôlée ; outre les gendarmes qui passent tous les conducteurs à l’alcotest, on sent que les festivaliers sont là pour la musique… ça change de certains autres fest).

Au pieu, demain est un autre jour.

Samedi :

Le sylak a la particularité d’invité systématiquement, 2 groupes régionaux/locaux, pour ouvrir. Je n’en parlerai pas, n’ayant pas forcement de souvenirs marquants. Ca a le mérite de « remplir » un peu, le line-up et de faire profiter, ces plus ou moins jeunes combos, à des affiches auxquelles ils ne pourraient participer seuls. On sent bien sûr que le manque de rodage sur scène est encore fort (la com avec le public), que le niveau technique/inspiration/originalité est en deçà… mais une excellente manière de faire de l’orga, de mettre en lumière et à l’honneur ces « petites » formations.
13h30, on attaque fort  Benighted… déjà ? Pas de souci, ça blast comme il faut, Julien est au taquet dès la première seconde (il est venu s’échauffer avec le combo précédent). Dommage pour l’horaire trop précoce (tous rêvent de fouler la scène de nuit, avec un max de monde, les lights…), mais au vu de la densité de bons groupes, il faut bien faire un choix.

Nervosa : un groupe de trasheuses que je connais mal, tant musicalement que par rapport à la scission du groupe (cf Crypta). On pensera à la pionnière du genre qui ne parlera qu’aux plus anciens (Sabina Classen, bien entendu et son holy Mose/temple of the absurd, même si on n’est pas exactement sur le même positionnement musical). Au-delà d’un petit problème sur la voix, réglé en changeant de place, difficile d’avoir un avis tranché : le set est agréable à écouter et plutôt bien exécuté. Reste à faire la part des choses sans machisme ni condescendance : la comparaison avec des combos masculins est difficile, moins technique, moins inspiré… et en même temps doit-on comparer pour apprécier ? Probablement pas ! Donc… vive les femmes !

Unearth : inconnu au bataillon, juste de nom. Et bien finalement pas si mal, un bon moment, c’est là l’essentiel, non ?
Bombers (Bergen) : là aussi trop tôt dans la journée. Mais même si on parle de Lemmy, d’Abbath (que d’aucuns n’ont pas reconnu, alors que d’autres reconnaissent Skull, on voit qui est la « star »…sourires), on a affaire à, juste, un groupe de reprises. Question gig, quel plus bel hommage à la musique de Motorhead et à Lemmy, entre interprétation fidèle et imitation du maître du crabe… Du hard-rock et du bon, qui souligne la qualité du combo que fut la tête de moteur… que presque tout le monde aura oublié, sitôt la journée terminée. Dommage.

1000mods : inconnu au bataillon (Bis). Mais quel set de qualité ! Ça passe crème, tout en douceur et en émotions. Une belle découverte (les fest ça sert aussi à ça).

Napalm : Autant prévenir les puristes direct, ce groupe m’emmerde grave. De 92 à l’aune des années 2000, quand c’était encore du death-metal sur scène oK. Je me dois toutefois de reconnaitre tout ce que le groupe a apporter à la scène extrême (le blast-beat pour commencer, SCUM avec ce line-up de folie…). M’enfin après 4 ou 5 scuds… ça ne tient pas la comparaison (qui n’est encore une fois pas raison) avec Bolt Thrower ou Carcass. Pas d’accord ? M’en fout… Ayant dû les voir une bonne douzaine de fois, je n’en attends pas grand-chose, mis à part une déflagration sonore. Et là… C’est l’arrivée d’un nouveau gratouilleux qui les booste ? A l’épileptique Barney, s’ajoute un vrai son (une constante au Sylak, le son est toujours de qualité), très très loin d’être une règle intangible chez les anglais. Même les discours humanistes, parfois maladroits voire un peu simplificateurs et benêts, sont reçus avec chaleur (en termes de qualités humaines, on dit Monsieur Greenway. Le bonhomme met en pratique sa vision du Monde, lui, dans a vie tous les jours. Pas un usurpateur à la trust ou à la la tagada jaune !). Chouette moment.

Jinjer : Bon j’aime pas. Jamais vu, mais j’aime pas ! Trop calibré, aseptisé, théâtralisé… et puis la musique, bof… le condensé metalcore groovy machin… mouais. Et puis le set démarre, la fosse est pleine, les lights sont belles, la basse et la batterie claquent bien comme il faut. Et la p’tite tatiana qui ouvre la bouche. Ah oui quand même, elle a un growl… et une voix claire, et une présence scénique et puis cette voix douce quand elle parle. Dans la communication elle fait dans le sobre (on a tous bien compris, c’est finalement mieux). Alors certes, le contexte émotionnel pèse, là, énormément, mais… c’était plus que regardable.

Carcass : Là difficile d’être objectif. Du gore-grind (necro) au death (heartwork), voire au heavy-death (swansong), les Anglais nous aurons fait passer par tous les états. D’aucuns se remémoreront avec nostalgie, le concert en tête d’affiche du hellfest 2008 sur la grande scène (et du documentaire projeté juste après, l’autopsie du jeune dame… devant des milliers de spectateurs, ébahis par tant de dextérité des chirurgiens. Même la patiente en était restée coi, certes elle était complétement morte, mais quand même). Le son est limpide, on entend parfaitement tous les instruments, les lights mettent bien en valeur la musique, la rythmique basse/batterie écrase littéralement le site tel un rouleau compresseur inarétable, le 2ème guitariste n’en rate pas une (ou alors je n’ai pas voulu l’entendre), tandis que Bill Steer, bien campé dans ses pattes d’eph, mélodise… en toute simplicité. Walker en délicat et délicieux, chef de gang, toujours aussi facétieux (il y avait parait-il plus de fans au sylak, qu’au hellfest… ben ouais, ils étaient tous devant Metallica). Et la set-list… quand on termine par Corporal jigsore quandary et heartwork…Imparable, surtout quand on connait les morceaux sur le bout des doigts ! Mon concert du festival, et de très loin.

Et on termine la journée du samedi par…Alestrom. Ah zut, pour ne pas dire comme Cambronne. En 2019, j’étais seul, j’avais tenu 2 titres. Là 1… et encore pas en entier. Les gouts et les couleurs… beaucoup ont apprécié. Tant mieux… Le postulat de base de l’écologie (la scientifique, pas les crétins qui font de la politique svp), dit en substance « que c’est la diversité qui fait la richesse ». Alestrom à la fin, c’est bien, ça permet d’aller se coucher plus tôt !

Dimanche, c’est maintenant. Dans quelques heures va s’ouvrir la journée la plus dense. Mais ceci est une autre histoire.

7H, les simples bouchons de mousse dans les oreilles, ont rempli leur office. Ces quelques heures de sommeil ont été salvatrices, la chaleur, la poussière, la mauvaise bouffe de festival, l’adrénaline … ça use, lentement mais surement.

Un peu de bruit pendant la nuit manifestement, mais rien entendu…

La douche tiède/chaude est parfaite (et propre), d’autant plus que la file d’attente a été réduite à sa plus simple expression, à part une accorte festivalière, personne ! Un beignet, un jus d’orange, deux ou trois étirements, des chaussettes propres (entres autres)… et hop, le tour est joué ! La journée peut commencer.

Papotage de rigueur avec les voisins et voisines, démontage et rangements. C’est midi, l’heure de repénétrer, l’antre de la bête.

Dukkha et heart attack, glisseront lentement.

Hangman’chair : jamais vu, et bien ma fois, pour selon que c’est groupe de début de journée (la plus dense de ces 2 ½), ça « passe » comme une bière tiède au petit matin, quand la migraine surgit. La réputation scénique (qui commence à devenir flatteuse), n’est pas usurpée. Certes le style ne fait pas partie de mes prédilections, mais on sent poindre quand on ne connait pas les morceaux, une vraie envie, un vrai talent. Bien !

Moscow death brigade : du quoi ? Du hip-hop rap punk metal ? Au sylak ? Ca gigote devant la scène, ça se trémousse… pourquoi pas. Par contre, par rapport à la chanteuse de Jinjer, le discours est moins polissé et consensuel… mieux vaut ne pas rentrer tout de suite au pays, les garçons… Ça va être goulag en Sibérie, sinon.

Après ce moment de… enfin de… quelque chose, qui semble avoir plu à une large partie du public (dont acte), des sonorités si douces à mes si tendres oreilles… la balance des musicos qui envoient un death gras, saupoudré de quelques éléments core (nettement plus deathcore sur disque, plus death-metal sur scène, un vrai mélange de death-metal et hardcore… à l’instar de Dying fetus… les initiés comprendront le lien). Misery Index bien sûr. Du death, qui cause Baltimore, Arthur Okun, Egdar Poe et son corbeau, les ravens (de ceux qui découpent dans la red zone)… Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures (en plus c’est 16h), c’est LA décharge brute qu’il faut saisir ; s’accaparer de cet ouragan en plein visage… Pas de technicité ultra-bluffante, une énergie qui prend aux tripes. Et puis, le frontman… Un jason Netherton aux multiples facettes (docteur en sciences des médias, journaliste et auteur de bouquin *, gérant de label…) si accessible et passionné…

Pause syndicale… fait chaud, fait soif… et puis Mad sin. Mad sin ? connait pas. Le truc psychobilly (ze kid ?) punk rock allemand ? Mouais, bizarre… pas mauvais, bizarre. Vous avez dit bizarre, comme c’est bizarre…

Jesuuuuuuuuuus wept ! C’est l’heure de la tornade New Yorkaise ! Du line-up originel, il ne reste que le Gratteux, ce bon vieux terrance. Frank Mullen définitivement parti (faire son cinéma ?), voilà que le batteur de Disgorge (très bon groupe US de DM), reprend le micro (il me semble bien que c’est lui que nous avions vu – et entendu – au Fall of Summer et sur la tournée, et la date lyonnaise) et de belle manière, et le bassiste, craignant la trop vive morsure du soleil sur sa peau pâle et sa gestuelle de scène… à genoux, la basse posée au sol, sa longue chevelure blonde prise de soubresauts et ses doigts agiles, qui courent, qui courent… les photographes se sont régalés. Groupe culte s’il en est (avec les pilliers du death que sont notamment Effigy of the forgotten et pierced from within), c’est live que le combo délivre le meilleur de lui-même. Au rayon boucherie/charcuterie, c’est de la découpe au laser… rapide (très), technique (aussi), ultra-fidèle aux versions studios, avec l’énergie en plus…. Un plaisir auditif quasi organismique.

Mais que le temps a dû être long pour les fans de pouet pouet… Parce que Faun (jamais entendu parler ! c’est quoi ce truc aussi haut sur l’affiche ?) et les Korpi (apparemment même pas complètement bourrés… le chanteur ne serait tombé que 3 fois pendant le show, c’est dire…private joke du we)… Ce n’est pas si désagréable, mais c’est long, mais long… pfff. Y’en a qui ont aimé… manifestement les 2 combos étaient ravis d’être là, certains et certaines, ravis aussi de les voir se produire sur la scène du Sylak… C’est bien !

Et puis dans un fest metal, il faut du Thrash, du vrai, du old-school….
Alors les vieux de la vieille que sont Testament et Exodus, lorsqu’ils apparaissent sur l’affiche, quelques mois avant la tenue du fest, ça fait son effet waouuuuu !

Le registre est différent, vocalement surtout mais pas que, bien sûr, du grave à l’aigu. Mais ça joue, et que du titre qui fait secouer le corps… et les musicos,… pff, outre Testament et Exodus, on a des membres passés par Slayer, Sadus, Death, black Dalhia (pour remplacer Lee Altus, avec un hommage sobre et tout en retenu à feu-Trévor)…. De over the wall à bonded by blood, on aimerait que ça ne s’arrête jamais… L’enthousiasme est contagieux sur scène, ça sourit à tout rompre, dans le public, c’est l’extase…

Et puis il faut bien que ça s’arrête… l’orga monte sur scène, pour annoncer la tenue d’une 11ème édition… Personne n’a vraiment envie de partir, surtout que dans quelques heures, il va falloir pour nombre d’entre nous, revêtir nos habits de semaine et le comportement qui va avec… revenir à la vraie vie…
Un « petit » morceau de steevie wonder, ou quelques centaines se trémoussent encore (quand la musique est bonne, quel que soit le style…).

A l’année prochaine, sans aucun doute…

Bises à malabar, et mes amitiés à Skull et Radical (on se retrouvera bientôt aux concerts Lyonnais voire Stéphanois, les garçons).

TOP 5 :
1 Carcass
2 Suffocation
3 Exodus
4 Testament
5 Misery Index

• Pour les fans de death-metal (et les autres), outre le très bon bouquin, d’Albert Mudrian, « choosing death – l’histoire du death-metal et du grindcore », existe le très recommandable « Extremity retained – notes sur le death-metal underground » de Jason Netherton justement,. Les 2 sont sortis, traduits en français chez Camion Blanc. Si l’iconographie est un peu pauvre et les bouquins un peu chers, on arrive à les trouver d’occasion en bon état à des prix raisonnables, ou alors les versions originales en anglais, peu onéreuses, pour les anglophones. En oubliant pas, toujours chez Camion Blanc, le pavé, « Swedish death-metal », et le somptueux bouquin sur les origines du death/thrash français « enjoy the violence ».
• Et quid de celui de David Vincent (flammes noires éditions pour la France), pas encore lu.

Mais quel arnaqueur, ce Gary Holt : sur le médiator qu’il m’a envoyé, c’est le nom de Brandon Ellis, j’ai fini par aller voir qui c’est, c’est le guitariste de Black Dahlia Murder et remplaçant de Lee Altus sur la tournée européenne :lol: un peu déçu, du coup… :stuck_out_tongue:

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Salut à tous !

Pour moi, un Sylak légèrement différent du votre, mais il est vrai que mes goûts musicaux sont moins représentés à Saint-Maurice-de-Gourdans.

Franchement : l’organisation et le gentillesse des bénévoles sont au top ! Cet aspect-là des choses, à lui seul, me donne envie de revenir. La présence d’une seule scène ne me dérange pas du tout tant elle permet de faire des pauses réparatrices et acoustiques entre les concerts. Je crois que je suis sorti du double HF avec un sentiment de saturation (mais de saturation positive, tant le dernier dimanche était monstrueux - et je ne parle pas de Metallica), mais il est vrai que je n’arrive pas à faire l’impasse sur un concert qui m’intéresse un tant soit peu. Au Sylak, pas le choix !

Samedi.

J’ai écouté DEATH AWAITS de loin, et je me suis peu investi lors des passages de UNEARTH, BENIGHTED (pas ma musique, mais quelle patate ils ont - respect !) ou BÖMBERS (sympa quand même).

De bons moment devant CARCASS et NAPALM DEATH (qui sait parler à ma fibre « utopiste ») et sous le charme de [color=#168bf2]JIN[/color][color=#d1e000]JER[/color] (et de la voix claire et du growl de sa chanteuse, quel charisme !) alors que je n’écoute pas ça à la maison.

Conquis aussi par NERVOSA (pourtant « pas mon truc » non plus), un concert qui a vraiment électrisé le public ainsi que ma nuque, quand un slammer bien trop lourd pour moi (et qui passait pour le 5ème fois au moins :mad: ) a basculé de l’autre côté de la barrière en me faisant (l’anti-)coup du lapin. Petit moment de frayeur et léger torticolis pour quelques heures.

Plaisirs de la journée ? [color=#9b27a3]ATOMIC TRIP[/color] (doom instrumental local) que j’attendais depuis 2 ans et qui m’a fait voyager dans les ruines de Nagasaki et d’Hiroshima, et [color=#ff5005]1000 MODS[/color] (stoner grec) que je voyais pour la 3ème fois et dont c’était, à mes yeux, le meilleur concert. Etaient-ils plus performants que les autres fois pour autant ? Pas certain… Mais j’ai trouvé le public plus réceptif et plus joyeux, et l’expérience améliorée.

Quant à ALESTORM… J’ai tenu 3 morceaux (par curiosité).
A la fin du second titre, le chanteur a dit quelque chose qui m’a interpelé. Il a remercié le public d’être venu en nombre écouter leurs « silly songs » (je cite ses propos exacts). Je traduis : des chansons « idiotes » ; un peu « bêtas ». Et c’est exactement ça, l’expérience Alestorm : des mélodies que l’on mémorise en 3 secondes, un canard jaune et géant sur scène (humour ? Second degré fluorescent ? Un truc pour qu’on se marre (aux canards), pour dissuader toute prise de bec ?), des matelas gonflables (bananes, pénis, hamburgers et frites) qui circulent dans le public… Nous sommes (de mon point de vue) dans la célébration de la société de consommation où le superficiel, l’immédiatement disponible, le futile et le plastique font office de projet (ou de non-projet) de vie. Ai-je la dent dure ? Peut-être. Mais ce truc m’est quand même resté coincé dans les gencives.

Dimanche.

Là aussi, une alternance de moments « off » (réparateurs) et de moments « in » (galvanisants).
En « off » : MOSCOW DEATH BRIGADE, MISERY INDEX, SUFFOCATION, KORPIKLAANI entendus de loin. Pour ces concerts, je me trouvais un coin à l’ombre et je bouquinais un livre de circonstance dont je parlerai dans le topic dédié.

Pas vraiment enthousiaste non plus devant le concert un peu kitsch de FAUN, où j’étais entouré de mecs et de nanas qui se bousculaient, chantaient faux à tue-tête et beuglaient même parfois du White Stripes pendant le concert (!), ni bouleversé par TESTAMENT (je m’étais déjà ennuyé en 2019), auquel j’ai préféré EXODUS (blacklist, the toxic waltz).

MAD SIN m’a plutôt mis la banane (mais pas sur la tête). Le contrebassiste est descendu dans la fosse pour jouer un morceau qui faisait des étincelles, littéralement. Bon, c’était léger et rigolo, une parenthèse entre deux sets bien énervés.

Le concert de la journée restera donc pour moi celui de [color=#00ffdd]HANGMAN’S CHAIR[/color], dont le dernier album aux sons froids, qui ne m’a pas convaincu, gagne en puissance et en lourdeur dans son incarnation live. Un groupe honnête et radical.

Que dire de plus ?

Etonnant de voir une bonne partie du public danser sur du Mylène Farmer entre les concerts (il y avait une petite sono qui crachait du punk et du metal entre les sets, au début du festival, puis qui s’est mise à diffuser… de la variété). Mon cerveau (peut-être un peu rigide) a du mal à passer de Into the pit à Génération désenchantée comme ça, sans préparation mentale, sans même un petit avertissement.

J’aurais enfin aimé que certains sets (et que le sandwich chèvre-miel) soient un peu plus longs.

A noter qu’à la sortie du parking, tous les conducteurs sont obligés de se soumettre à un alcootest - et je trouve ça plutôt pas mal.

Un fest’ que j’apprécie énormément et que je recommande chaleureusement.

Mais… mais… tu as boudé Suffocation, le meilleur groupe du monde ?! :o

Ils ont fait les festivals européens cet été (Motoc, Alcatraz, etc…)
https://www.youtube.com/watch?v=Z0g6Riu5Bhg

Soyons exact.
J’ai boudé Suffocation ET Mylène Farmer. :wink: