Bien plus que du bruit!

Alors comme ça certains pense que certaines musiques ne sont que du bruit?

Tu ne t’es jamais endormi sur les douces vibrations d’un Sunn O)))?
Tu penses que la noise porte bien son nom?
Tu te demandes ce que vient faire cette section de cuivres au milieu de ces blasts?
Tu crois vraiment que personne n’est capable de pondre un morceau tout en larsen?

Alors viens, approche, n’aies pas peur. Tu vas voir que tout ceci n’est que joie et bonheur. L’expérimentation musicale à son zénith.

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chronique

Last Exit - Last Exit
Et hop je me précipite, je n’aurai pas d’autre chance d’étrenner ce merveilleux endroit :sunglasses:
Et ouais le disque de mon avatar !

album

Last Exit c’est la rencontre du Free viscéralement anti bourgeois partie prenante de la lutte des droits civique, nord américain et du Free plus cérébral mais tout autant anti bourgeois européen.
D’un côté le guitariste atypique Sonny Sharrock (Son Black Woman est extraordinaire) et le batteur Ronald Shannon Jackson, il a joué pour Albert Ayler, Cecil Taylor et Ornette Coleman, autant vous dire de suite la référence dans le milieu du Free.
Et de l’autre le saxophoniste allemand Peter Bröztmann (Machine Gun oh lalala quelle claque) et le bassiste Bill Laswell (plus à présenter :joy:)
En quarante minutes ces quatre là vont vous offrir un condensé de folie, de rage, d’espoir, de colère, d’indignation et de sauvagerie, ils vont rebattre les cartes de notre vision de ce qu’est la musique en nous délivrant cette musique libérée du carcan occidental de ce que doit être le beau et l’agréable.
Enorme claque musicale pour moi que la rencontre avec cet album, mais bien plus, il refonde toute ma vision politique du monde mais aussi toute l’esthétique à laquelle je pensais croire.
Prenez donc un peu de votre temps pour ce disque fondamental et radical :pray:

Valley

Artiste non présent en 2023

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Je me suis laissée tenter pour voir. Mais je ne suis clairement pas la cible, je n’ai pas pu aller au-delà de Enemy Within (BOUUUHHH).
Pour mon oreille, ça va trop dans tous les sens là où j’ai besoin d’un minimum de contrôle et d’une sorte de ligne directrice même légère. Autrement, je m’éparpille dans mes pensées sans rien ressentir de la musique comme ce qui est arrivé là.

Ouais !!! Mon nouveau sujet préféré !!!
Bon, je finis d’écouter et de voter pour la battle de cette semaine, après je vais écouter ça.
Et un jour quand j’aurai du temps, je vous ferai de belles chroniques de mes albums bruyants préférés ( mais faudra pas être pressés)

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yep je comprends, finis la liste de @karajuju et on y reviendra :joy:
Plus sérieusement c’est franchement pas le truc le plus accessible de prime abord, même si c’est pas le moins hospitalier loin s’en faut, attend que le topic se remplisse, t’essayera d’autre trucs et pis à un moment tu reprendras celui là et tu ne sera plus perdue du tout ! :smiley:

J’ai tout écouté @PeteBondurant ! Bon, j’essayais de bosser en même temps, ce qui n’était pas simple et je reconnais le talent évident des zicos. Pas sûr que je retente l’expérience, préférant des choses moins alambiquées mais j’ai réussi à écouter d’une traite sans couper, ce qui veut quand même dire que je n’ai pas trouvé ça non plus désagréable.

Disons que je ne suis pas le public cible je pense ! :slight_smile:

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chronique

Merzbow, Keiji Haino, Balázs Pándi - An Untroublesome Defencelessness

album

Oui on n’aime pas les frontières ni les étiquettes, mais balisons tout de même un peu ce topic.
Avec Merzbow on atteint une frontière, du moins ma limite, au delà j’arrive plus.
Ici Masami Akita (Merzbow) est accompagné par un batteur, Balázs Pándi, que vous avez peut-être déjà entendu avec The Blood of Heroes et un guitariste, Keiji Haino, que vous avez peut être déjà entendu avec Sumac.
Le fait qu’il ne soit pas seul rend sa musique légèrement plus accessible, mais vous emballez pas vous ne le passerez pas à la soirée chez Ludovic et Stéphanie vendredi soir, c’est du noise, hein !
Le Free va chercher à déconstruire la musique occidentale pour en faire jaillir autre chose, pour la libérer du carcan bourgeois, mais le point de départ ça reste la musique telle qu’on la connait.
Le noise lui il s’en tamponne, les notes, les harmonies et tous les trucs de solfège ça n’existe pas, ici il s’agit de matière, d’énergie, chercher l’accès à un truc primaire.
Essayez donc d’écouter cet album, c’est un bon test de lâcher prise, votre cerveau ne va pas supporter au début, il va perdre ses repères, vous allez perdre pied, mais relâchez le contrôle, oubliez trente mille ans de culture, faites confiance aux musiciens et laissez tomber Descartes et la raison, cette musique ne s’adresse pas plus à votre corps qu’à votre cerveau, elle s’adresse directement à la poussière d’étoile dont vous êtes fait, bref laissez vous aller, écoutez le truc sans chercher à comprendre, il n’y a rien à comprendre toute façon, there is no spoon, laissez vous guider et quand vous aurez fini notez le changement radical dans la perception que vous avez du monde qui vous entoure, des odeurs, des sons, des gens, c’est dans la différence dans votre rapport au monde avant et après l’écoute de cet album que les choses se passent.
Essayez, une petite heure de votre vie c’est tout ce que vous avez à perdre!

MainStage 1

Artiste non présent en 2023

Ah oui petite précision le lien Youtube ce n’est qu’un morceau de l’album, j’ai pas trouvé l’album entier

J’étais complètement passé à côté de ça

Je ne suis pas un inconditionnel d’Oxbow, mais il y a des morceaux qui me parlent complètement. Et une sincérité viscérale indéniable. Mais j’ai souvent du mal à retenir plus que 2-3 morceau par album.
JE suis en train d’écouter ce live avec le supplément d’âme insufflé par Peter Brotzmann au saxo et je dois reconnaître que ça fonctionne à mort.

Étrangement, ma meuf et mes enfants ne sont pas du même avis.

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Allez j’essaye illico, j’ignorais l’existence de cet album :orange_heart:

Toujours eu du mal avec Oxbow, même en live. En fait je ne sais dire si j’aime ou pas. C’est tellement particulier, et puis Eugène Robinson est assez déstabilisant faut dire.
ça fait des années que je n’en ai pas écouté. Faudra que je replonge dedans à l’occasion.

Pareil c’est un groupe où j’aurais du mal à dire « j’aime Oxbow ».
Mais certains morceaux de « The Narcotic Story » comme « The geometry of business » ou « down a stair backwards » me font lever les poils des avants bras…
Pareil avec certains guests d’Eugene Robinson (Strings of Consciousness par exemple)
Ce live n’échappe pas à cette série, je trouve qu’il y a des trucs géniaux, mais j’ai du mal à complètement rentrer dedans, tout en gardant un arrière-goût de « faudra y revenir plus tard » (Angel ou The Finished Line)
Et puis Oxbow en live, je n’ai pas particulièrement envie ni de me fighter, ni de voir sa bite, donc je reste partagé…

on dit pas

Résumé

bite

:scream:

pardon : son chibre, son membre, son vît…
Mes excuses pour la vulgarité si j’ai choqué qui que ce soit ici…

Je ne parlais même pas de ça pour le côté déstabilisant, juste tout le reste, sa voix, sa gestuelle, son attitude générale. La 1ère fois que je les ai vu c’était à la Villette, concert gratuit en plein air il y a plus de 15 ans. Je ne connaissais pas à l’époque…bah faut déjà avoir un pied dans ce style de zik tordue pour comprendre un minimum ce que tu regarde/écoute :grin:

Revu ensuite 2 fois en 1ère partie de je ne sais plus qui…mais sentiment mitigé encore.
Mais au moins, y’a pas à dire, on est loin de l’encéphalogramme plat avec Oxbow :wink:

Je comprends, je les ai jamais vus, mais je comprends le malaise que ce genre d’attitude sur scène peut provoquer. Je t’avoue que les trucs genre Coilguns où le chanteur vient s’accrocher à tes pieds en hurlant ça me met déjà mal à l’aise. Alors Eugene Robison, même habillé et sans se battre, c’est barré…
Mais effectivement, tu ne ressors pas indifférent.

Coilguns m’a bien fait rire… Déjà dit, dans un petite salle au Havre il a grimpé je ne sais comment sur les côtés des murs, puis il s’est faufilé entre les jambes du public…et après revu au Hellfest…
Ça peut déstabiliser, mais y a bien pire

Alleluia !! Qui que vous soyez, merci !!!
Merci mille fois pour ce cadeau inespéré à cette plèbe qui ne saura apprécier ce don divin à la hauteur de sa valeur.
Les portes du Sleepytime Gorilla Museum, bien que closes depuis 13 ans, bruissent d’un vrombissement nouveau, le printemps et l’espoir renaissent sur cette planète.
Le quatrième album laissé en plan, le film sur la capture du dernier être humain, de nouvelles compositions, des dates de concert en chair et en viande… tout ça et même bien plus que dans vos rêves les plus fous. Tout devient réalité.
Longue vie au Museum.
Ambugaton.

Et bien tu vois, je crois bien que je n’ai jamais écouté… oui, je sais ce n’est pas bien, mais promis je vais remédier à ça :wink:

C’est vraiment pas facile d’accès. Mais c’est un des groupes les plus géniaux que j’ai jamais entendus. Du niveau de Mr Bungle ou Dillinger Escape Plan en terme de composition, mais avec des influences encore plus variées (sisi c’est possible), plus prog que prog et des tas d’instruments bricolés, des danses absurde, du théatre nihilo-dadaïste…
Pour une entrée en matière assez, enfin pas trop, bon, enfin, tu vois…
Commencer par leur chef-d’oeuvre intégral qu’est leur 2e album.
De préférence d’une traite. Mais chacun peut doser le traitement comme il l’encaisse.

Alors oui, ça va dans tous les sens, oui, il y a plein de rythmes qu’on n’a jamais entendus nulle part ailleurs, oui les voix sont incroyables et oui, tout est joué en live, il n’y a aucun synthé/sampler/laptop ou quoi que ce soit d’approchant.
Et oui, comme tous les groupes de génie, j’ai commencé par me dire « mais qu’est-ce que c’est que ce truc ? » à la 1ère écoute.

Bon voyage.

Je ne connais pas, aller hop signet pour demain :wink: