Du coup ça va plus parler de ce groupe que des excellents groupes chroniqués précédemment. Belle promo
Tu veux que je chronique Motley crue ? Kiss? The Cult ?
Non skid row
Faut dire qu’elle était inattendue cette chronique .
J’adore Skid Row alors me chauffez pas !
C est une running joke t inquiète
Jamais trop aimé ce groupe. Par contre le nouvel album est sympa avec l ex chanteur de HEAT
chronique
Overkill-Scorched
Ça commence comme un Wasted Years bien cinglant, décidé à casser la barraque … et passe la seconde. Une onde de plaisir me traverse le corps, un sourire, thrash is back. Overkill never disappoints. Ça t’embarque dès le début et ne te lâche plus, oh comme c’est efficace et mon Bobby est en pleine forme. Scorched c’est 6:13 de chamade addictive. C’est très très bien produit, les guitares dégoulinent d’originalité.
Number two, pas le temps pour une bière, lâche pas l’affaire, ambiance heavy, démonstration de basse-batterie et te voilà en plein concert. Goin Home ou la cohésion d’une famille soudée pour la vie. Et ça continue encore et encore avec The Surgeon, c’est du solid thrash mon ami, qui fend à la hache ta tête de bois lobotomisée. Non, rien n’est concédé à la facilité, ça bosse ici, j’éclate de rire, me parlez plus de vieux groupes sur le retour hein, car Overkill n’a pas d’hier, n’a pas de demain, pas de tergiversation, action et création, quelle leçon ! Sur Twist of the Wick, le niveau de maîtrise créative du groupe est spectaculaire et la voix de Bobby me laisse sans voix. Encore des frissons aux premières notes de Wicked Place … je vais finir par chialer ! Parce que cette musique-là donne tort à tout ce qu’il y a de plus minable en moi, ça me remet debout, c’est une thérapie à effet instantané. Il n’y a aucune redite. Avec Wont Be Coming Back tu comprends que le confinement n’a pas été vécu de la même façon par tout le monde. Je vous le redis, c’est une leçon.
Sur Fever j’ai soudain une grosse émotion, la voix de Bobby fait parfois penser à celle d’Ozzy. Ah ces guitares ! et l’ingénieur du son est un génie. Bobby, ta voix c’est de l’or. P*** ce morceau tue sans crier gare. Un de mes préférés de cet album. Encore les goosebumps. Quand commence Harder They Fall, on en est presque à demander grâce, c’est clair : on ne pourra pas digérer tout ça d’une seule écoute mais le bon vieux thrash old school est un remontant qui te fait tenir la distance. Voilà qui va me maintenir éveillée et illuminer mon imaginaire de nombreuses nuits à venir.
Know Her Name commence et je vous le dis : je-prends-mon-pied, pas la peine de faire une chronique de quatre pages, en un mot comme en cent, je m’éclate ! Enfin, chacun se déchaîne sur Bag O Bones, Bobby pousse un cri d’incrédulité : quoi cet album est déjà fini ? à quoi la guitare s’empresse de rugir : pas de temps mort jusqu’à la der de der, les plans s’enchaînent rageusement l’air de dire, on vous quitte les gars, mais on en a encore sous le pied. Rendez-vous en enfer ou ailleurs, nous on ne lâche pas l’affaire et on vous doit le meilleur.
La plupart des morceaux font plus de 5mn, tout est autorisé, les chœurs, les violons, les variations de tempo, les accents doomesques voire bluesy, une production en béton armé et un groupe au sommet de son art. Cet album est très riche, très mélodique, et plus heavy que thrash. Professionnalisme, maîtrise, les patrons ! J’ai tellement hâte de vous revoir. Ne ratez pas la sortie de Scorched le 14 avril (eh bé ! on va être bien occupés le 14 !), vous ne serez pas déçus, parole de SAMM.
Note du rédacteur : 10 / 10
Altar
Artiste non présent en 2023
Merci pour la chro SAMM, on sent que cet album t’a vraiment plu . J’ai écouté les 2 titres dispo et c’est vraiment pas mal. Je ne serai surement pas aussi dithyrambique que toi à l’écoute de l’album complet mais nul doute que ça sera un bon cru !
Tiens toi prêt car ceux ne sont pas mes titres préférés. Pour le moment, je mélange un peu tout mais le 1er titre, Scorched, est une pure tuerie, Fever est bluffant et Know Her Name est encore dans ma tête.
Ah ben ça fait envie ! Merci SAMM
Ah ben zut, nous pauvres cons moyens il nous reste encore une semaine de dépit avant de pouvoir nous enfourner tout ça
Merci SAMM.
Y a plus qu’à écouter
Et bien ri quand même à lire la chronique de Karajuju. Pas envie d’écouter du coup…je sais pas pourquoi ( enfin je testerai un peu pour me rendre compte, mais j ai d’autres priorités !
chronique
Crown Lands-Fearless
Aux premières notes de "Starlifter" je sursaute. Quand la voix rentre c’est la stupéfaction. J’éteins la lumière, remonte le plaid, je sais d’ores et déjà que je vais vivre un moment intense. Même la basse, les mélodies, tout y est. Et la voix est folle. Complètement folle. Crown Lands est un groupe canadien. Evidemment. Les héritiers de Rush ! Pas tout à fait cependant. Eux ne sont que deux. Cody Bowles à la voix et la batterie et Kevin Comeau à la guitare, la basse et les claviers.
C’est la musique que j’aime, de la musique réfléchie, qu’on a pris le temps de composer, de maturer, de laisser s’épanouir d’elle-même. De "Dreamer of the Dawn" à "The Shadow", l’influence de Rush se retrouve dans les moindres détails, et pourtant cet album est tout à fait unique. "Right Way Back", où le groupe rend hommage à Neil Peart, renoue avec les accents plus heavy du 1er album et enchaîne avec "Context", épique et progressif, rappelant par endroit le magnifique album Point of Know Return de Kansas, du bonheur !
Des relents de Mike Oldfield à Porcupine Tree, en passant par les sons chauds évoquant la strato noire de David Gilmour, la pureté des sons vous emportent sans la moindre résistance pour un voyage astral salvateur et restructurant. Petite parenthèse acoustique de toute beauté, "Penny" introduit l’incroyable "Lady of the Lake". La production est éblouissante et la voix, mon dieu la voix ! Que quelqu’un aie l’audace d’écrire un tel album à l’aube de 2023 redonne foi en l’humanité. Le tour de force, c’est qu’à aucun moment, on n’a le sentiment de voyager dans le passé. Les accents pop-rock de "White Buffalo" rappellent les meilleurs titres de Toto. L’album se termine par "Citadel", un titre digne de Led Zeppelin où la voix, les mélodies, la guitare vous saisissent et vous abandonnent le cœur lourd d’émotion.
Comparativement au 1er album, éponyme, sorti en 2020, Fearless, sorti le 31 mars, est moins heavy, alternant des titres progressifs, pop, épiques. Cet album, conçu pour être un hommage à Rush a d’ailleurs été produit avec l’aide des producteurs de la 1ère heure de Rush et bénéficie d’une production de haut niveau, un terrain de jeu rêvé où les deux acolytes à l’imagination luxuriante donnent libre cours à la frénésie de l’enfant libre de se réinventer encore et encore.
Note du rédacteur : 9 / 10
Crédit photo: Lane Dorsey
MainStage 1
Artiste non présent en 2023
Permet moi d’en douter quand même, tu les déteste depuis la création du groupe, on fait mieux niveau objectivité
Perso j’ai aimé ROTNS il y a quelques années mais force est de reconnaitre que sa chronique reste très juste !
Juste écoute l’album et même si certes je n’y vais pas de main morte, y’a RIEN à part du m’as-tu-vu sur cet album. Du remplissage de vide par du toutkatouka vite fait, un flow et une voix loin d’être au top. Le truc qui me dérange c’est surtout la place et la hype autour alors que leur zik ne casse pas 3 pattes à un canard boiteux.
Et je serais le 1er heureux s’ils pouvaient sortir de bons albums, j’écouterais même si je n’aime pas l’attitude du groupe. Mais là c’est clairement non.
Je l’ai écouté, plusieurs fois, et je l’aime beaucoup, tout comme toutes les personnes autour de moi qui l’ont aussi écouté. La seule chose sur laquelle je suis d’accord avec toi c’est l’accent
chronique
Metallica - 72 Seasons
Debrief de l’avant-première hier soir de l’album 72 Seasons sorti aujourd’hui. Pas de bonne surprise, pas non plus de mauvaise surprise, c’est du 100% Metallica avec néanmoins une prise de conscience. Ceci n’est pas une chronique mais une première réaction à chaud pêle-mêle :
Dès "Shadows Follow", on comprend que l’on va entendre du pur Metallica, celui qui a déjà tout dit mais qui continue de produire des riffs et du son en restant digne de soi. Mais c’est aussi ici que je vois clairement ce qui ne va plus chez Metallica depuis longtemps et qui disqualifie complètement tout le travail de composition, qui lui, reste extrêmement pointu, c’est la mélodie au chant. C’est d’une platitude soporifique qui fait que si l’on n’y prend garde, on s’endort pendant les morceaux. Et j’ai dû pendant toute la séance déployer des efforts considérables pour garder mon attention sur la partie instrumentale. Parfois c’est vrai, elle est aussi sans grand intérêt, mais dans chaque morceau, il y a toujours un moment où c’est habité, renouvelé.
Sans doute tous les morceaux sont-ils toujours trop longs, mais toujours bien construits. Clairement, sur pas mal de titres on reconnaît des effluves de "Sad But True", "Enter Sandman", "My Friend of Misery" … Jusqu’à "Inamorata" qui tente de marcher sur les traces de "Outlaw Torn". Aucun ne parvient à relever vraiment le défi, mais rien n’est mauvais. En fait, tout est bon. Imaginons que 72 Seasons soit le 1er album de Metallica et là, d’un coup, notre jugement change du tout au tout et 72 Seasons devient un Masterpiece. Le problème de Metallica comme de beaucoup d’autres n’est pas d’avoir commis tant de tubes, mais d’être, comme nous, bloqués par ça.
Sur "If Darkness Had a Son", je commence à triper. C’est peut-être ça aussi. Pourquoi ne pas se laisser aller à faire simple et efficace ? Y’a pas de mal à se faire du bien, en tout cas ça marche sur moi. Hélas l’effet ne dure pas, entrecoupé de mélodie mièvre, mais bon, je critique mais je sais bien que je vais me l’écouter en boucle. Sur "Too Far Gone?" On comprend qu’on n’entendra plus ces riffs incisifs de "Seek and Destroy". Les riffs sont bien là mais noyés dans un rouleau compresseur heavy, et lisse, si lisse … Ceux ne sont pas les riffs qui manquent et ils sont quasiment tous bons mais aucun n’est porté aux nues, mis en valeur. "Room of Mirrors", c’est là que j’ai eu un coup de mou, là aussi c’est la mélodie qui fait lâcher le fil. Musicalement, tu finis quand même par te réveiller, ça joue ! Va falloir que je l’écoute beaucoup celui-là pour l’apprécier à sa juste valeur. Quand Lars annonce "Inamorata", je suis sceptique et le début me fait tout de suite penser à "Outlaw Torn" que j’adore. Non rien de tel ici mais ce dernier titre renferme quand même quelques trésors finement ciselés.
Une frustration cependant, ça essaye et ça réessaye d’être thrash jusqu’au bout mais c’est définitivement heavy. On est plus sur Load/Reload et une tentative de réarranger les plats. Il y a un gros travail de bout en bout … Mais nous on attend bêtement ce moment qu’on n’a jamais oublié où on écoutait pour la première fois, les yeux ronds, "Master of Puppets". Cela n’arrivera plus, apprenons à nous contenter. Il y a de quoi, on ne se fout pas de nous, le 1er adjectif qui m’est venu : c’est de la musique intelligente. C’est pas le gros coup de coeur instantané mais c’est du gros boulot de pro, là y’a pas de débat et techniquement on voit bien qu’ils sont toujours focus. Rendez-vous en concert Robert !!
Robert Trujillo tire son épingle du jeu, ses parties de basse sont vraiment intéressantes, c’est toujours le bon dosage et j’aime le son qu’il a. Lars fait le job, pas d’exercice de style mais beaucoup d’efficacité, c’est tout ce qu’on demande. Kirk ne surprend pas non plus mais il y a quand même quelques solos de toute beauté. La rythmique c’est de socle de Metallica, beaucoup vont devoir cent fois se remettre à l’ouvrage avant d’arriver à jouer correctement la partition impitoyable de James. Petit détail amusant, l’un des titres, je ne sais plus lequel, a une rythmique à la Megadeth !! Quant à sa voix, elle est toujours aussi bonne, à ce petit détail près que James ne prend plus aucun risque avec sa voix. Mais la voix est bonne.
Je ne parle pas des vidéos, on s’en fiche. Juste c’était sinistre. Les clips n’ont aucun intérêt. Tout de même un gros warning à l’adresse des épileptiques : attention ça fait mal aux yeux, tout comme cette pochette jaune … ça pique ! J’ai fini par fermer l’œil et c’était mieux en fait. Quant aux interventions du groupe, c’était comme d’habitude, très mauvais. James et Kirk ne sont pas faits du tout pour ce genre d’exercice. Trujillo est tellement attachant, il est juste lui-même, toujours présent et sincère dans sa relation à l’autre. Quoi qu’on pense de Lars, heureusement qu’ils l’ont quand même pour se débarrasser de cet exercice de marketing qu’ils exècrent, et on les comprend ! Tout ça n’a aucune importance !
Je ne vais pas spoiler davantage, bonne écoute. Je vais moi-même écouter 72 Seasons en boucle jusqu’à me faire changer d’avis sur cet album. J’hésite entre 7 et 8. Allez je me laisse le temps de l’apprécier à sa juste valeur.
Note du rédacteur : 7 / 10
Crédit photo : Tim Saccenti
MainStage 1
Artiste non présent en 2023
Un grand merci pour la chronique/retour SAMM, on sent que tu étais inspirée !
De mon côté, je n’ai pas trouvé ça mauvais mais c’est juste complètement « random ». On ne retient rien, aucun moment où on se dit « ha ouai pas mal là » et, parallèlement, aucun moment où on se dit « là c’est mauvais ». C’est passe-partout en fait.
Par contre, 1h17 de durée, c’est beaucoup trop. Ils ne sont clairement plus en capacité de composer une pièce aussi longue : un album de 40 min suffirait amplement, un peu plus condensé, allant à l’essentiel.
" Imaginons que 72 Seasons soit le 1er album de Metallica et là, d’un coup, notre jugement change du tout au tout et 72 Seasons devient un Masterpiece."
Je pense surtout que si l’album n’était pas estampillé Metallica mais plutôt d’un jeune groupe inconnu alors les notes seraient beaucoup moins élevées et la plupart des gens passeraient à autre chose rapidement.
Reste à voir comment les titres vont s’intégrer à leur set-list en live mais c’est pas cet album qui va me motiver plus que ça à les revoir !
oui le jugement dernier sera en concert, c’est clair, c’est là que les petits nouveaux peinent à entrer dans la fratrie
En gros fan des Mets, je vais faire dans le cliché : cette fois je m’attendais à rien (alors que j’ai totalement adoré les deux précédents) mais je suis quand même déçu, j’ai même été obligé de m’arrêter à la 8e piste, pitié qu’est-ce qu’on s’emmerde !
oui 77mn c’est beaucoup trop long mais va quand même au bout, y’a des bons trucs à la fin