Chroniques d’albums

oui 77mn c’est beaucoup trop long mais va quand même au bout, y’a des bons trucs à la fin :slightly_smiling_face:

Perso le morceau qui m’a le plus accroché c’est même le dernier malgré ses 11 minutes :slight_smile:

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Bon j’ai finalement eu le temps d’écouter le dernier Metallica… Bah on a pas du écouter le même truc, Samm et moi.

Je suis d’accord avec Chab sur « Je pense surtout que si l’album n’était pas estampillé Metallica mais plutôt d’un jeune groupe inconnu alors les notes seraient beaucoup moins élevées et la plupart des gens passeraient à autre chose rapidement » et Skull avec je m’attendais à rien mais je suis quand même déçu".

Franchement cet album est moyen. Les soli sont d’une tristesse, Kirk essaie de faire des trucs mais toujours noyés dans une masse d’effets qui rendent les choses chiantes. Lars ne fait rien d’original. James essaie de tenir la baraque mais son chant paraît fatigué. Enfin niveau basse, honnêtement hormis une intro on ne l’entend pas beaucoup, Robert s’est fait newstedé.
Album moyen, Metallica tente des trucs mais pas forcément brio, pire le groupe retourne vite sur ses acquis et la recette qui avait marché auparavant, mais en moins bien. 5/10 et c’est vraiment gentil. Ça fonctionne juste parce que c’est Metallica, un groupe débutant se vautrerait avec un truc pareil.

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chronique

Hatebreed-Supremacy

album

Hatebreed est un groupe de hardcore qui puise son inspiration dans les styles thrash, punk ou le heavy.
Supremacy est un album sorti en 2006. Pur produit HC, il incarne probablement tout ce que l’on pourrait entendre à un concert du quintet : une énergie et une puissance énorme au service du public. Tous les morceaux de cet album sont taillés pour les concerts, les mosh pits, les pogos, bref la bagarre. Tout y passe. Côté technique, un HC plutôt orienté NY sans fioriture ni concession, avec des riffs efficaces pour le headbang (attention à ne pas se déplacer une cervicale !). Alors oui, on aura l’impression du déjà vu/entendu mais la production donne un son lourd au groupe, ce qui rend l’album plutôt sympathique à écouter.
Ce disque est plutôt une très bonne introduction pour qui veut découvrir Hatebreed, tant il est facile de trouver des morceaux issus de cet album sur une setlist de concert du groupe, qui, sans pour autant révolutionner le genre, se forge une réputation de bête de scène, après qui il est difficile de jouer tant le combo américain assure le show.

MainStage 1

Artiste présent en 2023 le dimanche (USA | 7ème participation (2007 – 2009 – 2012 – 2014 – 2016 – 2018 – 2023))

chronique

Credit photo : Cintia Regueiro    

Enforcer - Nostalgia

album

Quatre ans après l’album Zenith, Enforcer sortira le 5 mai son 6ème album, Nostalgia. Construit comme une setlist de concert : de l’intro, au dernier titre, c’est du pur classic metal, concocté sans autre prétention que celle d’accrocher le public. "Unshackle Me" évoque l’hymne lourd et la fièvre montante de l’iconique "Bang Your Head" de Quiet Riot. Si la voix de Olof Wikstrand est pure et solide, c’est sur "Come Alive" qu’elle se déploie avec force. J’aime beaucoup ce morceau et le suivant, mon préféré. Cela fait si longtemps que j’ai délaissé ce heavy metal très old school, que je me surprends à me laisser embarquer avec plaisir par "Heartbeats", qui s’avère plein de surprises et très efficace. il faut dire que cette voix suraigüe à la Geddy Lee fait le job.

Les références sont nombreuses, comme sur "Demon" qui flirte avec Van Halen et Deep Purple. Chaque titre amène son plein de riffs, riches et lourds, et s’ils n’apportent rien de nouveau, ils ne suscitent pas l’ennui une seconde, ils sont très efficaces et sauront maintenir le public bien éveillé en concert. De toute évidence, c’est l’objectif affirmé de cet album. Le titre "Nostalgia" sonne comme la bande son de la boum 2.0 qui déjà à l’époque m’ennuyait ferme … next. "No Tomorrow" sonne très old school comme "At the End of the Rainbow". La production est convenable mais ceux sont surtout les guitares qui ont un super son, et les solos sont superbes, dont celui-ci, très Maiden. "Metal Supremacía" continue dans la même vibe, ça s’écoute très bien en toile de fond et ça va fonctionner en live, mais ce n’est pas le genre d’album que je vais me repasser en boucle au casque, quoique ! J’aime le son de "White Lights in the USA", dans une ambiance type Mötley Crüe, comme "Kiss of Death", et je salue le soliste, pas de verbiage ici, c’est concis et très mélodieux. L’album se termine sur "When the Thunder Roars (Crossfire)", avec un break intéressant et une ambiance de feu comme ils savent le faire.

A l’écoute de la discographie de Enforcer, on est impressionné par la maturité du groupe, qui de Black Sabbath à GNR, semble avoir digéré tous les aspects du heavy metal. On est étonné aussi de voir le groupe à l’affiche pour la première fois. Si vous voulez faire le plein de mélodies, de solos et de riffs bien heavy à l’ancienne, sans avoir à exhumer vos vieilleries poussiéreuses et usées et avec un bon son, cet album fera l’affaire. Nostalgia est un hymne au heavy metal, joyeux et chaleureux, sans tristesse aucune, bien au contraire. Le groupe se plante là, dans un présent affirmé avec force et une belle énergie communicative. Ce concert LIVE BY FIRE II va vous mettre l’eau à la bouche, le titre "Destroyer" à la fin casse tout ! Rendez-vous le samedi 17 juin sur la Mainstage du Hellfest où le groupe suédois viendra vous faire passer un bon moment, l’un de ces concerts dont on ressort avec la banane et la sensation d’avoir l’éternité devant soi.

Note du rédacteur : 7.5/10
Label : Nuclear Blast Records

MainStage 1

Artiste présent en 2023 (Suède | 1ère participation)

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Cool cette chronique, SAMM :wink:

chronique

Credit photo : ©REZN   

REZN - Solace

album

Après avoir découvert à la suite les trois premiers albums, dont Calm Black Water que j’ai beaucoup aimé, je m’apprête à reprendre l’écoute de Solace. Le son est bien meilleur, les compos sont plus fluides, plus naturelles, comme si le processus était désormais intégré, on est maintenant dans l’expression pure et c’est très agréable.

L’album commence et ne vous attend pas, vous laissant la liberté de vous installer où vous le souhaitez, quand vous le souhaitez. Une atmosphère de plénitude doomesque flotte dans l’air. Au loin les rayons du soleil percent l’horizon et viennent caresser les versants poreux de mon cerveau reptilien qui doucement se laisse séduire par ces visions fiévreuses. Sur "Possession", les décevantes voix tentent de m’arrêter, mais je suis déjà loin, sans plus d’autres entraves que celles de mon imagination sédentaire. "Reversal". Je progresse, docile, le long des lignes sinueuses qui s’étendent à perte de vue. Les images se bousculent sur "Stasis" pendant que mes sens peinent à cheminer en conscience au travers de l’épaisse brume matinale, jusqu’à ce que l’horizon s’ouvre à nouveau, limpide.

Dans cette bouffée d’air vivifiante mais quelque peu fraîche, "Faded and Fleeting" laisse passer subrepticement quelques rayons du soleil au son rassurant du saxophone. Nous sommes toujours les participants actifs de ce voyage impromptu mais les mots se taisent ici. Certains disent avoir rencontré là des racines palmées, mais le voyage intérieur est une vision muette et le sable efface les marques de nos pas. Je me retourne un instant et je contemple ce joli paysage d’émotions distillées avec parcimonie. Pas une note de trop, pas de débordements dérangeants, à peine une invitation, une suggestion à se laisser aller à confier nos vides et nos trop-pleins au souffle du vent. Et cristalliser le temps en sautillant joyeusement dans ce ruisseau chantant … (je relis cette dernière phrase et j’éclate de rire, je vais la laisser … non j’ai pas fumé ! )

En conclusion, je ne suis pas fan des voix, surtout la voix féminine mais ce n’est pas très important, juste un peu dommage, j’aurais aimé que la voix aie une couleur particulière, des inflexions plus personnelles. Je sais, j’étais bien censée faire une chronique mais l’instinct est un puissant moteur, j’ai trouvé un chemin et je l’ai emprunté, naturellement. De même que REZN, le nom du groupe, le sens véritable de toute chose tient dans les sentiments qu’elle procure. C’était une belle ballade. A renouveler sans modération.

Note du rédacteur : 8.5/10

Valley

Artiste non présent en 2023

Je les ai vus en octobre dernier lors d’un micro-festival avec Sortilège et j’avais bien aimé. Ce qui était amusant, c’était d’entendre les musiciens de Sortilège le lendemain au petit déjeuner (on était dans le même hôtel) expliquer que les gars d’Enforcer leur avaient dit que tel et tel passage dans tel morceau était inspiré par Sortilège… Je vais jeter une oreille à ce nouvel album et j’irai probablement les voir au HF.
Merci pour la chronique.

chronique

Dvne-Etemen Ænka

album

Dvne est né en 2013 à Édimbourg (Ecosse), d’abord sous la forme d’un quatuor puis d’un quintet quelques années plus tard. Le groupe tire son inspiration de l’oeuvre de science fiction de Frank Herbert (Dune) au point d’en faire un fil conducteur de leur univers musical.
Côté musique, les références sont plutôt nombreuses avec Mastodon en tête, Opeth, Yob, Intronaut, SubRosa, Pink Floyd (selon le guitariste et chanteur français du groupe Victor Vicart). Le premier album, Asheran, pose les solides fondations du style musical du groupe en nous livrant un sludge/stoner progressif des plus convaincants.
Mais les écossais vont encore plus loin avec Etemen Ænka, ils sont même étincelants de génie et d’audace (tout comme la pochette de l’album). Un équilibre s’opère à travers un enchevêtrement de riffs tantôt lourds, tantôt légers, un chant grave et un autre aigu, ce qui rajoute à cet album une dimension complexe où la mélancolie est perceptible mais laisse apercevoir une lueur d’espoir dans cet ascenseur émotionnel. Et pour rajouter un soupçon de mystique et d’étrangeté, le groupe va jusqu’à inventer sa propre langue, les titres et paroles des morceaux en sont la preuve.
Devant toute cette complexité et cette sincérité musicales, Dvne nous amène dans des contrées lointaines et jamais explorées jusque là, ce qui fera de Etemen Ænka un album majeur de l’année 2021 dans le monde du metal. Nul doute que leur prestation au Hellfest 2023 sera scrutée avec attention.

Valley

Artiste présent en 2023 le jeudi

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Merci pour cette superbe chronique de cet excellent groupe ! Voilà qui devrait encourager les plus récalcitrants à essayer. :metal:t3:

Ouais mais pas trop quand même, je veux qu’on soit tranquilles devant le groupe. Sinon on va avoir des types qui vont trouver le moyen de faire des slams durant leur set…

Et surtout cette chronique a permis de mettre à jour les groupes qui ont annulé et/ou se sont rajoutés…

Alors pas exactement, je me suis permis de modifier à la main mais pas sûr que je vais faire l’effort de mise à jour :sweat_smile:

Comme j’adore la saga de Frank Herbert, je vais essayer de trouver un moment pour écouter ce groupe.
Merci pour cette chronique.

chronique

The Ocean-Holocene

album

La formation Franco-Allemande est revenue avec son dernier album – Holocene – clôturant une trilogie d’albums-concepts explorant notre existence depuis le Paléozoïque jusqu’à notre ère actuelle.
Ceux qui s’étaient habitués aux sons de Phanerozoic I & II ont été surpris par ces sons relativement calmes. Avec du recul, on se rend compte que The Ocean avaient subtilement glissé un indice avec le titre clôturant Phanerozoic II : Holocene. Ses sons rappellent Preboreal qui introduit ce dernier album et qui, je trouve, présente bien l’ambiance qui l’entourera. Cet ultime chapitre de la trilogie ne s’emballera pas beaucoup, ni souvent, le rendant ainsi au moins surprenant pour tous. Loïc pose sa voix claire sur des cordes et une batterie qui lui laissent toute sa place, au milieu de tonalités planantes, invitant parfois un saxophone ou un synthé. Cette voix claire confèrera une homogénéité à un album qui peut sembler inégal, avec des titres comme Sea of Reeds qui laisse un goût d’inachevé tant il ne se passe rien, pas même dans les paroles. Heureusement, on est de nouveau repris par le groupe sur Atlantic, dont les 6 premières minutes, bien que calmes, sont envoutantes et montent en puissance jusqu’à l’explosion. Mais ce n’est vraiment que sur Subboreal que je retrouve un peu de ce qui constitue The Ocean pour moi. Ces couplets qui construisent petit à petit le refrain explosif font de ce titre mon préféré de l’album, avec Parabiosis.
L’ultime incarnation de la surprise réside dans Uncoformities, où Karin Park déroule sa voix, avant de partir à l’unisson avec Loïc dans un chaos qui contraste avec le reste du titre.
Le mot qui me vient systématiquement à l’esprit quand j’écoute Holocene est « surprenant ». Globalement, il me manque peut-être un peu plus de lourdeur, un peu de growl, de force, ce qui fait la touche The Ocean pour moi. Mais au fil des écoutes, les nuances des titres ressortent, et j’apprécie davantage les mélodies. Si certains ne m’ont toujours pas marquée, il y a des titres puissants, comme Parabiosis, lourd autant par sa musique que par son thème bioéthique « For we shall live forever and a day. Replenish, recharge our batteries, eternal youth at our fingertips ».
En résumé, Holocene n’égalera jamais les Phanerozoic pour moi, mais ce dernier chapitre a sa propre touche et sa sensibilité, qui lui siéent très bien et me donnent envie d’y retourner régulièrement.

Valley

Artiste non présent en 2023

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Merci pour ta chronique ! On sent que tu aimes vraiment ce groupe :wink: . J’ai écouté l’album mais vu que je ne connais pas la discographie de The Ocean, ça ne m’a pas parlé !

Si ça te dit, écoute les Phanerozoic, je les trouve vraiment excellents avec un bel équilibre entre le doux et le puissant. Ensuite tu viendras à leur concert Parisien :grin:

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Je vais essayer :wink:

chronique

CIVIC-Taken by Force

album

L’Australie est-elle la nouvelle terre du Punk ? Je me pose sincèrement la question tant tout ce qui sort de là bas commence à percer à peu près partout dans le monde. Que ce soit Amyl and the Sniffers (des concerts sold-out partout en Europe), The Chats (présence au HF, deux dates sur Paris en 8 mois et bientôt un Bercy en ouverture de Queens of the Stoneage) ou encore Speed (plutôt Hardcore je vous l’accorde mais un des rares groupes punk/hardcore qui a percé aux USA !), la scène Australienne se porte à merveille.

Et ça tombe bien car j’ai envie de vous parler de mon énorme coup de cœur de cette année 2023 qui vient justement du pays des Kangourous : CIVIC (et on arrête tout de suite les blagues sur les voitures !) et leur album « Taken by Force ». Pour faire simple, je considère que cet album est ni plus ni moins la définition même de ce que devrait être le rock au sens large du terme : un truc qui bouillonne d’énergie, qui rentre en tête dès la première écoute, qui vous prend aux tripes, vous met en sueur et qui ne vous lâche plus.

Les Australiens sont qualifiés de Proto-Punk, ce qui ne veut pas vraiment dire grand chose à mon sens (le seul groupe que je connais et qui a cette étiquette, c’est Death. Pas le groupe de Death Metal bien sûr mais un trio Afro-Américain qui a sorti quelques albums dont l’excellent « …For the Whole Word to See ») mais dès le premier titre, le brûlot « End of the Line », la magie opère. C’est sincère, ça prend aux tripes dès les premiers accords. Et des titres du même acabit, c’est à dire qui vont directement à l’essentiel, il n’y en plus d’un : « Fly Song », « Born in the Heat » ou encore « Time Girl » ont exactement ce même feeling et cette volonté de vous faire bouger le popotin.

CIVIC sait, malgré tout, varier les plaisirs en ralentissant un peu le tempo (« Neighbourhood Sadist » ou « Trick of the Light », mon titre préféré de l’album) ou en apportant une petite touche pop ni vu ni connu sur « Blood Rushes » en fin d’album, histoire de ne pas laisser un sentiment de répétition à l’auditeur. Enfin, cet album c’est surtout un condensé d’hymnes Punk/Rock (à peu près tous les titres de l’album en fait mais difficile de ne pas citer le titre éponyme, redoutable d’efficacité) comme finalement assez peu de groupes sont capables de faire à l’heure actuelle. Un point également sur la production de l’album que je trouve parfaite : ni trop moderne, ni trop brouillonne, elle renforce l’authenticité de la proposition.

Si j’aime beaucoup leur précédent album et leurs EPs (leur tout premier EP est d’ailleurs excellent et possède un feeling un peu similaire à cet album, en moins aboutis néanmoins), ce « Taken by Force » est vraiment le summum du talent des Australiens. A tel point que je me demande comment le groupe va réussir à égaler cet album dans le futur… Une masterclass et mon top 1 de cette année, tout simplement.

Warzone

Artiste non présent en 2023

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chronique

Meshuggah-Destroy Erase Improve

album

Après un premier album plus que prometteur teinté de thrash chaotique et destructuré, les suédois de Meshuggah vont plus loin dans l’élaboration de leur musique et définissent enfin leur style (et par extension le djent).
Destroy Erase Improve est la base de ce que va devenir le combo suédois, de 1995 jusqu’à aujourd’hui, leur style s’affirmant et s’affinant d’album à album.
Le second album du quintet contient donc déjà tous les ingrédients de ce qui lui succédera plus tard : des rythmes frénétiques et saccadés, une violence dans les structures des morceaux (qui restent encore accessibles malgré quelques riffs ou passages dissonants) et explorent des contrées encore jamais exploitées dans le metal (comme les réalignements forcés). Les algorithmes de leur musique cassent les codes traditionnels (même si les musiciens continuent de jouer un semblant de thrash) étant plus progressifs et inspirés du jazz, menant parfois à des passages étranges, malsains et tristes malgré un déferlement de colère et d’agressivité que la batterie procure.
Tout ceci fait de Destroy Erase Improve un album plutôt homogène et ambitieux qui marquera les années 90 de son empreinte, bien loin encore de ce qui pourra paraître trop calculé et/ou aseptisé dans la suite de leur discographie.

Altar

Artiste présent en 2023 le samedi (Suède | 5ème participation (2008 – 2011 – 2015 – 2018 – 2023))

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chronique

Porcupine Tree-Fear Of A Blank Planet

album

Porcupine Tree fait partie des groupes qui ont su évoluer et affiner leur son au fil du temps et des albums tout en côtoyant des grands noms de la scène progressive lors de tournées, tels que Dream Theater ou Opeth.
Jouant tout d’abord un rock prog, le remplacement de Chris Maitland par Gavin Harrison à la batterie en 2002 a été des plus déterminants dans l’évolution musicale vers un son plus lourd et plus agressif, plus metal en définitive.
Cela s’est vérifié avec In Absentia en 2003 et a été confirmé par les albums suivants.
Fear Of A Blank Planet (dont le titre est une réponse à l’album Fear Of A Black Planet de Public Enemy) fait partie de ceux-là.
Les influences des débuts du groupes sont toujours là, mais des notes et des parties rythmiques incorporées dans les compositions sont là pour faire un savant mélange de rock et de metal.
Le point d’orgue est le titre de 18 minutes Anesthetize, pièce centrale et clé de voute de cet album, d’ailleurs le guitariste Alex Lifeson de Rush y va de son solo, signe de consécration de ce titre magistral.
Tout est parfaitement équilibré, tout est juste, tout est exécuté avec brio, au tel point que cette oeuvre a été fortement plébiscitée par la critique (10e meilleur album de l’année 2007 selon le site Rate Your Music).
Fear Of A Blank Planet est sans nul doute un album que tout fan de prog se doit d’avoir écouté tant il contient des morceaux riches en émotions.

MainStage 1

Artiste présent en 2023 le samedi (Royaume-Uni | 2ème participation (2008 – 2023))

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