Merci beaucoup @Diatribes pour cette très belle chronique d un album qui est exceptionnel
J en profite pour parler de ce topic
Tout le monde. N hésitez pas à faire des chroniques quelques soient vos goûts ou vos compétences d écriture on s en fout on n est pas chroniqueur dans un magazine. Donc lancez vous et faites nous découvrir un album avec vos mots ,vos sentiments. C est ça qui est intéressant
L outil ici est formidable mais simple . Même un vieux comme moi y est parvenu pour un très beau résultat visuel
Allez go les gens
chronique
Scowl-Psychic Dance Routine
J’ai découvert Scowl à la sortie de leur premier et unique album « How Flowers Grow ». A l’époque, une hype commençait doucement à se créer autour du groupe, poussée par le label Flatspot Records (chez qui on retrouve des artistes comme Zulu, Speed, Regulate ou encore Buggin). Je vais être totalement honnête : je n’ai pas aimé plus que ça l’album à sa sortie, la faute à la voix éraillée de Kat, frontwoman du groupe, qui peut pas mal déstabiliser à la première écoute.
Mais j’ai persévéré. Et ce que je trouvais comme le défaut principal de leur musique est devenu, à mes yeux, un vrai point différenciant vis à vis du reste de la scène qui, couplé à des morceaux très accrocheurs (Bloodhound, Dead to Me ou encore Fuck Around pour ne citer qu’eux), me fit devenir très addicte à cet album. J’attendais donc la suite avec grande (grande !) impatience, espérant un nouvel album à me mettre sous la dent. J’espérais aussi que le groupe explore d’autres territoires comme avec le titre « Seeds to How », où Kat chantait en voix claire. Un titre judicieusement placé en milieu d’album, permettant une coupure Pop du plus bel effet, quand bien même on ressentait une certaine retenue de la chanteuse dans ce registre.
Nous sommes le 7 avril 2023. Point de nouvel album à l’horizon mais plutôt un EP 5 titres teasé depuis un petit moment par leur label (toujours l’excellent Flatspot Records). Alors, le groupe va t’il proposer exactement la même recette ? Ou va t-il tenter des nouvelles choses ? Pas d’inquiétude pour les peureux du fond, Scowl sait encore faire du Hardcore : « Sold Out » et surtout l’excellente « Wired » le prouvent sans aucun problème, restant dans la lignée de ce que le groupe proposait sur « How Flowers Grow ».
Non, la (bonne) surprise lors de la première écoute de l’EP, c’est le fait que groupe a effectivement décidé d’assumer son côté plus mélodique : « Opening Night » se veut être un titre résolument rock, assez punchy alors que « Shot Down » nous dévoile un savoureux mélange chant éraillé/chant clair (couplet/refrain) qui fonctionne terriblement bien. Mais le titre que l’on retient par dessus tout, c’est évidemment « Psychic Dance Routine », énorme tube, totalement en chant clair, bluffant de maîtrise (elle est loin la timidité de « Seeds to How » !) dont le refrain reste en tête pendant un long moment. Scowl assume désormais cette facette plus Pop avec un titre très mélodique, qui n’a tout simplement plus rien à voir avec le Hardcore. Pour autant, c’est une totale réussite, peut-être le titre le plus emblématique de l’EP finalement (et c’est sûrement le titre que j’ai le plus écouté, tout genre confondu, depuis sa sortie).
Scowl réussit en seulement 5 titres à se renouveler, varier sa proposition tout en gardant une cohérence du début à la fin. Autant à l’aise dans le Hardcore que le Rock et la Pop, les Californiens signent ici un magnifique EP qui, je l’espère, aboutira sur un nouvel album du même acabit. Sur ce, je retourne m’écouter cette pépite dont je ne me suis pas lassé depuis le mois d’avril.
Warzone
Artiste non présent en 2023
Je dédicace cette chronique à @karajuju bien évidemment ! En espérant que celle-ci vous plaise .
chronique
Sunami-Sunami (LP 2023)
Voilà un groupe dont il me tenait à cœur de les chroniquer tant leur 1er album est un concentré de groove et de bagarre.
Donc, après 3 EP et 1 Split avec mes super chouchous de Gulch, il était enfin temps que le gang de San José, Californie, nous ponde un album, un vrai… enfin… un truc dont la durée est l’équivalent d’un riff de Sunn O))), soit 17’22’’ pour 8 titres. Mais quels 8 titres !
Alors oui, à la première écoute, je ne vais pas vous mentir, j’ai pas explosé mon plafond suite à un immense saut de joie. Par contre, une fois que j’ai compris que je devais laisser mon cerveau à la porte pour apprécier ce skeud à sa juste valeur, ça allait nettement mieux.
Leur hardcore est autant gangsta que beatdown, presque parodique par moment mais pourtant tellement haineux que les mecs y croient à leur bêtise bas du front ! Des titres pas prise de tête servis par un groove imparable. Et des textes certes simples mais qui appellent à la castagne. Une rage bien ancrée portée par ce hardcore de voyous.
Dès l’entrée en matière t’es prévenu : Un riff efficace, 2 ou 3 coups de caisse claire et… c’est parti pour le grand frisson, façon grand 8 où les loopings se succèdent les uns après les autres, mais comme tout bon manège digne de ce nom (ou comme tout bon titre de beatdown digne de ce nom ), ça ne dure pas bien longtemps. Mais pas le temps de reprendre son souffle car sans prévenir, chaque morceau de te fait cet effet-là : tes petits bras se mettent à mouliner, tu en regrettes presque de ne pas avoir de voisins à côté de toi pour essayer de lui mettre quelques patates dans le pif. Le sentiment d’un parpaing dans la gueule mais surtout c’est dansant bordel. Une rythmique bien maîtrisée, une alternance de tempo et des riffs bien vicieux disséminés astucieusement.
Oublie la salle de sport, Basic Fit c’est pour les fragiles. SUNAMI : La bande son parfaite pour le pit de salon, ton nouveau partenaire de baston !
Warzone
Artiste non présent en 2023
Un album debilement parfait !
chronique
More Than Life-Love Let Me Go
Parfois pour remonter il faut toucher le fond. More than Life t’y emmène de bien belle façon avec ce Love let me go. Cet album est tout simplement MA définition du hardcore mélo larmoyant. Non ce n’est pas joyeux. Non ça ne te prend pas par la main en te faisant croire que tout va s’arranger, c’est faux je sais que tu sais.
Alors assume et plonge dans la rugueur des anglais qui ont pondu un album foutrement cohérent, qui s’écoute d’une traite sinon t’y es pas. ça pue la dépression à plein nez, comme sur Curtains Closing et sa dernière phrase hurlée a cappella qui vous donnera des frissons tellement l’espoir a disparu. Le reste ne vous laissera pas beaucoup respirer. C’est violent, sincère, ça ne s’apprécie sans doute que dans un certain état d’esprit. Est-ce que t’en ressors meilleur ? Aucune idée. Mais ça va chercher au fond de toi des trucs que t’avais peut-être pas envie de réveiller.
FFO : La Dispute, Touché Amoré, Defeater
Warzone
Artiste non présent en 2023
Je suis ultra fan de The Ocean. Je les ai vus je sais même plus combien de fois. On a le 06 de Loïc tellement on a bu des coups avec lui, et à chaque passage à Paris, il nous cherche devant quand il va sauter dans la foule pour être sur d’atterrir sur nous. En plus d’être un chanteur et un frontman incroyable, c’est une crème.
J’ai eu exactement les mêmes impressions que toi sur cet album. Mais à force d’écoutes, je suis bien rentré dedans, j’ai laissé de coté mes attentes d’un album de The Ocean « classique » (si tant est que cela existe), et je me suis laissé emporté par ces compos plus calmes, par la voix claire de Loïc, par ces mélopées electro inhabituelles pour eux. Et au final j’adore cet album, et j’ai vraiment hate de voir ce que ça donne en live.
PS: les Phanerozoic oui bien sur, mais rien n’égalera pour moi Pelagial qui est juste intouchable.
Ce dernier volet est vraiment un goût acquis. Depuis la chronique, je l’aime un peu plus. Je me dis qu’avec le concert, j’aurai une meilleure occasion de m’en imprégner. D’autant plus que contrairement à toi, ça sera mon tout premier live du groupe.
En tous cas, moi je ne suis pas déçue de cet album.
focus
Shazzula, Chanteuse et Musicienne du groupe Wolvennest
De son vrai nom Sharon Schievers, la chanteuse et musicienne Belge est autant passionnée par la musique que par la vidéo. Au travers de plusieurs de ses projets, elle tisse des liens entre images et sons afin de faire apparaître les mondes invisibles de l’occulte et de l’ésotérisme, mondes qui sont, pour elle, de fortes sources d’inspiration artistique.
L’un de ses projets les plus importants est intitulé The Spirit Trilogy, et a été imaginé comme une installation artistique mêlant images et sons. La finalité du projet est la diffusion synchronisée de trois films de 33 minutes et 33 secondes dont les 3 bandes sons doivent s’accorder pour en donner une 4ieme. A l’heure actuelle, seul un des trois films qui constituent cette trilogie est disponible.
Shazzula cite Maya Deren (Réalisatrice indépendante du cinéma expérimental des années 1940 aux Etats-Unis) comme l’une de ses sources d’inspiration, ainsi que Tim Blake (artiste britannique membre du groupe Hawkwind) comme étant la personne qui lui a donné envie de pratiquer le Thérémine. Cet instrument particulier qui l’accompagne sur scène et qu’il n’est pas nécessaire de toucher pour en jouer utilise la déviation dans l’air des ondes par les corps solides (en l’occurrence les mains de la musicienne) pour faire varier un son produit electriquement. Et ça en fait la parfaite illustration de l’influence de l’invisible qui inspire Shazzula.
Shazzula a également collaboré avec le prisonnier, musicien et artiste américain Bobby Beausoleil (ayant fait partie de la Manson Family) que ce soit pour des projets musicaux de Beausoleil (Shazzula a réalisé le clip du morceau Nature Boy) ou pour des projets de Shazzula (Beausoleil a réalisé la cover de l’album Void de Wolvennest).
Enfin, Wolvennest est à l’origine un collectif ayant pour but de créer des souvenirs et des émotions via la musique aux membres qui composent le collectif, sans forcément vouloir faire de même chez les personnes extérieures (et c’est pour moi l’expression de la sincérité musicale qui devrait animer la majorité des artistes). Mais le groupe, et Shazzula, sont tout de même positivement touchés lorsqu’ils arrivent à rentrer en communion avec leur public ; public qu’ils cherchent à rencontrer via les circuits « underground ».
C’est plaisant et rassurant de se dire que de tels groupes qui refusent les circuits « mainstream » de diffusion de la musique live acceptent de venir au HF, preuve que le fest reste encore, même partiellement, un lieu de découverte et de promotion de groupes « obscures » loin de l’image de mastodon qu’il a aujourd’hui.
Par @kenny_pecheur
Valley
Artiste non présent en 2023
chronique
Nostromo-Ecce Lex
Ecce Lex, voici la loi.
La loi que nous impose Nostromo.
Groupe de grindcore/hardcore fondé sur les berges du Lac Léman, à Genève, le groupe tire son nom du vaisseau du film « Alien, le huitième passager ».
Toute la discographie est bonne, il n’y a rien à jeter, toutefois Ecce Lex est le disque qui a révélé le quatuor.
Il s’agit du 4e effort des Suisses, mais leur second LP.
Mais à quoi s’attendre de l’écoute de cet album?
Tout aussi puissant que « Argue », il se démarque par son aspect plus technique et plus complexe, jonché de petites interludes, plus ou moins brutales, parfois mélodiques et annonciatrices du double album acoustique Hysteron - Proteron, à l’instar de « Sunset Motel » et « Turn Black », mais qui permettent à l’auditeur de faire une pause dans cet amas de violence brute. Un peu comme si l’on vous mettait la tête sous l’eau régulièrement le temps d’une chanson et qu’on vous la ressortait pour reprendre votre souffle avant un nouveau plongeon.
Des riffs à tout va, très rapides, violents et efficaces, mis en valeur par une voix agressive et une batterie aux rythmes saccadés d’une précision chirurgicale, caractéristique de la musique des romands.
Le rendu est impeccable, faisant de cet LP une oeuvre de 33 min durant lesquelles on ne s’ennuie jamais.
Nostromo ne fait ici pas dans la dentelle et ne fait aucune concession, l’objectif est clairement une explosion de haine et de destruction, le tout sublimé par une production mise au service de la violence.
Altar
Artiste présent en 2023 le vendredi (Suisse | 2ème participation (2017 – 2023))
Cet album est une pépite, peut-être le meilleur de Nostromo à mon sens. Merci pour la chronique .
chronique
SLOWCUT-In Death Is Relief
S’il y a bien une scène que j’apprécie de plus en plus c’est le post (black, metal, rock…) j’y pige que dalle ma playlist s’appelle post-machin .
Et je suis bien obligée d’avouer que @Diatribes m’a fait un beau cadeau en me disant « arrête de zoner Malabar et va écouter ça » .
Donc bon, à mon tour j’m’y colle pour essayer de vous donner envie.
SLOWCUT c’est 5 gars de Brisbane (Australie) tout beaux tout nouveaux puisqu’ils ont débuté les lives en juillet 2022 et leur album vient de sortir.
Dans la mort il y a un soulagement ? (titre de l’album). Franchement je suis pas pressée de le savoir, j’imagine que oui, mais moi dans cette musique je trouve de quoi m’aider à lâcher de manière consciente ce qui pèse lourd. Et c’est un répit.
Cet album s’ouvre par 5 mns de douceur, instrumentale, rien de très original il faut bien l’avouer, ça m’a fait penser à Russian Circles, mais c’est beau, trop beau et au vu de la noirceur de leur pochette on se doute que les Australiens ne vont pas en rester là.
En effet, ça explose, les instruments mais surtout cette voix ! Alors oui ça crie mais très bizarrement, elle n’est pas « déchirée » c’est difficile à expliquer mais elle est claire ! Hum hum je plagie grossièrement mais c’est l’illustration parfaite de cet oxymore « cette sombre clarté… » je ne trouve pas mieux pour m’exprimer que de piquer ce vers parce que c’est ça pour moi cette voix qui hurle son désespoir « Maybe god left because we’re still here » mais qui s’éloigne aussi, elle se retire, reste en fond sonore pour laisser la place aux instruments. Parce que c’est peut-être bien la seule chose de sensé que l’Homme peut encore faire, se retirer pour sauver ce qu’il reste de notre Terre
« We’ll lay down and swallow the soil
If you promise not to rot with me ».
A force de fouiller j’ai lu sur Bandcamp que le titre Rot To Bloom citait Tom Waits dans son dernier vers « Misery is the river of the world ».
« There’s nothing kind about man » disait Waits
« Call no man happy 'till he dies » ok donc la mort est bien un soulagement !
Flood of Christ est peut-être le titre que je préfère, ça vibre, c’est lent, y a du doom (ou du sludge ? J’avoue j’ai jamais trop vu la différence ) c’est, en tout cas, très Amenrien ça c’est sûr !
https://youtu.be/UDjEDmgytOA?si=tX2_-836Tb02cAci
Vous l’aurez compris Slowcut c’est pas la joie ni l’espoir incarnés ! Mais leurs compos sont hyper énergiques et remplies d’émotions.
Petit message sur leur Bandcamp qui en dit pas mal sur l’esprit du groupe :
« SLOWCUT tient à remercier les peuples Jagera et Turrbul, gardiens traditionnels de la terre sur laquelle cet album a été créé, et à rendre hommage à leurs aînés d’hier et d’aujourd’hui ».
Merci @Diatribes
Valley
Artiste non présent en 2023
Merci pour cette chronique, j’espère que cela t’a donné envie d’en faire d’autres de temps à autre.
Oui, même si c’est compliqué pour moi d’expliquer pourquoi j’aime, j’ai surtout apprécié découvrir le groupe à travers leurs textes et les quelques infos que j’ai glanées sur eux.
N’étant absolument pas musicienne pour 2 sous j’ai plus « analysé » les textes et la « philosophie » du groupe.
En tout cas, très belle découverte et j’ai hâte de les voir un jour
Un petit lien direct vers le Bandcamp du groupe ce serait sympa.
Je l’ai trouvé facilement, mais ça peut inciter certains à faire l’effort d’écouter ce qu’ils font (effectivement c’est plutôt pas mal ).
Alors merci, merci.
J’avoue, je suis allé écouter parce que :
- La pochette est juste magnifique je trouve (oui je sais c’est un peu con mais je suis comme ça des fois)
- Le « très Amenrien » m’a fait rigoler
- Moi non plus je sais jamais comment expliquer pourquoi j’aime
Et au final, grosse claque. J’adore.
chronique
GODSLEEP-Lies To Survive
Un concert… Juste un putain de concert, annoncé dans mon triangle des Bermudes de la musique extrême, j’ai nommé Amiens.
Jusque là, il y en avait bien quelques-uns, mais cela restait anecdotique. Et puis d’un coup, une pluie de programmations dans le ciel picard, ce qui m’a poussé à creuser et à tomber sur des pépites.
La première est celle à qui je vais tenter de rendre hommage dans cette chronique de leur dernier album en date, j’ai nommé GODSLEEP et leur LP « Lies To Survive ».
Groupe venant de Grèce, d’Athènes plus précisément, le quatuor commence à se faire un nom sur la scène stoner. Créé en 2010, celui-ci sort un premier disque en 2015 avec un frontman qui officie au chant. Toutefois un changement de line-up s’opère en ne s’offrant aucune limite dans le recrutement de leur prochain chanteur : " pas de souci avec ton ethnie, ton sexe, ta couleur ou ta langue" (Facebook du groupe)
Ainsi est recrutée Amie Makris, qui va apporter un peu plus de couleur et de relief à la musique déjà qualitative des grecs à partir de l’album « Coming of Age » en 2018, déjà bien reçu par le public et la presse de l’époque. Un style lourd, un chant inspiré de John Garcia, mais le groupe en a sous le pied. Enormément sous le pied. ET il va le confirmer en 2023 avec leur album « Lies To Survive ».
J’avoue qu’il m’a fallu quelques écoutes pour apprécier ce disque et tenter d’en capter ses subtilités. Au début peu emballé, j’ai pris mon mal en patience en mettant de côté pas mal d’a priori. Et j’ai bien fait !
Là où le groupe roulait sur une route en plein désert de la mort avec Coming of Age, il a tracé son chemin pour se retrouver sur une autoroute sur laquelle de nombreux styles autres que le stoner circulent :
ambiance et attitude punk de la chanteuse qui montre l’étendue de sa capacité vocale, alternant chant clair et chant hurlé, notamment sur « Pots of Hell », morceau clippé dans lequel Amie a un côté Courtney Love dans son apparence…). Niveau influences du chant, on est toujours sur des grands noms : John Garcia, MJK des débuts de TOOL et même hip hop !
Au niveau des compositions, là aussi un melting pot de styles est réalisé de façon cohérente et efficace. Hors de question pour le groupe de laisser tomber leur fuzz ou leur groove, mais plutôt de l’enrichir, et pour cela il ratisse très large : TOOL sur Permanent Vacation, style grunge sur Pots of Hell, reggae/ska/électro sur la dernière partie du titre Room 404, avec des touches de heavy, de rock ou de metal alternatif,…
Savant mélange d’influences, le chant et la musicalité du groupe rentrent en symbiose pour trouver un juste équilibre dans les compositions des athéniens, le tout restant groovy.
Lies To Survive peut être déroutant de prime abord, mais à force de persévérance, cet album se révèle riche et met en évidence les promesses qui reposaient sur Godsleep.
La Grèce est connue pour son histoire, sa mythologie, maintenant elle peut se targuer de se faire connaitre grâce à sa scène de stoner rock et metal, dont Villagers of Ioannina City et maintenant Godsleep sont les ambassadeurs.
Valley
Artiste non présent en 2023
Magnifique chronique. Merci @Diatribes
J ai eu exactement la même expérience que toi avec cet album : pas convaincu au début,et puis …
Merci et encore j’ai du faire des choix pour certains exemples.
Le titre Saturday sonne très Pearl Jam époque Ten.
C’est vraiment un condensé de pas mal de groupes cools des années 90 et clairement il vaut le coup.
le chant sur Saturday toujours me fait également penser aux balades de Acid Bath dans la façon de chanter…
Pour un album que je voyais très FM compatible je me suis aperçu que c’était bien plus que ça.
J’en suis à ma 1ère écoute et même ressenti…mais en lisant ça je sais que je vais faire l’effort de prolonger l’expérience
En tout cas très chouette chronique, il monte en puissance ce rédacteur
Au passage, la grèce regorge de pépites en matière de stoner, on peut ajouter 1000Mods, Planet Of Zeus, Acid Mammoth, Naxatras et beaucoup d’autres.
Weedian sort régulièrement des compils justement sur des scènes spécifiques, toutes nommées "Trip To [destination choisie] (voilà pour la Grèce → Trip to Greece | WEEDIAN)
Justement dans mes recherches Weedian propose cet album sur son YT et 1000mods est également cité dans certaines reviews de l’album chroniqué.