Live Report
Junon + Sunstare - 19/01/24 - La Bulle Café (Lille)
La saison débute avec une date sur Lille où je vais retrouver avec plaisir Junon, vus il y a moins d’un an au Betiz’fest. Ils sont accompagnés en 1e partie de Sunstare que je ne connais pas encore et que je n’ai pas pris le temps d’écouter.
Le froid est glacial mais la circulation fluide (pour une fois) en ce vendredi soir sur Lille. C’est la première fois que je mets les pieds à la Bulle Café qui propose pourtant des dates bien alléchantes (comme par exemple ce Gravekvlt+Traquenard en début de semaine). Petite salle vidée de son mobilier de bar habituel, je savoure ma pinte avant le début du concert, tout comme les membres de Junon qui se mélangent au public. Petite table de merch’ aux tarifs bien raisonnables : 10 balles le tish, 15 le vinyle.
On commence avec le quatuor lillois Sunstare qui nous proposent un mélange Doom/Post-Hardcore parfois teinté de black très efficace. Le chant hurlé typique du post-hardcore réveille bien une instru lourde et puissante, le tout dans une ambiance de messe noire dirigée par un chanteur habité. Communication minimale, le style est plus propice à l’introspection qu’au blabla. Le son est très bon malgré ma proximité avec la scène, ce qui augure d’une bonne soirée. Les éclairages sont simples mais jolis, dans des teintes de bleu, rouge, violet. Très bonne découverte, donc, que je vous recommande chaudement.
Le temps du changement de set et les 6 membres de Junon montent sur scène. Oui, car comme je l’ai déjà dit lors de mon précédent report, ils ont la particularité de proposer 3 guitares et un mur de riffs imparable. J’avais appris dans la journée le départ de leur bassiste (j’apprendrai ensuite au merch qu’il continue bien dans Yarotz avec Fabien), remplacé par Clément, ex-batteur de General Lee. Après les présentations, le groupe attaque par un nouveau morceau de l’album à venir Dragging Bodies to the Fall suivi du premier single déjà disponible Out of Suffering qui dégage encore plus d’émotion en live. Encore une fois, c’est carré, puissant, prenant. Le batteur nous massacre, Arnaud vit et transpire sa musique, les 3 guitaristes nous abreuvent de riffs, le tout parfaitement produit et audible. Le groupe est presque épaule contre épaule sur cette petit scène, comparée au Betiz’fest et fait preuve d’une belle complicité. Les jeux de lumière subliment le tout (quelques photos ici, la ou encore la). On a ensuite le droit aux 4 morceaux de l’EP The Shadow Lengthen dont évidemment Sorcerer et Carcosa qui me prennent toujours autant aux tripes. Encore 2 morceaux du nouvel album et le set se termine déjà. On en veut plus et la CB me brule les doigts pour pré-commander le magnifique vinyle à venir. Rendez-vous le 15 mars !
Valley
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