Et pour Marseille allez allez !!!
j’y étais, et oui c’était pas joli a voir …
Il interrompt le premier morceau et dit dans le micro « désolé j’ai une voix de merde, je suis malade, j’ai un genre de grippe ». Ils relancent un deuxième morceau, le pépère galère a chanter et tousse entre chaque phrase, et puis ils redit un truc du style « bon ma voix c’est vraiment galère on va vous envoyer des trucs psychés » (sous entendu ou j’ai pas trop besoin de forcer la voix). Ils font un morceau bien planant qui dure un bon quart d’heure, et puis fin du morceau, la il prend le micro et dit un truc dans le genre « je peux pas plus, désolé salut » et se barre de scene, et les musiciens suivent.
Les lumières se sont pas rallumées tout de suite, donc indécision/incompréhension générale dans le public. puis les lumières finissent par se rallumer, les roadies commencent a remballer du matos, des mecs commencent a balancer leurs gobelets sur les mecs sur scene, des gars de la secu arrivent pour pas que ca parte en cachuète. Un premier gars sort des coulisses et prend le micro pour dire « non mais arreter, il peut vraiment pas le faire physiquement, c’est pas sa faute il est malade, cherchez pas il peut pas » puis un autre gars de la salle sort 5 minutes après pour dire « ils sont désolés mais il leur est impossible physiquement d’assurer le spectacle, ne vous inquiétez pas vous serez remboursés ». Et tout le monde a commencé gentiment a se barrer avec un brin de frustration (euphémisme).
La première partie daily thompson etait plutot cool, et aura du coup joué plus longtemps que l’aimant monstrueux.
J’avais jamais eu ce sentiment … soit les mecs annulent avant, soit essaient de tenir jusqu’au bout en version dégradée … mais jamais le « on tente » comme la, et on s’effondre et on se barre au bout de 20-25 minutes … pas pourles bonnes raisons mais il restera le souvenir de ce mini concert unique en son genre ^^’
Loin d’être unique rassure-toi !
Ministry au Bataclan en 2012, dans le genre fiasco ça se posait là
J’en ai entendu parler de cette date mais je ne me souviens plus exactement de ce qu’il s’était passé par contre.
De mon côté, j’ai un super souvenir du premier concert de Power Trip à Paris pour 12 euros. C’était au Gibus en 2016, le groupe était très attendu et…surprise, on apprend quelques heures avant que le chanteur a tout simplement raté son avion . Mais le groupe ne s’est pas débiné, au lieu d’annuler le show, ils ont préféré le maintenir (la place est passée à 10€, il n’y avait pas de prévente pour info) et le guitariste a tout simplement assuré le chant !
Scène mythique s’il en est, arrivé sur l’un des morceaux (je ne sais plus lequel), le guitariste nous annonce qu’il ne connait pas bien les paroles et que si certains veulent prendre le micro pour les aider, ils sont les bienvenues. Scène incroyable donc où quelques membres du public viendront prendre et se passer le micro pour assurer le chant. Un de mes meilleurs concerts
Que s’est-il passé stp ?
Le tour bus était garé devant la salle, on voit Marco Neves descendre, suivi de Al, tellement défoncé qu’il lui font faire les trente mètres jusqu’à l’entrée des artistes en bagnole.
Al monte sur scène, baragouine trois trucs et balance des samples aux claviers, se barre, le groupe continue de jouer, Al revient toujours autant défait, sa femme se pointe, le sort de scène!
Excuses: insolation
Concert qui faisait pour moi suite au catastrophique concert au Havana Café à Toulouse en 2008, où la sécurité, une personne seule, Ministry jouait derrière des cages à cette époque, pris de panique a gazé une première fois le public, puis une deuxième fois le groupe, qui du coup n’est pas revenu
J’y etais à Toulouse!
Dans mon souvenir, un gars etait monté sur les grillages devant Ministry et les avait fait tomber sur le groupe à force de se balancer comme un con dessus! Et donc fin du concert.
J’ en etais sorti bien frustré car les hits de Psalm69 n’avaient pas été joués.
J’ai aussi expérimenté d’être gazé, pas la plus agreable des experiences.
Ouais ça secouait un peu devant mais pas de quoi sortir les lacrymos
Le lendemain de leur concert parisien, d’après Setlist.fm, Monster Magnet a donné un concert comprenant 10 morceaux à Cologne. Était-ce un concert "normal " ou « sous perfusion » ? Difficile à savoir.
C’est quoi un concert « sous perfusion » ?
Avec du Doliprane ou du Vicks Vaporub.
La marronnier « X est-il légitime sur une scène du Hellfest » semblant en perte de vitesse, je vous propose de remettre une pièce dans son grand-frère « Y est-il trop vieux pour revenir au Hellfest », au travers de la soirée d’hier au Zénith à Paris : Alice Cooper (76 ans), avec en première partie Doro (60 ans tout pile)
Je trolle ? Oui, bien sûr, et ce d’autant plus qu’ils ont mis tout le monde d’accord : c’était une excellente soirée !! A son âge, on sait que chaque tournée d’Alice pourrait être la dernière. S’il continue aussi bien que ce soir, on n’est pas prêts d’avoir envie d’en voir la fin !
Doro, je ne l’ai jamais écoutée que d’une oreille relativement distraite. Hormis le classique All We Are de Warlock, son premier groupe (ou plutôt la première mouture de son groupe avant qu’elle ne décide de voler sous son nom propre), le reste ne m’a jamais accroché plus que ça. Du metal à l’allemande typique des années 80, classique en diable, efficace mais oubliable.
Néanmoins, force est de constater que sur scène, madame et son équipe savent faire monter la température et ne plus relâcher la pression. Derrière la frontwoman courant d’un côté à l’autre de la scène tout en s’époumonant dans son micro comme si elle avait toujours 20 ans, les musiciens assurent, et l’ensemble communique vite sa bonne humeur et sa joie de jouer à l’ensemble du public, avec qui Doro ne cesse de communique. Certes, elle vient parfois se poser derrière son pied de micro central le temps de jeter un oeil au prompteur (surtout sur Raise your fist in the air, au refrain chanté en français, « Lève ton poing dans le ciel »), mais rien qui vient casser le rythme pour autant. C’est discret, sans pause, on ne s’en rend compte que depuis les quelques tout premiers rangs de la fosse.
Les 45-50 minutes de la prestation sont passées très vite, et si l’un des guitaristes n’était venu rappeler discrètement qu’il fallait jouer le dernier morceau, ils auraient sans doute continué, et personne n’aurait trouvé à se plaindre. Après un final assez explosif sur All We Are (forcément), l’équipe quitte donc la scène qui sera vite masquée par un grand rideau le temps de mettre en place de décor du 'Coop.
Si l’ambiance était déjà chaude pour Doro, la température est encore montée d’un cran à l’apparition d’Alice. Le rideau s’ouvre sur un décor assez sobre, deux estrades mobiles en bois placées de chaque côté de la scène, un grand écran en fond, et une affiche géante annonçant le procès d’Alice Cooper pour mauvaises actions contre l’humanité, tenu par deux roadies masqués. Le maitre de cérémonie s’avance en ombre derrière avant de l’ouvrir un coup de sabre et de lancer Welcome to the Show, seul extrait de Road, et parfait titre d’ouverture.
Le public est en délire, la fosse a parfois des allures de karaoké géant, tout le monde connait par coeur les chansons qui vont être jouées ce soir. Quand on dégaine un calibre tel qu’ I’m Eighteen dès le début, en deuxième chanson, c’est qu’on sait qu’on n’a rien à craindre ni prouver. On place la barre au-dessus du sommet parce qu’on sait qu’on s’y maintiendra.
La setlist est relativement renouvelée par rapport à la tournée 2019-2022 précédente, même si les incontournables sont toujours là. Les brûlots s’enchainent, le maitre de cérémonie arpente la scène de long en large, ses musiciens sont partout, donnant une éclatante leçon d’occupation de scène à tout le monde.
Le boa (oui, le serpent, pas la plume) fait son retour au cou du maitre, un animal d’un diamètre respectable et d’un poids qui ne doit pas l’être moins. A quelques mètres, l’effet est saisissant.
La classique décapitation arrivera en fin de show, après Balad of Dwight Fry (qui remplace heureusement Steven) et avant I Love the Dead, dans une version relativement courte.
Les musiciens disposent chacun d’un moment pour s’exprimer librement, solo de batterie (et non, il n’était pas chiant comme peut l’être souvent cet exercice), jam de guitares (introduit par Black Widow, vidéo d’époque de Vincent Price déclamant son amour pour cette adorable petite bête en prime), le show n’est pas que celui d’Alice mais aussi de son groupe.
Mais outre les talents individuels de chaque musicien, c’est l’osmose entre eux qui reste la plus impressionnante. Cette capacité à enchainer les solos l’un à la suite de l’autre, dans une parfaite fluidité, à se passer la main pour telle ou telle partie d’une chanson est imparable. Le show est rodé, rien n’est laissé au hasard, mais c’est ce qui le rend si intense. Le décor relativement sobre fait la part belle aux projections d’arrière scène qui assurent l’ambiance, et le tout permet de finalement mieux mettre en avant les talents de chacun qu’un dispositif lourd et encombrant.
Alice reste en voix, on ne le prendra guère en défaut que sur le refrain de Poison, qu’il laisse essentiellement aux choeurs effectués par ses pistoleros. Pour le reste, rien à redire.
On ressortira de là finalement lessivés, le sourire jusqu’aux oreilles, heureux d’avoir passé un si bon moment. Un show que j’ai trouvé supérieur au précédent, en 2019, et qui mérite indéniablement le respect.
Merci pour cet excellent report ! Je m’étais surpris à apprécier Alice Cooper lors de son dernier passage au HF. Le type avait encore une bonne énergie !
Merci pour ce très bon report Déjà vu Alice deux fois (Hellfest et à la salle Pleyel), toujours un bon moment !
Pour les amateurs Metal Noir Norvégien, il y a ça qui passe au Bataclan :
Quelle chance d’avoir Shooting Daggers! En plus en province😍 Qu’ils viennent dans le sud ouest !
Shooting Daggers aiment bien Rennes, ils étaient au Superbowl Of Hardcore l’année dernière.
Mëtro c’est sympa aussi
Je confirme, c’était top et on a clairement vu la même chose (j’étais en gradin, pas vu passer la partie prompteur de Doro effectivement) et le Boa est clairement bluffant d’un peu plus loin. Une excellente ambiance mais une salle un peu clairsemée, même si la fosse était bien remplie vu que les gradins y faisaient tranquillement des aller retours sans contrôle (ni problème, c’était pas plein et bon enfant), on s’est d’ailleurs fait plaisir à descendre pour les trois derniers morceaux en arrivant devant, et c’était super :).
Une excellente soirée
Planet of Zeus, dont j’avais fortement apprécié le passage sur la Valley en 2024, a annoncé ses dates de tournée ! 3 dates en France (Bordeaux, Paris, Toulouse) :
SHOOTING DAGGERS à Toulouse dans 1 mois