« Des frites, putain, et de la sauce BORDEL », pour paraphraser les merveilleux angles morts et clignotants.
Comme tout le monde le report d’Amenra va être très succinct.
Divide & Dissolve je suis ravi de les avoir vues, je continuerai d’écouter mais je ne ferai pas des bornes pour les revoir.
Amenra a tenu toutes ses promesses, des crétins mais on pouvait arriver à en faire abstraction, et le groupe, comme d’hab’, te fait avaler un croc de boucher, trifouille ta tripaille cosmique et d’extirpe un vieux souvenir d’une ancienne douleur stocké là, inutile ! Un bon coup de polish sur la narcisse avant te rendre au monde plus libre, plus présent.
J’oubliais:
@Pierrottingchrist rend le yacht, escroc, une heure et demi d’Amenra sont plus efficaces et infiniment moins chiantes et moins coûteuses que tes 348 mois de thérapie à deux séances par semaine ! Escroc !
Bonjour monsieur Bondurant, ne soyez pas si pressé, nos séances sont un travail de longue haleine, de très long terme. Ne reculez pas devant la difficulté, vous êtes chaque semaine un peu plus proche de la félicité. Ne cédez pas à la facilité et aux seuls plaisirs immédiats, qu’ils soient sensoriels ou émotionnels. Non, je le répète, le bonheur, ou plus modestement l’ataraxie, se construisent dans le temps long. Quant à Amenra, je sais de quoi je parle, ils ont commencé leur tournée française à bord de mon yacht, pour un concert privé. Et tout cela est un peu grâce à vous monsieur Bondurant. Soyez conscient et fier du plaisir, même indirect, que vous répandez autour de vous. Ne cédez pas à l’empressement ni à l’avarice. Ce n’est pas lorsque l’on aperçoit la lumière au bout du tunnel qu’il faut rebrousser chemin. Alors à très bientôt monsieur Bondurant.
Freudiennement vôtre.
Il semblerait que des âmes troublées et troublantes fassent pression sur moi pour que je fasse un report mais je n’ai pas plus de choses à dire que tous mes voisins du dessus ayant assisté à cette messe.
J’ai enfin pu vivre un super concert d’Amenra après plusieurs autres gâchés par ceux-dont-je-tairai-l’adjectif. On a pu rentrer entièrement dedans et rapidement passer à autre chose quand les jacteurs se mettaient à jacter car ils n’ont jamais découvert le concept de silence.
1h20 de musique viscérale. Des musiciens qui se dévoilent, surtout bien sûr Colin dont les émotions transparaissent sur son corps et son visage, incroyable. J’ai pleuré comme très rarement à ce concert, à la sortie je me suis dit que j’en avais bien besoin en fait. Merci à ce groupe qui, malgré des années à faire cela, arrive quand même à transmettre cette sincérité et nous frayer un chemin pour prendre possession de notre douleur pour mieux nous en débarrasser.
Plus, Divide & Dissolve très cool, deux nanas engagées et qui semblent elles aussi sincères. Il ne m’en fallait pas plus pour bien commencer la soirée.
« Tous les noirs se ressemblent ».
« Tous les chinois se ressemblent, et les japonais sont des chinois. »
« Tous les morceaux de The Sisters Of Mercy se ressemblent. »
J’en ai entendu, des conneries, dans ma vie. Et la dernière phrase, je l’ai peut-être même pensée.
- C’est où ton concert ? m’a demandé ma femme hier.
- A Aix-en-Provence.
- C’est pas un peu loin ?
- Bah non. Environ 2h 1/2.
- T’es sûr ?
(Ben, non, en fait, j’étais pas sûr. J’ai regardé sur mon téléphone. 3h 1/2…) - Bon, 3h 1/2 en fait, j’ai dit.
(Regard navré de ma femme. Mais c’est quoi, 3h 1/2 à l’échelle de l’univers ? Elle n’a rien dit : she’s a Sister Of Mercy).
Donc, 3h 1/2 plus tard, j’arrive devant le 6MIC (je viens seulement de comprendre le jeu de mots ). Et sans hésiter, je décerne au machin le prix de la salle de rock la plus moche du monde. Voici la photo (âmes sensibles s’abstenir). On dirait une caverne de fête foraine, un musée miteux sur les dinosaures perdu au fin fond de l’Iowa (je sais pas pourquoi j’ai pensé à l’Iowa, ça m’est venu comme cha pile) ou bien un énorme vominéral (je suis pas sûr que ça existe, mais ça décrit assez bien le truc).
Par contre, à l’intérieur, c’est nickel. Le hall est spacieux et la bière est belge. C’est sombre et frais. C’est parfait pour la tribu de poupées gothiques et de dark sexagénaires qui sont déjà là, pendus aux coursives, la tête en bas, dans un sommeil vigilant. La salle m’étonne par sa grandeur (2 000 places, elle sera bien remplie). Je me fais distancer par des chauve-souris (et un chauve qui sourit) qui courent et volent vers la barrière (ça faisait longtemps que je n’avais pas vu ça). Pas grave, j’ai une place en plein milieu au 2ème rang et j’ai déjà eu vent pire.
Je n’avais pas été bouleversé par le concert des Sisters Of Mercy au HF 2019. J’avais trouvé ça froid, désincarné (je me demande à l’instant si ce n’est pas le but visé) et peu mémorable. Mais il y avait un petit goût de reviens-y, et comme j’avais loupé le coche quand ils étaient venus à Lyon il y a un ou deux ans, me voici à 2h 1/2 de chez moi (3h 1/2 en données corrigées) pour me donner une seconde chance.
Pour commencer, on se met à l’ombre de Divine Shade, duo lyonnais qui a déjà ouvert pour Gary Numan. Guitare, chant, basse et batterie électronique, parfois une deuxième guitare, de la cold wave chantée avec une belle voix (je lui ai trouvé quelque chose de Jean-Louis Murat en live) dans un anglais à légèrement parfaire ou en français (Oublier). 30 mn de musique avec, pour moi, un morceau qui sort du lot (Hate and oblivion), joué au milieu d’un set que l’ajout d’un ou deux bangers, peut-être, rendrait plus fort encore (bon, voilà que je me prends pour Phil Spector… ).
Une demi-heure d’attente et le rideau tombe sur une scène presque nue, striée de rares néons. A gauche, Ben Christo, guitar hero charismatique avec de faux airs de jeune Alan Vega. A droite, Kai (aussi Esprit d’Air), seconde guitare, androgyne japonais(e) tout(e) aussi charismatique. Ils occupent le devant de la scène avec des poses un peu convenues mais efficaces. Se promenant sans cesse et plutôt dans l’ombre, goule décharnée et chauve (qui ne) sourit (pas du tout), Andrew Eldritch. Au fond à droite, le Doktor Avalanche qui n’a pas vieilli, ne vieillira jamais et reste branché (c’est une batterie et une basse électronique) et sa nurse parfaitement statique, Chris Catalyst (et, bizarrement, ça a l’air d’être son vrai nom).
Dès les premières notes (Doctor Jeep), 2 types et 1 femme bousculent tout le monde pour s’imposer au 1er rang. Avec le mec d’à-côté, on les bloque. Ils font faire chier tout le monde pendant un bon tiers du concert. Au début de Dominion / Mother Russia je choppe le type derrière moi par le col, je lui explique que j’ai pas fait 300 bornes (j’arrondis, c’est plus rapide) pour qu’il me fasse chier et bizarrement (parce je suis pas spécialement impressionnant) le mec se calme. Son pote se fait virer par la sécu 2 morceaux plus tard et à partir de là, on n’entend plus la fille qui beuglait comme dans un stade de foot. J’entre pleinement dans le concert sur Marian et cette fois, je pige ce que sont les Sisters et merci, j’entre dans la sororité. Puissance, froideur, électricité, érotisme froid et pourtant torride, à la fois rock et no rock. Ensuite, il n’y a plus qu’à se laisser porter et bien sûr, tout explose sur Temple of love et This corrosion en rappel, portés par l’énergie des deux guitaristes et la ferveur d’un public qui chante à tue-tête : moins une famille qu’une tribu composée de 2000 Soeurs à la merci d’un groupe - que l’on aime ou que l’on n’aime pas - au statut unique.
Une dernière bière dans le patio grouillant de monde, le temps d’écrire ce report, puis le retour par l’autoroute et… Detonation boulevard, bien sûr.
THE SISTERS OF MERCY + DIVINE SHADE / 6MIC / Aix-en-Provence / 17/05/25.
Doodseskader / Coilguns au Marché gare à Lyon, le 17 mai 2025
Certains jours on se dit qu’on est bien chanceux de vivre à Lyon. On a régulièrement de chouettes concerts. Alors oui, c’est impossible de se comparer à la prog parisienne, mais voir Amenra / Doodseskader / Coilguns dans la même quinzaine, ça suffit à rendre la vie bien agréable !
Je précise que je ne connaissais aucun de ces groupes avant de découvrir le forum cette année, et qu’au fil des lectures j’ai découvert tout un paquet de groupes incroyables dans des styles musicaux sur lesquels je m’aventurai trop peu, et régulièrement je me prends des claques bien sympa (je fais de la boxe en loisir, donc c’est ok allez-y pour les claques). Et donc un grand merci à vous tous pour les découvertes musicales réalisées ici, et le plaisir de vous lire bien entendu
Aussi, premier concert au Marché Gare, une salle bien sympathique, indiqué pour 400 places, c’est intimiste, avec une qualité sonore très appréciable. Les techniciens / ingés son se baladent tranquillement de ci de là, Tim de Doodseskader met en place la moitié de la scène seul, on sent qu’ici c’est tranquille, sans chichi, et que tout ce petit monde va être bien accessible.
Un écran projette un 45 blanc fumant sur fond noir, pour rappel de leur propre label à mon avis, ou alors du nombre de headbangs qu’on va balancer sur FLF par exemple…
C’est simple, ils ont tout tabassé. Une énergie folle, Tim de Gieter remuant avec sa basse sur toute la scène (surtout lorsqu’il ne joue pas au passage et en intro des titres). J’ai trouvé la prestation du batteur Sigfried excellente, avec une très bonne voix. Certains titres que je trouvais quelconques sur album prennent tout leur sens en live. La projection sur écran alterne entre des images dark bien sympa et les paroles, qui apparaissent rapidement et dans une typo particulière et illisible, et je m’en moquais un peu pour tout dire. Le set est efficace et rapide, remerciement envers Coilguns pour cette date, et le duo nettoie toute la scène, jusqu’au tapis de sol à rouler et emmener sur l’épaule…
Pendant les quelques 15 minutes de pause avant Coilguns, les membres mettent tout en place, le chanteur s’occupe de la mise en place des câbles micros, on comprendra toute cette attention au 1er titre.
Je n’ai pas une mémoire des titres, impossible de faire la setlist, mais ça a envoyé du steak dès le 1er titre -Bandwagoning- le chanteur sautant dans le publie pour arracher des mains / et des cous lorsqu’avec cordelettes / les téléphones de ceux filmant le concert !! Ah ça calmé du monde direct tous les téléphones sont retournés dans les poches, et ce sans aucun message pompeux. Belle prouesse… surtout qu’il fallait une belle longueur de fil de micro pour tous ces petits voyages…
Pour résumer Coilguns, je dirai que le chanteur est un peu fou, court dans tous les sens et se tortille comme un serpent, que le batteur est incroyable, et que le combo guitariste / bassiste fait une prestation très léchée, tout est très propre dans ce joyeux bordel.
Le public est très mou, jusqu’à ce qu’un We missed the parade déclenche enfin cette petite folie bien méritée pour le groupe. Au passage, au détour d’un pogo ça fait tout drôle de se retrouver nez à nez avec Louis qui avait plongé dans la fosse. A 2 mètres se dandinait Tim de Doodseskader « caché » sous un hoodie.
Un petit bout de concert est gâché, à mon avis, par des voisins trop soucieux de fêter l’anniversaire de leur pote, au 1er rang, qui attire un peu trop l’attention sur lui. Certains cris bien inutiles et hors contexte surtout.
Une mention spéciale à « The Wind to wash the pain », qui est très beau en live, et à Placeholders, qui déchire tout.
DOODSESKADER et COILGUNS / Marché Gare / Lyon / 17 mai 2025
Ma fille s’est fait « arracher » le cou par le chanteur de Lord Of The Lost quand il a voulu prendre son téléphone pour filmer depuis son point de vue à lui depuis la scène, avant de le lui rendre avec un souvenir mémorable. C’est plus sympa comme ça, même si trop de gens qui filment en permanence, c’est ultra pénible.
Merci @Kulodo-kage pour le report de ce concert auquel je n’ai pas pu aller, en raison d’un « clash » avec The Sisters… dans la banlieue sud / sud-est de Lyon.
Merci pour ton report et aussi de m’éviter de me faire choper en train de filmer mes deux petites minutes habituelles mercredi prochain !
Merci pour ton report!
J’y étais également et un peu tout vécu comme toi. J’ai également découvert ces groupes via le forum ce qui m’a motivé à bouger jusqu’à Lyon (oui de Haute-savoie ça reste un périple…).
Petite salle sans prétention que j’ai adoré découvrir, ce type de salles vraiment j’adore ça permet une vraie proximité avec les groupes.
Je rajouterai que la bonne humeur, et le vrai amour des gens transmis les 2 groupes m’ont fait beaucoup de bien. Rentrée fatiguée par autant de route mais ravie d’avoir passer ce moment avec eux (coeurs avec les doigts).
Merci pour vos retours sur ce concert. Je vous envie fort, aucune des dates de Doodseskader ne tombait bien pour moi cette fois-ci.
Merci pour ce chouette report ! Très content de lire que le forum te permet ce genre de découvertes musicales !
Anthares
Vous pouvez commencer à suivre le report de la tournée de 10 dates aux USA, du groupe de thrash morlaisien Anthares, en vous abonnant à leur chaîne Youtube ou à leur Facebook.
Il poste un épisode par jour (entre 5mn et 8mn chaque).
Pour rappel, Anthares participera au OFF by Leclerc du Hellfest le mardi 17 de 18h à 18h30
#1
Épisode #2 https://youtu.be/Qw_6PHq6cXw?si=Iw-SeYhhbQmDJqjm
Épisode #3 https://www.youtube.com/watch?v=6w-xzXw6wZ4
Épisode #4 https://youtu.be/sjxJ1QaCXHc?si=S3B7JIEJiHhyDMGE
Épisode #5 https://youtu.be/eMHvAVNraWk?si=Eg012vVLOkVKKuVb
Épisode #6 https://youtu.be/464TUdWzwpo?si=lnzZrhIrpGXec11Q
Épisode #7 https://youtu.be/jtUtfBAfRP4?si=OgTYP0lvamwZ7cx7
Épisode #8 https://youtu.be/rEesSc7FRbA?si=Ougy5U4sSy8hGZTQ
Épisode #9 https://youtu.be/z2ygNE_CTTg?si=AE2H5Az_6a9Gy4Q8
Épisode #10 https://youtu.be/KkJYwaHejDM?si=JJY8ketsSqwdpd6T
Épisode #11 https://youtu.be/1gPj_NpNESM?si=Hg622hGWvTXSA2Y0
Épisode #12 https://youtu.be/TOePDnigLRM?si=UCqNNbqjwuOc7z7s
Rho punaise la loose, bam plus de guitariste !
Tu nous mettra la suite, hein @Gonzo49ers !
Il y a déjà 3 épisodes de disponible sur leur YT
(je les ai ajoutés message précédent).
Le 4ème arrivera dans la soirée.
EP 4> https://youtu.be/sjxJ1QaCXHc?si=S3B7JIEJiHhyDMGE
SCOWL + MODERN COLOR + THE PRESTIGE / Marché gare / Lyon / 22/05/25.
"I choose to sing, scream, and dance my pain into the night. I choose art over violence.”
(Je fais le choix d’exprimer ma peur en chantant, en criant et en dansant pendant la nuit. Je privilégie l’art à la violence.)
Lire les interviews de Kat Moss, chanteuse de Scowl, c’est entendre parler de douleur, de masochisme, de chaos, de vulnérabilité et de sincérité. C’est entendre parler de résilience aussi et d’un voyage où l’on passe d’un endroit où l’on se cache derrière un mur (du son) - le hardcore, son énergie, ses cris - à un endroit où l’on se dévoile - d’autres genres musicaux plus « accessibles », le chant, la danse, la joie, le sens de paroles plus intelligibles. C’est un chemin respectable, une hygiène de vie - et c’était annoncé : une psychic dance routine.
Le concert a réveillé en moi l’adolescente qui sommeillait. Ne vous méprenez pas : ni traitement hormonal ni vaginoplastie ne sont programmés pour moi. Mais oui, l’énergie et la présence de Kat Moss sur le devant de la scène, et ses paroles, et ses cris, et ses pas de danse, et ses sauts, et sa catharsis, et la verdeur acide de ses mots comme de ses cheveux, ont fait accoucher hors de moi - par la chair et par l’âme qui souffrent - par ce point de jonction entre le féminin et le masculin - par ce point de contact entre la jeunesse et la maturité - un être que je sais reconnaître : la jeune femme qui vit en nous et qui voudrait cesser d’être réduite par d’autres - comme par elle-même - à une chose, jolie et désirable et seulement ça. Alors le groupe nous en met plein la gueule et la gueule c’est fait pour grimacer (le sens de scowl) et sourire aussi, et quoi de plus hardcore que de dire non, le punk n’est pas seulement le punk mais le droit d’aller où on veut, quand on veut et si on veut. Et de chanter. Et de hurler. Et de chanter encore.
Scowl n’est pas devenu scowlaire ni scowlastique.
D’ailleurs, l’énergie et le son, brutal, à l’os du concert, et la salle d’une violence joyeuse, sont aux antipodes de l’album très propre et très produit. Hier soir, pour un concert essentiellement tourné vers le dernier album, la part de pop était inversement proportionnelle à celle de l’album. Scowl est toujours hardcore et libre.
Scowl ? C’est beau. C’est moche. Ça fait mal, ça fait du bien. Ça a se pose des questions et ça vous a rien demandé.
C’est comme sur la bouche du Joker : une grimace qui adoucit, un sourire qui fout la trouille.
En vert et contre tout, Scowl est là : une danse, une contredanse, un goût d’amande qui s’amende, amande amère, sucrée - et honorable.
(Désolé pour The Prestige et Modern Color, groupes plein de qualités, mais je n’ai pas réussi ni vraiment chercher à entrer dedans : psychic dance fatigue… de mon côté).
Et bien, vraiment hâte de les voir ce soir !
Tu nous diras ce que tu en as pensé ? Le pit hier était en feu, je me suis pris sur la tête un type qui a sauté depuis la scène en tournoyant les jambes en avant (sans dommage pour quiconque), il y a eu un début de bagarre et la sécu est intervenue quatre ou cinq fois. Mais le rendu sur scène des morceaux du dernier album est beaucoup plus hardcore. J’espère que tu aimeras.