C’est ton programme de voyages qui me fait rêver ! Depuis le concert de NIN à Dublin, j’ai fait une sortie sur le lac Léman, un trip en Chine et une virée en Espagne
Ouais, le pire c’est même pas que c’est mauvais, c’est juste que j’accroche pas du tout.
Même l’ambiance dans la salle, très peu de mouvement, et les gradins stoïques comme au cinéma…
Dommage, mais tant pis pour moi !
Année de zinzin ouais, l’empreinte carbone est plutôt honteuse, mais la santé mentale a rarement été aussi bonne
LYON HARDCORE présente le jeudi 19 juin 2025 et pour la première fois à Lyon :
MIL-SPEC (punk hardcore - Toronto, Ontario)
Depuis sa formation en 2016, le groupe torontois Mil-Spec a développé un son et un style hardcore " intergénérationnel " inimitable - mélodique, érudit, allusif et plein d’accroches - qu’il a porté devant des publics du monde entier, en tournée au Canada, aux États-Unis (en première partie de Militarie Gun, Shelter et Narrow Head), en Europe (en première partie de la réunion de Have Heart en 2019) et au Japon. Au fil du temps, ils sont devenus un groupe de scène redoutable, avec une rare attaque à trois guitares. Leur deuxième album de 2023, Marathon, améliore la mélodie et le mélodrame qui ont fait de World House, sorti en 2020, un petit classique de la pandémie. Produit par le groupe, avec l’aide de Ned Russin de Glitterer et Title Fight, Marathon contient 9 chansons hardcore sincères et un monologue EDM sur la première partie de Power Trip lors de ce qui allait être leur dernier concert aux États-Unis avant la mort prématurée du chanteur Riley Gale. Un mélange de hardcore classique, de D.C. Revolution Summer, de Great American College Rock Songbook et d’une touche de post-punk britannique, voilà ce qu’est Mil-Spec. Pour les fans de Rites of Spring, Husker Du, Supertouch, Leatherface, Turning Point et Dag Nasty.> Stereogum’s 10 Best Hardcore Albums of 2023 (No. 5)
WILD SIDE (punk hardore - Niagara Falls, Ontario)
https://bbbrecords.bandcamp.com/album/w … -wild-side
Wild Side est un groupe canadien, né à Niagara Falls - cette ville aux rues criardes et grouillante de marchands ambulants, d’arnaqueurs, de promoteurs et de mauvais garçons, cette Arcadie profanée où les panoramas vivifiants d’une beauté naturelle sublime cèdent la place à un enchevêtrement de kitsch qui brûle les yeux. Les Wild Side font les choses comme ils les ont apprises eux-mêmes, en toute liberté, et ils font des disques à leur manière. Après 5 ans qui en ont paru 10, Wild Side a sorti un nouvel album. 10 chansons construites sur la vitesse, la lourdeur (dans le bon vieux sens du terme), l’humour pince-sans-rire et des riffs qui entrent dans les centres de plaisir du cerveau et n’en sortent jamais - le tout avec une couverture sirupeuse de guitare flamboyante.
OFF MY WAY (one man band punk hardcore - Lyon)
Mais qui se cache derrière OFF MY WAY, ce tout nouveau groupe et one man band punk hardcore lyonnais qui va te défriser ?
au ROCK N’EAT
32 quai Arloing, 69009 Lyon
BILLETTERIE :
https://www.helloasso.com/associations/ … n-eat-lyon
Préventes : 12,50 €
Sur place : 15 € (cash ou CB acceptés)
Ouverture des portes : 19h30
Concerts : 20h00
Accès :
Bus 2, 19, 31, 45 et C14 > arrêt Pont Koënig Rive droite.
Métro D > arrêt Valmy
Parkings en face
Station Vélo’V
Dommage effectivement.
Comme @Skyblues J’avais également adoré le concert du Hellfest 2022. Mais bon, c’est une de mes groupes préférés…
Le concert était bien énervé, alors que le précédent que j’avais vu était plus électro, et m’avait moins plu…
Je vais les voir à Paris le 07/07. Verdict dans un peu plus de 3 semaines.
CHAT PILE + SPY à la Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand… il y a 1/2 h.
Chat (Pile) échaudé craint l’eau tiède.
En effet, après avoir vu deux concerts de ce groupe au Roadburn - les deux fois en Main Stage - et après avoir été déçu par chacun des deux, comme si la scène ou le contexte étaient trop grands pour eux, comme si ce groupe et sa musique étaient faits pour être condensés dans une cellule plus petite, je me questionne sur le plaisir que je prendrai pendant ce set.
Pourtant, j’adore la musique et les textes de Chat Pile. Je les trouve essentiels. Aussi essentiels qu’un essai ou qu’un article de fond sur le cauchemar américain, aussi passionnant que, par exemple, un film de Kelly Reichardt. Que manque-t-il (que me manque-t-il) pour que les concerts de Chat Pile soient à la hauteur de leurs albums ? Une salle plus petite ? Que quelque chose d’encore plus nerveux vienne fracasser le mid-tempo de certains morceaux ? Que les va-et-vient et les apartés désopilants de Raygun Busch soient étayés par une attitude plus frontale, moins… autiste (le mot autiste n’est pas une insulte dans ma bouche) ?
Première surprise : le concert a lieu dans la Petite Coopé, soit la moins grande des deux salles (460 places, contre les 3 000 du 013 Poppodium de Tilburg). Deuxième surprise : il y a, dans un recoin de la Petite Coopé, une cabine à souvenirs très lynchienne, dans laquelle je glisse quelques mots au sujet du concert bouleversant de Mütterlein, que j’avais vue ici en 1ère partie d’Amenra il y a deux ans.
Puis le temps passe en compagnie d’une blonde (en pinte). A la table d’à côté, un mec boit un coca avec un teckel en peluche et à damiers posé sur son sac. Chat Pile et Chien à Poil : tout va bien.
20h20. La 1ère partie est assurée par les californiens de SPY (présents en Warzone samedi). Du hardcore sans additifs, sans préliminaires et sans bisous sur l’oreiller. Par le trou de la serrure, dans le minimum de temps et sans aucun effets, 34 mn de baffes et de baffles qui parlent d’agression, de résilience, de solidarité et de communauté. Une intro dissonante à la fin de laquelle le chanteur se précipite sur scène, un pit d’abord timide puis rapidement bouillant, un concert depuis le 1er rang (mais bien planqué sur le côté…) pour voir l’énergie circuler de la scène vers la salle, avec cette beauté crue et généreuse propre au hardcore. Un très bon concert, qu’il faudra sans doute voir de TRÈS près au HF.
A peu près au moment où Donald W. Trump exige sur un réseau social et en majuscules LA REDDITION SANS CONDITIONS d’un pays avec lequel il n’est officiellement pas en guerre, et où la transformation de Gaza en station balnéaire est toujours dans les tuyaux (ça existe, la crème solaire hallal ?), CHAT PILE entre sur scène.
Dix secondes après le début du 1er morceau, accoudé au retour de Luther Manhole (guitare), je comprends que le son sera cent fois moins bon, cent fois moins précis qu’au Roadburn, et que le concert sera enfin celui que j’attendais. Compact, violent, massif : de I am dog, now à Funny man et Dallas Beltway, ce sera un gros coup de massue sludge / noise / metal avec cette touche qui n’appartient qu’à eux, devant un pit tout aussi violent. La scène, trop petite pour que Raygun Busch la parcoure, accueille par épisodes un cours de cinéma appliqué mélangeant l’histoire et la géographie de Clermont et convoquant Krzysztof Kieślowski, Marcel Ophuls, Quasimodo, Juliette Binoche, Frankenstein et l’ironie. Un Garbage man boueux est présenté en rappel. La musique de Chat Pile ne s’écoute donc (et forcément) pas sagement, en grande salle, mais les pieds dans les détritus et la poussière, avec les oreilles qui dégoulinent de rage.
J’avais entendu parler du chat de Schrödinger, qui peut être à la fois vivant et mort (jamais compris le truc). Pour ce 3ème concert, je connais maintenant les 3ème vie et manifestation du Chat Pile, au poil hirsute, ironique et punk. Ce n’est pas (je crois) un matou de festival et de grandes salles, mais un chat de gouttières et de goût tiers, lourd et vicieux, pelé, rageux et cultivé, et qui vous réveille la nuit non pas en ronronnant, mais en vous dévorant les tympans.
Et la pâtée, c’est lui qui nous l’a donnée.
Merci pour ce report !
Les chats sont sur mon RO, mais je n’en connais qu’un ou deux (?) morceaux de la Battle. J’espère que la découverte sera concluante et que j’aurai droit à la version gouttières (les meilleurs des chats) malgré la taille de la scène sur laquelle ils se produiront.
Un des concerts que j’attends le + (avec Spy et Teen Mortgage notamment)… j’espère que la taille de la scène, le son…et le public ne seront pas un frein au plaisir que j’attends… réponse demain
(et comme d’hab’, merci @Ride_One_Hell_Of_A pour ce chouette report)
Hates de les voir demain sur la WZ
J’en profite pour vous souhaiter à tous un très, très chouette HF. J’attends de lire vos retours avec impatience.
Hâte de faire un report commun sur le off du Leclerc avec Kenny et Jimmy !
Pour les intéressés, Malevolence a annoncé les groupes qui allaient tourner avec eux en Europe :
SPEED,
Dying Wish et
Psycho Frame
THANTIFAXATH + TOWER OF SILENCE + MICHEL ANOIA, Grrnd Zero, Vaulx-en-Velin, il y a… 1/2 h (à l’appel du 18 juin).
Cette citation d’un des membres anonymes de Thantifaxath (« Faire siennes les idées de désobéissance et d’imperfection : c’est l’une des actions les plus précieuses qu’un être humain puisse accomplir, et certainement la dernière chose qu’il nous reste et qui nous distingue d’un algorithme ») sera le fil rouge (sang) de la soirée.
GROS, GRIS coup de coeur pour TOWER OF SILENCE (déstructuration chaotique et progressive de black metal, d’après leur Bandcamp, Lyon) avec cinq ou six morceaux d’un black plein de changements de rythmes, de passages progressifs et, parfois, de groove ou de psych dissonant, sous un backdrop représentant un fœtus facétieux à flammèches (ou un chouette truc comme ça). J’ai pris un plaisir de chaque instant devant ces quatres musiciens (2 guitares, basse, batterie) et leur univers riche et passionnant. Je vous invite à écouter leur album, Semelean revelations (voir le lien ci-dessous) dont le titre, après une petite discussion avec Sylvain Colon (chant / basse), évoque la personne de Semele (maîtresse de Zeus et mère de Dionysos (pas le groupe, hein)). Pas eu ce genre de coup de foudre (Zeus, encore) devant un " " « petit » " " groupe depuis Reigan-Do ! Vous connaissez, @Chab77 et @Infestus ?
Je suis entré plus tardivement dans le très, très court set, d’abord violent et frontal, de MICHEL ANOIA (trio de black, brutal death, mathcore et plein d’autres choses, toujours d’après leur Bandcamp, et toujours Lyon). Mais, peu à peu, une sève d’un prog aux veines saillantes, et tiré de leur album Nervures, a fini par irriguer le Grrnd (Zero), et un public de moins en moins pris dans ses racines par Anoia(que). Tout le monde a fini par se retrouver sur le tronc commun de blackened et brutal death.
La nuit tombe sur la cour intérieure de Grrnd Zero et la Grande Goule sort de l’ombre. (Plus prosaïquement, le groupe débarque de son van à 23h02, perdu qu’il était entre Lonate Pozzolo, Lombardie, et les limbes). Place donc, (très) tardivement, aux canadiens de Thantifaxath, que j’avais découvert au Roadburn 2024. Leur Hive mind narcosis de 2023 (Narcose de l’esprit de ruche) m’a longuement hanté et ce groupe, qui ne se prive pas de déconstruire et reconstruire ses morceaux en concert, qui cite Jung et Lao Tseu en interview et qui cultive, parmi d’autres fleurs sombres et sublimes, celle de l’anonymat, venait polliniser le sombre été lyonnais. Je me suis pointé dard dard : miel noir. En ces mêmes lieux où avait sévi Wyatt E., six ou sept longs morceaux fondus en un seul, dix sonnets en dissonance avec montées et descentes sans un seul instant de silence, sous de longues robes noires, avec violence et trance partisane : un grand moment.
Pour 8 € (ou plus si l’on s’en sent le coeur), une soirée parfaite où agit la magie noire. Et ce dernier cadeau, au cas où à Clisson, sous d’autres éclairs ou éclairages, vous frappe un temps de chien :
Encore un super report ! Et non, je ne connais pas du tout Tower of Silence mais j’irai jeter une oreille
Merci !
Si vous ne savez pas quoi m’offrir pour mon anniversaire : ils font partie des rares groupes que je n’ai jamais vus et que j’ai encore envie de voir !
Il se passe enfin quelque chose dans le sud est
Après des années de misères auditives …
Bien évidement avec tout le respect nécessaire pour la scène locale.
On a le Warm Up du Hellfest qui passe par Nice, on a eu Airbourne hier soir et c’était génial, Septic Flesh en septembre, Sylvaine en octobre…
Bordel ça fait du bien
LYON HARDCORE présente le samedi 28 juin 2025 à La Marquise :
SPITE HOUSE (punk hardcore - Montréal)
Très content d’accueillir le retour de ce merveilleux groupe qui est devenu l’étendard d’un punk hardcore émotionnel aux riffs beignés de mélancolie et que l’on ne voit que trop peu jouer en Europe. Après un concert sold out au Trokson en 2023 (merci Tous En Tong), ils reviennent cette fois-ci faire tanguer la Marquise. Il suffit de mater les T-shirts des pélos pour se donner une idée du style pratiqué mais si on vous dit Fiddlehead ou Samiam et que ça vous parle, alors vous savez que vous devez venir. Basé à Montréal, le groupe SPITE HOUSE est composé de l’ex-lyonnais Nabil (basse - Woodwork, Gouache…), Max (chant/guitare) que l’on a pu voir également dans Heavy Hex et, sur cette tournée, ils seront accompagnés du batteur du groupe Gulfer. Leur magnifique album éponyme sorti sur New Morality Zine leur a permis de partager la scène avec des groupes comme Militarie Gun, Samiam, Iron Chic, MS-Paint, Stand Still…
LIKE WIRES (punk hardcore - Clermont-Ferrand)
Après avoir sorti un premier EP en 2015 et joué quelques concerts, le groupe s’est arrêté brutalement. Avec de nouveaux membres, Like Wires originaire de Clermont-Ferrand renaît de ses cendres en 2023 et sort son deuxième EP “Cold Matter” en avril 2024. Au menu : du très bon metal hardcore à la Counterparts et co.
CIVS (emo pop punk - Lyon)
Un an après leur dernier single « Cast Spells », le jeune groupe emo-pop-punk lyonnais CIVS revient avec un superbe EP 3 titres nommé « Don’t Worry About It », accompagné de son clip.
Péniche LA MARQUISE
20 quai Victor Augagneur, 69003 Lyon
http://www.marquise.net/
Ouverture des portes : 19h30
Concerts à 20h00 pétantes
Fin à 22h30
Evénement Facebook : SPITE HOUSE + LIKE WIRES + CIVS @La Marquise - Lyon
BILLETTERIE :
https://www.helloasso.com/associations/ … quise-lyon
Entrée : 10 € en prévente ou sur place (cash et CB acceptés)
Accès :
Métro D > Guillotière
Après avoir donné un des meilleurs concerts de cette édition 2025 du Hellfest, Deafheaven revient en Europe en fin d’année (et fort bien accompagné ) :
Présent à Lille : immanquable !
Trop bien des petites salles en plus. Probablement présent à Zurich.