Trop cool cette initiative de concerts gratuits (cela me fait penser au SuperSonic à Paris finalement). J’espère que ça prendra avec le public pour que ça se pérennise dans le temps. En tout cas, merci pour le report et les photos .
Ouais mais je me pose quand même la question de la pérennité de ce truc sur le plan financier.
Le SuperSonic existe depuis un moment et fonctionne bien ! Mais comme toi, je me suis toujours demandé comment ils survivaient !
Un très grand merci @Diatribes pour nous avoir fait vivre, voir, entendre ce concert comme si on y était ! Ce groupe a une belle énergie et ça devait être vraiment bien dans une petite salle. Vous aimez les groupes qui se donnent à 300 % ? Allez voir Godsleep ! (Et quelle belle affiche !).
Merci pour ce retour… c’était mon plan B si mon billet pour Shaka Ponk ne passait pas. Ils étaient au Klub à Panam mercredi soir.
Ah mais clairement c’est un groupe taillé pour le live.
Concert
-Destruction, Whiplash, Enforcer, Crisix
Au warehouse, Nantes dimanche soir
Étant de passage à Nantes, je vais voir si c’est complet ou s il reste des places
Date confirmée ! et avec Occult Hand Order !
Tarif adhérent : 5 €
Tarif non adhérent : 7 €
L’Humus
45 chemin du Grand Jas
13580 La Fare les Oliviers
Ouverture : 20h00
Début concerts : 21h00
J’y serai aussi si d’aventure une biere te tente
Rhoo génial, bien volontiers!! Tu montes avec sieur Antoine ?!
Cool
Oui on a loué un air b
On repart le lendemain donc zen
Acte 2 :
Vendredi 20 octobre 2023, 20h30, toujours aux 1001 bières d’Amiens. Concert gratuit comme la veille avec Godsleep…
Au menu 2 groupes, Vain Valkyries & Witchorious.
J’arrive pile à 20h30, l’occasion de me prendre une mousse et taper la discute avec un ancien collègue de boulot qui est ami avec un barman. Tranquille, je me pose sur une banquette à proximité de la scène, en attendant le premier groupe.
Ce qui me frappe, c’est l’ambiance totalement différente de la veille. Moins de monde aussi. Le stand de merch est toujours à l’entrée et il est beaucoup moins achalandé que celui des Athéniens 24 h plus tôt. Par contre les prix ne sont là encore pas déconnants (20 euros le vinyle de Vain Valkyries par exemple).
J’ai très peu écouté les morceaux des 2 formations qui se produisent ce soir, mais je sais que je passerai une bonne soirée.
21h : Vain Valkyries entame son set.
Le groupe vient de Rouen (1h15 de route d’Amiens).
Ils sont 2, un guitariste/chanteur et un batteur. Je me dis que le son a intérêt à être bien lourd. Et effectivement il l’est.
Certains passages ont un son très proche d’une basse. Le batteur est un gros bourrin, ça tape fort et ça tape bien. A tel point qu’il en casse ses baguettes. Il a un jeu très intéressant sur un petit kit, avec de bonnes idées, mettant du relief supplémentaire aux compositions des rouennais.
Ça joue plutôt bien, le chant alterne entre le clair et le scream, l’anglais et un tout petit peu le français.
Annoncé comme étant du heavy rock, j’ai trouvé les titres plutôt orientés post hardcore mais ce n’est que mon avis.
Le set dure 40 min, il aura servi à faire la promotion de leur dernier album sorti récemment.
Petite pause de 30 min environ.
Le duo de Rouen rassemble son matos, puis Witchorious installe le sien et fait ses balances.
Le moment pour moi d’aller aux toilettes. Au lavabo, un autocollant me frappe. Celui des Lords…
Comme dirait Rogerie :
Ils sont même là bas ! A Amiens bordel! Amiens !
Eh ouais ! Ça explique beaucoup de choses, dont les concerts à venir qui s’annoncent de qualité.
Je retourne au bar pour me prendre une seconde bière, le set de Witchorious commence. Pas la même ambiance du tout que le précédent groupe. Le registre est plutôt doom avec des pointes de stoner sur certains riffs.
Le chant, agréable, est assuré par le guitariste et une bassiste, qui bien que discrète, est rayonnante d’efficacité. Cela contraste énormément avec la tenue du groupe parisien, tout de noir vêtu.
Je passe un bon moment tout du long du set de 45 min environ.
Là encore mention spéciale pour le batteur qui est bien inspiré également.
Il est presque 23h, le show s’achève dans la joie et la bonne humeur.
Le public a été réceptif pour les 2 groupes et ceux-ci semblaient également contents d’être là.
Les batteurs des 2 formations ont été excellents.
J’ai passé une agréable soirée. Je me suis trompé sur les spots rouges de la veille, c’est l’éclairage de la salle. Les concerts débutent, ça ne me choque pas. J’espère que les évènements vont perdurer et que les gérants investiront au fur et à mesure dans le visuel.
Vivement l’acte 3.
Ça a vraiment l air cool ces concerts. J aime bien l ambiance lumineuse aussi, ça rend vraiment bien du coup tes photos
Comme je te l ai dit,parle leur de domkraft et go j irai visiter la cathédrale d Amiens. Amiens bon sang !
Ah bah faudrait que je chope un type de l’association déjà. A force d’y aller je vais me faire mon propre réseau… Au pire je leur envoie un lien vers les reports ici
Et t’as oublié le disquaire.
Mais oui le disquaire ! Finalement sympa Amiens
Tarbes/La Gespe/ 13/10/23
Première fois que j’allais dans cette salle en configuration concert, même si je sais que son directeur est particulièrement dynamique. Pierrot est un passionné, qui fait vivre cette salle et ce quartier comme personne.
Très éclectique dans sa programmation, ce soir c’est MASS HYSTERIA en tête d’affiche quand même !!!
A notre arrivée, Pierrot est sur la zone extérieure fumeur et vient saluer les personnes qui sont présentes pour accueillir le premier groupe.
Il faut dire que c’est un groupe loco-local (qu’il aide tout au long de l’année en leur proposant une résidence artistique) qui va ouvrir le bal pour les MASS.
Way for Nothing :
Après recherches, j’apprends que ce groupe fuit les interviews et le seul élément dont je dispose est « Post rock prog, post jazz fusion, ce groupe avance toujours masqué ».
Fan de jazz sous toutes ses formes j’avoue que j’ai eu du mal à y trouver les codes (ou non codes) de cet exercice difficile.
Parlons de la scène et du décor de Mass hystéria qui laissait peu de place à ce groupe. Pourtant leur musique conceptuelle était accompagnée d’un décor post apocalyptique avec 4 écrans d’ordinateurs qui projetaient des images de chaos dans lequel ils situaient leur action musicale.
Le groupe : un quatuor batterie, basse, guitare et clavier (sans vocal) tous masqués avec pour seule distinction des leds rouges personnalisées.
Le guitariste avait des leds sur des lunettes rondes assez troublantes puisque je n’ai pu m’empêcher d’y voir pendant tout le set « un mignon qui jouait de la guitare ».
Etonnant concept que cette idée du chercheur fou (seul survivant de la fin du monde) qui veut créer sa créature mais qui échoue pendant tout le set.
Musicalement parlant, c’est une longue mélopée lancinante, répétitive, itérative qui se déroule encore et toujours. Seuls quelques break de batterie et quelques envolées du clavier viennent briser la lourdeur du climat qu’ils installent.
Ce n’est qu’en fermant les yeux que je me suis laissé surprendre par quelques accords dysharmoniques qui m’ont emporté l’espace d’un instant.
Ce groupe à l’air d’avoir du potentiel à condition de rentrer dans leur univers et une seconde écoute en live serait la bienvenue car l’effet de surprise à été trop important pour en apprécier réellement le contenu.
Break bière bienvenu pour m’apercevoir que bien des afficionados de Mass Hystéria étaient arrivés pendant ce set et que la salle serait bien remplie.
Mass Hysteria :
Que dire sur ce set. Ils ont déroulé leur set list dans une ambiance de feu. Dès les premières notes de « Mass veritas » l’électricité non statique s’est emparée de la foule… tout le monde chantait tous les titres avec quelques points d’orgue sur « chiens de la casse » ou « l’enfer des dieux ».
Il faut dire que les guitares survitaminées, bodibuildées, de Yann et Frédéric ont crachées leurs 100 db minimum toute la soirée, que le tempo de Raphael et Jamie, n’a pas bougé de tout le set et que la présence de Mouss est un pur délice.
A trop les attendre en salle le temps du set m’a paru passer à la vitesse de la lumière. Seuls stigmates de ce passage éclair… la perte de 3 litres de bière et eau en transpiration, cette sensation que l’évènement n’a pas eu lieu tellement il est vite passé et une petite croute sur le tibia pour attester que j’y étais et que les gens autour de moi étaient aussi entièrement dans leur set.
Une bien belle soirée en tous cas et merci à la Gespe
Cult Of Luna, Gggolddd & Slow Crush au Fil à Saint-Etienne.
La question que je me suis posée toute la semaine est : pourrai-je faire un 360°, un tour complet et un inventaire des trois styles proposées dans la soirée (post, dark rock, shoegaze) en sortant à peine d’une sciatique carabinée ?
J’ai vécu une semaine entière collé à mon oreiller. Mes chaussettes, mes chaussures et mes pieds sont devenus des étrangers ; et j’ai les poches remplies d’une telle quantité de pilules anti-douleur qu’il faut mon plus beau sourire (ou ce que les vigiles ont pris pour un sourire alors que c’était un rictus de souffrance) pour convaincre les types de l’entrée que je n’étais pas un dealer. Vas-y, bonhomme : dis-leur…
SLOW CRUSH (shoegaze, Belgique).
Pas un mauvais concert, non, mais j’arrive au Fil sur le fil du rasoir, la jambe découpée par une douleur lancinante. Ce #!!# de GPS m’a laissé en pleine nature (entre le Zénith et le stade, vous imaginez la gueule de la nature, vous imaginez ma gueule avec les reins qui divaguent). Non, la conduite en sortie de sciatique - une heure et quart de route - n’est pas du tout une bonne idée. Comment ça, ma femme me l’avait dit ? Je suis plutôt du genre à faire un truc si on me conseille de ne pas le faire, surtout si on me conseille de ne pas le faire, et je n’en tire aucune leçon. Bref, le concert sur la jambe droite, tout en regardant le pied gauche trembloter bizarrement : j’ai jamais été aussi shoegaze de ma vie. Ce style, c’est pourtant mon Rosebud et ma madeleine de Proust : Loveless (My Bloody Valentine) est mon album de chevet.
Pas un coup de foudre, donc, tout juste un petit crush, mais le plaisir d’entendre certains morceaux (Drift, Tremble) forcément lindas - mignons en portugais - tant ils sont loveless.
Jeu-concours : le premier ou la première qui déniche la référence cul/turelle dans la phrase précédente gagne un coup à boire au prochain concert. Attention : si j’ai bien compris l’animal, Poulain - le cheval sur lequel je parie - part favori…
GGGOLDDD (dark rock, mais ici en version électronique, Pays-Bas).
Je les avais vus au HF à l’époque où ils s’appelaient Gold, avant le tournant de leur album This shame should not be mine, qui relate l’agression sexuelle dont fut victime Milena Eva.
Depuis, Gggolddd.
Ce bégaiement de G - syndrome post-traumatique ? Point G que l’on s’est fait voler et que l’on balbutie ? - ce lancer de D qui n’abolit pas tout à fait le hasard - ces 3D qui mettent tout en relief.
Pour l’anecdote, je les avais loupés au Roadburn 2022, mais un an plus tard j’avais eu la joie discrète d’assister au concert de Zola Jesus assis à côté de Milena. J’étais bien épaulé ; oui - j’étais là au coude à coude, à coudre des liens réservés.
« Old habits die hard » (les mauvaises habitudes ont la vie dure) chante-t-elle dans Habits, et ce n’est pas tout à fait vrai : la plupart des morceaux (tous issus du dernier album et du très récent e.p.) sont ici proposés dans leur nouvelle version, plus électronique, plus indus’ si l’on trie. Pendant un « He is not » robotique, un « Silence » à la mécanique ondulatoire, Milena Eva prend la forme d’une marionnette ayant perdu le fil - qui se met en scène sur la scène du Fil.
Échardes, plaies, frissons.
Poupée désarticulée, poupée de désir et de glaçons.
Sur les derniers morceaux, Milena sourit. Les gestes se délient. Le corps se réconcilie - le sien, pas le mien, tant j’ai le nerf à vif. L’harmonie et la grâce sont trouvées par le biais de la catharsis. L’or, extrait de la fange, brille enfin dans la nuit.
CULT OF LUNA (sludge, post hard - putain j’ai mal à mon - core, post-sciatique, Suède).
Je ne suis pas particulièrement adepte du culte, même quand je suis mal luné. Honteusement, je commence le concert assis sur mes deux sphères célestes, dans la pâleur d’un projecteur, avec la douleur ascendante dans son mauvais croissant. Ah Pierrot, Ah Polo : we have a problem au dos. Ce n’est pas mon habitude d’hurler à la Lune, et pour ce groupe je suis plutôt inculte. Les musiciens sont à contre-jour, dans une brume phosphorescente, on ne voit d’eux que la face cachée. Puissance et subtilité - des passages atmosphériques, presque progressifs. C’est la nuit. Je ferme les yeux et j’alunis. Par la force tellurique des deux batteurs - un tremblement de Terre peut-il se produire sur la Lune ? - la marée finit par m’emporter et je me laisse ballotter comme Persson - Johaness pour ne pas le nommer - dans les courants puissants des anciennes mers dont se remémore le cratère qui s’ouvre devant moi.
Foutu, balayé comme un fétu, comme un fichu fétu de paille.
Expulsé au loin, avalé comme un grain dans l’univers.
A la fin du culte, il me reste ces deux brûlures glacées : la première à la jambe et la deuxième à l’âme.
Éclat de l’or - Gggolddd - éclats de l’astre froid - Cult Of Luna.
La maison me paraît bien loin et je cherche le dernier rayon de Lune pour en suivre le chemin.
La route est encore longue.
SVALBARD + BONES OF MINERVA - BACKSTAGE BY THE MILL - PARIS
Le dilemme fut compliqué : d’un côté Svalbard au Backstage by the Mill, de l’autre Nostromo + Conjurer au Glazart. Ayant vu Nostromo en mars dernier et sous la pression de notre chère @Iko (je vous jure, elle m’a menacé ! Quoi ? Comment ça vous ne me croyez pas ?) qui m’a vanté les mérites live de Svalbard plus d’une fois, j’ai décidé en mon âme et quasi conscience de faire une croix sur mes Suisses préférés. Ai-je fais le bon choix ? Est-ce que Svalbard en live, c’est vraiment si bien que ça ? On va voir ça ensemble !
Direction le métro Blanche pour me rendre au BTM pour la toute première fois (!!). Et oui, j’avoue n’avoir jamais été dans cette salle, située au fond d’un bar tout ce qu’il y a de plus typique dans ce quartier pour la simple et bonne raison qu’aucune affiche, jusque là, ne m’avait fait envie. Je me rends compte que la salle est collée à la Machine du Moulin Rouge (où j’ai eu la chance de voir Converge ou Ulver par exemple), soit à 30 sec du métro, ce qui est parfait surtout vu le temps très hasardeux de ces derniers jours. Je croise un pote habitué des concerts de Hardcore avec qui je discute un bon moment et lui apprends par la même occasion la venue de World of Pleasure en novembre au Glazart. Je crois que j’ai fait un heureux car il a pris sa place dans la minute ! On rentre dans la salle vers 19h00, s’arrêtant au merch pour voir ce qu’il en est : celui de Svalbard est vraiment beau, j’adore les visuels des t-shirts (vendus 20€) représentant pour la plupart le dernier album mais l’un attire particulièrement notre attention puisque c’est littéralement une photo de chat (oui oui) qui orne le t-shirt. On rigole, on s’attendrit mais on ne passe pas à la caisse pour autant, les mois étant assez difficiles en ce moment. Je reçois au passage un petit message d’Iko qui me dit que c’est encore la galère avec son RER et qu’elle arrivera à la bourre. Il n’y a pas à dire, c’est toujours sympa les transports Parisiens ! On vient donc se placer pour le premier groupe qui va ouvrir les hostilités à 19h30 pétantes.
BONES OF MINERVA
Une seule première partie ce soir avec les Espagnoles de Bones of Minerva : 4 nanas qui proposent une sorte de mélange entre du Post-Metal, Metal Progressif et un peu de chant hurlé ici ou là. Le premier titre m’a fait très peur tant rien n’allait : le mix était très mauvais (chant en retrait, guitare noyée, basse omniprésente) et les musiciennes avaient l’air d’être en décalage complet les unes par rapport aux autres (peut-être un problème de retour ?). A cet instant, je regarde mon pote qui n’a pas l’air d’apprécier non plus ce qu’il entend et je me dis que le set va être long, très long… Sauf que, à ma grande et agréable surprise, tout va changer dès le deuxième titre. Le son, dans un premier temps, va s’équilibrer afin que chaque instrument soit totalement audible. Et surtout, ça joue ensemble et ça joue bien ! Leur son se fait de plus en plus intéressant au fil du set, la chanteuse est hypnotique et prend possession de la scène sans soucis. Sa voix, entre chant clair et chant hurlé, est maîtrisée et elle ose même le chant hurlé sans micro à un moment donné, effet de style certes mais qui fonctionne, surtout quand on est au deuxième rang. Des titres tantôt planants tantôt brise nuque avec un riffing plutôt lourd. Une belle découverte !
SVALBARD
Dire que j’ai entendu du bien de Svalbard en live est un euphémisme. Je crois que chaque personne les ayant vu au Hellfest 2023 a fait un retour quasi dithyrambique de leur prestation. C’est d’ailleurs grâce à ces retours que je me suis intéressé au groupe cette année et que je suis donc présent au concert Parisien. Premier constat à l’arrivée du groupe sur scène : ils sont heureux d’être là. Et cette impression ne va pas s’estomper durant tout le set. Le sourire aux lèvres, loin d’être avare en remerciements qui semblent sincères, cela dénote presque vis à vis de leurs textes traitant pas mal de la dépression sous toutes ces formes. Comme le sentiment qu’ils ne savent pas vraiment comment gérer tout ce succès et que leurs réactions restent juste la plus humaine possible finalement. Mais revenons à ce qui nous intéresse le plus : la musique. Et là, rien à dire tant tout est maîtrisé de bout en bout. Dès l’ouverture sur « Open Wound », on sent qu’il n’y a aucun tour de chauffe et qu’on va prendre notre petite claque bien méritée. Le dernier album est évidemment représenté dans la set-list mais pas autant que je l’aurai cru (4 titres sur 10 si je ne dis pas de bêtise) avec une belle ovation quand la chanteuse annonce « Faking It », preuve que ce dernier méfait a bien été reçu par le public. Ce dernier, d’ailleurs, reste assez calme, préférant s’imprégner de la musique que de faire les guignols dans la fosse (ça me change des singeries du Paris Hardcore Fest tiens ) hormis deux mecs qui avaient envie d’en découvre pendant tout le set, au grand désarroi d’Iko qui était juste à côté (et ça fait deux concerts que je peux observer en direct le regard noir de notre chère modératrice ! ). Pour ma part, difficile de décrocher mes yeux de la scène tant je suis absorbé par leur musique. Le set durera 1h tout pile avec un final sur mon titre préféré, « Eternal Spirits » où, pour le coup, la fosse bougera un peu plus. Le concert se termine, la classique photo est prise avec le public (photo introuvable pour le moment ! ) et chaque membre du groupe s’amusera à faire un petit slam pour profiter d’un bain de foule bien mérité.
Belle réussite que ce show de Svalbard devant un public conquis qui se rue sur le merchandising à la fin du concert; ce qui me dissuade encore plus d’acheter un t-shirt en souvenir vu la queue qui s’allonge à vue d’oeil. De notre côté, on quitte la salle avec Iko, on se pose un peu dehors histoire de boire un peu d’eau à la fontaine (ça n’a aucun intérêt pour le reporting mais je le marque juste pour me rappeler de ce délicieux souvenir et du fou rire qu’on a eu à ce moment là ! Essayez d’être gracieux en buvant dans ces fontaines et vous verrez !) et direction le métro/RER pour rentrer chez soi. A noter que nous étions dehors à 21h45, ce qui devient de plus en plus la norme sur les concerts Parisiens et que ça me convient parfaitement : plus besoin de courir pour chopper son train. De mon côté, petite pause sans concert pendant au moins trois semaines mais reprise fin novembre avec un bon show de Hardcore bas du front (ou peut-être mi-novembre avec un concert de… Black Metal ?).
Warzone