Concerts - Annonces & Reports

C’est amusant, car j’ai le sentiment inverse.

J’aime beaucoup Rival Sons sur disque, mais c’est sur scène que je les trouve transcendants. A tel point que je les ai vus 8 fois entre 2013 et 2022 et que ça restera un des groupes qui m’a le plus marqué sur scène.

Mais j’avoue que, pour la première fois, j’ai été moins convaincu à l’occasion de leur dernier passage au HF. Je trouve par ailleurs leurs dernières productions insipides.
Jay Buchanan reste un chanteur extraordinaire, mais là où il allait chercher des notes si hautes avec une voix si belle, il chante désormais beaucoup plus en force, crie davantage, ce qui rend sa prestation certes impressionnante, mais moins singulière.

J’avais une place pour aller les voir à Paris ce week-end, mais tant pis, j’ai renoncé en faveur de Triptonus que je n’ai encore jamais vu et que j’attends depuis plusieurs années.

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RIVAL SONS, Le Radiant, Caluire.

Le Radiant, dans une banlieue plutôt aisée de Lyon, est un endroit qui accueille cette année Benjamin Biolay, Cali, Compay Segundo (qui ne jouent pas du death metal), les spectacles de Lambert Wilson ou de Bernard Werber (qui ne sont pas des punks à chien) et, ce soir, les Rival Sons. On n’est pas sous l’Altar, donc, on n’est pas à la Warzone. Le choix du lieu est important. J’ai mis une belle chemise.

Je ne suis pas un inconditionnel des Rival Sons. Plutôt un curieux. La connaissance de ce que l’on n’aime pas - ou pas tant que ça - permet de mieux cerner ce que l’on aime et pourquoi on l’aime. J’ai potassé quelques uns de leurs albums parce que je suis un mec séieux (je vous rappelle que je porte une chemise ce soir). J’ai un peu flirté avec la Grande Valkyrie Occidentale (le 4ème album) mais on n’a pas concrétisé. J’ai sondé les os qu’on m’avait donnés à ronger en me demandant lesquels étaient creux, et lesquels avaient de la moelle (Hollow bones, 5ème album). J’ai déterré quelques racines sauvages pour en humer le parfum (Feral roots, 6ème album). Et j’ai capté un moment de leur concert au Hellfest 2022 - un Feral roots moelleux, un Do your worst joué le mieux possible malgré des problèmes techniques.

Le nom, d’abord, le nom toujours : les Rival Sons. Qui sont-ils ?
Faut-il chercher du côté d’Abel et de Cain (le pouvoir de tuer), de Seth et d’Osiris (le pouvoir de faire ou de défaire le monde) ou même de Rémus et Romulus (le pouvoir de nommer) ? Rien de tout ça. Et pas la peine de chercher la petite bête ni dans la mite au logis. Il n’y a pas de fratrie dans le groupe. Il n’y a pas d’ennemis.
C’est pas plus compliqué que ça et c’est un peu la clef, c’est très américain : ça sonnait bien. Et les Rival Sons, le moins que l’on puisse dire, sur album ou bien sur scène,c’est que ça sonne bien.

D’ailleurs, « quand nous cherchions le nom du groupe, nous avions tout un tas d’idées, mais rien ne convenait vraiment. Nous avions un nom qui contenait le mot « rival » et un autre avec le nom « sons ». On a simplement additionné et collé les deux » (interview de Jay Buchanan dans Trebuchet Magazine, traduction perso donc peut-être pas irréprochable). C’est donc un concours de circonstance, des ciseaux, de la colle et des mots qui se regardent en chien de faïence sans aboyer. Et c’est finalement plutôt ça leur style, de coller et d’assembler : le présent et le passé, le moderne et le vintage, la vieille gratte et la production léchée. Il y a du Big Brother & The Holding Company dans leur musique, de la Janis qui ne filerait pas la jaunisse, on voit s’envoler les plumes d’un ou deux Eagles et cette facilité très west coast qui vous colle à la cervelle comme le fantôme d’un marshmallow. Oui, j’ai parlé de guimauve et de feu de camp (c’était L.A. Edwards qui assurait la 1ère partie, on aurait dit de tout petits Tom Petty, ou du Townes Van Zandt au goût de Zan, du Gram Parsons vendu au demi-gramme et coupé), j’ai même pensé à un moment à Jackson Browne. « Doctor, doctor » : est-ce que c’est grave ? Prenez Darkfighter (le morceau) : une pièce montée qui colle dans la nacelle de Led Zep une guitare hispanisante, de la slide, de l’orgue et bien plus encore. Ça ralentit, ça accélère, ça pèse des tonnes mais ça tient la route.

Des frères ennemis, alors ? Comment ça ? D’un côté, il y a ce que les Rival Sons sont. Et d’un autre côté, ce qu’ils ne sont pas.
RV n’est pas un shoot d’héroïne, une ligne de coke ni même une bouteille de scotch que l’on boirait cul sec, mais un vin de la Napa Valley, plutôt riche et capiteux : on se souvient d’ailleurs de la tenue Bordeaux de Jay Buchanan sur la scène de Clisson.
RV nest pas un engin de torture - vierge de fer, verge d’enfer - mais un canapé moelleux à déguster (gastronomique) ou dans lequel s’enfoncer (conforamique). RV n’est pas une ortie, un chardon, une vénéneuse, mais une plante d’ornement dont on peut se demander si les racines sauvages (les feral roots déjà citées) n’ont pas été un peu trop souvent bouturées.

Il y a eu de bons moments. Je fais partie de ceux qui trouvent que c’est mieux en concert, où l’on peut compter sur la puissance. Do your worst ne correspond toujours pas au cahier des charges de son titre, et c’est tant mieux. Il y a Electric man dans le mix énergétique. Open my eyes m’a ouvert les paupières après un Darkfighter en mode tu veux ou tu veux pas, même si tout ça a fini par le fameux solo de batterie. C’est légal, d’ailleurs, un solo de batterie ? Je veux dire, elle fait quoi, la police, il fait quoi le génie géhenne pendant qu’on est pris en otage par un solo de batterie ? Et puis les moments-clefs : un Darkside qui vous emmène dans une allée sombre pour vous faire votre petite fête, suivi par un Face of light qui vous dévoile le soleil. On enlève quelques soli, on laisse dans leur nid les moins beaux Eagles de la portée, on émince, on désacoustique un peu et c’est un groupe immense.

Ce soir, les frères ennemis n’étaient peut-être que cette dichotomie entre les deux derniers albums : « Darkfighter » et « Lightbringer ». Mais l’ombre est soeur de la lumière, et la différence est faible entre celui qui combat la nuit et celle qui apporte la clarté. Alors ils ont joué à la frontière, où la part d’ombre reste tamisée, jamais trop dark. Du rock, du blues rock, du classic rock, des moments parfois heavy parfois Grammy. C’était bien fait. Ils allaient très bien avec ma chemise. J’ai hoché la tête. J’ai dodeliné. Ça faisait longtemps que j’avais pas dodeliné. Sur Rapture, j’ai failli faire un slow avec la dame qui dodelinait à mes côtés. J’ai senti qu’elle lui plaisait, ma chemise. Les gens étaient heureux. Les filles souriaient. C’est important de faire sourire les filles.

Les mélodies sont imparables (Shooting stars). La voix est chaude, et rauque, et magnifique. Le son aussi est chaud et magnifique. Le gilet en daim de JB et les costumes sont, eh bien… magnifiques aussi. C’est peut-être là où il me manque un petit truc. Un tout petit truc. J’ai pas envie que le rock soit magnifique. Pas à ce point là. J’ai pas envie que le rock soit quoi que ce soit, d’ailleurs. Et encore moins ce qu’il a déjà été. J’ai besoin du rock, et j’ai besoin que le rock soit la question et surtout pas une réponse déjà donnée.

Le Radiant - le point radiant – cet endroit du ciel d’où semblent venir les météorites, était donc l’endroit parfait pour les Rival Sons. Car les météorites sont des corps célestes (les Rival Sons visent les étoiles) qui viennent du passé de notre univers (that good old rock’n’roll), laissent une trace dans la nuit (le groupe est incontestablement brillant) avant de laisser sur le sol une empreinte considérable.

Ce qu’il en reste, finalement ? Du plaisir. Une certaine forme de joie. Une chaleur typiquement américaine. Des mecs très pro et de belles chansons. Alors, ce frère ennemi ne serait-il pas cet autre moi-même ? La rivalité n’opposerait-elle pas cette partie de moi qui aime les Rival Sons et cette autre partie à qui il manque quelque chose ?

J’ai chantonné Feral roots (qu’ils n’ont pas joué) pendant tout le trajet du retour. Et le lendemain matin, je l’ai chantonnée encore en allumant la cheminée. J’ai mis la chemise dans la panière de linge sale. J’ai mis un tish d’Amenra et pris une place pour Wyatt E. Feral roots are calling me back home, dit la chanson. Mes racines sauvages me rappellent à la maison. Après-demain, j’irai à Grrrnd Zero.

PS Un vrai plaisir aussi d’avoir pu bavarder avec toi et avec ta fille, Steppe, même si tu m’avais promis un Doliprane que j’attends toujours. Ce sera pour la prochaine fois. Steppe by Steppe, comme on dit !

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Ton report est juste, je ne trouve pas de mot juste… bluffant! Un très beau phrasé :metal:

Je ne vois vos messages que ce soir, j’y étais également hier avec des amis du HF (on s’est connu HF et on ne se voit qu’au HF et en concert comme cela de temps en temps depuis).

Report fidèle à ce que j’ai vécu moi aussi, y compris la salle (que je découvrais) et le dodelinage (il m’a tué celui ci :rofl:).
Perso j’étais aussi juste méga happy de revivre de zik live, pas fait de concert depuis Juillet bordel de merde.

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Bravo a tous les contributeurs de fil, c est un vrai regal que de vous lire.
Merci.
C est tout!

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Je le savais, que ta plume allait me replonger dans ce live…
Elle était très belle ta chemise :wink:
Plaisir partagé, la prochaine fois je tâcherai de tenir parole!

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@Nats
Quel beau report ! :heart:
Et il n’y a aucun cliché dans tes idées ! La plupart des concerts que j’ai adoré cette année avaient des frontwomen, ou étaient des groupes entièrement/essentiellement féminins (Mütterlein, Big | Brave, Divide & Dissolve, Deûle, Reverend Kristin Michael Hayter…). C’est pourquoi j’ai trouvé l’affiche de @Poulain géniale. Le rock/metal sincère est un espace de revendication, d’affirmation, et les filles ont tellement de choses à dire et à faire entendre ! Le présent et l’avenir du rock/metal est féminin (ou ne sera pas) !
Ecris-nous vite d’autres reports !

PS Hangman’s Chair m’avait aussi envoyé très loin lors de leur passage au Sylak.

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Je connais pas trop les groupes mais j’ai vu ça pour @Chab77 sur les news Metalorgie du jour

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T’inquiètes pas pour Chab il est au courant (mais je ne sais plus d’il est dispo)… et tiens on reste dans les frontwomen (de luxe ! ) avec Xiao (qui a sorti un des tous meilleurs albums du genre en 2023).
Quant à World Peace c’est un trio qui fait beaucoup beaucoup de bruit avec le chanteur de Spy ( Peter Pawlak)

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Exactement ça ! Xiao c’est incroyable ! World Peace aussi et j’en ajoute aussi une pour Reclaimed que j’ai déjà vu deux fois cette année !

Mais oui, pas dispo malheureusement…

Sordide, Wyatt E., Deûle & Belladone à Grrrnd Zero, Vaulx-en-Velin.

Grrrnd Zero : lieu autogéré qui vit de bénévolat, d’enthousiasme, de militantisme, où l’on boit des Grihètes à 4€ la pinte et où l’ouverture d’esprit aère votre intérieur comme une bise fraîche sur l’ajout.
Parce c’est un supplément d’âme.

J’ai déjà eu le plaisir de voir Litige ici, et Iffernet et les Oï Boys et surtout Dolpo, qui avait traversé le Pô pour nous emmener dans le Tibet. Ce soir, 4 groupes pour… 7€ et 4h de très bonne musique ! Grrrnd Zero est bien rempli.

BELLADONE (violence duo, c’est écrit comme ça quelque part, Lyon).

Je ne les connaissais pas. Quelque chose un peu hardcore et un peu death, je maîtrise pas bien ces trucs qui ne sont de toute façon pas là pour être maîtrisés, ce sont des bêtes sauvages et pas des pulls en synthétique ou sans éthique, ils n’ont pas besoin d’étiquettes et tant mieux si les codes se barrent et les codes-barres s’émiettent. Des morceaux qui finissent dès qu’ils ont commencé, la tête tout près de la queue comme une fille de joie qui #?&! avec les dents, cherche même pas à être belle. Un set de 20 minutes. Un duo guitare/batterie, le chant growlé, et c’est pas compliqué : à un moment y’avait du silence parce que les concerts n’avaient pas commencé et puis l’instant d’après, c’est toutes les hurleries de l’enfer qui se sont jetées sur nous, bien dans la gueule et bien avant Deûle, pas de quartier dans ce quartier qui est à peine un quartier, on avait l’impression d’être au bout d’un entonnoir et y’avait rien à entonner, on s’est tous retrouvés collés au mur du fond, comme des silhouettes, et à la fin de petits démons sont venus nous décoller, nous épousseter et nous redonner forme humaine, mais pas tout à fait.
En fait, je sais pas si vous avez compris : ils ont joué vite et très fort. Ceux qui avaient du cérumen dans les oreilles auront du mal à l’extirper. Mais ça nous a comme débouchés et c’était parfait pour commencer la soirée.

DEÛLE (noise, doom, black, indus, post punk et tout le reste, Lille).

Deûle d’amouuur !

Le Monstre des Marécages, celui qui vous terrorisait quand vous aviez huit ans, sortait des… Marécages (la Bête est logique). Et bien Deûle sort de la Deûle, une rivière du nord de notre pays à nous, et ils sont monstrueusement bons.

Certains morceaux ont une deûle d’ange et les autres la deûle de bois, et ce sont parfois les mêmes. D’autres ont le goût du sang et se répandent lentement. Et d’autres encore viennent s’enrouler autour des ronds-points serpents et se fracasser la tête contre les murs du son. C’est fêlé de partout et comme on dit, c’est par là que passe la lumière. Il y a tout ce que j’aime dans ce groupe, et ce que j’aime pas, ils me le font aimer. Rendez vos billets pour Tahiti, les gens, c’est dans la Deûle qu’il faut apprendre à surnager.

En résumé, et pas besoin d’être Deûleuze pour le comprendre : c’est impossible de faire la deûle à la fin d’un tel concert. Ne ratez SURTOUT PAS ce groupe s’il passe près de chez vous !

A noter qu’Elya Bernard, qui joue dans Death By Fog, est la chanteuse (voix claire/voix hurlée) et le clavier de Deûle, et qu’elle a concocté la playlist suivante rien que pour nos oreilles.

Et voici leur e.p. C’est très bien, et c’est 1000 fois mieux en live. Ils ont d’autres titres, comme cette Virée nocturne qui m’a emmené très loin.

WYATT E. (doom/drone antique, Belgique).

Ils jouent en burqa. Que fait Dard-Malin !?

Je ne me suis jamais autant fait bercé depuis l’enfance. En fait, je ne me suis jamais autant fait bercé puisque ma mère était pas du genre. C’était doom, c’était antique et psyché, c’était le berceau de l’humanité.

Les morceaux sont délicieusement longs. C’est comme se faire baiser l’âme et le corps pendant mille et une nuits.

Le goût du sang, là, qui reste coincé entre les dents : c’est le moment d’appliquer l’onguent. Wyatt E. n’est pas un shérif, mais ils ont remis de l’ordre dans mes pensées après la Deûle adulée. Et si j’ai bien vu l’étoile qui brillait, ce n’était pas celle du berger. Ce groupe - un peu belge, un peu israélien, un peu babylonien - propose un psyché aux sonorités orientales. Ils disent écrire de la musique pour les Dieux, et j’ai bien regardé autour de moi : j’ai vu des types et des nanas beaux comme des gueules cassées, beaux justement parce qu’ils avaient des gueules cassées et que leur imperfection les rendait parfaits, parfaitement humains, avec leurs failles et leurs blessures secrètes cachées sous les vestes à patches et les capuches noires. Et Wyatt E. nous a réparés, une trance par ci une transe par là, on n’était plus où on était et c’est ça la magie des salles de concert : on n’était plus à Grrrnd mais dans un lieu lointain, ni à Zero mais bien plus loin. Wyatt E., c’est l’infini.

SORDIDE (black punk groovy, Rouen).

Un peu moins de monde, maintenant. C’est dommage. La soirée a pris un peu de retard et certains/certaines ont dû chopper le dernier métro.

Les trois premiers morceaux, avec Elya Bernard qui headbangue juste à côté de moi, c’était pas du tout sordide.

Après tant d’émotions, on ne sait plus où on est ni où on va. Comment ça, la Deûle irrigue Babylone ? On est toujours à Vaulx-en-Velin ? Et comment le veau de la Bible s’est-il transformé en vélin ? J’y comprends plus rien. Il fait tout noir et y’a de la magie.
Inutile d’être candide, arrive le coup du sort : le black & punk de Sordide. Je suis surpris : c’est aussi planant que puissant. Quel groupe ! Je savais pas que le sordide pouvait être sublime. Ils ont un morceau qui s’appelle Ne savoir que rester et c’est ça qu’on va faire, rester là, à se taper le merveilleux sordide de la vie. Ça vous écrase. Ça remplit le cahier des charges comme une charge de cavalerie. Et puis ça vous choppe au bide. J’ai vu des filles envoûtées. Ça se termine Vers jamais. D’où sort le Sordide, et où va-t-il ensuite ? Il est temps de rentrer en contournant les terrains plus que vagues. Quelle soirée… Et le metal, le black, le punk, le post, le reste, quelle scène… ! Oui. c’est la soirée où le temps s’est inversé : c’est dans la Deûle que la Seine s’est jetée. Rien de Sordide. Et puis Wyatt E. ! Le sort en est jeté.

:left_speech_bubble: :yawning_face:

Voilà. J’ai un peu monopolisé le topic des concerts, j’en ai conscience, et je voudrais m’excuser auprès de ceux qui ne viennent pas ici pour qu’on leur jette des pavés dans la tronche. Je vais faire une petite pause dans les concerts, remettre les choses et les vertèbres à l’endroit, avant de peut-être retrouver le chemin des salles et me faire caliner par une A.A. qui n’est ni alcoolique ni anonyme et qui n’est pas non plus une poire - du nom de Williams. :love_you_gesture:

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Merci pour ton super report, on sent que tu as vraiment voyagé pendant ces concerts. Honnêtement je ne connaissais aucun nom mais ils sont ajoutés sur ma playlist pour les découvrir, tu m’as donné envie !

Et moi ça ne me dérange pas que tu monopolises le topic, je trouve ça cool d’avoir des retours d’expériences plutôt qu’uniquement des affiches d’annonces de concert.

Enfin, excellent choix que d’aller te faire conforter par AA Williams, elle tourne avec Kalandra en plus (un de mes plus beaux coups de coeur 2023, vu 2 fois et bientôt une 3ème fois à Paris… Avec AAW)!

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Alors OK pour les vertèbres à l’endroit… par contre change rien pour le cerveau. Je suis toujours (et apparemment pas le seul) fan de ta prose et de ta façon aussi bien poétique que romanesque de nous livrer tes reports de concerts.

C’est une autre façon de rendre compte des choses, on le vit avec toi, on sourit aux bons jeux de mots, on te jalouse discrètement devant cette verve incroyable.

Bref, continue à monopol(y)ser si cela te chante (mais pas faux hein :wink: ), mais avec toi le forum capitalise le bon goût. Nous aurons sans doute un peu de stress et une bonne envie de faire dans notre froc avant de pondre nous aussi un nouveau report, mais un bon tour aux latrines vaut bien mieux que de se morfond(dutrou)dre dans le silence.

Merci à toi, merci à ta griffe qui, prête à bondir sur sa proie, nous happe à chaque fois.
:heart: :black_heart: :orange_heart:

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Ahahaha ! Je vois que @Ride_One_Hell_Of_A est aussi tombé sous le charme d’Elya Bernard. Elle magnétise :blush:
Je vois aussi des connexions s’établir (mais peut-être qu’elles existaient déjà) : Death By Fog et Wyatt E ont joué à Bourlon cette année + Elya Bernard et Sordide étaient à Frisson Acidulé…

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Salut @Poulain ! Dis donc, tu perds la main ? :wink: Je comptais vraiment sur toi pour dénicher l’allusion dans le paragraphe suivant :

Ne me déçois pas ! :love_you_gesture: (Et il y a toujours une bière à gagner :beers: !)

PS Cherche dans ton savoir encyclopudique…

ahaha non mais là vous êtes trop forts :rofl: (et en vrai il est orange le cœur hein :wink: )

Mais j’adore vos extrapolations…

J’adore jouer à ce petit jeu de la capillotractation :smiling_face:
Sauf que le drapeau était belge, pas allemand : suis allée trop vite car Wyatt E. est bien basé là bas.

Euh… Je sais pas de quoi tu parles. Je m’étais absenté du forum 2 ou 3 semaines, j’ai pas lu tout ce qui s’est écrit depuis.

Ma parole tu dégaines les reports plus vite que ton ombre, tu es notre Lucky Luke du Fofo!! :grin:
Bravo pour ta plume et merci au passage car ton rapport sur Rival Sons m’a donné envie de les écouter et j’ai carrément bien kiffé ce matin au réveil :sunglasses:

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Voilà, je sais quoi ajouter à ma looooongue liste de groupes à écouter… même si j’ai conscience que la puissance que tu décris se savoure probablement - et surtout - en live!

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