OK, j’ai lu ton report Slow Crush / GGGOLDDD / Cult Of Luna en entier et ma réponse au jeu concours est : Linda Lovelace (ce sera une IPA bien fraiche. Merci !)
Autrement, j’ai fait leur date (à ces 3 groupes) à Reims (à 12mn de marche de mon domicile, le luxe !). Je pensais qu’ils joueraient dans la salle « club » de la Cartonnerie comme tous les concerts de rock/metal que j’ai déjà fait là-bas et ô surprise, le concert s’est tenu dans la « Grande Salle ». J’y étais entré qu’une seule fois pour le concert de Benjamin Clementine seul au piano, les places étaient assises uniquement, donc l’endroit était rempli de chaises. Là, la pièce était toute vide, dénudée, c’est comme si je la découvrais à nouveau. Elle est véritablement tip top en fait ! Quel gâchis de ne pas y organiser plus d’évènements à l’intérieur (la faute à un manque de public et de réservations peut-être ?). Bref, j’ai passé une soirée très réussie avec 3 groupes musicalement assez différents mais tous fort appréciables. Slow Crush a confirmé en live mon béguin. Et heureusement parce que je me suis pressé d’acquérir leur tish « Bleached » avant même que leur concert débute. Je vais pouvoir le porter fièrement pour entretenir mon standing. Et dire que j’ai découvert ce groupe le mois dernier en concoctant mon affiche Ellefest dans le cadre du jeu de @karajuju !
J’ai été agréablement surpris par le set de GGGOLDDD. Je les connais assez mal (même si je pourrais vous dessiner le profil de la chanteuse les yeux fermés) et je m’attendais à un truc genre doom (parce que chanteuse femelle parmi des musiciens mâles + groupe programmé dans le circuit des festival metal et sous la Valley au HF) et pas du tout du tout. Y’a pas de batterie acoustique, le rythme est purement électronique ! Leur son flirte entre l’indus, la trip-hop et la darkwave ! La chanteuse, dont la beauté est à l’image de son égo (tout tourne autour d’elle : le show, les pochettes, les paroles) a carrément chorégraphié son spectacle. Son jeu de bras est très travaillé. Ses épaules, ses coudes et ses poignées sont plus sollicités que ses cordes vocales. Show gracieux donc. Le saviez-vous ? La chanteuse est maqué au vieux moche qui joue du synthé à ses côtés et ça, ça me donne beaucoup d’espoir.
Enfin, Cult Of Luna sur scène = Cult Of Luna sur scène. Groupe ultra rodé toujours égale à lui-même. C’est toujours aussi intense et ravageur, devant plusieurs milliers de personnes en festival ou seulement quelques centaines en salle. Faut aimer la recette quand même parce que c’est toujours un peu la même chose. Y’a 2 batteurs mais j’ai remarqué que c’est celui côté jardin qui faisait tout le boulot, l’autre est plus un percussionniste qui fait de la figuration derrière ses futs. Ça se remarque aussi à leur physique, ils sont pas bâtis pareil. N’empêche que le premier était au taquet. Autant sur disque, je trouve son jeu basique et sans saveur, autant sur scène, le mec est à fond dans son élément, avec l’énergie qu’il faut. Simple, efficace, puissant.