Concerts - Annonces & Reports

Prépare ma chambre j’arrive :rofl:

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Non mais, même des groupes du « petit » calibre de Gutalax en sont à annoncer leur tournée avec 1 an d’avance… en tout cas ça sent l’intelligence cette soirée :rofl: :poop:

Alors je me suis fais la même réflexion tiens, étonnant de voir une tournée de ce calibre annoncée un an à l’avance !

Apparemment déjà 10% vendu sur la date belge

J’ai même pas vu d’event pour la date Parisienne pour l’instant !

Report : John Zorn à la PHILHARMONIE DE PARIS (02/11/23)

John Zorn est un artiste new-yorkais à la discographie plus que conséquente. Bien que son style de prédilection reste le jazz (free, dissonant ou non), il a touché à de nombreux autres genres, comme le grindcore avec Painkiller, le hardcore sur certaines sections de Naked City, la musique de films (The Big Gundown qui reprend Ennio Morricone mais en y incorporant pas mal de motifs différents comme des passages imprégnés de sonorités issues de la musique japonaise, l’oeuvre des Filmworks), le noise, l’experimental (Haemophiliac, Astronome,…) ou bien le noise.
Ses connections avec divers artistes underground sont très intéressantes et riches, on peut y voir Mike Patton, Trevor Dunn, Trey Spruance, Jamie Saft, Dave Lombardo, Kenny Grohowksi, Jennifer Charles, Ikue Mori, etc… La liste est longue, très longue, beaucoup trop longue.
Artiste prolifique à la discographie quasi impossible à suivre, il est également multi-instrumentiste même si le sax alto reste son instrument de prédilection.
Musicien, compositeur, producteur, propriétaire du label d’avant-garde Tzadik et du club the Stone à New York, John Zorn propose de fêter ses 70 ans à la Philharmonie de Paris pour un concert d’un peu moins de 2h, avec 10 artistes et 3 sets différents. Quelle salle magnifique et quelle acoustique !


La salle est pleine en ce jeudi soir et c’est sur les coups de 20h tapantes que le show commence sous le nom de MASADA & BEYOND.
Masada est probablement l’oeuvre la plus conséquente du septagénaire et se décline sous plusieurs formations, styles, instruments, mais en gardant un fil conducteur : le jazz.
Il n’y aura pas de photos ou de vidéo à la demande des artistes.

1er set : New Masada Quartet

John Zorn , saxophone
Julian Lage , guitare
Jorge Roeder , basse
Kenny Wollesen , batterie

Show d’un peu plus de 40 minutes, les musiciens sont monstrueux de talent et jouent un jazz à un rythme effréné, il n’y a aucune répit entre 2 titres. Les morceaux sont très prenants, bien qu’il y ait parfois des parties dissonantes et John Zorn, à la manière d’un chef d’orchestre, fait régulièrement des signes à ses compères pour qu’ils puissent se repérer. C’est finement exécuté et le public du soir le reconnait en applaudissant souvent. Le set est agréable, mais j’ai trouvé ça court. Qu’à cela ne tienne, le 2e set s’enchaine, le temps d’installer un vibraphone sur la scène.

2e set : Heaven and Earth Magick
« Casting the Runes » / « Acephale »

Steve Gosling , piano
Sae Hashimoto , vibraphone
Jorge Roeder , contrebasse
Ches Smith , batterie

Exit le New Masada Quartet, voici Heaven and Earth Magick, quartet qui va se charger de jouer Casting the Runes puis Acephale.
Là encore, c’est hyper rythmé avec un Ches Smith des grands soirs à la batterie.
Les musiciens rendent hommage à John Zorn en jouant ses compositions. On reste toujours sur des titres orientés vers le jazz, mais avec des sections parfois plus calmes, aériennes, mais aussi inquiétantes de part leur côté free. De temps à autre, Ches Smith tourne les pages de ce qui semble être son livre de partitions. Je n’ose imaginer ce qui y est écrit compte tenu de la musique jouée ce soir.
Belle ovation du public après ce 2e groupe qui a joué moins longtemps que le premier. On enlève le vibraphone et la 3e partie de la soirée commence…

3e set : Simulacrum
John Medeski , orgue
Matt Hollenberg , guitare
Kenny Grohowski , batterie

Changement d’ambiance pour ce trio. J’attends beaucoup de celui-ci car il va jouer un mélange détonant de jazz, noise et metal. L’occasion aussi de voir Kenny Grohowski ailleurs que dans Imperial Triumphant, donc une curiosité supplémentaire pour moi.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que je n’ai pas été déçu, c’est violent, agressif, bourrin, double grosse caisse, blasts, passages plus jazzy, le répertoire du batteur est large. Si l’on doit attribuer un style pour chaque instrument, ce serait facilement identifiable : metal / batterie, noise / orgue, jazz / guitare.
La foule présente dans la salle est majoritairement un public de connaisseurs et les artistes sont acclamés copieusement.

Un peu moins de 22h, les 10 musiciens du soir se rassemblent sur scène pour saluer les personnes ayant assisté à ce magnifique spectacle.

Excellente soirée pour ma part, j’aurais préféré qu’elle dure un peu plus longtemps. J’espère revoir John Zorn tant ce fut génial.

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live report

Leprous


Avec toute cette pression venant de toutes parts, il est temps que je fasse ce (premier) report avant que le lynchage en place publique commence.

Le 21/10 je suis donc allée voir Leprous, après de longues heures à hésiter a sortir sous ce temps pluvieux. Mais je me suis faite violence et me voila au Forum de Vaureal, fraîchement sorti des travaux. La dernière (et première) fois que je suis venue là était pour voir SOEN, la veille de la fermeture, dans une salle minuscule. C’est donc tout impressionnée que je rentre dans ces lieux hyper modernes, avec un grand bar, des vestiaires, un grand hall lumineux qui permet d’accéder à la fosse et des escaliers pour accéder aux balcons.

Je rentre dans une salle bien remplie déjà en fosse, avec sa grande scène et son bar au fond. Je trouve ma place près de la régie et attend patiemment le groupe, car il n’y aura pas de première partie. Mais poisse de Leprous ou poisse d’Iko, le groupe a une fois de plus un souci pour jouer à l’heure ! Je dis une fois de plus car à Paris en Décembre 2021, ils ont carrément failli ne pas réussir à rentrer en France à cause des restrictions. En 2023, ils ont perdu leur matos le même week-end et n’ont pu en retrouver qu’une partie. Les Norvégiens commencent donc avec 20 minutes de retard. Mais une fois arrivés sur scène, on ne leur en veut plus. J’ai, contrairement à l’Elysee Montmartre, une belle vue sur la scène et tous les musiciens. Clairement, le groupe sait prendre possession des lieux, que ce soit Einar avec son expression presque figée dans une fatalité qu’il semble être seul à connaître, ou ses camarades plus joyeux qui communiquent avec le public. Les grands mouvements du chanteur qui se tord dans tous les sens sont soutenus par un regard perçant, d’un bleu nordique, qui donne l’impression qu’il nous regarde directement. Moi qui d’habitude ferme les yeux, j’étais scotchée à ses yeux aussi profonds que leur musique.
Je ne sais pas s’ils jouaient tous avec leurs instruments, mais chapeau pour une prestation totalement réussie et maîtrisée de bout en bout. Ils font partie de ces groupes qui retravaillent un peu leurs chansons pour les adapter au live; des mélodies en plus, des mélodies transformées. Je ne vois pas le temps passer tandis que les titres s’enchaînent en parcourant une partie de leur discographie. J’avais eu un petit espoir qu’ils nous concoctent une setlist comme celle de l’Euroblast quelques jours avant. Mais pas grave, j’y prends plaisir car même si c’est majoritairement des titres déjà entendus en live, il en est certains dont je ne me lasserai jamais tant ils sont puissants.
Mention au public très respectueux, qui parlait parfois entre les chansons mais se taisait dès que ça recommençait (sauf au bout de quelques pintes, ceux derrière moi ont eu droit au regard noir !). Un public qui semble aussi bien les connaître, par exemple quand Einar nous dit que la prochaine va vraiment dans tous les sens et qu’elle est déstructurée, tout le monde pense forcément à Forced Entry et ses mélodies de savant modérément fou. Cette ambiance m’a vraiment permis de rentrer dans le concert aux premières notes et n’en ressortir, complètement secouée, qu’à la fin.
Fin qui arrive quelques titres après ce rapide retour dans le passé, trop tôt à mon goût, je suis encore suspendue a l’ambiance étouffante de The Sky Is Red qui clôture le set, les lumières rouges de la scène illuminant encore mon cerveau. Le public n’a d’ailleurs pas envie que ça se termine, les applaudissements et les plaidoiries dureront 10 bonnes minutes, sans succès.

L’absence de première partie, couplée à ces 20 minutes de retard, en ont fait un spectacle réellement court. Mais tant pis, ça n’en reste pas moins un super concert, plein d’émotions et de puissance grâce à cette voix unique et une maitrise parfaite de leurs instruments même dans ces conditions. Et comme d’habitude en live… mention spéciale au batteur, Baard, qui m’a scotchée et cette fois, avec l’image !

Contrairement à l’aller, le retour sous les rafales était parfait pour l’humeur dans laquelle j’étais.

P.S : Je me rends compte de la longueur du report après l’avoir posté, navrée pour ça (ne comptez pas sur moi pour raccourcir !).

Valley

Artiste non présent en 2023

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Il n’est pas du tout trop long, ce report, bien au contraire ! Son agréable longueur permet de s’installer dans le concert comme si on y était. :metal:t3:
Merci Iko !
Personnellement, je surseois au lynchage en place publique jusqu’à la lecture du report sur E.L.R. et Wolvennest… :balance_scale: :gun:

Merci de nous avoir permis d’assister à cette soirée par procuration ! Lecture, photos, liens… Que demander de plus ? :star_struck:

Oulalala messieurs dames, Oulalala !

Moi qui avais peur qu’il n’y en ait encore que pour le continent Américain, TOOL viennent d’annoncer qu’ils viendront en Europe & UK en 2024, sans donner de détails sur la période. :star_struck:
Bon non seulement je suis excitée pour une date en salle mais mes espoirs de les voir à Clisson sont maintenant x100 (et personne ne m’arrêtera).

Source : leur Facebook

https://fb.watch/obnCIyOzDw/?mibextid=WC7FNe

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Il y a 2h j’étais sur leur Insta puis leur site officiel et je regardais leurs dates américaines jusqu’en février en me disant « mais c’est pas possible qu’ils ne viennent pas chez nous ensuite bordel » !
:nerd_face:

Après faut voir, si c’est à l’Accor Hotel Arena et que c’est un quasi copier-coller de leur dernier passage pas sûr que je fasse le déplacement (et pourtant je suis fan inconditionnel).

La setlist principale aux US n’est pas très différente de ce qu’on a eu en 2022 pour le moment. A voir si ça va changer mais personnellement, ne les ayant vus qu’une fois et habitant dans le coin (comment ça ils n’ont pas dit que ce serait Paris ?), j’en reprendrai volontiers une dose.

Yes je comprends, si t’es dans le coin c’est inratable. Et en même temps je dis ça mais je finirai qd même sûrement par y aller :sweat_smile:

Lors de leur dernière tournée en 2006, ils avaient fait 3 dates en France : Zenith Nantes, Zenith Paris et Hall Garnier à Lyon.

Que de la finesse en rouleau…

Je n’ose pas imaginer la tournée de 2006. J’ai toujours regretté de pas être née plus tôt, mais ca empire avec le forum et vos anecdotes d’un passé où j’aurais aimé exister. :sweat_smile:

A l’époque il n’avaient pas réussi à faire le plein (du moins à Nantes). En 2001, ils n’avaient fait que le Zenith de Paris de mémoire, avec Papa Roach en 1ère partie (en 2006 c’était Mastodon).

Si tu savais comment c’était trop bien en concert, Piaf, Frehel et Môrice Chevallier, tu t’étoufferais… :see_no_evil: :hear_no_evil: :speak_no_evil:

Yep! Papa Roach et Alien Ant Farm en première partie en 2001, deux trucs bien infâmes dont on se serait bien passé. Et dire que les premiers existent encore et font même un tabac… :sweat:

Mais c’était encore mieux en 2002 à l’Olympia. De mémoire c’était le jour de l’anniversaire du batteur.
MJK avait encore du charisme, l’interprétation avait du mordant, les setlists étaient merveilleuses (puisque Dix Mille Days n’était pas encore sorti), le billet était à un tarif décent, les visuels étaient encore originaux,…
Bref, moi je suis devenu un fan mais conditionnel : pas plus de 50€ la place ou ce sera toujours sans moi.

ça c’était fin 2006… et la même année ils avaient fait la tournée des Fest Européens juin/juillet et une date aussi au Zénith de Paris et au Summum de Grenoble (où j’étais allé d’ailleurs).