OOOUUUAAAHHH ! Morbidity !!! Poésie, finesse et galanterie !
Et les deux autres sont très bien également !
Le chanteur a un petit côté « Karadoc sous Red Bull »…
@Ride_One_Hell_Of_A alors j’ai cherché l’album de AD Nauseam que tu m’as cité en chronique et c’est bien le groupe que je connaissais (mais j’avais pas retenu l’album).
Et pour répondre à ta question si j’avais d’autres noms dans le genre, je peux déjà te conseiller Fabricant avec un superbe album dissonant :
C’est assez brut, beaucoup de changements de rythmes.
Ou bien les finlandais de Devenial Verdict qui ont sorti un album en 2022 appelé Ash Blind et qui annoncent un nouvel opus d’ici la fin de l’année (les premiers extraits qui en sont issus sont prometteurs).
Ici les structures sont plus teintées par le jazz, il y a même des passages plus « atmo » et mélodiques.
J’espère avoir répondu à ta question correctement.
Vidéo prémonitoire ?
RIP Ruan Brujo et Ciriaco Quezada « Pinche Peach »
Attention : vidéo aux contenus explicites !
Autre lien : c’est la première vidéo du site officiel de Brujeria ci-dessous.
Je trouve qu’il y a des morceaux très Obituaryesque.
On parle beaucoup de Bolt Thrower aussi parmi les influences. D’ailleurs ils ne s’en cachent pas.
2 découvertes au fil de mes recherches sur YouTube.
Les estoniens de Deceitome avec leur 2ème album nommé… Deceitome.
4ème album des allemands de Commander.
Nasum (2012)
Le dernier concert de Nasum (disponible en DVD), en hommage à Mieszko Talarczyk (décédé dans le tsunami de 2004) est disponible sur YT.
Il y a des sous-titres en français pour les interviews.
Je sais plus si vous en aviez déjà parlé ici, mais je viens de me faire l’album de Job For A Cowboy sorti cette année, Moore Healer, et je l’adore. Je recommande fortement à ceux qui ne l’ont pas écouté
Ah oui ce truc est vachement cool, mais je suis fan du bassiste alors je manque probablement d’objectivité.
Ha mais c’était pas 2023 cet album ? Vraiment trop de trucs cette année, j’en oublie la moitié .
Pour les fans de Death avec un peu de Hardcore dedans, il y a le nouvel album de Maul qui est sorti sur 20 Buck Spin.
Faut que je mette à jour mes suggestions et découvertes, je vois ça dans la soirée.
Mon dealer de Death préféré ! Hâte de lire ça
Oui, mais moi je parle de Moon Healer qui et sorti en 2024. Mais t’inquiètes, moi aussi je trouve qu’il y’a trop de sorties🤣
Yes juste que j’avais oublié qu’il était sortie cette année haha. Je me le refais ce soir du coup
Allez, il est l’heure de faire un point sur les 2 ou 3 trucs que je creuse en ce moment :
Blessing Of Despair de Devenial Verdict.
Ash Blind était un album bien cool, avec des plages instrumentales bien amenées et des riffs dissonants. Les finlandais allaient-ils rester dans la continuité? OUI ! mais avec beaucoup plus de riffs malsains, sombres, limite nauséabonds. L’atmosphère qui s’en dégage est particulièrement angoissante. On est pas sur un death classique mais sur un truc bien plus tortueux et mélancolique.
Du death, certes mais toujours pas traditionnel ! C’est ce que Swelling Repulsion (USA) a fait en impregnant leur musique de technicité, de motifs progressifs aux confins du psyché, ce qui donne un kaléïdoscope musical cohérent et entrainant.
En Inde, il y a Transcending Obscurity qui est un label très qualitatif en terme de death… Mais ce qui est étonnant c’est que cette maison de disques n’a pas signé un groupe local, Eccentric Pendulum, qui vient tout droit de Bangalore. Evoluant d’abord dans le thrash, les indiens ont viré de style pour aller vers le death. Une bonne chose quand on voit le résultat pour Perspectiva Invertalis avec Kevin Paradis (Benighted, Ne Obliviscaris) en batteur de session et Hannes Grossmann (Obscura) en guest. Un coup de coeur !
Enfin à venir :
Carnosus - Wormtales
L’an dernier Carnosus a livré un magnifique album de death avec Visions of Nihility. Vont-ils reproduire l’exploit cette année? réponse le vendredi 18 octobre !
Mon petit groupe StabWound que je suis , va sortir son album en Novembre et ils ont gagné au Tremplin pour l’ Apocalypse Metal Fest fin novembre aussi
Du death tech oui, mais pas seulement !
Alors oui, ça joue et ça tape fort et vite, mais ce serait réduire le death technique à un concours de longueur de manche, ce qui n’est clairement pas (seulement) le cas ici. Ici, chaque riff, chaque coup de caisse claire est savamment orchestré pour nous entraîner, nous ensevelir même, dans une courbe sinusoïdale que le chant valorise en tout point : des clins d’oeil black, HxC, grind, viennent ponctuer la gutturalité d’une voix qui ouvre la voie à tous les possibles.
On entend de ci de là des influences prog et un brin de death mélo : le death tech n’est ici qu’un prétexte à une palette d’expressions rythmiques et mélodiques qui apportent une variété de sensations à l’écoute de cet album. C’est lourd, c’est sombre, c’est complexe et en même temps très accessible à qui cherche un renouvellement du genre. Le tout compose un ensemble unique et multiple à la fois.
Il y a du talent chez Carnosus, à n’en pas douter : je trouve même cet album plus abouti que le précédent.
J’apprécie chez ses suédois - dont j’apprends la langue depuis plus d’un an - le fait de rouler les « R » qui apporte une profondeur supplémentaire au propos : c’est très subjectif, mais je me sens d’autant plus infestée. Car oui, entre le nom de l’album et l’effet qu’il me procure comme sensation, je pense immédiatement aux vers intestinaux : l’oxyurose est très fréquente, notamment chez les enfants… souvent asymptomatique, elle peut néanmoins causer une certaine nervosité. Tout est là ! Voilà un groupe que j’aurais grand plaisir à retrouver sous Altar !