Ah merdum! Rectificatif!!!
Shining will perform an exclusive show at Eindhoven Metal Meeting on Friday night, the 8th of December 2023
Day tickets will be available from mid September
Pour ceux qui sont intéressés!
Tarif pas encore connue.
Mon 1er Motoc ! Parce qu’il fallait bien que je venge mon absence au Hellfest
Les concerts que j’ai vus (mais ça ne signifie pas que tout m’a laissé un souvenir impérissable).
Jeudi : Warbringer, Worst Doubt, Ugly Kid Joe, Angelus Apatrida, Hatebreed
Vendredi : Crisix, Arka’n Asrafokor, Insomnium, Terror, Carcass, Napalm Death, Deicide, Wardruna, Marduk (pas jusqu’à la fin).
Samedi : Rectal Smegma, Brutal Sphincter, Akiavel, Bleed from Within Gatecreeper, Dog Eat Dog, un peu de Russian Circles et de Der Weg einer Freiheit (les 2 en même temps), Sodom, Watain, Amenra et The Exploited
Dimanche : Gaerea, Heart Attack, Nostromo, Shadow of Intent, Moonreich, un peu de Messa (mais trop mal placée pour insister), Dieth, Dying Fetus et Abbath.
Ce ne fut pas autant qu’espéré car les rencontres sur place modifient le running order et que je suis arrivée sur les rotules.
Parmi les groupes que j’appréciais déjà, j’ai particulièrement aimé les prestations d’Insomnium (contents d’être là les gars) et Dying Fetus (très bon set, à tel point que je n’ai pas réussi à les quitter plus de 5 min malgré mon envie de Biohazard). Et en découverte, je vais insister sur Gaerea, Akiavel et Shadow of Intent.
Côté organisation, j’ai énormément apprécié ce festival à taille humaine où passer d’une scène à l’autre ou retrouver quelqu’un se fait sans difficulté. Une impression de Summer Breeze en terme d’échelle.
Par contre, je n’ai jamais réussi à accéder au parking orange (le plus proche du camping) et trainer mon barda m’a été assez pénible ! Arrivée sur place, j’entre au camping sans être passée par la pose bracelets ce que j’ai pu corriger après coup mais pose question quant à l’accès au camping. Il est évident que les infrastructures sanitaires étaient sous-dimensionnées, mais rien de si rédhibitoire que ça de mon point de vue.
Et quand on compose un campement à plusieurs, la vie en Fest est de toute façon plus joyeuse.
Bref, j’ai passé un bon moment, avec la découverte de groupes que je compte bien approfondir et une belle séquence émotion (pour Insomnium). Si ce n’était pas si loin (presque 1000 bornes pour moi, au lieu de 700 pour le Hellfest), je recidiverais à coup sûr !
Affiche finale du Revolution Calling :
Avec donc l’ajout de Terror, Mindwar, Arkangel, Combust, Regulate, The Young Ones, Age of Apocalypse, Berthold City, Pressure Act, Last Wishes, Despize, Instructor et Astro Zombies AD.
C’est ce qu’on appelle une bien belle affiche !!
The Psychotics Monks passent au Rockstore à Montpellier le 27 octobre prochain.
C’est un vendredi et c’est pendant les vacances scolaires. JDCJDR
Rhoooo la vilaine tentatrice
Je risque de ne pas être dans la région hélas à cette periode
Déjà 3 billets pris de mon côté :
VENDREDI 27 OCTOBRE 2023 - 20:30
DESTINITY + ACOD + MOONREICH + DELIVERANCE
13€
MERCREDI 8 NOVEMBRE 2023 - 20:30
TOUNDRA +MONKEY3
10€
SAMEDI 11 NOVEMBRE 2023 - 20:30
MARS RED SKY + GRANDMA’S ASHES + SONS OF WITCHES
10€
Vous noterez le grand retour des concerts à 10 balles
Pour les autres dates il faut que je vois mes dispo.
J’aime beaucoup cette affiche, merci pour le partage.
Sacrée affiche!
Ne pas rater Yarotz! Coup de coeur de 2022 au Fest des Arts Bourrins
… et Mütterlein… Ne ratez pas Mütterlein ! Elle met ses tripes à l’air. Et si les faux sont de sortie - surtout de nuit - la scènographie est magnifique.
Une de mes très grandes claques de l’an passé (Roadburn, puis aussitôt après Clermont-Ferrand).
Report Motocultor 2023
Désolé j’ai fait un énorme pavé
Jeudi 17 août
Résumé
Arrivée sur le site assez tôt pour la pose des bracelets et pour entreée rapidement.
Début énergique avec Komodor qui comme d’habitude a assuré et a reçu un très bon accueil du public. Mérité. Je les ai vus pour la 1ère fois en 2019.
Petit déplacement de 150 mètres vers la droite pour assister au show de Warbringer sur la Supositor Stage. Du bon thrash, pas révolutionnaire mais qui fait bien le job.
Traversée complète du site (350m à tout casser pour arriver devant la scène) pour assister au concert de Burning Witches. C’est pas que j’avais vraiment envie de les voir mais en face c’était The Psychotic Monks qui m’attirait encore moins. Le groupe entièrement féminin proposait un heavy assez classique qui m’a laissé plutôt froid mais c’était bien exécuté et je n’en demandais pas plus. Pas désagréable, je ne m’attendais pas à mieux vu mes goûts.
Retour à la Supositor pour le Hardcore/Metal bien puissant de Worst Doubt, une bonne dose de rage, juste ce qu’il me fallait pour bien relancer la journée.
Ensuite j’avais le choix entre Royal Republic et Ugly Kid Joe, aucun ne m’attirant vraiment je choisi Ugly Kid Joe pour le petit côté nostalgique et l’occasion de voir des vieilles gloires pour la 1ère fois. Bon choix, je ne m’attendais à rien et j’ai passé un excellent moment ! Des titres que je n’avais pas écoutés depuis près de 30 ans mais qui se rappelaient à ma mémoire, un public chaleureux (une constante sur ce festival, j’en reparlerais) et un Whitfield Crane (le chanteur, avec sa demie gueule de Ray Liotta), absolument charismatique, qui a tenu le public dans le creux de sa main du début à la fin du concert. Du très bon boulot, un geste de sa part et la tente réagissait.
Une reprise d’Ace of spades pour faire exploser la Bruce Dickinscène juste avant le Everything about you de clôture.
Un très bon concert. Je ne sais pas ce que vaut le dernier album, mais Ugly Kid Joe n’est pas mort, loin de là ! A noté que Crane a invité tous les photographes dans la fosse à monter sur scène (derrière les amplis) pendant un titre. J’ai vu un cliché, le résultat est superbe.
Il fallait un concert d’Angelus Apatrida pour continuer la journée. Le thrash des Espagnols est imparable : ça joue, bien, vite et fort. Ça riff dans tous les sens, j’adore ce putain de groupe, c’est tellement efficace !
Zeal & Ardor, mes chouchous depuis 2016 quand j’avais découvert pas hasard au cours de mes périgrinations sur internet ce groupe totalement délirant qui mélange le gospel et le black metal. Depuis je les ai vus au Hellfest 2018, ou en l’espace de 50mn, (après 6h de concert non-stop), ma jauge d’énergie était passée de 20% à 2%, faut dire que les voir m’avait un peu survolté !!
Depuis je les ai revus au Hellfest 2022 ou ils ont reçu un accueil exceptionnel du public et enfin au Motocultor dans une Bruce Dickinscène en fusion. Que de progrès depuis le groupe qui était en Live sur C+ dans « Album de la semaine » en mai 2017 !
Coroner, la valeur sûre du thrash, pas grand-chose à ajouter, c’est propre, technique. Un groupe légendaire.
Hatebreed, pour ma deuxième incursion (après Burning Witches) sur la Dave Mustage, la scène principale du Motoc. J’avais été un poil décu par leur concert au Hellfest 2 mois auparavant, peut-être dû à mon emplacement (pas loin, mais pas près non plus) au fait que ce soit en plein jour… Bref j’avais trouvé que le concert manquait un peu d’énergie. Pas cette fois-ci, concert à 23h15, meilleure position (en bord de pit), le son et le show m’ont paru plus rentre dedans qu’au Hellfest. Un bon moment.
Long Distance Calling, dernier show, sous la Massey Ferguscène pour la 1ère fois de la journée.
Là aussi je n’attendais pas grand-chose d’un groupe que je connais peu, eh bien, bonne surprise ! Le groupe allemand m’a transporté avec son post metal progressif. Les passages calmes ou planants sont contrebalancés par des bons gros riffs en reprise, les titres sont longs mais jamais ennuyeux. Les lights étaient beaux. À revoir.
1h30, fin de la 1ère journée
Vendredi 18 août
Résumé
Arrivée à 12h pour éviter les files d’attentes à l’entrée. Vu le merdier à partir de 12h15/12h30 je pense que l’on a eu le nez creux, à 15mn près, on perdait 1h30 dans les files d’attentes.
Début des concerts à 12h45 avec Gorod que j’avais vu 2 mois avant au Hellfest, c’est toujours aussi technique et les 2 guitaristes sont toujours aussi impressionnants.
Déplacement vers la gauche, sous la tente Massey Ferguscène pour voir le trio belge Psychonaut et son post metal/progressif. Ça joue, y’a de l’énergie, un son de guitare bien épais, très bon moment.
Les trublions espagnols de Crisix ont enflammé la scène principale sans difficultés, ils deviennent une valeur sûr en festival, avec leur thrash et leur énergie communicative. C’est du basique mais le public n’en demande pas plus pour être heureux.
Traversée complète du site (5mn en prenant son temps) pour écouter le black metal de Déluge. Je ne sais pas ce que c’était mais il a manqué quelque chose à ce set pour vraiment décoller. Les longues coupures entre chaque titre, qui cassent le rythme, n’aidant pas non plus à s’immerger totalement dans leur musique.
Arka’n Asrafokor, le plus difficile c’est bien de retenir le nom de ce groupe togolais ! Les 5 musiciens joue un Metal très influencé par les rythmes africains avec un percusionniste qui apportent beaucoup à l’identité du groupe. C’est assez rafraichisant et apporte une touche d’originalité. Le plus gros défaut, à mon avis, est le son totalement aseptisé du guitariste, ça manque clairement d’agressivité ou tout au moins d’impact.
À noter le formidable accueil qu’a réservé le public au groupe, ça a été le cas pour tous les « petits » groupes pour tous les concerts auxquels j’ai assisté (54 sur les 110 du festival).
Hypno5e, très fan du groupe Montpelliérain depuis 2012 et le titre éponyme de l’album « Acid mist tomorrow » et ses samples de vieux films (L’étranger d’Albert Camus, La belle et la bête de Jean Cocteau). Concert fidèle à ce que j’attendais du groupe, des passages planants entrecoupés d’envolées plus lourdes. Bon concert si l’on sait rentrer dans l’univers du groupe.
Insomnium, fidéle à sa réputation sur la scène principale, du death très mélodique, ça s’écoute tout seul, c’est du death mais reposant.
Un peu moins reposant, le concert de Terror, encore un grand moment de bordel organisé, de foutoir, de pogo, de slam, ça secouait tellement que j’ai bien cru que je n’arriverai pas à filmer un seul titre, heureusement sur la fin, comme souvent, le public commençait à être un peu fatigué et ça c’est légèrement calmé. Légèrement hein, faut pas exagérer non plus. Jouissif comme toujours.
Dans la série les valeurs sûres, l’enchaînement Carcass / Napalm Death était bien sympa, seul petit problème il pleuvait pas mal durant le concert de Napalm Death, que ce soit devant ou sur scène et Barney, le chanteur, de lancer « I’m fucking aquaplanning ».
Ensuite, j’ai bouffé un morceau (Mémé patate) devant le concert d’Epica. Pas trop intéressé par leur musique mais je n’avais rien de mieux à faire. Le public avait l’air content c’est le principal.
Autre moment douceur, le concert de Deicide, Glen Benton n’est pas un comique on en a encore eu confirmation, par contre sur scène ça envoie du plomb, rien à reprocher même si je n’ai jamais été un grand fan du groupe.
Ensuite le moment WTF du festival : Wardruna ou Hanabie. J’avais choisi les 4 japonaises, j’ai tenu la moitié du premier morceau avant de me barrer, leur metalcore avec voix de chiotte de manga ça va 1mn30, ensuite ça saoule, enfin moi en tout cas.
Direction Wardruna ou j’ai tenu 3 titres, cette vague de néofolk acoustique (Wardruna, Heilung…) me gonfle à un point que vous n’imaginez même pas. J’étais tellement désespéré que je suis retourné voir Hanbie et c’était toujours aussi à chier.
Rien de nouveau sous la « nouvelle lune illuminée à environ 5% avec tendance croissante » (j’allais dire pleine lune mais je me suis renseigné).
Dernier concert de la journée Marduk ! Fallait au moins ça après les 2 groupes précédents. Machine de guerre sur scène, malheureusement le son était bien pourri, une basse beaucoup trop forte, mais vraiment beaucoup, et une guitare noyé derrière cette même basse et la double grosse caisse. Dommage parce que la dernière fois que je les avais vus (Motoc 2019) c’était monstrueux de puissance.
Impasse sur Brieg Guerveno (le seul concert que j’ai loupé au cours des 4 jours) histoire de gagner 1h de précieux sommeil.
Samedi 19 août
Résumé
Début en fanfare avec Rectal Smegma et Brutal Sphincter (déja vus au Hellfest), 2 groupes de grind qui rentre bien dedans (je me demande si avec leurs noms cette expression est bien appropriée !)
C’était le coin des poètes, avec un Brutal Sphincter toujours aussi à l’aise avec le public.
T.T.T. (Tribute To Thrash), comme son nom l’indique, y’a même pas besoin d’explication. Il aurait juste fallu prévenir Stéphane Buriez que l’on ne jette pas une basse de la scène vers le public (distance 10 mètres environ), ça évite que les deuxième et troisème rang la récupère (pas un problème) mais que le pauvre mec du 1er rang qui n’a rien demandé prenne les clés de réglage en ferailles de la tête de la basse, sur le crâne, ce qui occasionnera des belles coulées de sang sur son visage. C’était à 5 mètres de moi, le mec avait l’air un peu secoué quand même. Pas très malin de faire ça.
Un très bon moment du festival : le concert de Pénitence Onirique sous la tente Massey Ferguscène. De l’excellent back atmosphérique, très bonne présence sur scène, à revoir dans les mêmes conditions (plutôt qu’en plein air, en plein soleil, au mileu de l’après-midi comme d’autres groupes).
Je ne connaissais pas les Suisses de Coilguns, eh bien ils n’ont pas mis longtemps à se mettre le public dans la poche sur la scène principale. 1er titre le chanteur cours dans tous les sens, se casse la gueule, recommence. 2ème et 3ème titre, présentation hilarante du groupe avec un bon accent suisse, puis il saute de la scène et finit debout au-dessus du public devant les barrières. Morceau suivant, il monte à 4 mètres de haut sur les amplis pour chanter (voir les vidéos sur mon YT).
S’il passe près de chez vous n’hésitez pas.
Akiavel où Birds In Row ? Le groupe marseillais passe en octobre à Brest et j’ai déjà ma place. Peu importe, j’ai assisté à leur show. Ca roule, c’est carré, il y a de l’envie de l’énergie, la chanteuse assure vraiment. Un bon show d’Akiavel.
Bleed From Within et son deathcore m’ont laissé un souvenir sympa mais sans plus, c’est pas trop mon style. Belle perf du chanteur qui était pourtant au bout de sa vie avec des problèmes de voix (mal à la gorge ou un truc dans le genre). En plein cagnard, à 18h il a passé un mauvais moment mais a assuré jusqu’au bout. Chapeau (en cuir).
Hésitation entre Sortilège et Gatecreeper, je décide de faire moitié/moitié, je commence par Sortilège et ensuite… je suis resté jusqu’au bout. Tant pis pour Gatecreeper.
Bonne grosse ambiance sous la Massey Ferguscène pour acceuillir le légendaire groupe français que j’avais vu pour la 1ère fois en 1984 au Breaking Sound Festival ! 39 ans plus tard ils sont toujours là et en forme en plus. Très bon concert avec un mélange de titres du dernier album agrémenté de quelques classiques et un duo avec Stéphane Buriez sur le titre Attila.
En prime une demande en mariage au mileu du pit pendant le titre Chasse le dragon, la fille a dit « oui » ensuite elle a été envoyée en slam jusqu’à la fosse. Déjà pressé de s’en débarrasser ?
Gros succès pour Brutus sur la Dave Mustage, magnifique concert malgré les conditions : en plein soleil, même à 19h30 ça chauffait toujours pas mal.
Deuxième fois en 2 mois que je voyais Der Weg Einer Freheit, le groupe allemand de post black, et leur prestation était tout aussi superbe que celle du Hellfest. Un groupe à ne pas rater assurément.
Un nouveau tour chez Mémé Patate juste avant d’assister au concert de Sodom. L’expression « c’est dans les vieux pot qu’on fait la meilleure soupe » s’applique bien au groupe, 40 ans de carrière, une quinzaine d’albums, peu de déception, Sodom c’est du solide et sur scène ça enchaîne les classiques ainsi que les titres plus récents. Rien à dire, Tom Angelripper tient bien la barraque !
Watain ! Après le concert qu’ils ont donné, j’étais un peu en manque d’adjectifs. C’était juste… parfait,
que dire de plus. Si on se laisse embarquer dans le trip du groupe (black metal, messe noire, tridents et croix renversés enflammés) on passe 1h sur une autre planète. Grandiose.
Bullet For My Valentine, là encore c’est bien fait y’a rien à dire, mais je n’accroche pas au style. L’impression que le metalcore à le cul entre deux chaises, la violence ou la mélodie et qu’ils n’arrivent pas à choisir. Un peu pénible à la longue. Trop mélodique pour moi.
Amenra, enfin, ça fait un moment que je devais les voir. Bon concert mais j’aimerai les revoir pour me forger vraiment une opinion car je n’ai pas totalement resenti tous les compliments que j’ai entendu sur eux depuis des années. N’étant pas familier avec les morceaux du groupe je suis peut-être passé à côté de certaines choses. À revoir car c’était quand même un très bon concert.
Fin du samedi avec les légendes punk The Exploited sous la Bruce Dickinscène. Quand on pense que ces mecs n’ont pas été foutus de sortir un nouvel album depuis 2003 !!
Malgré ça et un batteur qui ne semble connaître que 2 rythmes à la batterie et bien ça le fait quand même, On les pardonne parce qu’on les aime bien.
Mention spéciale à tous les mecs complètment bourrés/défoncés en cette fin de journée, résultat la Sécu de Budo (toujours irréprochable) à passé les barrières pour se foutre sur la gueule avec une ou des personnes, c’était à 2 mètres de moi, mais c’était un tel foutoir que je je n’ai pas vraiment compris ce qui se passait. Ça a durée 5 ou 6 secondes à tout casser. Un jeune de Budo se fightait avec un mec, il a été pris par le cou par-derrière et écarté mais je ne sais même pas si c’était par un autre de Budo ou un random, pendant ce temps-là un mec était évacué dehors, trainé par son sac à dos ou son t-shirt. Ce merdier !
Fin de la journée, soufflage dans le ballon au rond-point à la sortie du festival (mais comme je tournais à la flotte, no problemo).
Dimanche 20 août
Résumé
Départ à 10h50, comme les autres jours, pour des concerts qui commence à 12h45, c’est large. C’est là que je me suis aperçu que le 1er concert commençait à 11h45 !
Malgré cela je n’ai rien raté, je suis arrivé devant la scène pendant le 1er titre de Delivrance. Du black metal à 11h45 en plein soleil, ce n’est pas le top (comme souvent en festival). Le groupe s’en est plutôt bien sorti mais j’aimerais les revoir dans une petite salle sombre avec des lights.
Ceux-là je les attendais avec impatience. Les Portugais de Gaerea m’avait scotché en 2019 au Hellfest. Ils ont refait le coup en scotchant l’assistance avec un show puissant, prenant, avec un chanteur charismatique aux attitudes et à la gestuelle presque féminine. Gaerea commence à se faire une grosse réputation live et c’est mérité. A voir dès que vous en aurez l’occasion.
Church Of Misery a été élevé à l’école Black Sabbath, c’est lent, c’est lourd, le bassiste tient sa basse à hauteur des genoux mais ne joue que sur le manche. C’est assez bizarre à voir. Prestation convaincante du groupe japonais.
On reste dans la lourd avec Nostromo, mais le rythme s’accélère nettement avec les Suisses. Toujours cette grosse énergie, Nostromo ça ne rigole pas sur scène, même si le chanteur est souriant du début à la fin.
Shadow Of Intent et encore du deathcore sur la mainstage. Les Gallois se sont donné à fond, le public a apprécié, et je ne me suis pas ennuyé.
Un problème que j’ai remarqué au cours du concert. Le fond de scène était noir (comme pour le reste du festival), le backdrop du groupe était noir et les 3 membres de devant (bassiste, chanteur, guitariste) étaient aussi habillé en noir. Résultat, j’ai eu l’impression pendant toute la durée du concert qu’il y avait comme un vide sur scène. Et c’est normal, quand on fixait un des musiciens, les 2 autres se fondait dans le décors malgré leur gesticulation (à part les bras du bassiste qui avait un t-shirt sans manches).
C’est le genre de petit détail qui peut paraître sans important mais au final ça donnait l’impression que le groupe n’arrivait pas à remplir l’espace. Dans un bar ou une petite scène ça va mais sur la mainstage d’un festival ça ne le fait pas du tout. Il faudra qu’ils pensent à corriger cela à l’avenir.
Moonreich, du black à 15h45 en plein soleil, là encore ce ne sont pas les conditions idéales, malgré cela le groupe français à livré un set convaincant et sans temps mort. Là aussi à revoir dans une petite salle avec des lights.
Le hardcore/metalcore de Stick To Your Guns est bien rentre dedans et le groupe n’a pas ménagé ses efforts. Pas un moment inoubliable ni emprunt d’originalité mais les 45mn qui leur était alloués sont passé assez vite, c’est plutôt bon signe.
Archspire, sérieuse bande d’allumés, en plein délire sur scène avec : des blagues à la con, une partie de Twister au mileu du pit, des wall of death, des circle pit, un montrage de cul du chanteur, j’en passe et des meilleurs. Mais quand ils empoignent leur instruments c’est impressionnant, les mecs sont des monstres techniquement, ils jouent leur technical death/grind avec une désinvolture désarmante tout en balançant des plans de tarés avec leur basse à 6 cordes, guitares à 8 cordes et leur batteur à 3 bras (un peu moins sûr de moi pour la dernière affirmation). Concert de fou furieux !
Rise Of The Northstar a fait exploser le public devant la mainstage, c’était prévisible et ça a été le feu, j’ai cru que je n’arriverai pas à filmer un seul titre tellement c’était le bordel devant. Finalement au début des 2 derniers morceaux il y a eu une légère accalmie, j’ai sorti mon tél pour filmer Rise et Again and again, ça n’a pas durée, en 10mn de vidéo, 20 slammeurs me sont passés sur la tête ou juste à côté. Sportif, mais là aussi jouissif (comme pour Terror). Par contre la jauge d’énergie subit une perte importante après de tel concert.
Dieth, se prononce da-i-sse comme l’a précisé le chanteur (moi je pense plutôt que le groupe voulait s’appeler Death avec un « i » à la place du « a » mais que le graphiste était dislexique )
C’est le groupe de David Ellefson, l’ancien bassiste de Megadeth, et on l’a bien compris pendant le show avec un son de basse bien (trop) mis en avant, et un slow totalement merdique, chanté par Ellefson (qui chante à moitié faux), ce titre est arrivé comme un cheveux sur la soupe.
À part cela le guitariste à une bonne présence sur scène et une bonne voix.
Fun fact, David Ellefson ressemble de plus en plus à Biff (chanteur de Saxon) en plus jeune.
Converge, légendaire groupe de hardcore/punk américain, et son chanteur Jacob Bannon. Ce mec est totalement habité par la musique qu’il joue, avec sa dégaine de junkie/Sdf il est absolument fascinant à voir sur une scène. Je les avait vu au Hellfest mais c’était avec Chelsea Wolf pour la sortie de leur album en commun et j’avais trouvé cela chiant. Là c’était du Converge pur jus, débordant d’énergie. Intense !
Avant-dernier voyage vers la Supositor Stage pour voir Dying Fetus que je trouve encore meilleur live que sur album (même si les albums sont d’un gros niveau). La aussi, à l’instar d’Archspire, le niveau technique est impressionnant, les mecs sont plutôt statiques sur scène mais il vous balance leur brutal death avec nonchalance. Facile quoi. Encore un gros concert du groupe.
Eyehategod se produisait sur la Bruce Dickinscène et je n’ai pas vraiment été convaincu par leur show, j’ai trouvé l’attitude du guitariste assez désagréable (il est peut-être comme cela tout le temps, je connais mal le groupe). Le chanteur avait l’air un peu à l’ouest, la drogue ça attaque au bout d’un moment. Bref je suis resté jusqu’au bout mais leur musique ne m’a pas accroché (ça je le savais déjà avant).
Le concert d’Abbath était bizarre, il a passé 20% de son show à gueuler sur les techniciens pour des problème de micros, retour, pieds de micro…, 20% du show le groupe était caché par d’énorme rideau de fumée, si bien que les musiciens disparaissaient tout simplement à la vue. Un peu de temps en temps c’est sympa mais pendant 1h ça devient vite lourdingue. A part cela le concert était plutôt agréable.
Dernier show de la soirée, Elder, je n’ai pas vraiment apprécié, car je commençais à avoir vraiment mal aux pieds (malgré mes bonnes chassures de randonner et mes semelles en gel que j’avais acheté pour la deuxième semain du Hellfest 2022, je vous conseille c’est indispensable).
En d’autre circonstance je pense que j’aurai apprécié la prestation du groupe américain, mais là j’étais vraiment au bout, je comptais les minutes.
54 concerts complets en 4 jours ça tire un peu quand même au bout d’un moment.
That’s all folks !
Pour les sudestistes c’est à la Fare-les-Oliviers
je ne connais que les 2 premiers groupes mais c’est l’occasion de découvrir et de soutenir la scène française et/ou locale pour un prix très modique : 5 € l’entrée + 2 € d’adhésion
Concerts à partir de 14 h : doom, stoner, post-rock, punk, dark-wave, shoe-gaze…
Merci pour ce super report ! Par contre Church of Misery sont Japonais et non Américains
Oui, je ne sais pas pourquoi j’ai mis américain, c’est pas comme si ça ne se voyait pas qu’ils sont japonais en plus
Je vais rectifier.
En tout cas, merci pour le " pavé" …j’ en veux bien encore surtout quand j’ai partagé certains concerts
- Gaerea a été un de mes belles découvertes comme déjà dit…
- Quant à Converge, moi j’adore j’adore Blood Moon avec donc Chelsea Wolfe…mais hâte de revoir Converge.
- et Der weg Einer Freiheit, j en suis fan depuis leur passage au HF 2015 ( et la préparation avec la Battle…j’avais choisi CE groupe avec Vergangnis)
Ami(e)s de l’Ouest, nouvelle édition de Carnavalorock à Saint-Brieuc les 20 et 21 octobre 2023:
Toutes les infos sur le site officiel:
CARNAVALOROCK 2023 | FESTIVAL | Saint-Brieuc | Programmation
Le retour de Mass Murderers
Merci Mac Seb du partage.
Y a le Samaïn Fest aussi à cette date.
J’en connais qui iront mais cette année j y vais pas, je vais normalement au Garmonbozia…et dois être dispos après pour une de mes filles…
On te verra peut- être à Rennes?
Personne est allé au Pyreneann Warriors?
Pour le Pyrenean, Chloe du discord y est allée, elle a fait un super retour très complet des groupes qu’elle y a vu et du festival !!
C’est là
Et pour les personnes n’ayant pas de compte sur le Discord HF, je copie/colle ci-après son retour avec son autorisation (encore merci Chloé )
Salut à tous et à toutes !
Une fois rentrée et bien reposée, je me lance dans mon report du Pyrenean festival, à Toreilles (66). Première fois pour moi et second pour mon conjoint. C’était son cadeau d’anniversaire et nous étions impatients l’un comme l’autre de cette journée remplie de Heavy et de rock à l’ancienne.
Ce qu’il faut noter : Le pyrénean est un petit festival qui repose sur un terrain large comme celui d’un de foot et qu’il réunit chaque année de véritable passionné du style heavy.
Commençons par l’arrivée sur le festival, il n’y avait pas d’indication pour s’y rendre, heureusement se situant dans un petit village nous avons trouvé le site plutôt facilement. Un grand parking (très poussiereux, avoir nettoyé ma voiture juste avant était complètement stupide ) s’offrait à nous, ce qui a rendu le stationnement très facile. L’avantage de ce festival, reste sa proximité entre tous les lieux clés : Parking, camping et festival. C’était très pratique pour aller se poser, déposer du merch à la tente.
Arrivés sur le camping, on fait connaissance avec nos voisins qui sont très gentils. On test également la tente montée en deux secondes (empruntée à des amis) et qu’est-ce que c’est pratique. Nous pensons même à investir pour le Hellfest de l’an prochain pour s’éviter le calvaire de la 4 places.
Etonnement, on arrive à l’avance sur le site du festival, 30 minutes avant le premier concert. On prend nos jetons, deux pintes de bières (brassée spécialement pour le festival, mention pour l’humour du bénévole qui nous a assuré l’avoir brassé avec les pieds )
Je vais vous parler maintenant des concerts. Ca reste donc nos avis personnels ainsi que nos émotions.
Sacral Night : Premier concert de la journée, seul groupe français de cette édition, j’étais plutôt scéptique car je n’avais pas accroché plus que ça à l’écoute studio. On les voit arriver sur scène et déjà une grande énergie se dégage dans le public qui semble bien les connaître. Dès les premières notes, j’ai changé d’avis. Une voix puissante, des textes en français nous rappelant une vibe Sortilege que nous aimons tant. Je retiens également un batteur déchaîné, qui nous a bien usé les cervicales. L’ensemble du groupe nous a montré une véritable envie d’être là, de partager leur musique, comme s’il se sentait honoré de jouer dans ce festival. Dans l’ensemble, nous avons été satisfait par cette entrée en matière
The Night Eternal : Second concert de la journée, il y a beaucoup de chose à dire. Pour commencer simplement, c’est notre coup de coeur de la journée à tous les deux. Une énergie incomparable et une passion débordante ont marqué ce moment musical fort. De très bons musiciens, qui savent comment jouer leur morceau et comment adapter leur son en fonction de l’ambiance souhaitée.
Le chanteur a une voix et une energie exceptionnelle, teintée de plusieurs influences. Nous n’étions pas dans une voix Heavy classique, elle alternait avec des sonorités blues que nous avons adorées.
Ce qui nous a marqué aussi, c’est leur capacité à nous transporter dans de diverses ambiances. Ils ont réussi en 45 minutes à nous balader entre dans des climats obscures et des ambiances très solaires.
J’ai comparé ce concert à de la dynamite, une véritable bombe. Ils sont passés au Wacken cette année, s’il vous plaît Hellfest faites les venir l’année prochaine. Ils méritent d’être découvert par le plus grand nombre
En plus de ça ils sont très gentils et accessibles. On a pu faire une photo avec eux, plus tard le chanteur m’a vue et m’a dit : Au fait j’ai partagé tes storys sur instagram avec un grand sourire. (et j’ai reussie à avoir un médiator)
Sin Starlett : Troisième concert de la journée, dont je pourrai pas vraiment vous parler car nous l’avons suivi de loin. Nous avons profité du merch pour acheter les t shirt de cette édition et de nouveaux patch « The Night Eternal »
Avoir accès au merch a été complexe, certaines personnes manquaient clairement d’éducation et de respect. Un mec m’a poussé fortement, pour passer devant moi et un autre doublait tout le monde et gueuler à la fille ce qu’il voulait. (la fille du merch était totalement embêtée et désolée pour moi alors que ce n’était clairement pas de sa faute.)
Ce moment a aussi été ponctué par des rencontres avec qui nous avons pu parler musique. Ils étaient émus et ravis de voir des jeunes dans ce type de festival. Pour revenir sur le concert du moment, nous étions mitigés, sympa mais sans plus. Nous n’avons pas été emporté par la musique, mais ça se laissait écouter autour d’une bière. (Et difficile de s’y remettre vu la claque laissée par le concert précédent)
Tower : Quatrième concert de la journée. Première surprise, le chant assuré par une femme incroyable, une superbe présence scénique réellement envoutante et surtout une voix claire, bien posée qui fait du bien. Accompagnée par d’excellent musicien, qui ne se laissent pas impressionnés face à l’imprévu. (Notamment le bassiste qui a perdu sa sangle pendant le concert et qui a trouvé plusieurs stratagèmes pour continuer à jouer). Tous ses éléments, ont rendu cette expérience planante, je suis revenue sur terre au moment de leur dernière chanson où je me suis laissée aller dans l’émotion. Comme je le disais sur le moment, c’est venu me cueillir une deuxième fois. Un bon bol d’air frais qui fait du bien ! J’ai même réussi à avoir la setlist à la fin du concert, donnée par la sécurité. Elle a même pu être dédicacée par deux membres du groupe. (pour la petite histoire, on suivait celui qui a eu la deuxième vu qu’il avait un feutre )
On a croisé la chanteuse pendant la soirée, mais elle se faisait interpeler par beaucoup de fan pour des photos qu’elle faisait avec plaisir. Mais la voyant avec des amis pour profiter du fest je n’ai pas osé lui demander une photo.
Glacier : Cinquième concert de la journée. Nous retrouvons le groupe avec qui nous avions sympathisé, en sachant que l’un d’eux est un grand fan et a attendu plus de 30 ans pour les voir. J’ai surtout été marqué par lui au final, par son émotion, sa joie de les voir enfin en face de lui. Ses yeux brillaient !
En terme musical, j’ai été impressionnée par leur nouveau bassiste. Complètement disjoncté sur scène, un talent indiscutable. Dès les premières notes, on a reconnu le style Steve Harris pour notre plus grand plaisir. J’ai passé une heure à le regarder jouer. Pour le coup c’était plus le chant qui accompagnait la basse que l’inverse. Voir ce changement qui met en avant un instrument fait beaucoup du bien. Le chanteur est venu à la barrière pour saluer le public. On a senti de la simplicité et qu’il était réellement content d’être avec des fans qui connaissaient toutes leurs chansons (sachant que c’est le dernier membre originel du groupe).
Muro : Sixième concert de la journée, du heavy metal espagnol. Sachant que ce n’était pas du tout dans nos goûts, nous avons préféré prendre le temps de nous reposer et de manger avant le marathon des 3 derniers concerts. Ce concert a connu de nombreuses interruptions, les problèmes techniques se sont succédés ce qui a fait prendre du retard pour la suite de la soirée. Je ne peux donc pas vous en dire plus sur le plan musical, mais je me doute que les fans de la première heure ont dû être déçu.
High Spirits : Septième concert de la journée, la nuit commence à tomber, un avantage pour ce groupe que je vois difficilement jouer en plein jours. Nous avons surtout été marqué par la joie immense qu’ils avaient d’être là, ils ont fait beaucoup participé le public pour pouvoir chanter avec eux.
Il y avait aussi de leurs côtés de nombreuses inspirations : Du Heavy, de la pop, presque à la frontière du punk avec leur bassiste complètement allumé (il nous a bien surpris d’ailleurs, le pyrenean est un fest avec 0 slam, pas trop de pogo et lui il a commancé à vouloir slam dans le public, la sécurité n’était pas prête du coup ça a été un fail vu que personne ne s’y attendait. Il se collait des mediators sur le front pour ensuite les coller sur les fronts du public)
C’est un groupe que je vois bien dans une ambiance plus intimiste, avec un travail d’éclairage et un espace plus fermé. Mais globalement on a passé un super moment, on a bien chanté, et on a aussi bien rigolé avec les deux mecs devant nous. Ca rentre dans le top 3 des concerts du jour. C’était un réel plaisir de les entendre jouer.
Raven : Huitième concert de la journée, qui a pris du retard à cause d’un nouveau problème technique. On a réussi à se positionner à la barrière.
Première surprise, pas de lead singer. Le chant est principalement assuré par le bassiste et complété par le guitariste. Un show incroyable a été assuré pendant 1h10. Des anciens qui n’ont rien perdu de leur jeunesse et de la fougue qui peut y être associée.
Nous avons été émerveillés par leur technicité à chacun, le chant co-distribué entre le guitariste et le bassiste était clair et puissant. La basse posée au bon moment, la guitare proposant des solos magnifiques, et la batterie bien lourde et saisisante nous ont fait passé un moment unique.
Ce qui a été très appréciable, c’est le fait que chaque morceau faisait la lumière sur un instrument en particulier. Personne n’était délaissé et chaque membre du groupe avait une place importante à jouer.
Nous avons pu chanter et profiter tout en restant bouche bée tout le concert. Ils sont passés au Hellfest en 2010, S’il vous plaît faites les revenir
Riot V : Neuvième et dernier concert de la journée. Nous avons pu rester à la barrière pour la tête d’affiche. On attendait beaucoup de ce concert mais malheureusement nous n’avons pas été convaincu par leur prestation et certaine personne du public fortement alcoolisée ont gâché ce moment (notamment un espagnol qui faisait que pousser tout le monde et nous a mis des coups à plusieurs reprises, on a même surveillé le temps où nous étions là qu’il ne touche pas à la fille devant lui parce que cela aurait pu se passer vu les comportements qu’il avait).
On n’a pas réussi à se plonger dans leur univers, ils n’ont joué qu’une seule chanson qu’on connaissait et après la claque « Raven » c’était très difficile de passer après. Ca restait quand même qualitatif mais ça ne nous a pas transporté à ce moment là. Au final, on s’est posé à côté, avec la dernière bière du fest, on est rentré au camping 5-10 minutes avant la fin du set, la fatigue l’a clairement emporté.
La nuit au camping a été rude, il faut savoir que je suis hypersensible, ça joue fortement sur mon sommeil et ma capacité à endurer du bruit. C’est pour ça qu’en général, je fais les fest en tente mais hebergée. Là on m’a vendu un camping calme donc j’ai dit ok let’s go
C’était le bordel jusqu’à 5h du matin, déjà le fest avait indiqué qu’il y aura un after sur le site mais jusqu’à deux heures, ça a été bien plus long dû au retard accumulé. Un macumba ambulant s’est monté, un gars faisait le bruit de la chouette, un camion s’est pris un obstacle et ne pouvait plus demarrer, un gars faisait de la batterie sur les barrières. Beaucoup de gens ont gueulés mais ça ne servait à rien. Mes voisins à 4h du matin en pouvaient plus eux aussi. Du coup on a fait la discussion avec eux, avec en prime un fou rire incontrollable tout en ayant les larmes au yeux (les nerfs qui lachaîent)
Merci à l’autre voisin qui parlait musique et qui a dit : « I Prevail, grosse découverte de l’année c’est du bon son »
Me : les mains vers le ciel, la larme à l’oeil : « Merci mon gars pour la seule parole censée de la nuit »
Pour conclure, ce festival était incroyable, rempli de passionnés que ce soit de la part des groupes ou du public. Merci aux bénévoles sans qui tout cela ne serait pas possible. Vous avez fait un travail de dingue pour que nous puissions en profiter un maximum.
Heavy metal never dies
Fin du report de Chloé !