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Avec souvent les mêmes groupes français. Forcément

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En Bretagne, trouver un festival sans Mass Hysteria, Tagada Jones, Les Ramoneurs de Menhirs ou Loudblast (pas bretons pourtant) ça devient difficile :laughing:

-Le Courts of Chaos …depuis le début 2018…aucun de ces groupes! A Plozevet près de Quimper! :grin:
-Et le Samaïn. Depuis 2012? .même si Loudblast est venu une fois et une fois les Ramoneurs de Menhir…
-Le Ar Vran y avait aucun de ces groupes ( 2 ans d’existence)
Pour ceux que je connais en Bretagne

Oui, je sais j’exagère un peu, mais c’est vrai qu’on les voit quand même beaucoup ces 4 groupes dans la région.

Courts Of Chaos j’ai fait toutes les éditions à Plozevet. J’achète mon billet sans même regarder l’affiche, jamais déçu :wink:

Pas qu’en Bretagne… mais comme il y a beaucoup trop de festival cette sensation est amplifiée :laughing:

Et comme ils ne peuvent jouer quasiment qu’en France ou région francophone forcément ils reviennent souvent. Le côté lassant vient surtout du fait que ces groupes sont déjà assez présents en dehors des festivals donc niveau rareté et prise de risque c’est proche de zéro :face_with_diagonal_mouth:

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C’est surtout que quand tu montes un fest et que tu n’as ni contact ni moyen d’aller à la pêche aux groupes, tu appelles Rage Tour et LADLO et ta prog est bouclées en 10 minutes.

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Ça reste une solution de facilité en réalité car aller à la pêche aux groupes, tout le monde peut le faire. Mais ça prend du temps et de l’investissement personnel ;).

Je me rends compte que j’ai suscité un débat suite à mon post. Qu’on soit clair : j’ai 0 soucis avec tous ces petits fests, bien au contraire. Ils ont le mérite d’exister et je suppose que localement, ça doit faire plaisir ! Mais c’est vrai que si je devais monter un Fest, même petit, j’aurai une autre vision du truc, quitte à perdre de l’argent ou faire qu’une seule édition !

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Moi aussi…les 4 editions …petit fest et super orga :grin:

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@Ride_One_Hell_Of_A : Bon, je crois que je vais pas réussir à finir de pondre un report sur mon Rock In Bourlon. Ça fait plusieurs semaines que j’y ai pas retouché et je ressens un blocage à consacrer maintenant du temps sur le passé + les souvenirs se diluent. Mais presque toutes les prestations ont été filmées et sont dispos sur YT ou le FB du fest. J’ai assisté à toutes sauf celle qui a eu lieu dans l’église (Iskandr)

Les concerts qui m’ont marquées :

  • Aluk Todolo : énorme ! Jouissif ! De l’ordre du retournement encéphalique.
  • Earthless : tripant. Je suis devenu fan. J’ai récupéré une baguette du batteur. Coïncidence ? La baguette est un modèle-signature Josh Freese, nouveau batteur des Foo Fighters mais surtout ancien batteur d’APC et Nine Inch Nails !
  • Imperial Triumphant : délirant. Largement mieux qu’au Motoc 2022.
  • Wolvennest : malgré quelques problèmes de son au début (Didier !!!), j’ai kiffé. Swear To Fire est un hymne occulte mais comme ils l’ont un peu foiré, j’ai pris mon billet pour les revoir au Petit Bain.
  • Full Of Hell : hyper violent, j’étais dans le pit !
  • Brutus : ils ont pris du galon depuis 2019. Gros frissons sur War et un autre titre.
  • Spectral Wound : du BM comme je l’aime. Parfait. Ils ont fait un rappel 10mn après la fin, je venais de franchir la sortie. Heureusement qu’on a une très bonne vue sur la scène derrière le grillage !
  • Fleuves Noires : fort sympathique, genre les Devo belges.
  • Wyatt E. : très chouette.
  • Pencey Sloe : coup de foudre. Je suis resté que 3 chansons parce que je voulais être bien placé pour Aluk Todolo mais leur son si Slowdivien est allé droit dans mon palpitant. C’est une évidence que nos chemins vont se recroiser donc aucune tristesse, juste de la joie (saupoudrée de mélancolie, of course).

Déceptions :

  • Asbest : assez monotone, sans relief ni intensité, et j’aime pas leur dernier album. Mais le groupe est très mignon. Ils n’ont pas joué leur super tube They Kill, hérésie !
  • Author & Punisher : c’est pas de l’indus, c’est de la meca’ tunning turbo. Y’avait le guitariste de Ecstatic Vision avec lui, looké très 90’s.
  • Spy : feu de paille. foutage de gueule. Niveau « fête de la musique », WTF? Il manquait de tout. Par contre, superbe idée de diffuser Bohemian Rhapsody de Queen juste avant, ça a bien chauffé tout le monde.
  • Nature Morte : j’aime pas ce que le chanteur dégage. Les mecs sont plus vieux que ce que j’imaginais, moins hypster aussi. C’est pas du tout du BM en fait !
  • Fange : j’ai rien aimé même si leur idée de vouloir mêler hardcore et indus est assez couillue (et indigeste).
  • Lisieux : c’était juste pas ma tasse de thé mais ils creusent un sillon qui m’a paru inédit : la musique électronique du moyen-âge avec une chanteuse dans son élément. J’ai croisé dans leur public le youtubeur Maxwell. Il est plus grand, pas gros, plus svelte et plus beau en vrai.

Tous les groupes que j’ai pas cité étaient cools :

  • Lord Elephant
  • Montagne
  • Red Sun Acatama
  • Weedeater : Tom Waits sort de ce corps !
  • Ural Umbo : rien d’extraordinaire quand même. Du dark ambient en début d’aprèm en plein soleil, c’est pas l’idéal. Mais le claviériste avait des airs de Keiji Haino !
  • Gravekvlt : palme de la coolitude au guitariste blond qui porte magnifiquement la moustache.
  • Earthbong
  • Traquenard
  • Gewalt
  • Yarotz
  • Sum of R : avec les mêmes musiciens que Ural Umbo.
  • Gummo : palme du calinou + palme de la chaussette Lidl / claquette au chanteur.
  • Mars Red Sky
  • Sorcerer
  • Manic Maya : elles sont 2 dans la tête de la chanteuse. Le batteur était assez hésitant mais normal, il remplaçait au pied levé le titulaire.
  • Miët : one woman band. Sous le charme à tous les niveaux.
  • Cosse
  • Death by Fog : ah non, elles sont 3 dans la tête de la chanteuse de Manic Maya ! L’autre musicienne du duo a un charisme fou. Je ne me lasserai jamais de regarder son doux visage magnétique. Je l’ai recroisée au festival Frisson Acidulé mais elle ne sais pas que j’existe bien que nous étions côte à côte pendant le set de Spectral Wound, que j’ai assisté à son featuring /hold-up du micro sur le set de son pote de Traquenard et qu’elle a mangé 17m devant moi le dimanche 10 septembre entre 13h36 et 13h42 puis entre 13h47 et 13h51.
  • Lassolas (duo math rock psyché que j’ai revu d’ailleurs avec plaisir au Frisson Acidulé en première loge sous un soleil de plomb).

À part ça, super festival à taille encore plus humaine qu’au Motoc, avec des mamies souriantes sur les bancs, un chien souriant qui se ballade, un enfant souriant qui slame toutes les heures (le même) et un service de sécu souriant qui arrose les festivaliers même s’ils sourient pas. N’y allez surtout pas l’année prochaine, on serait trop serrés et y’aurait pas assez de fétus de paille pour contenir toute la pisse.

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Eh ben, je l’ai attendu celui-là et je ne suis pas déçu, je suis même souriant, comme un enfant chien mamie qui arroserait un peu, et je crois que malheureusement non, l’an prochain, je ne suivrai pas ton conseil, et que je m’en irai bourlonner si le calendrier m’y autorise. Merci Poulain !

(Et oui, Ural Umbo, j’ai vu passer leurs fantômes dans le noir et le noir, c’est leur écosystème).

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PS (la bise à Rocard) : Swear to fire, je l’ai écoutée des x-aines de fois au casque - et toujours eu les poils.

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C’était la version ultra courte, pondue en 2h après une soirée féminine vivifiante de noise industrielle qui m’a fait du bien et me fait dire que définitivement la musique extrême d’aujourd’hui est à ressentir du côté électronique de la Force. Sinon, j’ai aussi testé au Rock In Bourlon 3 nuits durant le matelas gonflable crevé (même pas mal au dos, par contre la position foetus est à éviter pour les hanches), la balade au cimetière américain (inclus 3 tombes japonaises !) et parler à mes voisins de camping (juste le dernier soir, pour voir). À présent, j’ai RDV à 11h à l’Opéra pour un concert piano, voix et musique électroacoustique, puis à 18h au ciné pour une séance de Lost Highway suivi d’un débat. Que j’aime ces WE-là ! (vendredi soir, c’était soirée diffusion d’oeuvres de la légendaire Eliane Radigue dans une église. Le seigneur était partout).

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Merci pour le report Poulain… :smile:
Juste une remarque…Tu pourrais mettre les noms de groupe en gras ou autres pour une bonne visibilité…
Et bonne journée bien remplie :wink:

Allez, je suis chaud. Voici mon report version courte du festival Frisson Acidulé #4 qui a eu lieu le 09 et 10/09 au Kilowatt de Vitry-sur-Seine. Je ne présente pas le lieu parce que Chab77 l’a fait dans son dernier report dans ce topic. J’ajouterai simplement que le lieu est aménagé comme une fête foraine vintage, que l’Oasis ressemble à une salle de voiture tamponneuse et que nous disposions d’une troisième scène tout au fond du site, la plus petite, en extérieur comme la grande, appelé La Distomobile. Le festival est organisé par le duo de graphistes Arrache-toi Un Oeil, que vous connaissez sans doute pour avoir réaliser depuis 20 ans de superbes affiches pour des groupes et des concerts de tous genres. Ils exposent au HF.

Dans l’ordre :

  • Os Noctambulos (Oasis, en intérieur) : frais et sympathique. Le batteur est aussi un graphiste très connu qui répond au nom de Baldo. Il est responsable notamment de toutes les pochettes du groupe Frustration.
  • Lassolas (devant la grande scène, dans le public) : encore plus chouette qu’au Rock in Bourlon. Courageux parce qu’ils jouaient en plein cagnard !
  • Alexis Lumière (Distomobile) : musique électronique dansante composée uniquement à partir de machine Casio. Très sympa. J’ai aussi pas mal apprécié les interventions de l’artiste pour présenter ses morceaux ou faire bouger le public. Le mec ressemble aussi beaucoup à mon marchand de Paéla ambulant préféré situé à Fleury-Les-Aubrais. J’étais déjà rentré chez lui pour aller chercher des repas et je me souviens très bien avoir vu plein d’instruments de musique dans son salon. Si ça se trouve, c’est lui, faut que j’enquête.
  • Spill Gold (Oasis) : je me souviens avoir beaucoup aimé. Chouette surprise que ce duo de hollandaises.
  • Whores (grande scène) : la claque ! Suis arrivé un peu en retard devant la scène et j’ai pas tilté tout de suite qu’il s’agissait de Whores. Passé 2 chansons je me suis dit « mais putain, ils ont pris la compo la plus efficace des Melvins et en font des variations… hey mais putain, c’est Whores en fait ! Merde ! ». Petit à petit, je me suis rapproché de la scène pour finir dans le pit, trempé. Je les ai revu 10 jours plus tard à Reims, c’était moins bien, moins chaud bouillant.
  • Choolers Division (Oasis) : groupe de hip-hop avec 2 handicapés trisomiques derrière les micros et 2 mecs aux machines. On comprenait pas bien les paroles à cause de leur élocution mais les mecs ont du débit et le beat dans la peau !
  • Movie Star Junkie (grande scène): un groupe de rock irlandais assez standard. Pas folichon.
  • Unlogistic (Oasis) : La dernière fois que je les ai vu, ils étaient 2. Là ils sont 3 mais il parait qu’il y en a aussi un 4ième qui était donc absent. J’ai reconnu au premier rang mon bibiothécaire préféré d’Orléans que j’avais pas vu depuis 10 piges (et qui s’occupait de la discothèque et qui m’a fait découvrir plein de groupes, dont McLusky et Frustration) qui se déchainait comme un fou. Unlo délivre des brulots punk-rock à toute berzingue avec une boite à rythme, la gouaille facile et la joie communicative. Ils sont contre les JO de Paris, me semble t-il.
  • Nout (grande scène) : trio féminin flute traversière, batterie et harpe qui réussit à pratiquer de la noise/glitch (presque harshnoise même !) avec leur instrument. Jolie découverte.
  • Mor (Oasis) : du BM français qui faisait mon affaire.
  • Frustration (grande scène) : WTF? Grosse déception. Je m’étais placé devant parce que vieux fan. C’était peut-être mon 10ième concert d’eux depuis 2006. Aussi j’ai trouvé ça agréable d’être entouré exclusivement que de nanas. Me suis posé aucune question. Mon sex appeal commençait à faire enfin effet quoi ! Bah j’aurais dû ! C’était la grosse boum party pour midinettes. Le groupe a carrément ralenti le tempo sur toutes leurs compos, c’était mou comme du chewing-gum mais toutes les nanas dansaient ! Ils ont en plus commis l’outrage de réarranger leurs vieux classiques en… soupe mais genre sans grumeaux, le truc qui s’aspire à la paille. J’étais pétrifié. Dans la fosse, y’a toujours un gros con qui bouge pas et qui fait la gueule. Bah cette fois-là, le gros con, c’était moi. Cela dit, le groupe est toujours aussi cool et à l’aise sur scène et dans leurs baskets. Par exemple, ils n’ont pas du tout fait semblant de jouer un certain morceau. Le claviériste a lancé la bande et les mecs en ont profité pour fumer une clope et tailler le bout de gras pendant plusieurs minutes en rigolant. Bref, c’était sans doute mon dernier concert de Frustration. Je pensais m’éclater, en compagnie éventuellement du mec qui m’a découvrir le groupe. Bah fatal system error.
  • La Race (Oasis) : Deuxième grosse claque ! Je connaissais pas du tout et c’est carrément mon rayon. Musicalement, je me souviens de grosses boucles de noise rock, très longues, très lourdes et très éprouvantes, genre Sumac jouant les Swans. Le chanteur a un physique très étrange, tout maigrichon, avec des fringues étranges. Il m’a fait pensé à MJK à ses débuts. Bref, j’ai pas encore écouté sur album mais j’ai de grosses attentes.
  • Neptunian Maximalism (grande scène) : Bon alors c’est un petit peu leur nom sur l’affiche qui m’a fait me bouger le cul. C’est un collectif à géométrie variable. Ce soir-là, ils étaient 6 ou 7 avec 1 batteur et 1 percussionniste mais pas de saxo ! Ils ont joué à 1h du mat, jusqu’à 2h. Je commençais à fatiguer. Mes paupières sont lourdes. De plus en plus lourdes. Mais j’aperçois le leader d’Aluk Todolo juste devant moi. Putain, j’ai envie de lui dire merci pour la pesta de Bourlon où j’ai pris un pied terrible mais je me retiens. Du coup, j’en ai plus tellement à branler de Neptunian Maximalism. C’est bien mais pas aussi envoutant que sur leur triple album Eros. Je leur donnerai une autre chance. J’ai croisé la bassiste le lendemain qui est resté pour profiter du fest.

Le lendemain (après une nuit passée dans la voiture garée dans la Zone Industrielle, réveillé par le soleil à… 9h45 !!) :

  • Shezlong (grande scène) : avec un nom de merde pareil, j’ai aucun espoir d’être enchanté. En plus, ouvrir la journée quand y’a presque personne et qu’on apprend que c’est un groupe français de reprises de chansons traditionnelles turques, on serre les fesses et on attend que ça passe. Sauf que… la musique est un voyage et que la chaleur réchauffe les corps et les coeurs… Combo Funk + Exotisme + 35°C + les musiciens sont pas du tout des manches + la chanteuse est totalement dans son truc = la magie opère. Y’a de plus en plus de monde devant la scène, de plus en plus de gens qui dansent. Bref, j’ai été totalement conquis !
  • Seabuckthorn (Oasis) : duo électroacoustique, guitare électrique / contrebasse. C’était assez chiant et assez brouillon. Et il faisait une chaleur à crever dans la salle malgré que la moitié des côtés soient ouverts.
  • Ghettö (Distomobile) : trio de powerviolence avec un set hyper court parce que sinon le chanteur créverait d’épuisement à gueuler comme ça. Pas folichon.
  • A Giant Dog (grande scène) : connaissais pas du tout. La chanteuse est arrivée en culotte sous une combi en mailles de plus mauvais effet. Très énergique, elle a fatigué plus de gens qu’elle n’en a attiré. Y’avait un côté vulgaire qui m’a fait penser à Afida Turner. C’est bien dommage. Musicalement, c’était plutôt cool mais la sauce n’a pas vraiment pris.
  • Sordide (Oasis) : Je crois que c’est les mêmes mecs de Mor qui ont échangé leur instrument. Quelqu’un pour me confirmer ? Quoiqu’il en soit, comme ce groupe de BM était déjà venu à la dernière édition du festival, ils ont préparé un set de nouvelles musiques, c’est à dire composé uniquement de reprises fidèles de Nirvana. C’était la folie dans le pit et jouissif à vivre ! À côté de moi est venu se placer Gwardeath. Je l’avais aperçu la veille et je m’étais dit qu’il fallait ABSOLUMENT que je le remercie pour son ouvrage consacré au Burning Heads tant j’ai adoré le lire et pour rendre honneur à ce groupe qui a un rôle tout particulier dans ma passion pour la musique. Je vous passe les détails de notre échange mais ma maladresse m’a vacciné contre toute tentative de parler aux gens que j’aime mais que je ne connais pas. Le leader d’Aluk Todolo pourra me remercier de l’avoir épargné. Heureusement, j’ai pu oublier ma honte en me jetant dans le pit sur les 2 derniers titres.
  • Year Of No Light (grande scène) : j’en avais lu du bien mais je n’y avais encore jamais jeté une oreille malgré leur longévité. J’ai pas mal apprécié mais programmé en pleine nuit, ça aurait été encore mieux. Ça m’a fait beaucoup pensé à Cult Of Luna dans une version instrumentale, mélé à des passages plus doom. J’ai senti des musiciens sensibles et intelligents. Je les reverrai avec plaisir pour confirmer ce ressenti. Pendant leur set, est venu se placer à côté de moi mon bibliothécaire préféré d’antan aperçu la veille. Je m’étais dit qu’il fallait ABSOLUMENT le saluer pour les services qu’il m’a rendu. Il m’a reconnu ! J’ai pu donc déverser ma bile sur le concert de Frustration mais en fait, lui avait déjà tourner la page du groupe depuis longtemps visiblement. C’est à peine s’il se souvenait de les avoir fait jouer à leurs débuts à Orléans dans l’arrière salle d’un bistrot ! Il a préféré voir le groupe France qui jouait en même temps à la Distomobile. Bah merde, si j’avais su, j’aurais fait comme lui.
  • Chiens (Oasis) : inconnu à mon bataillon. Groupe de grindcore / powerviolence avec un chanteur tatoué sur toute la gueule mais qui a l’air gentil quand même. C’était bien exécuté mais j’ai un peu subi.
  • Chouk Bwa & The Angstromers (grande scène) : un groupe haitien composé de 3 percussionnistes (dont 1 qui chante aussi) et une chanteuse, accompagné par 2 belges aux aux machines électroniques. J’ai kiffé ! Pareil que pour Chezlong : exostisme + des musiciens qui sont pas des manches + des chanteurs dans leur élément = coeur conquis !
  • Big Brave (Oasis) : Je pensais que j’allais apprécier plus que ça. J’ai plutôt subi la seconde moitié du set. J’ai trouvé qu’il y avait trop de longueurs, qu’ils attendent trop longtemps avant d’envoyer la sauce. Au final, ils m’'ont perdu, j’ai décroché, exaspéré. Ça m’a rappelé la fois où j’ai vu Earth sur scène en 2007. J’avais fini par quitter la salle et c’est la seule fois où je l’ai fait sur les 503 artistes que j’ai vu dans ma vie. Là, j’ai quand même réussi à tenir jusqu’au bout mais je ne pense pas que je récidiverai malgré la sincérité de la frontwoman qui avait l’air franchement très très émue de l’accueil et de la réception du public.

Je me suis cassé après ça mais c’était prévu. Il n’était pas encore 22h et j’avais 2h de route à faire. Donc j’ai râté La Jungle et Youth Avoiders ou la Winter Family.

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Totalement, l’exemple type est le Rock In Bourlon… mais l’orga bénéficie de pas mal de contacts (et est aussi le tourneur français de plusieurs groupes qui s’y produisent à chaque édition)… mais effectivement ça demande + d’investissement pour faire ta prod. ça reste un choix culturel. Tout le monde n’a pas la même envie… mais par contre ces « petits » fests sont un très bon tremplin pour la jeune génération… à condition qu’ensuite ils prennent le temps de découvrir tout ce qui se fait à côté.

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Merci pour ce report fort savoureux !! J’avoue, j’ai bien ri par moment :sweat_smile:
Ton expérience sur Frustration m’a douloureusement rappelé la mienne cet été sur Arctic Monkeys :grimacing:

:worried:
Bon courage à lui.

Bonsoir, je n’ai encore rien posté sur cette section et je voudrais lancer le sujet pour le Roadburn 2024 qui vient de mettre tout le monde d’accord aujourd’hui en annonçant KHANATE.

Le festival aura lieu du 18 au 21 avril 2024 à Tilburg / Pays-bas.

Les early birds ont été vendus au lendemain de l’édition 2023 mais la vraie vente officielle n’aura lieu probablement que début novembre.

Si c’est possible d’ajouter le festival, je me ferai un plaisir de compléter au fur et à mesure :smiling_face_with_three_hearts:

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merci pour le report.
Sauf erreur de ma part chouk bwa sont haitiens, très branchés vaudou.

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Je sais que y’a 2 ou 3 passages qui me chagrine dans mon texte que j’ai fini rapidement sous la pression. Ça m’a travaillé sur le chemin en allant à ma séance ciné. J’ai pas encore pris la peine de me corriger alors merci, c’est justement un point qui me contrariait :wink:

EDIT : Gwardeath a aussi pondu son report à lire ICI. Lui a du talent. Y’en a un autre encore bien plus complet et avec des photos.