Mais jamais de la vie, lis les mots arrête de projeter, j’ai dit que le projet avait deux faces dont l’une est le développement territorial, et il est relativement évident de penser que l’exploitation des hectares du Val de Moine à l’année profiterons au Festival en lui même.
J’ai mal du comprendre, my bad alors.
lis les mots arrête de projeter,
ton obsession du fric
CQFD
Mais merci tu me fais ma pause déjeuner
J’avoue que je vois pas ce que t’essayes d’expliquer de différent de ce que tu me repproches d’avoir dit, puis je m’en tape un peu à vrai dire.
Mais bon ap’ avec plaisir sincérement.
svp, les chamailleries stop (ou en MP please)
Le débat est en plus très intéressant et il y a carrément matière à discussion sur le sujet de l’exploitation de la marque, mais si on pouvait éviter les petites invectives juste là pour piquer au vif « l’adversaire »
Je suis curieux de savoir jusqu’où peut aller l’implication de GDP. S’ils récupèrent juste des recettes liées à la marque suite à leur investissement, ou s’il est engagé dans certaines décisions, orientation, etc…
Mais c’est pas public ça à mon avis !
L’info que je découvre et qui me surprend c’est que Hellfest appartient à Gérard Drouot. Une visite rapide sur la page Wikipedia indique que c’est un investissement pour exploiter la marque au-delà du festival et éventuellement permettre de programmer certains groupes.
Mais cette exploitation se fait à quel niveau ? Parce qu’on dirait que Hellfest n’a que le festival + le site, et les autres projets comme le bar Hellfest Corner de Paris n’appartient pas à l’association.
Alors si je ne m’abuse, la marque Hellfest appartient à Ben Barbaud qui a cédé à Gerard Drouout Production le droit d’exploitation de la marque, ce qui n’a strictement rien à voir avec le Festival en lui même.
Je me corrige, Ben Barbaud a bien vendu la marque Hellfest pas que le droit d’exploitation:
Ça fait longtemps que ça a été vendu à GDP et Ben le regrette peut-être d’ailleurs. C’est juste le droit d’utiliser la marque Hellfest pour faire du business de la même façon que des groupes vendent leur marque à des brasseries pour faire une bière à leur nom par exemple. Par contre la bière Hellfest de Mélusine n’a rien à voir avec GDP, elle a peut-être acheté les droits de la marque uniquement dans le domaine de la bière ou de l’alcool et GDP les droits pour tout le reste (hors tout ce qui concerne le festival bien sûr)
Dans tous les cas, vu que la partie Festival est une asso, d’éventuels bénéfices ne peuvent pas remonter vers les autres activités comme la brasserie etc … Par contre ça peut payer des choses dont chacun est juge de l’intérêt telles que de grosses statues de crane luisant.
Par contre, pour que la marque Hellfest soit rentable et se développe (et donc ramène des sous à la structure en question), il faut bien que le festival ait une image de marque vers un public intéressé par ces produits. Et c’est la où personnellement je suis gêné : à quelle point la nécessité de développer la marque Hellfest influe sur les choix de programmation, de prestations pendant le fest, … au-delà de la « mission » de démocratiser le metal ?
Et même si la volonté de développer le territoire a toujours été présente et annoncée, personnellement je vois quand même une dérive de « folie des grandeurs ». Mais chacun, encore une fois, est libre de son interprétation, puisqu’aucun de nous n’est dans la tête de Ben et de ses collaborateurs. Faire appel à des associations locales, à des créateurs locaux pour les décos, mettre en valeur des groupes locaux sur la Hellstage et ailleurs, faciliter la mise en relation des festivaliers et des hébergeurs … c’est déjà développer le territoire
Et pour ajouter un élément sur la « nécessaire ouverture » : dans les interview du Rock Hard, il est question d’une estimation de la demande en billets vs offre. Les estimations, au vu du nombre de connections etc… sont de l’ordre de 2 à 3 fois le nombre vendu soit 150 à 200000 pass. C’est juste énorme.
A partir de là, et même si je suis conscient du renouvellement des TA, continuer à ouvrir la programmation tient de la nécessité vitale de vendre les pass ou de viser une certaine clientèle pour l’image de marque ? Je me pose la question
il me semblait que GDP avait les droit de la marque hellfest seulement pour l’étranger moi.
continuer à ouvrir la programmation tient de la nécessité vitale de vendre les pass ou de viser une certaine clientèle pour l’image de marque ?
Mon avis perso c’est deux choses :
- anticiper la disparition des TA historiques dans les années à venir, et leur potentiels successeurs « extrêmes » qui n’auraient pas la même attractivité. C’est un peu ce qu’il dit dans l’itw d’ailleurs de mémoire.
- ratisser plus large pour devenir the cool place to be pour des gens en dehors du cercle « métal ». Etre à la mode ça fait venir plein de gens qui comptent pas ($$) à ton évènement.
anticiper la disparition des TA historiques dans les années à venir, et leur potentiels successeurs « extrêmes » qui n’auraient pas la même attractivité. C’est un peu ce qu’il dit dans l’itw d’ailleurs de mémoire.
Oui mais on peut y répondre de 2 façons :
- en allant chercher des TA potentielles ou existantes dans des styles moins extrêmes
- en poussant des groupes extrêmes moins connus pour qu’ils deviennent les TA de demain, quitte à baisser un peu le standing
Je préfèrais la 2e solution et même si elle est un tout petit peu mise en oeuvre, c’est très minoritaire. C’est sur que si on attend que Live Nation nous ponde les TA extrêmes de demain, on n’est pas sortis de l’auberge
Tout à fait d’accord, mais tes deux points impliquent qu’il faut accepter d’être moins populaire et de baisser le prix de ton évènement, au moins le temps que le pari prenne ! (si ton objectif est tj de Sold Out sans affiche)
Et chercher des TA dans des styles moins extrêmes, certains te répondraient que c’est ça l’ouverture
Tu fais pas sortir des fonds d’une asso pour financer un investissement sur une société. Pas comme ça en tout cas, l’asso peut bien sûr payer des prestations à la société en question pour un tas de chose: marketing, communication, etc. C’est d’ailleurs probablement déjà ce qui se fait, de nombreux fest, même certains pas très grands, sont adossés à une société qui emploie une équipe d’organisation qui gère d’autres fests ou événements tout au long de l’année.
Si le projet est porté par une société, elle a des fonds propres et elle obtiendra d’autant plus facilement un financement bancaire ou via des investisseurs que son investissement est jugé rentable sur le long terme.
Avec le flux de visiteurs hors fest: “on passe par la, je vais vous montrer où je vis ma best Life” 5 jours par an”, pas étonnant qu’ils aient eu cette idée.
Je ne juge pas le côté bien ou pas bien de la chose, et les commerçants locaux peuvent le craindre mais l’impact n’est pas nécessairement que négatif. Si ce que certains appellent Disn’Hell land attire un peu de monde toute l’année, il peut y avoir des retombées positives sur le territoire. Mais certains restau feront peut être moins de couverts, j’en sais absolument rien
En tout cas il serait faux de croire que c’est un phénomène unique, naïf de penser que ce que la boîte gagne avec sa brasserie fera baisser le prix de la bière au fest et, enfin, hâtif de crier au scandale capitaliste toussa toussa.
Sur tout ces beaux plans sur la comète : Ils gagnent de la thune (c’est pas un mal). Ils l’injectent dans le festival, dans un autre projet, dans un autre festoche. Et c’est bien. Et ça attisera les convoitises et des concurrents vont se créer, ce qui permettra aux vrais d’aller être vrais dans un endroit plus vrai. Ou ça se casse la gueule, et ca se recentre sur la musique. Ce qui est bien aussi, d’autant qu’il y a de la marge. Ou alors ça se casse méchamment la gueule, et le festival repart de 0, sans installation, sans tête d’affiche, sans chiottes zt sans pikachus, pour le bonheur des vrais. Donc tout est positif, non ? (Et au pire, on rappelle quand même que venir au festival n’est pas une obligation et que je recherche toujours un billet pour delester l’ame des vrais).