Si le nouveau public pouvait laisser des pass à l’ancien public alors
Comme pour tous les genres de tous les arts, non ?
Quand on est plongé dans un mouvement artistique contemporain - musical, pictural, littéraire… - on a vite l’impression que, hormis quelques génies qui ont la force et/ou la folie de s’affranchir du bouillon de culture dans lequel ils baignent (et qui généralement crèvent dans la solitude, l’incompréhension et la pauvreté, avant d’être ressuscités par une génération postérieure à qui l’œuvre convient mieux), tout le monde ne produit que d’infimes variations autour du thème dominant, et on peut facilement soupçonner les petits nouveaux de ne s’y mettre que par appât du gain / du succès…
Parmi tous ceux-là, le temps fait le tri, et on ne garde que quelques élus juchés sur une colline de « cadavres ».
En bref : KoRn TA, je veux rien savoir
Sell your pass if you’re not happy, I will take it no worries !
Alors Evidemment d’accord mais je n’arrive pas enlever cette sensation qu’aujourd’hui les œuvres sont plus volatiles, moins recherchées,… on veut inonder le public de shorts (pas le vêtement hein !), de contenus en tout genre, d’albums évidemment,… alors oui c’est la communication actuelle qui veut ça.
Bref, Rendez-moi mes gros barbus qui sentent un peu transpi, ont des taches de binouzes plein le Tshirt mais qui respirent la passion et l’authenticité.
Authenticité … ça fera un super résumé à ce post stérile
Attends de savoir si Avril Lavigne est TA
Ça va, ça restera 1 TA/4 et y’a largement de quoi faire sur les autres scènes
Avril Lavigne est un vampire, elle a donc sa place au HF
Je change de sujet, nouvel article qui évoque la création d’une association locale de riverains afin de faciliter les discussions avec l’orga du HF et les municipalités.
Les avertisseurs de recul un véritable fléau… un peu lunaire
Je ne voulais pas lancer de débat en partageant l’article.
Le mieux, je pense, est de ne pas remettre en question les avis des habitants du coin histoire de ne pas ajouter d’huile sur le feu
(Et pour ma part, je les comprend. J’ai bossé pendant des années non loin de chantiers et ce bruit est assez pénible à la longue).
Tu sais, dans les 80ies, les groupes faisaient aussi de la promo et pour certains, de la grosse promo de l’époque. Je veux dire par là qu’ils faisaient avec les moyens de leur époque, tout comme les groupes actuels.
Pour les œuvres moins recherchées… franchement j’ai pas l’impression. Dans ce qui marche il y a certes du metalcore popisant que je trouve simpliste (note bien que je dis « que je trouve », alors que je n’ai aucune notion de musique) tout comme des trucs prog ou deathcore bien plus techniques ou complexes (comme Lorna Shorne ou Polyphia), des mélanges de genre (Sleep Token, Babymetal, Zeal & Ardor) et des trucs totalement barrés comme Kim Dracula. Juste en prenant des gros groupes on voit donc qu’il y a tout un spectre de représenté. Même si je ne m’y retrouve pas trop, c’est quand même assez foisonnant, et c’est assez impressionnant pour un style qui a plus de 40 ans
Je partage ta non-appréciation des médias et méthodes de diffusion actuels, mais je pense que le dégoût vient de la surexposition : on a le nez dedans, alors ça sent plus fort que la transpi des années 80-90
L’authenticité des groupes qui restent de la « grande époque » est indéniable (encore que, ce n’est pas une époque si éloignée pour que le tri soit terminé…) mais… des gars qui faisaient de la zik pour de « mauvaises » raisons (devenir riches, célèbres, gagner des points auprès de la gente féminine…) ça existait aussi !
Mais depuis ils ont arrêté, et sont devenus VRP, fonctionnaires ou banquiers comme tout le monde, et seules les mères de leurs enfants se souviennent de leur jeunesse rock’n’roll
(NDLR : professions choisies au hasard sans volonté de vexer qui que ce soit. )
Le néo, le métalcore, le pop punk. C’est pas du tout ma came… MAIS, il faut accepter que ça plaise à d’autre, qu’il y ai une génération, une frange du public qui a été nourri à ça, dont c’est peux être les premiers émois musicaux. Je n’irais pas les voir sur scène, mais si d’autres kiffent tant mieux !
Quand au moyen de communication actuel, réseaux sociaux , si les groupes des années 80/90 les avaient eu sous le coudes, ils n’auraient pas hésiter à s’en servir…
Clairement ! Les réseaux n’ont pas toujours existés mais le marketing et la comm’ si ! Sous une forme ou une autre.
L’utilisation des réseaux par BMTH et Ronald Radke (oui le débat part de lui) est quand même un cran au dessus du reste de la meute.
Pour Ronald je dirai qu’il tire plus vers le créateur de contenu que vers le Frontman
les réseaux sociaux de l’époque c’était MTV
Oui bien sûr certains l’utilisent surement plus que d’autres, ou alors c’est le succès de ces groupes qui nous donnent l’impression qu’on les voit plus sur les réseaux? ( je sais pas je suis pas sur les réseaux)
De mon côté j’avoue que je m’en tamponne pas mal puisque, soit j’aime, soit j’aime pas donc … qu’ils fassent les vedettes sur tik-tok s’ils veulent.
En tous cas, je pense qu’on ne verra pas As I Lay Dying vu les infos du jour
Je rajouterai que si les réseaux sociaux tels qu’on les connait aujourd’hui avaient existé à l’époque, les groupes qu’on qualifie de « Mythiques » ou « cultes » de nos jours n’auraient pas eu la même carrière puisque d’autres groupes auraient également été mis en avant, et pas uniquement les groupes qu’une poignée de médias de l’époque mettaient en avant. Et j’imagine que la définition d’une tête d’affiche telle qu’on la connait aujourd’hui serait sans doute bien différente et moins ancrée sur la durée de vie d’un groupe.
en bien moins débile quand même
Cette remarque me fait pensé à cet article que j’ai vu passer hier :