Hellfest 2025 : Focus sur un groupe

focus : Wind Rose

album

Wind Rose : Entre mythes, héroïsme et … délire de potes

1. Les origines du groupe

Tout commence en 2009 à Pise, en Italie, lorsqu’un groupe de musiciens animés par une passion commune pour le heavy metal épique décide de former Wind Rose. Les membres fondateurs Claudio Falconcini (guitare) , Federico Meranda (claviers) et Francesco Cavalieri (chant) font leurs débuts comme un groupe de reprises de Dream Theater. Ils sont rejoints par Daniele Visconti (batterie) et Alessio Consani (basse), et ont alors d’un objectif clair : créer une musique qui transporte les auditeurs dans un univers fantastique inspiré de l’œuvre de J.R.R Tolkien et de la mythologie nordique. Armés d’une détermination à toute épreuve, ils entament leur chemin, non pas vers les mines de la Moria, mais dans les contrées à la fois impitoyables et exaltantes du metal et crée leur propre style de musique (en quelque sorte) : du dwarf metal.

2. La discographie du groupe

Shadows Over Lothadruin (2012)

Première pierre à l’édifice, ce premier album pose les bases de l’univers musical de Wind Rose. On y découvre des compositions épiques aux orchestrations grandioses, mélangeant heavy metal et influences symphoniques. Les paroles, quant à elles, narrent une épopée fictive dans un récit à la fois sombre et héroïque. Malgré des moyens modestes, l’album commence à marcher dans un cercle restreint des amateurs de power metal épique. En 2013, Alessio Consani quitte le groupe et Cristiano Bertocchi le remplace.

Wardens of the West Wind (2015)

Avec ce second album, Wind Rose précise son style. Les morceaux sont plus directs, les refrains plus accrocheurs, et les arrangements gagnent en ampleur. On perçoit une volonté d’aller plus loin dans la création d’atmosphères immersives, tout en renforçant l’aspect metal pur. Les textes, eux, explorent des thèmes liés à l’honneur et au courage, portés par des riffs puissants et des solos virtuoses.

Stonehymn (2017)

Ce troisième opus marque un tournant pour Wind Rose. Inspiré par les éléments folkloriques et médiévaux, l’album est dominé par des chœurs martiaux et des rythmes entêtaénts qui évoquent les chants de guerriers en marche. La popularité du groupe s’accroît grâce à des titres comme « To Erebor », qui ancre leur identité musicale dans le paysage du folk power metal.

Wintersaga (2019)

Wind Rose signe avec le Label « Napalm Records » leur permettant d’accroître leur visibilité. Avec Wintersaga, Wind Rose déploie son univers et son style. Porté par le tube « Diggy Diggy Hole », hommage humoristique aux nains de l’univers fantastique, repris d’une vidéo YouTube autour de Minecraft, l’album mêle énergie brute et arrangements festifs. Les morceaux sont résolument taillés pour les concerts, où les fans entonnent en chœur « Je suis un nain et je creuse un trou » (oui, oui, ce sont les paroles) la pioche à la main.

Warfront (2022)

Avec Warfront, Wind Rose gagne en maturité. L’album est marqué par une narration sombre et des compositions plus complexes. Les morceaux oscillent entre batailles épiques et instants de mélancolie, explorant la guerre sous ses multiples facettes. Chaque titre semble avoir été forgé comme un marteau de guerre redoutable, prête à être brandie sur les champs de bataille.

Trollsalyer (2024)

Dernier-né, Trollsalyer confirme la maîtrise de Wind Rose dans l’art de raconter des histoires à travers leur musique. Cet album embrasse un ton plus léger et fantaisiste tout en conservant une belle puissance musicale. Les thèmes abordés, tournés vers l’humour et l’aventure, permettent d’explorer de nouvelles nuances dans leur univers.

3. Une définition du style musical

Wind Rose, c’est le parfait mariage entre power metal, folk, éléments symphoniques et … humour. Leurs compositions, portées par des guitares puissantes et des arrangements orchestraux, évoquent des paysages fantastiques peuplés de héros, de nains, et de créatures mythologiques directement issus de l’univers de Tolkien. Influencés par des groupes comme Blind Guardian ou Rhapsody of Fire, ils se distinguent par l’utilisation de chœurs guerriers et de rythmiques martiales.

4. Pourquoi on aime ?

  • Pour les refrains épiques qu’on entonne une chope de bière à la main
  • Pour l’humour et la légèreté qu’ils insufflent dans leurs thèmes
  • Parce qu’ils nous transportent dans des mondes fantastiques
  • Pour la puissance vocale de Francesco Cavalieri
  • Parce qu’ils nous rappellent que le metal peut être à la fois puissant et jubilatoire
  • Parce que je suis un nain et je creuse un trou

5. Pourquoi on peut détester ?

  • Parce que leur style peut sembler redondant
  • Parce qu’on n’aime pas les nains
  • Parce que leurs textes humoristiques ne parlent pas à tout le monde
  • Parce que « c’est du metal pouet pouet »
  • Parce qu’en live il y a pas mal de playback et de bandes pré-enregistrées

Temple

Artiste présent en 2025 le vendredi

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