Perso Kim Dracula faut pas m’en parler
Ça va saigner dans la battle…
focus : Muse
Origin of Muse
Le groupe Muse, groupe de rock alternatif britannique mondialement connu, trouve ses origines à Teignmouth, une petite ville côtière du comté de Devon, en Angleterre. L’histoire de Muse commence au début des années 90, lorsque trois jeunes adolescents — Matthew Bellamy (chant, guitare, clavier), Christopher Wolstenholme (basse, chœurs) et Dominic Howard (batterie) — se rencontrent au lycée. Avant de former Muse, les membres étaient impliqués dans divers petits groupes locaux, mais c’est leur collaboration au sein de Rocket Baby Dolls qui marque un tournant décisif.
En 1994, ils remportent un concours local de battle of the bands, battle durant laquelle ils détruisent tout leur matos. Cette victoire les incite à prendre leur musique plus au sérieux. Ils quittent leur job, et le bled perdu de Teignmouth et adoptent le nom Muse symbole de créativité et d’inspiration artistique. Cette période marque aussi le début de leur quête pour un son unique, influencés par des artistes variés tels que Radiohead (auxquels ils seront souvent comparés au point qu’on a considéré que Muse n’était qu’un plagiat de Radiohead), Nirvana et des compositeurs classiques comme Rachmaninov.
Uprising : L'évolution
L’évolution de Muse a été marquée par une ascension fulgurante. Après avoir élaboré leur style dans des concerts locaux, Muse attire l’attention de producteurs grâce à leurs démos et à une énergie scénique débordante. Leur premier EP, Muse, sort en 1998, suivi de Muscle Museum EP (les deux mots qui encadrent Muse dans le dictionnaire anglais sont « Muscle » et « Museum » et sont à l’origine du titre). Ces deux productions leur permettent de signer avec Taste Media au Royaume-Uni et le label Maverick Records aux États-Unis.En 1999, Muse sort son premier album, Showbiz, qui pose les bases de leur identité sonore : une voix puissante, des riffs de guitare agressifs et des atmosphères introspectives. Leur percée internationale se fait avec leur deuxième album, Origin of Symmetry, qui introduit des arrangements complexes et un style plus éclectique.
Au fil des années, Muse est devenu un des groupes les plus emblématiques de la scène rock mondiale. Leur goût pour l’expérimentation musicale et les thèmes philosophiques, comme la théorie du complot, la politique et la science-fiction, leur a permis de captiver un large public.
Les trois albums qui suivent Absolution, Black Holes and Revelations ou The Resistance consolident leur statut de superstars internationales, accompagnés par des tournées spectaculaires qui repoussent les limites de la production scénique. Leur album live HAARP issu de la tournée Black Holes and Revelation Tour est considéré comme l’un des meilleurs albums live de tous les temps. En 2012, ils jouent lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Londres, un moment historique qui souligne leur contribution à la culture britannique, le titre Survival étant l’hymne officiel des Jeux Olympiques. Les morceaux Map of The Problématique et Uprising sont également joués pendant la cérémonie d’ouverture.
Plug In Baby: La discographie
Showbiz (1999)
L’album met en avant un rock émotionnel et brut, où la voix de Matthew Bellamy prend une place centrale. Des morceaux comme Sunburn et Muscle Museum combinent des mélodies mélancoliques et des riffs puissants. L’influence de Radiohead est palpable.
Origin of Symmetry (2001)
Ce disque introduit un son plus épique et grandiloquent, avec l’utilisation de claviers, d’orgues et de guitares basses distordues. Des morceaux comme Plug In Baby et New Born marquent par leur intensité. Les influences de musique classique se mêlent au rock progressif.
Absolution (2003)
L’album explore des thèmes apocalyptiques et introduit des orchestrations plus riches. Time Is Running Out et Hysteria deviennent des hymnes, tandis que Butterflies and Hurricanes montre une nouvelle facette du groupe (et surtout de Matthew Bellamy) avec un pont au piano inspiré de Rachmaninov.
Black Holes and Revelations (2006)
Muse intègre des influences électroniques et pop pour créer un son plus accessible. Supermassive Black Hole et Starlight reflètent une direction plus commerciale, tandis que Knights of Cydonia affiche une ambition épique à la Ennio Morricone (et clôt tous les concerts du groupe depuis des années désormais).
The Resistance (2009)
L’album est marqué par des thèmes politiques et une suite symphonique en trois parties (Exogenesis Symphony). Uprising devient un hymne contestataire, tandis que l’ensemble de l’album mélange rock, électronique et classique.
The 2nd Law (2012)
Le groupe explore des sonorités plus modernes, notamment la dubstep (Unsustainable). Une ambiance variée avec des titres comme Madness et Survival ce dernier étant choisi comme hymne des JO de Londres.
Drones (2015)
Retour à un rock plus brut et direct, avec un concept centré sur la déshumanisation et les technologies de guerre. Psycho et Dead Inside incarnent un rock puissant.
Simulation Theory (2018)
Un hommage aux années 1980, avec des influences synthwave et des visuels rétro futuristes (et une pochette dessinée par l’artiste en charge des visuels de la série Stranger Things). Des titres comme Pressure et The Dark Side mêlent nostalgie et modernité.
Will of the People (2022)
L’album mélange des styles variés pour refléter une époque chaotique. Avec des morceaux comme Compliance et Won’t Stand Down, Muse continue d’évoluer tout en restant fidèle à ses racines et teinte d’une légère couche de metal leurs titres (comme Kill or be Killed),
Hyper Music - Le Style de Muse
Muse se distingue par un style musical hybride qui mélange rock alternatif, musique classique, électronique et opératique. Leur musique est reconnaissable à la voix haut perchée de Matthew Bellamy, à ses solos de guitare (lui qui est autodidacte au piano comme à la guitare) et à des arrangements souvent épiques. Ils tirent leur inspiration de groupes comme Radiohead, Queen, Nirvana et Depeche Mode, mais aussi de compositeurs comme Sergei Rachmaninov ou Ennio Morricone. Les thèmes explorés dans leurs albums reflètent une fascination pour la dystopie, la science-fiction et les révolutions sociales.
Pourquoi on aime ?
- Des concerts spectaculaires : Leurs performances live sont souvent considérées comme parmi les meilleures, avec des effets visuels éblouissants et une énergie de malade.
- Une originalité musicale : Leur capacité à mélanger différents genres et à proposer des albums conceptuels novateurs.
- Des thèmes engagés : Ils abordent des questions sociétales importantes comme la résistance, l’environnement et la liberté.
- Un groupe évolutif : Muse sait se réinventer à chaque album tout en gardant une identité forte.
Pourquoi on peut détester ?
- Le côté pompeux : Leur penchant pour des arrangements grandiloquents peut sembler prétentieux voire pompeux à certains.
- Une évolution polarisante : Certains fans des premiers albums trouvent que le groupe s’est trop orienté vers la pop ou l’électronique (bref, qu’ils sont devenus commerciaux).
- Des thèmes répétitifs : Leur obsession pour les dystopies et la théorie du complot devient caricaturale.
- Un style vocal clivant : La voix de Matthew Bellamy, bien que puissante, ne plaît pas à tout le monde (et puis disons-le, il en fait parfois des tonnes) et les respirations très bruyantes dans le micro de ce dernier peuvent agacer.
Anedcotes
- Le père de Dominic Howard, William Howard, qui était venu au festival de Glastonbury pour voir jouer le groupe de son fils, est décédé d’une crise cardiaque peu après la performance. Matthew Bellamy a déclaré à ce propos : « C’était le plus grand sentiment d’accomplissement que nous ayons jamais ressenti après être sortis de scène. C’était presque surréaliste qu’une heure plus tard son père meure. C’était presque incroyable. Nous avons passé environ une semaine avec Dom, essayant de le soutenir. Je pense qu’il était heureux que, du moins, son père ait pu le voir lors de ce qui était probablement le moment le plus marquant de la vie du groupe. »
- Le groupe rock britannique Muse envisageait de poursuivre Céline Dion. Celle-ci comptait en effet intituler une série de spectacles prévus à Las Vegas…« Muse ». Le groupe anglais, qui détient les droits sur l’utilisation du nom, ne désirait pas que le public américain pense que le groupe fera la première partie du spectacle ou que leur nom soit associé à la chanteuse. Celle-ci a finalement décidé de s’incliner après avoir proposé 50000$ au groupe (qu’ils ont refusé).
- Muse sont bien connus pour leurs excentricités lorsqu’ils consomment des champignons hallucinogènes. Une grande partie des sessions d’enregistrement de Origin of Symmetry a été réalisée lorsqu’ils étaient sous l’influence des champignons (la drogue c’est mal, n’en consommez pas).
- Muse, qui revendique ne jamais se produire en playback, a été confronté à cette exigence de la part de la production de la chaîne italienne Rai Due… sauf que les anglais ont décidé de troller la chaîne Italienne. Le groupe s’est ainsi présenté sur scène… en interchangeant chaque rôle. Ainsi, on a vu Matthew Bellamy à la batterie, Dom passe au chant tandis que Chris, lui, avait troqué sa basse contre une guitare.
MainStage 1
Artiste présent en 2025 le vendredi
C’est ce qu’on appelle un focus de qualité ! Détaillé, complet, c’est impressionnant. Tu m’as clairement donner envie d’écouter leur discographie ! Bon, j’ai commencé par « Black Holes and Revelations » et c’était plutôt sympa. J’imagine qu’en live, ça doit très bien fonctionner
J’ai vu Muse en concert 4 ou 5 fois, ce groupe a une place importante dans ma discothèque. J’ai eu beau écouter des centaines de fois l’enchaînement Hyper Music/Plugin Baby/Citizen Erased sur Origin Of Symmetry, à chaque fois je suis soufflée, et aucun autre enchaînement sur aucun album ne me fait cet effet.
Et oui, en live ça fonctionne de ouf et ça soulève des stades sans aucun problème !
J’ai pas mal écumé YT à la recherche de leurs live à une époque, j’aime beaucoup celui d’Assassin au Mayan en 2015, puisque tu étais sur Black Hole
Maintenant, j’espère que le groupe recevra l’accueil qu’il mérite et que les pas contents iront voir autre chose sur les autres scènes (et que je ne vais pas trop pleurer à l’annonce de la TA Valley du même soir )
(Merci à @Mythrandil pour son super focus!)
Oui il y a tellement d’autres scènes…il y en a pour tous le monde! Aucune raison de râler en fait
Oui, j’imagine que les grincheux iront voir un autre concert.
De mon coté, je trouve leur présence peu pertinente au Hellfest car éloigné de la famille metal (c’est vraiment ca qui me dérange), mais j’aime le groupe et sais que ce sera quand même bien pêchu. Ceux qui voient le groupe comme un groupe pop vont être surpris.
Je les ai découverts dès Showbiz. Les Inrocks ou Rock n Folk les avait direct mis en Une du mag. J’attendais donc la sortie de l’album pour pouvoir l’emprunter à la médiathèque d’Evreux (je n’avais pas beaucoup d’argent, alors les achats étaient plus réservés aux valeurs sûres). La baffe !
Je ne les ai vus que deux fois :
- une fois sur la tournée Origin of Symmetry au festival d’Evreux « Le Rock dans tous ses Etats ». Ils étaient encore très peu connus et je me souviens qu’un mec était passé sur scène pour les présenter en disant un truc comme « profitez de les voir ici aujourd’hui car dans quelques années, ils ne feront plus que les stades ».
- une fois au Zenith de Rouen sur la tournée Absolution.
Après j’ai continué de les suivre mais avec un peu moins de ferveur, plus jamais en fin de soirée je ne réclamais à ce qu’on passe Megalomania pour me rouler par terre de plaisir (c’était ma tradition). Je les ai même totalement lâchés avec Drones et Simulation Theory. Le petit dernier Will of the People m’a un peu réconcilié, même si je considère Compliance comme un de leur pires morceaux.
Je serai donc très heureux de les revoir. Si jamais j’arrive à trouver un pass bien évidemment.
Complètement d’accord avec ça.
FOCUS
The Ocean Collective
Origine
The Ocean, ou parfois appelé The Ocean Collective, est un groupe initialement créé en Allemagne par Robin Staps, la tête pensante derrière le projet post-metal progressif.
A ses débuts, le groupe était considéré comme un collectif car il brassait différents musiciens. Ce collectif avait ainsi des musiciens intervenant en studio, d’autres en live, d’autres encore en remplacement… Avec le temps et les difficultés à jouer avec des membres toujours différents, et après plus d’une décennie d’activité, le line-up de The Ocean commence à se stabiliser et depuis 2018, les membres qui le composent n’ont pas changé :
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Loïc Rossetti - chant (depuis 2009)
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Robin Staps - guitare (depuis 2001)
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David Ramis Åhfeldt - guitare (depuis 2018)
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Paul Seidel - batterie (depuis 2013)
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Mattias Hagerstrand - basse (depuis 2015)
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Peter Voigtmann - clavier (depuis 2018)
Création artistique
The Ocean tire son nom d’une fascination de Robin pour les fonds marins. Cette fascination l’a conduit à créer de la musique en lien étroit avec ces thèmes de l’Histoire Naturelle et des ères géologiques de notre Terre. D’abord l’album Precambrian, considéré comme séminal dans la discographie du groupe telle qu’on la connaît, marque le début d’une ère musicale unique qui ira jusqu’à la critique du Christianisme dans les albums qui le suivirent. Mais c’est en 2013, avec l’incroyable concept album Pelagial, que le groupe monte d’un cran et acquière une réputation de maturité sombre et profonde, à l’image des fonds marins explorés dans les titres. Leur double-album Phanerozoic I & II leur a permis, lui, d’assoir leur position de pionniers du post-metal, que ce soit à travers les compositions ou les prestations live du groupe, en démontrant que l’inspiration était toujours présente et en cimentant le line-up avec quelques nouveaux membres. La réputation de The Ocean est faite.
Dans tous ses albums, le groupe aborde toujours des thèmes en rapport avec l’Histoire de notre terre, jusqu’au dernier, Holocene – portant le nom du dernier morceau de Phanerozoic II. Celui-ci touche à ce que l’Homme est devenu, abordant des thèmes comme les théories du complot, la volonté de l’Homme d’outrepasser la mort, le progrès technologique, la société du spectacle… Plus proche de nous, et moins abstrait que les précédents, cet album regorge de couches et de nuances que l’on découvre à chaque nouvelle écoute. Vous pouvez en retrouver la chronique ici.
Actualité
The Ocean, après toutes ces années, s’apprête à vivre un nouveau changement de line-up, comme si Holocene marquait la fin d’un chapitre et le début d’un autre. Certains membres raccrochent leurs blouses, dont Paul Sneidel, le batteur, ne les loupez donc pas au Hellfest sous l’Altar, au risque de passer à côté d’une prestation live des plus incroyables, tant ils débordent d’énergie et sont symbiotiques avec leur musique comme avec le public.
Bonus Fact
Le label Pelagic Records a été créé en 2009 par Robin Staps afin de rééditer les premiers albums du groupe. Depuis, il a réussi à signer de très beaux noms, dont certains fort appréciés sur le forum, comme Hippotraktor, Psychonaut, Envy…
Titres marquants
Bathyalpelagic I: Impasses
https://youtu.be/St3i69SampQ?si=0n_VUnrrXPr2ERtU
Cambrian II : Eternal Recurrence
https://youtu.be/Nt6IpvnGt4A?si=QPIcslmd27dEEI7U
Jurassic/Cretaceous
https://youtu.be/BPMrwSwl8is?si=sjvPGE7z4ODKBfqM
Subboreal
https://youtu.be/YpZo0pacLwQ?si=I6MZt-AkHAkOV8ia
Altar
Artiste présent en 2025 le samedi
Merci pour le focus sur cet excellent groupe (que je maitrise toujours aussi mal, une fois n’est pas coutume). J’avais bien aimé les albums que j’avais écouté (et que tu m’avais conseillé d’ailleurs).
Par contre, c’est moi ou le rouge « Altar » explose bien la rétine ?
Je ne saurai te dire pour le rouge de Altar, je suis tout le temps en luminosité la plus basse possible
Focus parfait, merci Iko, mais je confirme @Chab77 le rouge Altar m’a flingué les mirettes!
Black Bile : du Doom Lorientais
Origines et Formation
Black Bile, un groupe français né en 2017 à Lorient, est une entité musicale qui a su captiver l’attention par son mélange unique de doom et de post-metal. Formé par Romane (chant) et Nicolas (basse), le groupe a rapidement été rejoint par Antoine (guitare) et Emerick (batterie), avant que Rémy (guitare) ne complète la formation pour l’enregistrement de leur premier album, L’Oratoire . Leur histoire commence dans un monde enrichi par la musique et l’exploration artistique, avec des influences culturelles et sociales variées qui ont façonné leur identité musicale .
Biographie des Membres
- Romane Ripnel : Chanteuse au timbre unique, elle apporte une dimension poétique et introspective à la musique de Black Bile. Ses paroles sont souvent personnelles et reflètent des thèmes de deuil, de voyage introspectif, et de rapport au corps .
- Nicolas Emery : Bassiste et co-fondateur, il décrit le groupe comme un projet introspectif, tourmenté, poétique, voire romantique, sans se cantonner à un style précis .
- Antoine Le Roch : Guitariste, il contribue à la richesse des mélodies et à l’exploration des nuances musicales du groupe .
- Emerick : Batteur, il apporte une dynamique rythmique essentielle à l’atmosphère lourde et pesante du doom .
- Rémy : Guitariste, il a rejoint le groupe pour l’enregistrement de L’Oratoire, apportant une touche finale à leur son .
Discographie et Collaborations
Le parcours discographique de Black Bile est marqué par leur premier EP, The Substance, sorti en 2020, suivi de leur premier album, L’Oratoire, en 2023, en collaboration avec Frozen Records et Code Records . Leur musique est un mélange de doom atmosphérique, de post-metal, avec des incursions dans le black metal et des éléments de shoegaze . Ils ont également collaboré avec des artistes locaux comme Death Engine et ont été influencés par des groupes tels que Messa, Predatory Void, et Amenra .
Thèmes et Inspirations
Les thèmes abordés par Black Bile sont profondément introspectifs, touchant à l’onirisme, au deuil, à la marche processionnaire, et à la relation entre l’esprit et la matière . Leur musique est un miroir des expériences personnelles des membres, reflétant les luttes et les triomphes de leur vie . L’inspiration vient principalement de l’écoute d’autres groupes et de l’expérience live, ce qui nourrit leur processus créatif .
Caractéristiques Musicales
Black Bile se distingue par son approche innovante de l’écriture de chansons, avec des mélodies obsédantes et des thèmes évocateurs. Leur musique est caractérisée par des transitions intelligentes entre voix claire et hurlée, des riffs lourds et des sections post-metal convaincantes . Le mix et le mastering de L’Oratoire ont été réalisés par Tim de Gieter, connu pour son travail avec Amenra et Predatory Void, ce qui donne une idée de la direction sonore empruntée par le groupe .
Anecdotes et Tournées
Le groupe a fait ses premières armes sur la scène locale de Lorient, où ils ont cultivé une base de fans fidèle. Leur release party pour L’Oratoire a eu lieu au Ferrailleur, organisée par Frozen Records, marquant une étape significative dans leur carrière . Ils ont également participé au MaMA Festival à Paris, montrant leur ambition de s’étendre au-delà de leur région d’origine .
Conclusion
Black Bile est plus qu’un groupe de doom/post-metal ; c’est une expérience musicale qui invite à l’introspection et à la découverte de soi. Leur ascension dans le paysage musical français est un témoignage de leur créativité incessante et de leur détermination à partager leur univers poétique et tourmenté. Avec L’Oratoire, ils ont non seulement marqué leur territoire dans le monde du metal, mais ils ont également ouvert la voie à une exploration musicale riche et profonde. Pour ceux qui cherchent une musique qui résonne avec les complexités de la vie, Black Bile est une destination incontournable.
Merci pour ce focus où je découvre pas mal de choses sur le groupe.
Comme ceci Décidément, ce mec survit grâce à la musique et c’est franchement beau à voir.
focus : Wind Rose
Wind Rose : Entre mythes, héroïsme et … délire de potes
1. Les origines du groupe
Tout commence en 2009 à Pise, en Italie, lorsqu’un groupe de musiciens animés par une passion commune pour le heavy metal épique décide de former Wind Rose. Les membres fondateurs Claudio Falconcini (guitare) , Federico Meranda (claviers) et Francesco Cavalieri (chant) font leurs débuts comme un groupe de reprises de Dream Theater. Ils sont rejoints par Daniele Visconti (batterie) et Alessio Consani (basse), et ont alors d’un objectif clair : créer une musique qui transporte les auditeurs dans un univers fantastique inspiré de l’œuvre de J.R.R Tolkien et de la mythologie nordique. Armés d’une détermination à toute épreuve, ils entament leur chemin, non pas vers les mines de la Moria, mais dans les contrées à la fois impitoyables et exaltantes du metal et crée leur propre style de musique (en quelque sorte) : du dwarf metal.
2. La discographie du groupe
Shadows Over Lothadruin (2012)
Première pierre à l’édifice, ce premier album pose les bases de l’univers musical de Wind Rose. On y découvre des compositions épiques aux orchestrations grandioses, mélangeant heavy metal et influences symphoniques. Les paroles, quant à elles, narrent une épopée fictive dans un récit à la fois sombre et héroïque. Malgré des moyens modestes, l’album commence à marcher dans un cercle restreint des amateurs de power metal épique. En 2013, Alessio Consani quitte le groupe et Cristiano Bertocchi le remplace.
Wardens of the West Wind (2015)
Avec ce second album, Wind Rose précise son style. Les morceaux sont plus directs, les refrains plus accrocheurs, et les arrangements gagnent en ampleur. On perçoit une volonté d’aller plus loin dans la création d’atmosphères immersives, tout en renforçant l’aspect metal pur. Les textes, eux, explorent des thèmes liés à l’honneur et au courage, portés par des riffs puissants et des solos virtuoses.
Stonehymn (2017)
Ce troisième opus marque un tournant pour Wind Rose. Inspiré par les éléments folkloriques et médiévaux, l’album est dominé par des chœurs martiaux et des rythmes entêtaénts qui évoquent les chants de guerriers en marche. La popularité du groupe s’accroît grâce à des titres comme « To Erebor », qui ancre leur identité musicale dans le paysage du folk power metal.
Wintersaga (2019)
Wind Rose signe avec le Label « Napalm Records » leur permettant d’accroître leur visibilité. Avec Wintersaga, Wind Rose déploie son univers et son style. Porté par le tube « Diggy Diggy Hole », hommage humoristique aux nains de l’univers fantastique, repris d’une vidéo YouTube autour de Minecraft, l’album mêle énergie brute et arrangements festifs. Les morceaux sont résolument taillés pour les concerts, où les fans entonnent en chœur « Je suis un nain et je creuse un trou » (oui, oui, ce sont les paroles) la pioche à la main.
Warfront (2022)
Avec Warfront, Wind Rose gagne en maturité. L’album est marqué par une narration sombre et des compositions plus complexes. Les morceaux oscillent entre batailles épiques et instants de mélancolie, explorant la guerre sous ses multiples facettes. Chaque titre semble avoir été forgé comme un marteau de guerre redoutable, prête à être brandie sur les champs de bataille.
Trollsalyer (2024)
Dernier-né, Trollsalyer confirme la maîtrise de Wind Rose dans l’art de raconter des histoires à travers leur musique. Cet album embrasse un ton plus léger et fantaisiste tout en conservant une belle puissance musicale. Les thèmes abordés, tournés vers l’humour et l’aventure, permettent d’explorer de nouvelles nuances dans leur univers.
3. Une définition du style musical
Wind Rose, c’est le parfait mariage entre power metal, folk, éléments symphoniques et … humour. Leurs compositions, portées par des guitares puissantes et des arrangements orchestraux, évoquent des paysages fantastiques peuplés de héros, de nains, et de créatures mythologiques directement issus de l’univers de Tolkien. Influencés par des groupes comme Blind Guardian ou Rhapsody of Fire, ils se distinguent par l’utilisation de chœurs guerriers et de rythmiques martiales.
4. Pourquoi on aime ?
- Pour les refrains épiques qu’on entonne une chope de bière à la main
- Pour l’humour et la légèreté qu’ils insufflent dans leurs thèmes
- Parce qu’ils nous transportent dans des mondes fantastiques
- Pour la puissance vocale de Francesco Cavalieri
- Parce qu’ils nous rappellent que le metal peut être à la fois puissant et jubilatoire
- Parce que je suis un nain et je creuse un trou
5. Pourquoi on peut détester ?
- Parce que leur style peut sembler redondant
- Parce qu’on n’aime pas les nains
- Parce que leurs textes humoristiques ne parlent pas à tout le monde
- Parce que « c’est du metal pouet pouet »
- Parce qu’en live il y a pas mal de playback et de bandes pré-enregistrées
Temple
Artiste présent en 2025 le vendredi
Merci pour ce focus détaillé !
J’avais bien aimé leur album, mais en live (aux Lunatiques à Pacé (35)) c’est tout autre chose encore, j’ai pris une belle petite claque en seulement 4 morceaux (d’environ 10 minutes chacun heureusement) ! C’était juste beaucoup trop court malgré eux…
Oh ben ça va, hein
Je devais aller les voir mais mon client m’a collé une mise en prod avec déplacement à Pantruche
Mais je ne râle pas plus j’aurai un petit trois quart d’heure dimanche matin pour les voir
Et pis ils retourneront !
Pas pour te faire râler plus, mais s’ils sont en ouverture de la Valley, c’est plutôt une petite demie heure…
Une demie heure qui restera tout de même de qualité, leur musique est encore plus prenante en live.
Oui je sais, mais je ne voulais pas mettre une demi heure, ça fait deux ou trois morceaux
Ouch, si ils font l’ouverture de VALLEY, je vais les louper car les copains de TSAR font l’ouverture d’ALTAR
J’ai déduit que c’était l’ouverture car c’est le premier groupe en partant du bas ce jour-là. Mais peut-être qu’ils auront le créneau d’après.