Simple c’est élégant !
Te poses pas trop de questions et fonce!
Blackgold : Limpkinpnot.
Dimanche 18 Juin 2000, la petite ville de Clisson, s’apprête à vibrer pour cette dernière journée de Hellfest qui s’annonce aussi chaude que les 3 précédentes. Sous un soleil de plomb, les corps et les esprits sont fatigués après 3 jours intenses qui ont notamment vu defiler la bande à Shavo Odadjian, mais aussi celle de Jonathan Davis venue défendre leur dernière galette en date, Issues. Mais nombreux(ses) sont celles et ceux venu(e)s pour cet autre groupe de Nu-Metal, ce « petit » groupe qui démarre et qui cartonne un peu partout sur la planète : Linkin Park.
Il est presque midi, nos voisins de camping balancent un gros Break Stuff sur leur Ghetto Blaster. Ca me rappelle que le prochain single de Limp Bizkit, Take a Look Around, sort dans un mois. Je prend 5 minutes pour choper mon 3210 qui traîne dans ma tente et envoyer un SMS à ma daronne pour lui rappeler de m’acheter le CD single à sa sortie.
J’enfile mes Ès et je sors de la tente. Je ramasse mon deck de skate, histoire d’aller faire le poseur dans cette structure métallique en forme de croix qui fait office de Skate Park en face des Main Stage. En chemin, je récupère mon pote aux douches. Il a passé une bonne heure (et un bon pot de gel) à refaire ses piques dressés sur sa tête. Il me tend une canette et me dit : « Tient, c’est du Red Bull que j’ai réussi à choper sur une aire d’autoroute en Belgique, c’est pas autorisé en France ».
On passe la cathédrale - les gars de la sécu ont galeré à fouiller nos baggy extra larges - et on se pose au Skate Park, histoire de glander un peu avant Cypress Hill puis Linkin Park en clôture du festival.
Après quelques minutes, on entend du gros son en provenance des MS. Mon pote et moi, on se regarde, surpris par ce qui ressemble à du Limp Bizkit. On se dirige vers la MS1 pour tomber sur une bande de types masqués, habillés en survêtements noir et or. Le frontman annonce « We are Blackgold. Our next title is called : Back with Another One » puis les musiciens décident d’envoyer du lourd. Le chant rappelle complétement celui de Fred Durst, ça rappe, ça scratch - avec un vrai DJ sur scène - ça joue avec le public, on sent la grosse inspiration Limp Bizkit !
Le groupe annonce ensuite le titre « Sorry », pour delivrer un son très Slipknotesque, avec alternance de growl sur les couplets et de chant clair sur les refrains.
Le groupe enchaîne ensuite avec Hold it Down, titre qui rappelle beaucoup Linkin Park, avec cette alternance de rap plus posé et de chant hurlé comme peut le faire Chester Bennington. Idem pour le titre suivant, Freak qui part sur une inspiration Linkin Park avant de changer radicalement en milieu de morceau, rappellant les débuts d’Incubus, avec des titres assez barrés et des changements de rythme soudains.
Les titres très Limp Bizkit s’enchaînent, avec notamment « One Chance » qui reste bien en tête.
Le concert se termine sur deux titres plus Hip-Hop old school : une reprise de I Ain’t Goin’ out like that de Cypress Hill et le titre Old School Sound, clairement le plus old school des deux, avec une grosse vibe Beastie Boys, et un featuring surprise du rappeur Hyro The Hero.
Mon pote et moi sommes restés quelques minutes après le concert, à nous regarder hébétés, à repenser à cette petite surprise inattendue sur affiche du Hellfest.
Mais qui sont-ils ?
Retour en 2024. Pas d’info sur qui sont réellement les musiciens qui se cachent derrière ce groupe anglais. Spookz, leur frontman énigmatique, répète à qui veut l’entendre qu’on se moque de qui ils sont et qui ils étaient. Il laisse cependant sous-entendre qu’ils ont un passif plutôt subversif et underground, mais qu’ils sont là pour jouer du Nu Metal à l’ancienne, ni plus, ni moins, et faire du fric. Et c’est ce que sous entend le nom du groupe d’après Spookz : partir d’une pierre brute et sombre et en faire de l’Or. Ils ont au moins le mérite d’être clair sur ce sujet.
Pourquoi du Nu-Metal à l’ancienne ?
Spookz explique que lui et sa bande ont voulu redonner un nouveau souffle au Nu-metal moderne, qui, selon lui, tend vers une homogénéisation trop prononcée, là où le Nu-metal des années 90/2000 proposait une diversité de sous-genres plus importante, en citant notamment Limp Bizkit, System of a Down et Incubus.
Le groupe, au même titre qu’Heriot, Loathe ou Wargasm (Uk), cherche à proposer quelque chose de différent de leurs compatriotes d’outre Atlantique actuels, de « tous ces groupes (qui) sont sur les mêmes labels et sonnent tous plus ou moins de la même manière ».
A qui ça s’adresse ?
Le groupe souhaite proposer du Nu-Metal « Fun » (pour reprendre la formulation de leur frontman) sans prise de tête. Adeptes de Limp Bizkit, Linkin Park, Slipknot, Korn, Deftones, n’hésitez pas à aller y jeter une oreille ! Et au passage, le rappeur Américain Hyro The Hero résidant désormais du côté de Nantes, nous aurons peut-être droit à un featuring live sur le titre Old School Sound !
Je découvre et je vois qu’ils ont fait un EP de reprise de cypress hill qui joue le même jour…
Avec le chanteur de skrindred…
En effet ! Ils ont voulu bosser ensemble au cours d’une tournée avec Skindred. Sur cette compilation, il y a aussi un featuring avec Jason Butler de Fever 333 et un autre avec Nathan James (que je ne connaissais pas avant de faire ce focus).
Merci @kenny_pecheur ! J’ai adoré !
« Old School Sound » sonne très Beastie boys…
Les retours disent qu’ils envoient du lourd sur scene… allez… rajout dans les groupes à voir.
Chat Pile: Un Groupe à Découvrir
Originaire d’Oklahoma City, Chat Pile est un quatuor noise rock formé en 2019 par Raygun Busch (chant), Luther Manhole (guitare), Stin (basse) et Cap’n Ron (batterie). Leur nom fait référence aux tas de déchets miniers contaminés au plomb de leur région polluée.
Histoire et Discographie
Avant leur premier album God’s Country, Chat Pile a sorti deux EP auto-produits en 2019, This Dungeon Earth et Remove Your Skin Please, suivis d’un split EP avec Portrayal of Guilt en 2021. Leur premier album, God’s Country, a été bien accueilli, mélangeant noise rock, doom, indus, post-hardcore et néo metal. Leur second album, Cool World, sorti en 2024, a confirmé leur talent et leur style unique.
- Raygun Busch: Vocaliste, il a toujours voulu chanter dans un groupe.
- Luther Manhole: Guitariste, il a trouvé en Chat Pile l’occasion de jouer la musique qu’il désirait depuis longtemps.
- Stin: Bassiste, il a participé à des tournées avec le groupe et a exprimé son étonnement face à l’intérêt pour leur musique.
- Cap’n Ron: Batteur, il est l’un des frères fondateurs du groupe avec Stin.
Influences et Contexte Musical
Chat Pile s’inscrit dans la lignée du noise rock, avec des influences allant de Big Black à Korn, en passant par Jesus Lizard et Scratch Acid. Leur musique reflète une sensibilité politique et une critique de la société américaine contemporaine, abordant des thèmes comme la violence, l’angoisse existentielle et la critique du rêve américain.
Thèmes et Caractéristiques Musicales
Les textes de Chat Pile explorent des sujets sombres et souvent violents, comme les crimes contre l’humanité dans « Shame ». Leur musique est décrite comme un mélange de sludge, grunge et néo-metal, avec une production qui reste fidèle à leur son brut et underground. Leur approche de la composition est collaborative, trouvant leur son unique en jammant ensemble.
Conclusion
Chat Pile est un groupe à découvrir pour son mélange unique de genres musicaux, ses textes engagés et son énergie brute sur scène. Leur parcours, de l’anonymat à la reconnaissance, est une histoire de passion et de persévérance. Si vous cherchez une expérience musicale intense et une critique acerbe de la société, Chat Pile est le groupe à ne pas manquer en concert.
Merci pour tous ces focus ! Très intéressant tout ça.
Je vais partager tous ça sur le discord pour permettre de découvrir tous ces groupes !
Merci pour ce très chouette focus ! Un de mes groupes immanquables cette année au Hellfest !
**Introduction, contexte, délire **
*Un espace collaboratif qu’il a dit le monsieur…
Même si l’exercice me semble ardu, ces mots lancés à la volée par @PeteBondurant envahissement mon esprit tel un riff néandertalien du calibre de « smoke on the water »
Comment ne pas participer à un jeu collaboratif alors que c’est ma qualité principale.
Je suis tellement collaboratif que même mon boulot je le refile à mes collaborateurs
Je collabore tellement au sauvetage de la planète en me veganisant, en mangeant au moins trois fois par semaine de la salade
Je collabore a l’amélioration de la beauté de notre belle terre en écoutant une fois par jour shaka ponk
Les dés étaient jetés et à la faveur d’une nuit d’insomnie je cherchais un moyen de sélectionner LE groupe qui serait l’objet de mon focus
Au grenier je trouvais une « roue des cadeaux » qui avait servi à la fête de l’oignon de Trébons en 1956
Après quelques coups de marteau, un bon litre d’huile de coude et le collage des étiquettes portant le nom de chaque groupe présent en 2025 tout était prêt pour lancer la « roue de l’infortune » pour déterminer le groupe tiré au sort*
**Focus **
VULTURE INDUSTRIES
Vulture Industries est un groupe de metal avant-gardiste norvégien (Bergen) formé initialement sous le nom Dead Rose Garden, en 1998 qui changera de nom en 2003 pour prendre leur nom actuel.Le groupe est connu pour son mélange unique de styles musicaux, mêlant metal progressif, avant-garde, et influences théâtrales. Leur son se caractérise par des compositions complexes, des ambiances sombres et des performances scéniques très expressives.
Membres actuels:
• Bjørnar Nilsen : Chant, claviers (également producteur et ingénieur du son reconnu).
• Øyvind Madsen : Guitare.
• Eivind Huse : Guitare.
• Kyrre Teigen : Basse.
• Tage Ørnes Andersen : Batterie.
L’avant gardisme en musique a toujours titillé mes poils cillés et l’écoute des différents albums a aiguisé ma curiosité sur ce groupe engagé.
Il faut dire que le nom du groupe est à double sens tel qu’ils aiment le rappeler
1- Vulture :vautour (charognard) associé à Industries ( froideur et metalisme du travail industriel) associés pour dénoncer une société de profit
2- ils dénoncent l’industrie de la musique et les vautours qui déjà a l’époque abusent les musiciens…(tiens…comme les choses n’ont pas changé)
**LES ALBUMS **
5 en tout
1. The Dystopia Journals (2007)
Premier album, qui a posé les bases de leur style singulier avec des éléments progressifs et avant-gardistes.
2. The Malefactor’s Bloody Register (2010)
Album conceptuel explorant des thèmes sombres liés à la justice, à la punition et à la moralité.
3. The Tower (2013)
Une œuvre ambitieuse et atmosphérique, mettant en avant des structures complexes et des ambiances lugubres.
4. St angerrTimes (2017)
Mélangeant des éléments plus mélodiques et accessibles tout en conservant leur signature avant-gardiste.
5. Ghost From the Past (2023)
Leur dernier album, mêlant encore une fois théâtralité et introspection musicale.
Actuellement sous le label Karisma Record.
Vulture Industries se distingue par son approche théâtrale, souvent comparée à des groupes comme Arcturus, Devil Doll, ou encore Faith No More. Leurs performances en direct sont intenses, parfois proche d’un spectacle de cabaret macabre, avec une mise en scène excentrique et dramatique.
**Anecdote **
Un moment mémorable a eu lieu lors d’un concert en Roumanie, où Bjørnar, vêtu d’un costume excentrique, a littéralement fait asseoir un spectateur au centre de la salle et a improvisé une “confession publique” en plein milieu de leur set, tout en restant dans le personnage théâtral de leurs chansons. Cette interaction a marqué les fans et ajouté une dimension unique à leur prestation.
J’espère que ce groupe fera (comme moi) partie de vos belles découvertes
Merci pour cet excellent focus ! Et introduction très drôle Merci !
Rho trop bien, demain dès l’aube je m’écoute ça !
Et surtout ne range pas ta roue de l’infortune et refais là tourner ! Tu vas dire que tu le savais, je suis un éternel insatisfait, jamais content, tu lui donnes ça il te bouffe le reste, oui d’accord mais je veux en lire d’autres des Focus signés @mire123 !
Je tente de me lancer aussi…
VOLA : Entre lourdeur syncopée et envolée aérienne
VOLA est un groupe danois de Metal progressif fondé en 2006. Mélangeant habillement des éléments Djent, Metal Prog, Rock Alternatif et Electro, le quatuor s’est forgé une identité sonore unique, à la croisée de mélodies complexes et d’émotions introspectives. Originaire de Copenhague, le groupe a su captiver au fil de leurs albums un public de plus en plus large grâce à son esthétique soignée et son aissance à combiner puissance musicale et subtilité émotionnelle.
Les membres du groupe
- Asger Mygind : Chant et guitare. Le visage et la voix de VOLA.
- Martin Werner : Claviers
- Nicolai Mogensen : Basse
- Adam Janzi : Batteur depuis 2017
Discographie
Inmazes (2015)
Après avoir sorti deux EP de bonne facture (Homesick Machinery et Monsters), VOLA sort son 1er album complet : Inmazes.
Cet album présente un condensé de tout ce que sait faire le groupe : Riffs Meshuggahesques, Mélodies imparables et Voix aérienne associés à quelques touches éléctros.
Enregistré et mixé par Asger Mygind dans son Home Studio, l’album offre une production moderne et soignée. Les thèmes centraux, comme l’aliénation et l’enfermement, prennent vie à travers ces morceaux aux structures labyrinthiques.
VOLA pose ici les bases de son identité sonore.
Applause of a Distant Crowd (2018)
Deuxième album du groupe, Applause of a Distant Crowd marque une évolution notable avec l’arrivée de Adam Janzi derrière les futs et propose une approche plus mélodique et accessible. Moins axé sur les sons djent et agressifs, l’album favorise une atmosphère introspective, où les claviers prennent une place plus importante. L’album a une nouvelle fois principalement été réalisé dans le home studio d’Asger Mygind et propose une production de nouveau au poil.
Witness (2021)
Witness est consideré par certains médias et une partie du public comme l’album de la maturité musicale. Sorti sous Mascot Records, cet album mêle habilement les sons lourds hérités de Inmazes et les aspects mélodiques et introspectifs initiés dans Applause of a Distant Crowd pour un résultat 100% Tubesque.
Le groupe propose également des collaborations audacieuses comme sur « These Black Claws » avec le rappeur SHAHMEN.
Fun fact : pendant les sessions d’enregistrement , Asger Mygind a mentionné avoir enregistré certaines parties vocales dans l’obscurité pour mieux se concentrer sur ses émotions.
Friend of a Phantom (2024)
VOLA continue son aventure musicale avec ce petit dernier sorti en novembre dernier. Ils enfoncent le clou en accentuant encore plus le contraste entre leur côté Heavy (Paper Wolf) et leur côté plus doux et épuré (Glass Manequinn) pour offrir un album dans la même lignée que Witness en moins tubesque et plus experimental.
En bref VOLA est une force montante dans le paysage progressif. Leur musique, tantôt introspective, tantôt explosive, est une exploration captivante des contrastes, entre force brute et délicatesse émotionnelle. Un moment a vivre ensemble sous l’Altar le samedi soir !
Merci à toi pour ce très bon focus ! J’ai vu pas ma lde personnes citer Vola depuis l’annonce de l’affiche, et ton focus me donne envie de découvrir de suite ! Je lance Witness du coup, merci !
Cool merci d’avoir pris tout ce temps pour nous
N’hésite pas une seconde si tu veux en faire d’autres !
Hexecutor : Les Gardiens du Thrash Rennais
Hexecutor, un nom qui résonne comme un coup de tonnerre dans le monde du Speed/Thrash Metal, est un groupe rennais formé en 2012. Composé de S. Chainsaw-Maestör à la basse, Putrid Vön Rötten à la batterie, Joey Demönömaniac à la guitare et au chant, et Jey à la guitare, Hexecutor s’est rapidement imposé comme une force vive de la scène metal française.
Histoire du Groupe
Fondé par des musiciens passionnés par les racines du Thrash Metal, Hexecutor a su se faire un nom en peu de temps. Leur premier EP, « Beyond Any Human Conception of Knowledge », sorti en 2015, a été bien accueilli par la presse, posant les bases de leur style unique. En 2016, ils sortent leur premier album, « Poison, Lust And Damnation », chez Armée De La Mort Records, un disque qui a marqué leur entrée dans le cercle fermé des groupes de Thrash Metal respectés.
Biographie des Membres
- S. Chainsaw-Maestör : Bassiste et cofondateur, il est le pilier rythmique du groupe, apportant une énergie brute et une précision chirurgicale à chaque note.
- Putrid Vön Rötten : Le batteur, avec son jeu explosif et ses roulements de caisse claire, donne à Hexecutor son tempo effréné.
- Joey Demönömaniac : Guitariste et chanteur, il est la voix hurlante et les riffs tranchants du groupe, un véritable démon sur scène.
- Jey : Guitariste, il complète le duo de guitares avec Joey, créant des harmonies et des solos qui sont devenus la signature sonore d’Hexecutor.
Influences et Place dans le Courant Musical
Hexecutor s’inscrit dans la lignée des pionniers du Thrash Metal, citant des influences comme Motörhead, Iron Maiden, et les premiers Helloween. Leur musique, bien que profondément ancrée dans le Thrash, intègre des éléments de Black Metal et de Heavy Metal, créant un son unique qui leur permet de se démarquer dans le paysage metal actuel.
Thèmes Abordés
Les textes d’Hexecutor explorent des thèmes sombres et souvent macabres, tels que la nuit, la route, l’alcool, et le vice, reprenant les sempiternelles thématiques chères aux groupes des années 80. Leur album « Poison, Lust And Damnation » est un hommage aux anciens, puisant dans les histoires terrifiantes de la tradition orale bretonne et les mythologies anciennes.
Caractéristiques Musicales
Hexecutor se distingue par :
- Riffs Saturés : Des riffs puissants et saturés qui forment la colonne vertébrale de leur musique.
- D-beat : Un rythme ultra entraînant qui donne à leurs morceaux une dynamique explosive.
- Vocaux : Des vocaux qui rappellent la jeunesse de Lemmy, ajoutant une touche de nostalgie à leur son moderne.
- Technique : Une maîtrise technique impressionnante, sans jamais tomber dans la démonstration stérile, permettant des compositions à tiroirs et des enchaînements structurés comme des mouvements.
Anecdotes et Tournées
Hexecutor a participé à de nombreux festivals et concerts, notamment le Motocultor Festival, le Rising Fest, et le Samaïn Fest, le Hellfest en 2016 où ils ont partagé la scène avec des groupes comme Bölzer, Adx, et Mars Red Sky. Leur présence scénique est explosive, et ils sont connus pour leurs performances live intenses et énergiques.
Conclusion
Hexecutor est plus qu’un groupe de Thrash Metal ; c’est une expérience, une plongée dans les racines du genre avec une touche moderne et une énergie indomptable. Leur capacité à fusionner les influences classiques avec une virtuosité contemporaine fait d’eux un incontournable de la scène metal française. Si vous cherchez un groupe qui vous fera vibrer avec des riffs tranchants, des solos en pagaille, et une attitude de pur rock’n’roll, Hexecutor est à ne pas manquer en concert. Leur musique, comme un coup de hache dans la nuit, vous transportera dans un voyage intense et inoubliable.
La présentation du groupe par le spécialiste de la scène bretonne !
Un excellent groupe live ! Même si je fais vraiment le vieux con à dire « c’était mieux avant » (en parlant de leur démo, plus direct dans la gueule), ça reste une grosse pointure du Thrash Hexagonal !
NOTE: c’est le même texte qu’avant, on le déplace juste pour pouvoir mettre un sommaire des Focus en tête de sujet
Il y a eu pas mal de questions à la sortie de l’affiche sur pourquoi Cypress Hill au Hellfest, voici quelques éléments de réponses.
Cypress Hill : Les pionniers du rap-metal
Cypress Hill est un groupe incontournable qui a marqué l’histoire du hip-hop tout en s’aventurant sur des terrains musicaux inattendus, comme le rock et le metal. Originaire de South Gate, un quartier défavorisé de Los Angeles, le groupe a été fondé en 1988 par B-Real (Louis Freese), Sen Dog (Senen Reyes) et DJ Muggs (Lawrence Muggerud), rejoints en 1993 par Eric Bobo, percussionniste des Beastie Boys et fils du célèbre musicien Willie Bobo. Dès ses débuts, Cypress Hill s’est démarqué par son identité sonore unique, mêlant beats hip-hop sombres, influences latines et une imagerie souvent inspirée du heavy metal.
Une discographie marquante et des expérimentations audacieuses
Les débuts : Hip-hop sombre et révolutionnaire
Le premier album éponyme Cypress Hill (1991) a posé les bases de leur style avec des morceaux comme How I Could Just Kill a Man et Latin Lingo. Ce disque mêlait des samples funk et blues à des textes crus sur la vie urbaine. Il a rapidement propulsé le groupe au rang de phénomène underground. Leur deuxième album, Black Sunday (1993), les a catapultés dans la culture mainstream grâce au tube Insane in the Brain. Cet album est devenu une référence avec son ambiance psychédélique et ses hymnes à la légalisation du cannabis.
L’évolution vers des sonorités metal
En 2000, Cypress Hill a franchi un cap avec Skull & Bones, un double album divisé entre hip-hop pur (Skull) et rock/metal (Bones). Des morceaux comme Rock Superstar ont marqué leur incursion dans l’univers du rap-metal, attirant un nouveau public issu de la scène alternative et metal. Cet album a vu la participation de membres de groupes tels que Rage Against the Machine et Fear Factory, consolidant leur position dans cet hybride musical.
L’album suivant, Stoned Raiders (2001), est encore plus orienté vers le metal avec des titres comme Trouble et Catastrophe. Bien que moins bien reçu commercialement, il reste un jalon important pour les fans de crossover entre rap et metal.
Explorations variées
Au fil des années, Cypress Hill a continué d’expérimenter. Avec Till Death Do Us Part (2004), ils ont intégré des influences reggae et ska tout en gardant des éléments rock. Plus récemment, Rise Up (2010) et Elephants on Acid (2018) ont montré qu’ils n’ont jamais cessé d’innover tout en restant fidèles à leurs racines.
Un univers musical unique
Cypress Hill se distingue par plusieurs éléments clés :
- Le flow nasal de B-Real : reconnaissable entre mille, il donne une identité vocale forte au groupe.
- Les productions de DJ Muggs : sombres, psychédéliques et souvent imprégnées d’influences rock.
- L’intégration d’instruments live : particulièrement marquée dans leurs albums orientés rock/metal.
- Des thématiques récurrentes : la vie urbaine, la violence sociale, l’apologie du cannabis et une fascination pour l’imagerie morbide souvent associée au heavy metal.
Influences et héritage
Cypress Hill a été influencé par les pionniers du hip-hop comme Public Enemy tout en s’inspirant du rock psychédélique (Black Sabbath) et du funk. Leur fusion unique a ouvert la voie à d’autres groupes de rap-metal comme Limp Bizkit ou Linkin Park. Ils ont également collaboré avec des artistes emblématiques tels que Sonic Youth, Pearl Jam ou encore Rage Against the Machine.
Un impact durable sur les fans de metal
Pour les amateurs de metal, Cypress Hill représente une passerelle fascinante entre deux mondes musicaux. Leur capacité à mélanger riffs puissants, beats hip-hop percutants et textes engagés en fait un groupe à part. Des morceaux comme Rock Superstar ou leurs performances live avec des musiciens issus du rock renforcent leur attrait auprès de cette communauté.
Cypress Hill est bien plus qu’un simple groupe de rap : c’est une entité musicale hybride qui continue d’influencer les scènes hip-hop et rock/metal. Pour les fans de metal curieux ou déjà conquis par leur univers sonore audacieux, ils restent une référence incontournable.
Bonus pour les fans des Simpsons et du LSO
Dans l’épisode Homerpalooza, Homer , cherchant à gagner le respect des jeunes, se rend au festival de musique Hullabalooza. Il y rencontre plusieurs groupes et artistes, dont Cypress Hill, qui sont invités à jouer avec l’Orchestre Symphonique de Londres. La scène humoristique montre les membres de Cypress Hill, sous l’emprise du cannabis, réalisant qu’ils ont accidentellement organisé un concert avec l’orchestre. Cette blague a été reprise par les fans pendant des années, demandant à ce que cette collaboration devienne réalité.
En 2024, après des années de demandes des fans, Cypress Hill a effectivement collaboré avec l’Orchestre Symphonique de Londres pour un concert au Royal Albert Hall de Londres.
Focus : ELECTRIC CALLBOY
26 Mai 1994, le groupe de techno allemand Scooter sort son titre Hyper Hyper et atteint la deuxième place des classements musicaux allemands, puis est finalement certifié triple disque d’or avec 750 000 exemplaires vendus. Les membres d’Electric Callboy ne sont alors âgés que de 9 à 4 ans, et pourtant, cela marque indirectement les origines de leur groupe.
Die Anfänge (Les débuts)
Venus de Castrop-Rauxel, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, dans l’Ouest de l’Allemagne, le groupe Eskimo Callboy se créé en 2010 sur les bases de différents projets artistiques des membres :- Daniel « Danskimo » Haniß (guitare), Pascal Schillo (guitare) et Daniel Klossek (basse) jouaient ensemble dans un groupe de Dortmund nommé Ae : Nera,
- Kevin Ratajczak, le chanteur, faisait partie d’un deuxième groupe avec les précédents, nommé Beautiful Broken avec également Micha Malitzki le batteur (jusqu’en 2012),
- ls sont rejoints par Sebastian « Sushi » Biesler au chant.
Le groupe publie un premier EP en Septembre de la même année leur ouvrant les premières parties de groupes comme Machinemade God, Papa Roach, Five Finger Death Punch, We Butter the Bread with Butter, Neaera, Callejon, Asking Alexandria ou The Devil Wears Prada ainsi que les portes des festivals. Un premier album sort en 2012, Bury Me In Vegas rentre dans le Top 100 des charts allemands et c’est à ce moment que le nouveau batteur David Friedrich rejoint le groupe.
Quatre albums…
De 2014 à 2019, le groupe est prolifique et sort quatre albums :- 2014 : We Are the Mess
- 2015 : Crystals
- 2017 : The Scene
- 2019 : Rehab
Chacun d’entre eux atteint le TOP 20 des Charts en Allemagne, et le groupe, toujours appelé Eskimo Callboy, s’installe dans le cœur des allemands et des métalleux d’Europe et du Monde.
…avant le carton « Tekkno » !
En 2020, Sushi quitte le groupe, remplacé par Nico Sallach et un nouveau titre, Hypa Hypa (hommage direct au groupe allemand Scooter), envahit les plateformes de streaming. Le son est caractéristique de ce qui fait la particularité d’Eskimo Callboy : un savant mélange de techno et de dance et de metalcore. Et c’est un tube. L’EP MMXX cartonne. Mais ça n’est que le début. En 2021, un clip barré hommage aux années 80 et un titre encore plus fou débarque : Pump It . Le titre est même candidat pour la sélection allemande pour l’Eurovision (mais échoue à passer les pré-sélections) et les allemands en profitent pour annoncer un album Tekkno qui sort un an plus tard, en 2022, avec une palanquée de tubes Space Man avec le rappeur allemand Finch, We Got The Moves ou encore FckBoi. L’occasion pour le groupe de se rebaptiser « Electric Callboy » (le terme Eskimo pouvant être considéré comme offensant par les populations Inuit et Yupik de l’Arctique). L’album Tekkno est un raz-de-marée et chope la première place des charts Allemands dès sa sortie et reste classé pendant 42 semaines ! Le groupe sort également en 2023 une reprise du tube dance de Cascada Everytime we touch et en 2024 un featuring avec BabyMetal RATATATA.Le « style » Electric Callboy
Le groupe se revendique comme un groupe « electronicore » ou de « trancecore » , et si ses influences metal proviennent clairement du metalcore et de groupes comme Asking Alexandria ou Attack Attack, le coté electronique provient de toute la scène techno et eurodance des années 90 comme le groupe Scooter déjà mentionné ou The Prodigy, avec mêmes parfois des influences dubstep (Skrillex) ou des hommages au « schlager » (flagrant dans le titre Hurrikan), la pop typiquement allemande.Au niveau des thèmes abordés, rien n’est moins sérieux qu’Electric Callboy : la fête, l’alcool, les soirées… Vous pensiez réfléchir en écoutant Electric Callboy ? Non, Electric Callboy vous invite à la fête sans condition.
Pourquoi on aime ?
- Parce qu’on connaissait le nu-metal, mélange de rap et de rock, le metal symphonique, mélange de musique classique et de metal, mais on n’avait pas encore mélangé l’eurodance et le metal,
- Parce que c’est extraordinairement festif,
- Parce que ça ne se prend vraiment pas au sérieux
- Parce que le groupe a une incroyable énergie sur scène et des refrains dévastateurs.
Pourquoi on peut détester ?
- Parce qu’on a été traumatisé par l’eurodance et la techno,
- Parce que c’est extraordinairement festif,
- Parce que ça ne se prend vraiment pas au sérieux.
MainStage 2
Artiste présent en 2025 le jeudi
Il marche bien ce sujet, du monde est inspiré et vos focus sont de qualité! C’est top de vous lire merci beaucoup à tous ceux qui contribuent.