Par contre, m’en fous de ce que vous disez, Helloween c’est un des plus grands groupes de tous les temps, ils méritent largement leur place aux côtés de Maiden, Judas, Metallica, Sabbath ect… ![]()
Aucune chance, je déteste ce truc que je trouve nul et sans intérêt, j’ai juste voulu faire plaisir à un ami quelque peu malmené ces derniers jours qui lui trouve ça formidable !
Bon bah écoute… chacun ses goûts ! Donc tous les cas, il y en aura pour tous le monde au HF 2026 ![]()
J’apprécie la démarche ![]()
![]()
FOCUS
ACID BATH
![]()
Le sludge est aux États-Unis ce que le doom est au Royaume-Uni.
Il s’inspire directement du heavy de Black Sabbath, du punk de Black Flag et de blues. Oui, vous avez bien lu, le blues. Mais aussi le rock sudiste. C’est donc naturellement que le style se développe dans le sud des USA et particulièrement en Louisiane qui est un berceau de ces 2 derniers genres. Parallèlement, et pour reprendre Phil Anselmo (Panter, Down,…) : « À cette époque, tout dans l’underground était rapide, par la vitesse, pour la vitesse. C’était la règle de la scène. Mais quand les Melvins ont sorti leur premier disque, Gluey Porch Treatments, ils ont vraiment cassé toutes les idées reçues, en particulier à la Nouvelle-Orléans. Les gens ont commencé à apprécier la musique lente. Avec cela, le vieux Black Sabbath est revenu à la mode, et puis vous commencez à creuser et sont arrivés Saint Vitus, Witchfinder General, Pentagram, etc. »
Tous les ingrédients sont là. Et ils seront utilisés par Acid Bath avec brio. Ils vont même plus loin, jusqu’à obtenir leur son caractéristique : un peu de folk, un peu de country sur des morceaux acoustiques et épurés, un peu d’inspirations black, black, thrash sur d’autres morceaux plus violents et plus sombres. La palette musicale d’Acid Bath est aussi large que le talent des musiciens qui composent le groupe.
Originaire de Houma, petite ville en plein bayou à quelques kms de la Nouvelle-Orléans, Acid Bath est à la base la collaboration de musiciens issus de 2 groupes différents de la ville.
Créé en 1991, l’ascension de ces artistes est plutôt rapide :
En 1993 sort une démo, Hymns of the Needle Freak, convaincante, puisque grâce à celle-ci, le quintet signe chez Rotten Records, un label indépendant, et sort son premier album l’année suivante : When the Kite String Pops.
L’opus est acclamé par la scène underground, le groupe commence à se faire un nom, mais le succès commercial n’est pas pour autant au rendez-vous.
Le second album sort en 1996, reprenant les codes de son prédécesseur : Paegan Terrorism Tactics, tout aussi bien reçu.
Malheureusement, en janvier 1997, tout bascule : le bassiste, Audie Pitre, trouve la mort avec ses parents dans un accident de voiture, provoqué par un chauffard en état d’ébriété.
Le reste du groupe, choqué, décide de ne pas continuer, chacun partant vers d’autres horizons, participant à différents projets avec plus ou moins de réussite :
Sammy Duet, guitariste, fonde Goatwhore (black metal), et utilise quelques riffs qui auraient du figurer sur le 3e album d’Acid Bath.
Dax Riggs, lui, va d’abords jouer avec Mike Sanchez (guitare) dans Agents Of Oblivion puis se lancer dans une carrière solo, d’abord avec Deadboy & the Elephantmen, puis sous son propre nom, dans un style qui ressemble aux morceaux « folk » d’Acid Bath.
En octobre 2024, un séisme se passa : Acid Bath est annoncé au Sick Sad World 2025, première date d’une réunion des membres restants du groupe, touf sauf un, le batteur qui sera remplacé par Zack Simmons (Goatwhore). La basse sera tenue par Shane Wesley de Crowbar.
La nouvelle est excitante, l’Europe espère voir la formation jouer sur le vieux continent, ce qui se confirme lorsque SOAD annonce une tournée des stades européens pour l’été 2026 avec Acid Bath en première partie. La suite, on la connait tous, le Hellfest les signe pour jouer le dimanche soir de l’édition 2026.
Valley
Artiste présent en 2026
FOCUS
THE OFFSPRING
L’Épopée de The Offspring : Skate-Punk, Millions de Disques et Fin d’une amitié
Des fous venus de Californie
Tout commence en 1983 dans un garage du Comté d’Orange, au cœur de la Californie, avec deux potes du lycée de Cypress : Bryan « Dexter » Holland, le cerveau, qui était initialement batteur, et Greg « K. » Kriesel, le bassiste discret et co-fondateur. Leur passion pour la musique s’enflamme après avoir écouté l’album « T.S.O.L » du groupe « Change Today? » et assisté à un concert de Social Distortion en 1984 qui se termine en émeute, cimentant leur désir d’embrasser l’énergie brute du punk.
Dexter Holland, l’intello aux cheveux peroxydés, change rapidement son rôle pour devenir chanteur et guitariste. Ils fondent un groupe nommé Manic Subsidal, enrôlant rapidement le batteur James Lilja. En échange, Dexter Holland promet de rejoindre le groupe « Clowns of Death » de Lilija. Le noyau dur prend forme lorsque Holland recrute Kevin « Noodles » Wasserman, le guitariste souriant, connu pour sa présence scénique et son apport mélodique essentiel. Cette formation commence à répéter dans le garage des parents de Kriesel. Avec des moyens limités, typiques de la scène punk de l’époque, ils donnent leurs tout premiers concerts, notamment à Santa Cruz (en premières parties de White Flag et Scared Straight) et à San Francisco.
Le temps passe, et en 1986, Manic Subsidal se rebaptise The Offspring. En 1987, le discret Ron Welty, 16 ans à l’époque, remplace Lilja à la batterie (celui-ci a préféré poursuivre des études d’oncologie) et s’ancre pour seize ans au sein du quatuor. C’est avec cette alchimie que la bande travaille sur ses premiers enregistrements, concrétisant quatre années de galères et d’apprentissage acharné sur la scène punk californienne.
Après une première démo en 1988, avec un premier album éponyme en 1989 chez le petit label Nemesis, suivi d’Ignition en 1992 chez Epitaph Records (la maison-mère du punk californien), le groupe cimente son son : un punk rock rapide, aux accents hardcore et skate-punk. Le succès reste, pour l’heure, très discret, mais leur pedigree au sein du label de Bad Religion assoit leur légitimité punk. Ils étaient prêts pour la déflagration.
1989 – 2024 : Let the Good Times Roll
The Offspring c’est 6 demos, 3 EP, 11 albums studios, 5 compilations ou best of, s’étendant sur plus de trois décennies publiés entre 1984 et 2024. Leur trajectoire est marquée par une explosion soudaine avec Smash suivie d’une navigation délicate entre business et musique.
Albums studios de The Offspring (1989–2024)
| Album | Année de Sortie |
|---|---|
| The Offspring | 1989 |
| Ignition | 1992 |
| Smash | 1994 |
| Ixnay on the Hombre | 1997 |
| Americana | 1998 |
| Conspiracy of One | 2000 |
| Splinter | 2003 |
| Rise and Fall, Rage and Grace | 2008 |
| Days Go By | 2012 |
| Let the Bad Times Roll | 2021 |
| Supercharged | 2024 |
Explosion et Friction (même si d’habitude la friction précède l’explosion, mais bon…)
1994 : Smash à 3 points
L’explosion de Smash en 1994 fut un véritable tournant pour la musique alternative mondiale. Le succès de Nirvana en 1991 avait déjà largement ouvert la voie à un type de musique rock plus agressif pour le grand public. Toutefois, ce fut Smash, sorti le 8 avril 1994, qui, aux côtés de « Dookie » de Green Day, propulsa le punk rock dans le courant dominant. Enregistré rapidement avec le producteur Thom Wilson, ce troisième opus est un mélange parfait d’énergie brute, de riffs accrocheurs et de mélodies qui restent dans la tête.
Le succès fut explosif et totalement inattendu. Avec plus de 11 millions d’exemplaires écoulés à travers le monde, Smash* devint l’album indépendant le plus vendu de l’histoire. Des hymnes générationnels comme "Come Out and Play " et "Self Esteem " saturent les ondes FM, donnant une voix à une jeunesse désaffectée. Greg Kriesel, le bassiste, avait déclaré à l’époque qu’ils espéraient à peine vendre 100 000 copies, rendant le phénomène encore plus surréaliste.
Ce triomphe inattendu sur Epitaph Records, un label indépendant, a démontré qu’un groupe de punk pouvait atteindre des chiffres de vente réservés aux plus grandes maisons de disques. Cette victoire logistique a néanmoins signé la fin de leur ère indépendante : leur ampleur devint trop grande pour le label. La transition vers Columbia Records, une major, n’était pas seulement un choix artistique, mais une nécessité logistique et financière dictée par un succès imprévu. C’est cette contradiction fondamentale qui allait alimenter les critiques de « vendu » dès l’album suivant.
1997–1998 : Welcome. To. Americana.
The Offspring franchit le Rubicon en signant chez Columbia Records. Ce simple changement d’étiquette, passant du label punk légendaire Epitaph à une major, fut perçu comme une trahison par certains fans historiques.
Leur premier opus sous cette nouvelle bannière fut Ixnay on the Hombre (1997). Accueilli avec méfiance, le groupe tenta de prouver qu’il n’avait pas « vendu son âme ». Les critiques notèrent que le son punk aux accents métal était toujours bien présent, et que la production n’était « pas plus léchée » que sur l’album précédent. Le groupe tenait bon, refusant de renoncer à ce qu’il était.
Mais c’est avec Americana (1998) que le point de non-retour fut atteint. L’album fut un succès colossal, atteignant la deuxième place du Billboard 200 et se vendant à plus de 10 millions d’exemplaires dans le monde, devenant leur deuxième meilleure vente après Smash . Les singles « Pretty Fly (for a White Guy) » et « Why Don’t You Get a Job? » devinrent des tubes en radio, saturant les ondes. Pour de nombreux puristes du genre, 1998 fut l’année où le groupe se serait « vendu pour de bon ». Ces morceaux, plus légers, furent vus comme un appât commercial, éclipsant des titres plus sombres et critiques, comme l’hymne sociétal « The Kids Aren’t Alright » .
L’énorme succès des morceaux « ludiques » sur Americana établit un précédent, qui se révéla par la suite être une faiblesse. Le groupe, ou peut-être le label, se crut obligé d’inclure systématiquement au moins une chanson du même type sur chaque album suivant. Cette contrainte créative a rendu des œuvres ultérieures assez inégales, comme Splinter (2003). Face aux accusations, Dexter Holland définit sa position sur la fidélité au punk : « Punk rock is very rebellious, of course, but it also means thinking for yourself / Le punk rock est très rebelle, bien sûr, mais cela signifie aussi penser par soi-même ». C’était leur manière d’affirmer leur droit de créer des tubes sans perdre leur intégrité créative.
2000–2012 : Une écharde dans le succès
Les disques suivants virent le groupe naviguer en eaux plus calmes. Conspiracy of One (2000) marque un retour à une formule punk-pop éprouvée, tandis que Splinter (2003) montre les signes d’une certaine irrégularité. L’urgence des débuts s’estompe, remplacée par un professionnalisme bien huilé, la machine Offspring ronronne, contrastant avec les expérimentations radicales d’autres groupes contemporains. The Offspring maintient une ancre solide dans le punk ou le rock alternatif ; leurs changements sont des variations d’intensité, non des ruptures de genre.
Néanmoins, le noyau dur commence à s’éroder. En 2003, après seize années passées derrière les fûts ayant marqué l’ère Smash et Americana, Ron Welty quitte le groupe. Son départ silencieux est la première perte d’un membre fondateur, initiant une valse de batteurs (Atom Willard, puis Pete Parada).
Les albums suivants, Rise and Fall, Rage and Grace (2008) et Days Go By (2012), montrent un groupe qui s’engage vers un rock alternatif plus mature et poli, notamment grâce à la production de Bob Rock. Le groupe maintient un rythme de croisière, mais c’est après Days Go By qu’il s’embarque dans la plus longue pause discographique de sa carrière, un silence de neuf ans.
2018–2021 : La fin amère de l’amitié
L’histoire des « potes » se termine brutalement à la fin des années 2010. En 2018, la structure fondatrice du groupe explose lorsque Greg Kriesel, le bassiste et ami de lycée de Dexter Holland, est mis à l’écart puis renvoyé. Il intente alors une action en justice contre Holland et Noodles, les accusant de s’être accaparé les affaires du groupe . Cette fracture dans les fondations du groupe finit devant les tribunaux.
Les tensions sont exacerbées par des litiges financiers. L’ancien batteur, Ron Welty, avait lui aussi porté plainte, réclamant des millions sur la vente du catalogue à Round Hill Music en 2015 pour 35 millions de dollars. Le tribunal a statué en 2023 en faveur de The Offspring (Holland et Noodles), confirmant que Dexter Holland était le seul auteur de la musique du groupe. Ce fait est crucial, car il justifie son contrôle financier et, rétrospectivement, éclaire la décision de Kriesel de l’attaquer en justice. L’histoire récente du groupe n’est plus celle d’une bande de copains qui font de la musique pour le plaisir (l’esprit punk originel), mais celle d’une SARL contrôlée par un seul PDG : Dexter Holland.
Suite à ces batailles judiciaires, les traces de Ron Welty ont été salement effacées : son nom fut retiré des crédits de rééditions d’albums et des différentes compilations et best of. Les liens commerciaux et l’autorité financière ont ainsi définitivement supplanté les liens personnels. Le groupe a sacrifié l’amitié sur l’autel du business.
Ce fut dans ce contexte tendu que sortit Let the Bad Times Roll (2021), le premier album sans la présence d’un co-fondateur, Greg K. Ironiquement, c’est Dexter Holland lui-même qui enregistra toutes les parties de basse sur l’album, consolidant son contrôle créatif absolu sur la musique. L’album fut aussi le dernier avec le batteur Pete Parada, qui fut renvoyé pour avoir refusé la vaccination COVID-19.
2024 : Supercharged, le retour de la flamme
Après une longue période marquée par les batailles judiciaires et les changements de line-up, le groupe revient en 2024 avec son onzième opus studio, Supercharged, à nouveau produit par Bob Rock. Le silence de neuf ans entre « Days Go By » (2012) et « Let the Bad Times Roll » (2021) est désormais du passé. L’album, résolument ancré dans le punk rock et le pop punk, démontre que, malgré les frictions internes, l’alchimie créative est intacte. Porté par des singles efficaces comme « Make It All Right » , « Light It Up », « Come to Brazil » et « OK, But This Is The Last Time », Supercharged marque un retour en terrain connu, avec des mélodies entraînantes faites pour pogoter.
Anecdotes
Le frontman de The Offspring, Dexter Holland, a toujours été un personnage aux facettes multiples :
- Des guitares aux éprouvettes : Dexter Holland n’est pas qu’un chanteur de punk : c’est aussi un scientifique. Il a obtenu son doctorat (Ph.D.) en biologie moléculaire, faisant de lui l’un des rares frontmen de rock à détenir un tel diplôme. Sa thèse, loin des riffs saturés, s’est concentrée sur la recherche sur le VIH, un domaine où il espère continuer à contribuer en parallèle de sa carrière musicale.
- Look out for my next single, it’s called My Salsa : En 2006, le chanteur fonde sa propre marque de sauce piquante, Gringo Bandito, qui est depuis devenue un succès culte. L’étiquette, affiche Dexter lui-même arborant un sombrero et des revolvers.
- Fallait pas fâcher Axl : En 2003, The Offspring a trollé Axl Rose de Guns N’ Roses. Le groupe a fait circuler un communiqué de presse annonçant que leur septième album s’intitulerait… « Chinese Democracy » . C’était une blague visant à se moquer de l’album de GNR, qui était en production depuis près d’une décennie et dont le titre était devenu synonyme d’un retard interminable. Dexter Holland a même déclaré en guise de justification : « Axl m’a volé mes tresses, alors j’ai volé son titre d’album ». Axl Rose, prenant la plaisanterie au pied de la lettre, a riposté en envoyant un ordre formel de « Cease and Desist » , ce qui n’a fait qu’accentuer la couverture médiatique de la moquerie.
Line-Up Actuel
- Bryan « Dexter » Holland au chant principal, à la guitare rythmique et lead (et assurant même la basse en studio depuis 2018).
- Kevin « Noodles » Wasserman à la guitare lead et aux chœurs, tous deux présents depuis les débuts.
- Todd Morse, initialement guitariste de tournée, est désormais le bassiste officiel sur scène depuis 2019 (et assure également des chœurs).
- Jonah Nimoy, guitare rythmique, claviers et percussions, qui a vu son rôle de musicien de tournée se consolider en membre à part entière en 2023.
- Brandon Pertzborn , arrivé en 2023, s’occupe de la batterie.
Pourquoi on aime The Offspring?
- Pour les mélodies imparables et l’énergie brute du punk rock qui ne faiblit jamais,
- Pour les riffs de guitare efficaces et immédiatement identifiables de Noodles, et la présence scénique qui rappelle que ce sont avant tout des performeurs,
- Parce qu’ils ont été pour nombre d’entre nous la porte d’entrée vers le punk rock, propulsant le genre vers le grand public dans les années 90, et que oui, la nostalgie, ça joue,
- Pour la voix nasillarde et reconnaissable de Dexter Holland,
- Pour les paroles qui, souvent sous un vernis d’humour (Pretty Fly (For a White Guy)), cachent une critique sociale cinglante de l’Amérique et de ses rêves brisés (The Kids Aren’t Alright) ,
- Parce qu’ils ont prouvé qu’on pouvait vendre des millions de galettes sans jamais avoir renoncé à faire de la musique agressive et rapide.
Pourquoi on peut détester The Offspring?
- Parce que c’est bien bien surproduit, surtout à partir de l’ère Columbia sous la houlette de producteurs reconnus (l’ère Bob Rock),
- Parce que c’est calibré pour la radio, avec des tubes pop-punk faits pour passer en boucle sur MTV, notamment durant l’apogée d’Americana,
- Parce qu’ils ont été (et sont toujours) accusés par les puristes d’avoir « vendu » l’âme du punk rock en privilégiant les titres « ludiques » et commerciaux, diluant ainsi l’intégrité de certains de leurs opus post-1998,
- Parce que l’histoire des « potes du lycée » s’est terminée de manière abrupte par des procès et l’effacement des membres fondateurs (Greg K., Ron Welty), brisant le mythe initial et exposant la froideur de la gestion de l’héritage.
MainStage 1
Artiste présent en 2026 le dimanche
FOCUS![]()
TESSERACT
![]()
Un tesseract correspond à la projection tridimensionnelle d’un hypercube à quatre dimensions. Deux cubes qui s’emboîtent, se déploient, se déforment, créant une structure à la fois familière et étrange.
Une image qui colle parfaitement à l’identité du groupe : un carrefour où se rencontrent ambiance aérienne, mélodies hypnotiques, polyrythmie et brutalité syncopée.
Tesseract voit le jour en 2003 au Royaume-Uni, sous l’impulsion d’Acle Kahney (guitariste lead). Kahney baigne alors dans un style de Metal tout frais et émergent : le Djent, sous genre du Metal Progressif, reconnaissable à ses accordages bas et à ses signatures rythmiques complexes (Coucou Meshuggah !).
Il s’entoure rapidement de James Monteith à la guitare, Amos Williams à la basse et Jay Postones à la batterie (et quel batteur !).
Le seul poste instable pendant un temps fut celui de chanteur…
Tesseract a connu plusieurs voix au fil des ans : Daniel Tompkins, Abisola Obasanya, Elliot Coleman, Ashe O’Hara… Chacun apportant son timbre et son interprétation aux harmonies complexes du groupe.
Il faudra attendre 2014 pour que le line-up se stabilise définitivement autour de Daniel Tompkins, dont le timbre et la versatilité, s’impose comme l’une des signatures du groupe.
À ce jour, Tesseract a sorti cinq albums studio :
- One (2011)
- Altered State (2013)
- Polaris (2015)
- Sonder (2017)
- War Of Being (2022)
Tesseract s’est imposé comme l’un des groupes les plus influents et respectés du Djent/Metal progressif moderne, aux côtés de Periphery, Meshuggah (re-coucou) ou encore Monuments. Leur capacité à mêler technicité, émotions et narration fait de Tesseract une référence incontournable pour les amateurs de voyages sonores (coucou VOLA !).
Autant dire qu’un beau moment nous attend sur la MS2 : une sorte d’expérience immersive où un cube s’ouvre sur un autre.
MainStage 2
Artiste présent en 2026
Pinaise, belle journée avec tous ces focus ! Merci @PeteBondurant @Diatribes @Mythrandil et @JimmyR ! 4 groupes aux styles bien différents, et plein d’anecdotes apprises grâce à vous !
Même si les The Offspring ont suffisamment de tubes pour assurer un show en TA, j’aime à les imaginer jouant des titres moins connus, comme le très Valleyesque Pay the Man, ou Amazed et ses touches grunge, ou encore Don’t Pick it up et sa rythmique assez ska.
Perso je rêve qu’ils jouent Walla Walla et Mota
Est ce que l’on pourrait éviter d’utiliser le terme « Skate punk ». Perso direct j’ai en image mental Avril Lavigne et ça me refroidi direct niveau musical ![]()
![]()
![]()
Je n’ai fait que mentionner les genres généralement associés à The Offspring : punk rock à leurs débuts, skate punk et pop-punk par la suite, puis plus rock alternatif désormais.
C’était pas perso hein… juste j’avoue j’ai une phobie des sous genre en rock. Je suis plus mode Lemmy : tout ça c’est du rock. Voire même Nuggent : si c’est trop fort c’est que t’es trop vieux ![]()
![]()
![]()
Mais c’est vrai que skate punk dans mon cerveau tordu ça connote rock et mode skate. Et… bah j’ai envie de vomir. Bon Offsprings
J’avoue maintenant j’ai envie de vomir aussi mais quand j’avais 13 ans moins (même si je préférais les Guns déjà ![]()
![]()
et RATM et Sillmarils (on l’a oublié ce groupe non ???)))
Je le réponds à moi même… Ça n’empêche que c’est super cool ce que tu as fait !!! C’était une critique d’ordre général.
Ne pas mettre d’étiquette en disant comme Lemmy « c’est du rock » ca n’aide pas quand on veut décrire une musique à quelqu’un.
« Alors c’est du rock où le chanteur utilise une voix gutturale tres rauque, la batterie est rapide avec beaucoup d’utilisation de double grosse caisse et coté guitare le son est hyper distordu, avec des riffs agressifs et assez techniques » c’est quand même plus long que de dire que c’est du death.
Alors evidemment il y a parfois des tags ridicules (souvenir des catalogues Adipocere dans les annees 90/00, et leurs tags à rallonge genre « heavenly symphonic dark gothic death metal ») mais skate punk ca reste assez simple et on visualise facilement.
Bah pas forcément d’accord avec toi pour le coup. le « C’est du rock » veut dire plus que cela sous entend… La base y est la sensibilité et les goûts restent personnels. C’est ça que j’entends. Après tous les dérivées, adjectifs pour moi sont fatigants… Revenons à l’essentiel justement le rock et pas ses adjectifs… Non ?
Ben alors parlons juste de musique, alors. Pourquoi séparer rock, musique classique, jazz, musette et chant traditionnel tibétain ?
Tu dois pouvoir le constater toi même : il y a des genres dans le metal que tu adores et d’autres tu détestes ou que tu n’est pas loin de détester, non ? Perso si je vois un artiste taggué brutal death old school, je sais que ce n’est même pas la peine que j’écoute alors qu’un autre taggué metal prog a plus de chances de me plaire (sans que ce soit une garantie).
Edit : Cela dit tu as parfaitement le droit d’avoir ta vision des choses. Et j’ai peut être mal compris ton propos, car là j’ai du mal à voir comment tu fais ta sélection de musique à écouter parmi les milliers de titres sortant toutes les semaines.
Le truc que je voulais souligné c’est que pour le gars qui vient juste de débarqué tous ces sous genres c’est obscur et rebute. Je pense que c’était ça le propos de Lemmy. Et j’avoue être d’accord avec (ce que je pense être la pensée de Môssieur
)
(En gros ne soyons pas élitiste quoi…)
Je pense surtout que c’est utile de mentionner les sous genres… et notamment pour toi… tu vois. Ne serait ce pas justement le genre « punk skate » que tu n’apprécie pas au final en général par rapport à probablement plein d’autres sous genres dans la grande famille du rock?? C’est ton propos sur Offspring qui me fait dire cela. Meme si, peut etre, un groupe peut t’attirer l’oreille plus qu’un autre,
Moi aussi je n’aime pas trop les étiquettes, surtout que certains groupes peuvent être multi-étiquettes. Mais faut avouer que ça aide à te guider quand meme quand tu ne connais pas du tout le groupe.
Pour ce qui est un nouvel arrivant qui n’a pas la culture, les infos sur les sous-genres, ça s’apprend et ça se découvre justement. Ca te fait développer ta culture musicale. Je fais partie des, encore, novice qui en apprend tous les jours avec certains genres postés sur ce forum.
Apres attention! les sous-genres, c’est un guide! En aucun cas faut s’interdire d’écouter un groupe sous prétexte de son étiquette de sous-genre. Car d’une part, y’en a tellement que ça peut etre erroné et chaque groupe à sa petite touche qui peut le mettre à la limite de son genre.
Bref c’est une aide, à toi d’en faire ce que t’en veux derrière. Mais ne pas le mettre car ça te bloquerait à l’écoute, c’est vraiment pour le coup utile et dommage je trouve.
Bah non du coup désolé
. Mais si c’est utile l’étiquette mais qu’il fait pas s’arrêter à ça et écouter du coup bah… l’étiquette sert à rien.
Bon j’avoue j’abuse un peu la ![]()
![]()
. Mais prenons un peu de recul et reconnaissons que y a vachement de sous genre chez nous et nettement moins en musette par exemple (comme citée plus haut)
PS : j’ai pas un doctorat en musette donc peut être que je me fourvoie
Il y a une histoire derrière les styles que tu le veuilles ou non. Le Punk et le Hardcore sont nés d’une contre culture face au rock progressif de l’époque par exemple tout comme le Thrash s’est voulu une forme extrême de Heavy metal. Si tu veux tous les mettre dans la même catégorie c’est nier l’essence même de leur création. À ce moment là tu peux même remonter au Blues et au Jazz et les classifier dans la même catégorie car le premier descend du second mais ils ne sont pas vraiment copains non plus. Tu ne connais pas la fameuse blague des jazzmen sur la différence entre le Jazz et le Blues ?
Spoiler
Le Jazz ce sont des milliers de notes devant quelques personnes, le Blues ce sont quelques notes devant des milliers de personnes