Je rejoins les autres sur le besoin de signaler ce genre de comportements.
Si ça avait été l’inverse, peu de gens se seraient demandé s’il fallait ou non prévenir. Si les femmes sont les victimes majoritaires (biais de sélection ?), les violences conjugales femme sur homme ont besoin d’être mises sur la table aussi.
Je n’ose pas imaginer la détresse quand t’es un homme qui se fait violenter, et que tu luttes pour pas en coller en retour, qui serait probablement de la légitime défense (si je m’en tiens à ce qui est rapporté).
Bref, ne pas prendre à la légère ces violences, les femmes ne sont pas que victimes, nous pouvons aussi être les bourreaux. J’espère que les mentalités changeront un peu, il est déjà difficile de parler pour une femme victime, encore plus pour un homme victime, alors tâchons de les prendre en sérieux dans les deux cas.
Mais personne ne t’en a parlé sur le camp ? quasi toute la troupe était au courant/témoin mais bon avec le fest, les concerts etc on y a pas repensé.
non ça n’avait pas l’air d’un jeu, le mec pleurait vraiment dans la tente et ils se prenaient la tête pendant tout le WE.
J’étais à 2 doigts d’intervenir mais j’étais bien bourré et je pense que j’aurais été très méchant avec elle. et sincèrement tu penses que les ado du Hellwatch seraient venu sur le camp ? A un moment la fille est sortie de la tente après une séance de tartes vérifier qu’il n’y avait personne autour mais sinon je ne l’ai pas revu du WE.
Faut arrêter avec le Hellwatch. Ce sont des étudiants en psychologie donc tous majeurs, et ils auraient sans doute fait mieux vu qu’ils sont FORMÉS. Il va falloir le dire combien de fois pour que ça rentre ?
Et dernière chose : le but c’est pas de punir le bourreau mais de protéger une victime. Ça aussi va falloir vous le répéter combien de fois ?
Personne ne m’en a parlé, sinon je me serais occupé moi même d’aller signaler ces agissements qui ne sont pas acceptables.
Il ne faut pas penser à faire justice soit même, mais il faut penser à la victime (comme expliqué par Nonofix ). Et se rapprocher du Hellwatch aurait au moins permis de dénoncer cela et de pouvoir prévenir qui de droit.
Donc à toutes et tous, si vous voyez une situation comme celle-ci, peu importe le profil de la victime, il faut SIGNALER !!!
Attention je ne jette la pierre à personne, c’est une sorte d’instinct grégaire assez ancré en chacun, mais… une fois qu’on le sait on se doit de signaler, et je ne parlais pas de Hellwatch non plus comme « intervenant » mais toute « autorité » présente au fest aurait relayé la situation aux forces de l’ordre (gendarmes) que j’ai croisé moults fois que ce soit au camping ou sur le site. Rien que les checkeurs de bracelets aux entrées camping auraient fait remonter à qui de droit.
Le pauvre gars en question va peut-être (je n’espère pas) être l’objet d’une ligne dans la rubrique faits divers, vu ce que tu décris.
Maintenant que tu connais l’effet du témoin, je suppose que tu n’hésiteras plus à signaler ce genre de faits à l’avenir, qui est tout sauf être une « balance » ou un « réac », mais juste quelqu’un qui se soucis de son prochain
Je n’ai pas téléchargé l’application avant d’arriver à Clisson le 14 juin, après le réseau était complètement saturé… bref, la question n’est pas là. J’ai eu à intervenir sur une situation qui m’a semblé craignos lors du HF1… j’attendais mon fils et ses amis au niveau de l’horloge, il était tard. Je vois une femme torse nu qui semblait en détresse, elle pleurait, était manifestement dans un état second. Je vais la voir, lui demande si elle a besoin d’aide. Elle me répond que non… OK, je n’insiste pas, elle s’éloigne… je la revois toujours au même endroit, dans le même état 1/2 heure plus tard. J’ai eu l’impression que cela commençait à tourner vinaigre, des mecs chelous l’abordaient… j’ai topé un groupe d’hommes et de femmes qui étaient à proximité en leur demandant d’aller signaler aux bars qu’il y avait une personne en détresse, je suis restée à surveiller la jeune femme et lui ai passé un T-shirt. Le groupe est revenu avec un gars de la Sécurité. Il a emmené la fille au poste de secours je pense. Ça m’a coûté un t-shirt mais j’ai pu dormir la conscience tranquille en me disant que cela avait peut-être évité à cette nana une agression sexuelle ou un problème de santé
Bravo, même si la nana en question n’avait peut-être pas besoin d’aide pour son problème initial (peine de coeur, coup de fatigue, crise d’angoisse qu’elle sait gérer, etc), le fait que tu t’es senti impliqué dans le bien être de ton prochain en ne passant pas immédiatement à autre chose malgré qu’elle t’ai dit ne pas avoir besoin d’aide (on a tous notre fierté), t’as permis de voir un danger potentiel, secondaire à sa détresse initiale, qui est que certaines sous-merdes auraient pu profiter de sa détresse.
Et tout ça sans être intrusif/relou à ses yeux, en signalant le cas au personnel compétent. Et plus un pour le t-shirt, un bout de tissus et un geste qui lui a probablement réchauffé le coeur et lui a peut-être permit de se remettre plus facilement de ses émotions.
On ne s’en rend pas toujours compte, mais juste le fait se soucier des personnes qui nous entourent peut tout changer, un exemple, qui n’est là qu’à titre d’illustration.
En revenant au parking Ouest le dimanche après-midi pour finir de mettre mes affaires de camping dans la voiture, je dépasse une fille qui porte trois sacs plus tire un petit charriot, toute seule. Du coin de l’oeil je vois qu’elle en chie grave. Je lui demande si je peux l’aider, vu que je n’ai que la moitié de mon matos, je suis lège, je peux porter des trucs, et là elle s’arrête totalement, et dis dans un grand soulagement mais d’une voix très faible que oui. Je me rend compte alors qu’elle est à bout de force, au bord des larmes. Je la rassure et dédramatise la situation, je prend ses sacs les plus lourds plus le chariot et on continue sur le chemin (sa voiture n’est plus très loin). Je demande au premier groupe qu’on croise, 15m plus loin, si quelqu’un à de l’eau, immédiatement le groupe s’arrête, certains vont chercher de l’eau, des fruits, et les filles du groupe s’occupent de la naufragée en la mettant à l’ombre, en lui parlant. Après quelques minutes à reprendre ses esprits, on apporte tous les affaires de la fille à sa voiture, elle a de nouveau le sourire mais elle est épuisée. On lui a dit qu’elle était une guerrière, on a chargé son matos dans son coffre, et on l’a laissée se reposer dans sa voiture, avec de l’eau, à sa demande. On a pas sauvé une vie ce jour là, loin de là, mais on a peut-être fait la différence pour elle entre un Hellfest pleins de bons souvenirs, et une fin de fest gachée, elle était vraiment prête à s’écrouler à terre, sur la caillase, quand le l’ai dépassée.
Delzebuth et LaurJ, je suis fière de faire partie de la même communauté que vous.
Les deux histoires me rappellent la « Chanson pour l’auvergnat » du poète Brassens : Ce n’était rien qu’un bout de tissu/ une aide au portage, Mais il m’avait réconforté mon petit être, Et dans mon âme il brûle encore, A la manière d’un samaritain.
J’espère un jour vous croiser en festival ou concert, vous êtes au top.
). Et se rapprocher du Hellwatch aurait au moins permis de dénoncer cela et de pouvoir prévenir qui de droit.
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