@Ride_One_Hell_Of_A je te laisse remettre dans l’ordre
Wow, j’aurais jamais imaginé un truc pareil. Au delà de la déception de voir disparaitre un groupe qui avait un gros potentiel, j’espère surtout que les autres membres vont pouvoir se remettre de ce bordel et éventuellement continuer à faire de la musique dans un meilleur contexte.
Sur Zulu il s’est passé quoi ?
Zulu, c’est un sacré bordel et mon niveau d’Anglais étant ce qu’il est, je tente de te résumer ça : une femme (Christina) accuse le chanteur de Zulu de manipulation, de « physical abuse » ect. A priori, ils étaient colocataires (et sex friends, encore une fois de ce que j’ai compris).
Et le chanteur de Zulu vient juste de balancer un énorme pavé sur Instagram (19 pages, bon courage) en reprenant tout de A à Z et en expliquant (encore une fois, de ma compréhension avec mon niveau d’Anglais et de ce qu’on m’a résumé) que la version de Christina est fausse mais qu’il reconnait avoir mal communiqué avec elle et que la colocation « sex friends » n’était pas idéale et a conduit à de l’incompréhension (avec une planquée de captures d’écran de conversation SMS entre les deux). Il y a aussi l’ex du chanteur qui intervient en sa faveur.
Bref, bon chance comme dirait l’autre pour démêler tout ça…
Ce qui me pique toujours un peu le cul, ce sont ses groupes ( tout style confondus hein), enfin certains membres, qui prônent la tolérance, la bienveillance, l’inclusion etc…bref, qui ont tendance à faire la morale, pour finir par se torcher avec…
On va pas tirer sur l’ambulance, mais souvent si tu as besoin de répéter sans cesse ce que tu es et quelles sont tes valeurs il est fort probable que tu pipeautes, ce qui va de soi va sans dire !
Pour Gel c’est vraiment les boules, mais bon « Hardcore for the freaks, that’s it », ils avaient juste pas évalué le degré de freakitude de leur guitariste.
En tout cas c’est pas moi qui me risquerai à essayer de démêler ça. C’est impossible à faire sur des histoires complexes de relations abusives (sachant qu’on a qu’on est informés par des post insta).
J’espère que la victime présumée pourra se faire entendre et se reconstruire si les faits sont avérés.
C’est ça . C’est dommage pour le split d’ailleurs car ils ont fait quelques dates sans le guitariste du coup (il me semble que c’est celui de Ekulu qui est venu en renfort) mais à priori, ça les a trop impacté pour pouvoir continuer (surtout que le guitariste était membre fondateur).
Espérons qu’ils remontent un autre groupe pour se remettre sur les rails !
Honnêtement qui identifie Gel à son guitariste ? Tout le monde se rappelle de la chanteuse et de la bassiste et rien que sur cette base elles peuvent refaire un groupe. Après je ne sais pas qui composait, et si c’était le gratteux ça risque en effet d’être plus compliqué.
Il faisait partie des compositeurs oui (pas que lui bien sûr).
Après ce qui faisait bcp c’était le timbre de Sam Kaiser…pis chais,pas mais le groupe avait un côté " simple", ( pas de starlette, suis mon regard @Chab77 ) bande de potes… Plug and Play. Et un vrai potentiel
Bref fait chier, fait chier, fait chier !
C’est vrai que la chanteuse d’Amyl and the Sniffers fait trop starlette, je te rejoins ! Quoi ? Tu ne parlais pas de ça ?
C’est vrai que ce genre de rupture peut conduire à une perte d’identité qui rendrait le groupe un peu trop Scowl-aire…
Je ne peux que m’incliner devant ce jeu de mots
Je dirais surtout que les VSS sont présentes dans tous les milieux, y compris dans les milieux supposés être sensibilisés à ces sujets (et y compris dans les scènes musicales qu’on aime bien ). Je suis pas sûr qu’il y ait vraiment de rapport entre le fait d’afficher des valeurs politiques et le fait d’être un agresseur dans le privé (en tout cas des mecs qui n’affichent jamais de valeur politique et qui sont des agresseurs, il y en a plein).
.Après ça peut prendre une dimension différente quand ça arrive chez des gens qui se pensent à l’abris de ça parce qu’ils sont « dans le bon camp ».
En désaccord total.
Généralement, quand on indique qu’on est indépendant, notamment en politique, c’est bien pour indiquer que ce n’est pas quelque chose de naturel, et donc pas forcément vrai :).
J’ai par exemple pas souvenir d’avoir eu un discours plus intransigeant sur les VSS que lors du concert d’antiflag au petit bain. Bref, tout cela me semble aussi sincère qu’un discours de Shakaponk, mais l’important ça reste de faire des tours avec des moulinets.
(C’est juste qu’au moins, on est jamais déçu par des gens qui ne parlent que de caca).
Cette phrase me plonge dans des abîmes de perplexité.
Je vois pas trop en quoi ça contredit ce que je raconte : il y a des VSS dans des milieux où les discours féministes sont courants, il y en a dans les milieux où personne n’a de discours féministe. Il y en a partout (y compris dans la scène hardcore comme ça on reste vaguement en rapport avec le sujet).
Après si ton propos c’est juste que les chanteurs d’Anti Flag ou de Guérilla Poubelle sont des hypocrites, ça me parait difficile à nier (si les faits sont avérés blabla pas de diffamation). Ce que je contestais c’est la généralisation « si t’en fais des caisses sur tes valeurs, c’est probablement que tu pipotes », qui me semble fondée sur par grand chose vu la quantité astronomique de contre-exemples. Que tu sois en désaccord avec un discours ou que ça ne t’intéresse pas c’est une chose, supposer par principe que l’émetteur n’est pas sincère et qu’il a des choses à cacher, c’est bizarre.
La sélection de Chabounet #48
Après une belle journée/semaine de dramas (Zulu, GEL et Taqbir aussi), n’est-il pas temps de revenir à l’essentiel, à savoir la musique ? Je pense que si et c’est bien pour cela que je vous propose cette 48ème sélection avec pas mal de choix.
Avant tout de chose, je dois rappeler que j’ai dû occulter deux sorties puisque @Enufsed et @Skyblues m’ont volé la primeur de présenter les dernières sorties de Combust et En Love/Rabbit (je rigole hein, continuez à alimenter ce topic ). Mais vu que c’est mon actualité, je me permets quand même d’en remettre une couche concernant ces deux offrandes car ces dernières méritent amplement leur
.
Combust représente, selon moi, la relève du NYHC : le groupe ancre sa musique dans la droite lignée de cette scène, se permettant même d’être finalement l’un des rares à perpétuer cette flamme. Il y a 10 ans, Backtrack tenait la barre mais depuis leur disparition, on peut dire que Combust s’en sort plus que royalement avec des titres ultra fédérateurs, des featurings de dingo et une signature chez Triple B amplement méritée. De l’autre côté du spectre, le split En Love / Rabbit me semble être la quintessence du Hardcore estampillé Delayed Gratification Records : c’est rugueux, sale et en même temps particulièrement addictif. Les deux groupes avaient déjà convaincu avec « Promo 2024 » (pour En Love) et « BARDO » (pour Rabbit, en 2023), enfonçant donc allégrement le clou avec ce split plus que bienvenue.
Allez, on passe à la chronique en bonne et due forme. Alors, on s’étire les jambes et les bras, on fait quelques petites foulées pour éviter de se faire les ligaments croisés et on attaque cette nouvelle sélection !
Lead Spirit - S/T (Hardcore Youth Crew - From Within Records)
Récemment, Përl a lancé son propre Discord, que j’ai rejoins quasiment day one. Au delà de pouvoir échanger quasiment quotidiennement avec les membres du groupe (qui sont tous extrêmement sympathiques), j’ai pu y rencontrer quelques passionnés de musique dont l’un des membres, technicien de Përl à ses heures perdues et organisateur de concerts chez Suden Promotion et Headache Bookings, s’est révélé être un gros fan de Hardcore. Un grand merci à Kayzen/Florian pour la mise en lumière de ce nouvel EP de Lead Spirit qui était complètement passé sous mon radar. Pourtant, j’avais écouté et aimé leur première démo (« Démo 2023 ») mais l’algorithme de mes réseaux n’a pas bien joué son rôle cette fois-ci. Surtout que là, le « grow up » du groupe est assez phénoménal. En résumé, Lead Spirit c’est du Hardcore Youth Crew avec pas mal de mélodies et de groove. Rien que le titre « A New Fire » et sa rythmique addictive mérite que vous écoutiez cet EP. On navigue entre Berthold City, Time X Heist et Carry On (mais en plus mélodique) en terme d’influences. Bref, c’est une pépite et un immanquable de ce début d’année !
FFO : Berthold City, Time X Heist, Carry On
Ingrown - Idaho (Hardcore Metallisé - Closed Casket Activities)
Plutôt grosse sortie signée Closed Casket Activities avec ce second album de Ingrown. Si vous vous demandiez d’où venaient ces mecs, ne cherchez pas trop loin car tout est marqué dans le titre. Le premier album s’appelait, quant à lui, simplement « Gun » : cela vous donne également le degré de subtilité et d’intelligence du bousin. Pas très fut fut mais pas gros Beatdown non plus car on est plutôt en présence d’un Hardcore Metallisé bien vénère qui sait autant envoyer de la grosse accélération que des breaks bien concons. C’est ultra efficace, bien foutu et porté par une production qui leur sied très très bien. Après voilà, soyons francs : je n’ai pas retenu grand chose et je n’ai pas forcément eu envie d’y revenir passé la première écoute. La voix, notamment, manque un peu de variété et de nuance, laissant un petit sentiment de lassitude sur les 18 minutes qui composent l’album. Une sortie qui ne marquera pas l’année mais qui fait le café.
FFO : Domain, Mongrel, Pain of Truth
Becoming AD / Swell - Becoming the Posse (Crossover/Hardcore Groovy - Autoproduction)
Je devais vous parler de quatre splits sur cette chronique, rien que ça. Le premier, j’en ai parlé en introduction de cette actualité et voici donc le second : la réunion sur un même EP des Belges de Becoming AD (Crossover) et des Néerlandais de Swell (Hardcore Groovy), proposant chacun deux titres. J’ai déjà parlé de ces deux groupes par le passé et j’attendais ce split avec impatience. Nullement déçu de mon côté car les deux groupes ont signé ici des titres taillés pour le live et la mosh-party. Becoming AD propose des rythmiques casse-nuque, crossover oblige mais a toujours ce vilain petit défaut d’ajouter une voix chantée ici ou là (particulièrement sur « No Way Back »), ce qui n’apporte strictement rien à leur proposition. D’autant plus qu’ils ont accentué les mosh-parts, rendant leur musique plus violente qu’à l’accoutumé. Swell, quant à eux, restent sur ce Hardcore oscillant entre Crossover et Hardcore Groovy mais avec également la volonté d’appuyer un peu plus sur les parties pied-bouches (la fin de « Bad Seed », première fois qu’ils sont aussi vénères !), sans non plus se trahir ni oublier le groove qui leur sied tant. J’ai d’ailleurs préféré la partie des Néerlandais qui réalisent ici un sans faute.
FFO : Grave Risk, Leeway, Mindz Eye
Hereditary - S/T (Hardcore - Forever Ending Records)
Peut-on tous se mettre autour d’une table et acter que cette pochette est tout bonnement fabuleuse ? Non mais personnellement, rien que pour le pape, lunette de soleil sur le nez en train d’abattre l’aigle Américain, je valide à 100% le délire. Alors Hereditary, kesako ? Et bien simplement un groupe de San Diego qui a décidé de réunir ses deux EP sorties en 2022/2023 en une seule et même offrande. Un peu feignant les gars ? Oui, sûrement. Ceci étant, ils ont quand même pris le temps de remasteriser leur première sortie (« Demonstration » - 2022) qui en avait bien besoin. On y retrouve donc un Hardcore entre Combust et Incendiary (ouais, je vise large, je prends pas de risque !) avec de beaux invités (Mongrel, Big Boy et Take Offense, rien que ça). A l’écoute de cette « compilation », on se rend compte que les mecs ont quand même composé des purs brûlots Hardcore et qu’il est bien dommage qu’ils ne se sortent pas les doigts du derche pour proposer de la nouveauté. En attendant que ça arrive, profitez donc de ces 20 minutes de pur San Diego Hardcore !
FFO : Incendiary, Combust, Big Boy
Nasty - Black My Heart (Hardcore Beatdown - Nuclear Blast/Triple B Records)
Alors là, je ne m’y attendais pas mais pas du tout. Pour moi, Nasty avait eu son heure de gloire et les sorties récentes du groupe n’avaient pas l’air d’intéresser grand monde. Depuis leur signature chez Century Media, paradoxalement, j’en entendais quasiment jamais parler (alors qu’ils avaient sorti deux albums chez eux). Mais là, double surprise : signature chez Nuclear Blast pour le marché Européen et, accrochez-vous, signature chez Triple B Records pour le marché US. Ba mes cochons, félicitations ! Et pour fêter ça, un nouvel EP est disponible depuis le 14 mars avec une pochette signée Hugo de Worst Doubt. Au programme, pas de changement en vue : du gros Hardcore Beatdown avec une production bien massive derrière. Et, signature conséquente oblige, deux featurings avec des « gros » noms : Terror d’un côté et Paleface Swiss de l’autre (qui ont le vent en poupe, même si leur succès m’échappe complètement…). Si vous n’aimiez pas Nasty avant, vous n’aimerez toujours pas. Dans le cas contraire, c’est parfaitement adapté pour frapper tout ce qui trouve à moins de 10 mètres de vous !
FFO : Paleface Swiss, Lionheart, Malevolence
Hour of Reprisal - Endless War, Endless Peace (Metallic Hardcore - Bound by Modern Age Records)
Je vous avais parlé de la précédente sortie de Hour of Reprisal en 2023 dans ma 6ème sélection. Et oui, le temps passe vite hein ? Les Anglais n’ont pas changé leur fusil d’épaule puisqu’on y retrouve encore ce Hardcore Metallisé qui rappelle aussi bien xapothecaryx que Knocked Loose. Toujours SxE, toujours engagé également, le seul changement notoire vient finalement du label puisque le groupe est désormais signé chez Bound by Modern Age : un label qui commence a de plus en plus faire parler de lui avec des sorties de très grande qualité (CLEARxCUT, Stressed, God Instinct). Bref, si vous aimez le gros Metallic Hardcore qui tabasse, Hour of Reprisal en est un fervent représentant !
FFO : Knocked Loose, xapothecaryx, Cohésion
Absolve Me - The Thin Line Between Composure and Insanity (Metallic Hardcore - Little Hammer Records)
Ce n’est pas souvent que l’opportunité de vous parler d’un groupe Mexicain se présente. J’ai dû le faire une seule fois depuis le début des sélections (pour Joliette). Je suis donc très heureux de pouvoir vous présenter un nouveau challenger, de très très grande qualité : Absolve Me. Pur Metallic Hardcore bien sombre, qui aborde d’ailleurs des sujets comme la dépression et le deuil. D’ailleurs, les différents titres de l’EP parlent des différentes étapes du deuil : « la chute, la douleur et la culpabilité, le marchandage, l’impuissance et l’hostilité, ainsi que le chemin vers la paix intérieure. » (dixit le groupe lui-même). L’EP est excellent de bout en bout, classique certes mais d’une efficacité assez redoutable. Une première offrande qui devrait leur donner une petite visibilité dans la scène Metallic Hardcore.
FFO : Sentence, xRepentancex, Reprisal
Bad Beat / D Bloc - DHC Split (Punk Hardcore/Hardcore Beatdown - Autoproduction)
Etrange collaboration que ce split Bad Beat / D Bloc. Les premiers officient dans un Punk Hardcore assez rageur (ils ont pondu un très bon album en 2024) alors que D Bloc, comme son nom le laisse présager, fait dans la subtilité Beatdownienne. Les titres des premiers sont donc plutôt dans un tempo rapide, presque Hardcore old-school (« Wasted Time ») même s’ils savent ralentir un peu le rythme par moment en y ajoutant une bonne dose de groove (« Wasted Time », encore). D Bloc… ba c’est du Beatdown quoi : c’est du bas du front, de l’ostensible débilité, du rigolo qui tabasse. Le mélange est incongru mais pas dérangeant finalement. Et puis, c’est cool de voir deux écoles, somme toute assez différentes, se mélanger le temps d’un EP de 6 minutes et 6 secondes.
FFO : Stiff Meds, Berthold City (pour Bad Beat) et Last Wishes, You Die First (pour D Bloc)
Blade - The Final Descent (Livepool Demoncore - Counterculture Records)
Je ne vous avais pas parlé de la première démo de Blade sortie l’année dernière, sympathique mais pas essentielle. Mais là, ce « The Final Descent » mérite mon coup de . Au programme, ni plus ni moins que le Death Hardcore Beatdown (eux qualifient ça de Liverpool Demoncore, c’est rigolo !) présent sur la démo mais en plus violent, plus appuyé, plus assumé. C’est simple, entre la voix gutturale, les gros break en mid-tempo, une production bien plus lourde et oppressante, Blade a mis toutes les chances de son côté pour séduire son public. Les influences Death Metal (voire presque Death Doom) sont évidemment présentes, dans la voix bien sûr mais aussi dans les riffs et la batterie. On est dans un mélange de Kruelty, Xibalba et Mourning selon moi. Bref, c’est fabuleux et j’ai hâte d’entendre la suite !
FFO : Xibalba, Kruelty, Mourning
Grayout - Where The Light Dies (Hardcore/Beatdown - Autoproduction)
Première sortie pour un nouveau groupe Lillois qui fait dans le Hardcore Beatdown plutôt moderne (grosse production s’il en est, bien plus clean qu’un Headbussa par exemple). Toujours mon petit plaisir de soutenir des groupes Hexagonaux, d’autant plus quand la qualité est au rendez-vous. Bon, certaines mosh-parts sont un peu typé Metalcore/Deathcore je trouve (celle de la fin de « Where The Light Dies ») et la musique s’inspire aussi de quelques trucs qui fonctionnent mais j’apprécie pas mal la variété des voix (une voix plus hurlée, une voix plus growlée), permettant de varier les plaisirs auditifs. On sent quand même quelques influences plus récentes (genre Paleface Swiss ou Lionheart) mais ça reste plus intéressant que ces derniers. Une belle petite découverte.
FFO : Paleface Swiss, Lionheart, Kublai Khan TX
Self Interest - Demo (Punk Hardcore - Delayed Gratification Records)
Delayed Gratification Records vient-il de sortir sa meilleure pépite de 2025 ? Peut-être bien ! Avec ce label, on sait qu’on va être sur du Punk Hardcore mais là, ça groove énormément ! C’est justement ça qui m’a fait chavirer : derrière son côté un peu urgentiste, v’la que la basse vrombit pile comme il faut (« Outta Time »), que les moments 2 Step sont fabuleux et que les riffs de guitare savent se faire, en filigrane, presque dansants. Pfiouu, vraiment, je m’attendais tellement à un truc beaucoup plus bas du front que la surprise n’en fut que meilleure ! Tellement bon que 6 minutes, c’est foutrement trop court. On en redemande et rapidement s’il vous plaît !
FFO : Dynamite, Face The Pain, Wreckage
Earth Crisis / Integrity - Split (GROSSE ARNAQUE HARDCORE - Fiveonone Music)
Ouais, j’ai mis un coeur brisé et alors ? Franchement, c’est rare que je parle d’un truc que je n’aime vraiment pas mais là, c’est du foutage de gueule. Quand un split Earth Crisis / Integrity a été annoncé, comme beaucoup de monde, j’ai été hypé. L’aura de ces deux groupes est tel qu’il ne pouvait en être autrement. Des groupes qui ont de belles discographies (ma préférence va, personnellement, à Earth Crisis que j’adore) et qui continuent à sortir, sporadiquement, des nouveaux EPs voire albums. Mais là, faut pas pousser mémé dans les orties quand même. La parte Earth Crisis, à la limite, ça passe. Elle est feignante hein, entre une reprise d’Integrity qui n’apporte pas grand chose (« In Contrast of Sin ») et deux réenregistrements de titres cultes (« Born From Pain » et « Deliverance ») qui… n’en avaient pas du tout besoin ? Non, vraiment, les titres originaux s’écoutent encore très bien aujourd’hui. Donc, une Earth Crisis partie feignante. Mais le pire, c’est Integrity : je le répète mais quelle foutage de gueule ! c C’est vendu en vinyle cette merde ou pas ? Juste pour savoir si des pigeons vont se faire avoir ou pas, qu’on les prévienne hein ! Car la partie d’Integrity (qu’on renommera pour l’occasion « Escrority »), c’est dans un premier temps une reprise de Earth Crisis (l’effet miroir) à laquelle ils ont rajouté 3 minutes au compteur. Alors là, on se dit que la démarche est plutôt cool : retravailler un morceau à sa sauce, je ne peux que saluer l’ambition. Sauf que non, c’est exactement le même titre (en moins bien en plus) avec 3 minutes de larsen puis solos en fond sonore (entendez par là « sous-mixés »). Mais le pire, c’est l’autre titre qui s’appelle « Firestorm ∞ ». « Firestorm », c’est un titre culte de Earth Crisis (et plus globalement, un titre culte du Hardcore) au riff ultra simpliste mais mémorable. Et les mecs ont juste balancé pendant 8 minutes et 40 secondes, le riff en boucle (avec la batterie en fond) sans rien d’autre. Pas de chant, pas de hargne rien : 8 putain de minutes de vide. Non mais c’est une blague ? C’est une sorte d’Hardcore abstrait c’est ça ? Bref, je suis vénère et je crois que ça se voit. Donc n’écoutez pas ce split, c’est de la
FFO : , les escroqueries sur Le Bon Coin, ROTNS
(et pas foutu de compiler les deux parties sur la même page en plus !)
Et en vrac…
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4ème titre en écoute pour mes chouchous de
Scowl. Désolé @zitoun mais je te taguerai à chaque fois que j’en parlerai
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Gridiron va sortir son second album cette année et je suis très heureux. Et déjà deux titres en écoute en plus !
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Les frenchies de
Hooks & Bones vont sortir un nouvel album cette année. Premier titre déjà dispo.
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Le Powerviolence de
XIAO est de retour avec un premier véritable album à venir. Le titre « Contact » est dispo.
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Nouveau titre (aucune idée si un EP/album est à venir) de
Hold My Own. Il s’appelle « No Respect Due » et il tabasse !
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C’est pas souvent qu’on a des news de
XweaponX. Alors quand les gars pondent un nouveau titre, je deviens comme un fou. Surtout vu la qualité de « Everybody Breaks ». Un des meilleurs groupes SxE actuels !
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Si vous aimez le Crossover alors jetez une oreille sur
Doomsday et son titre « Pain Dweller ».
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Second titre dispo pour
EYES qui va sortir un nouveau skeud cette année. Et il y a Ken Mode en feat en plus !
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Enfin, nouveau titre dispo pour
Burner, excellent qui groupe qui avait pondu l’incroyable « It All Returns to Nothing » en 2023
Sur ce, bonne(s) écoute(s)
S’il te plait continue à mettre des jolis paragraphes même si d’autres en ont parlé avant (oui je suis fainéant et ton recap me dit si je dois lire ou pas).
La balle perdue pour ROTNS