Allez, je rebondis sur Deftones.
A l’été 2000, j’ai 20 ans (ou pas tout à fait encore), je viens d’assister au meilleur concert de ma vie (NIN aux eurockéennes, raconté ici ) et je pars direct ensuite en colonie de vacances trois semaines durant en Thaïlande. C’est là-bas que je vois pour la première fois le nouvel album de Deftones qui vient de sortir, White Pony, sur une cassette rouge à un prix dérisoire. J’ai enméné avec moi mon Diskman (ndr : le lecteur de CD portatif, pour les jeunes nuls) mais pas mon Walkman (ndr : mon lecteur de k7 portatif, pour les jeunes nuls). Tant pis, c’est peut-être une contrefaçon comme mes nouvelles sandalettes Nike, mais à ce prix-là, c’est pas possible de résister, donc je l’achète. A mon retour en France, j’ai ma sublime 4L Savane qui m’attend. C’est ma première voiture. Je l’avais équipée d’un autoradio k7 placé discrètement sous le volant. Et je peux dire que White Pony est une des 3 cassettes qui a beaucoup tourné la-dedans, jusqu’en 2005, où je me suis séparé de ma 4L (le coeur sanglant) pour adopter une Twingo équipée d’un lecteur CD (et de vitres électriques, d’une cinquième vitesse, d’un lave glace, d’un cendrier, d’une boite à gants, etc…)
J’adorais cet album. Je ne l’écoute plus aujourd’hui. C’était une autre vie. A la limite, s’il existait une version purement instrumentale, je pourrais me laisser retenter…
Mon titre préféré reste quand même Passenger, le duo avec MJK de Tool, mais j’en ai ras-le-cul de ce mec donc je le snobe.