[Jeu] Titr-O-Rama

Je continue avec la groupe de Hardcore que j’ai le plus suivi et vu sur scène puisque composé de copains :

Ils ont fait venir 25 Ta Life (ou Comin’ Correct) en 1998 (ou 1999) pour un concert tellement intimiste qu’on l’aurait cru privé : bon souvenirs !

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Merci pour la découverte @Valhalla_Tsoin-tsoin, je ne connaissais pas du tout !

Cool, perso le groupe que j’ai sûrement le plus vu (p’t’être à égalité avec Slayer) c’était 6-Pack, ils faisaient quasi toutes les premières parties des concerts de « Hardcore » organisés sur Sainté(tienne) (rétrospectivement je dirais que c’était plus du Punk Rock). Heureusement, c’était bien sympa, ce qu’ils faisaient :stuck_out_tongue_winking_eye:
Par contre j’en ai jamais retrouvé aucune trace audio sur les internets…

Je crois qu’ils n’ont sorti que 2 EP : BBlood in m’y eyes et No more hate que j’ai à la maison. Ensuite, je suis partie de mon Périgord pour continuer les études et on s’est perdu de vue

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Pour aujourd hui du Death…Stabwound
Mon petit groupe fétiche vu au Fest des Arts Bourrins et dans d’autres lieux …
Dont un concert au Mac Daid’s au Havre en 2015 ( avec Cadaveric Fumes et Torture Throne) et un autre mémorable à Caen au El Camillo avec Mortuary entre autres, en 2019! Depuis pas revu :cold_sweat:
Leur album n’est toujours pas finalisé…
Donc

Pas inconnu de tous, car SAMM les a vus au Fest des Arts Bourrins en 2018 :innocent:

Aujourd’hui, je présente Zbigniew Karkowski.

SI je considère Kevin Drumm plutôt comme un poète du son, Zbigniew Karkowski m’apparait comme un physicien de génie. Ce mec était déjà une légende pour moi de son vivant. Des rumeurs disaient qu’il avait réussi littéralement à mettre le feu à ses enceintes en délivrant un set d’une intensité folle lors d’un festival en Suisse. Sa fiche sur Discogs m’apprenait qu’il avait déjà collaboré avec le gratin de la scène bruitiste mondiale (Blixa Bargeld de Einstürzende Neubauten, Merzbow au sein du duo MAZK, Kasper T. Toeplitz au sein du duo Le Dépeupleur, Peter Rehberg aka Pita, Aube, etc…). Sa fiche Wikipédia m’indiquait qu’il était originaire de Pologne mais qu’il avait étudié la composition musicale dans des établissements spécialisés en Suède, la sonologie aux Pays-Bas, qu’il avait été l’élève de Boulez, Messiaen et Xenakis en France et qu’il vivait désormais au Japon où la scène noise y est très développée. La lecture de son recueil de textes intitulé Physiques Sonores (Van Dieren Editeur, 2008) m’éclairait sur sa personnalité très forte, son engagement et sa radicalité. Les deux mots qui le résument le mieux sont : sans concession. Si vous avez vu le film Usual Suspect (Bryan Singer, 1995), vous connaissez la légende de Keyser Söze. Bah voilà, Zbigniew Karkowski était pour moi le Keyser Söze de la musique. Parce qu’en plus de ça, impossible de mettre un visage sur son nom. Les seules images de lui qui trainaient sur le net étaient deux vieilles photographies prises durant sa jeunesse…

La première fois que je suis allé voir Karkowski en concert, je suis arrivé à la bourre parce qu’il m’a fallu conduire 2h après la sortie du taf + 1h pour trouver la salle de concert confidentielle. La première partie jouait encore, merci Jésus. C’était 5€ l’entrée mais j’avais qu’un bifton de 10. Ça n’arrangeait pas le mec à la trésorerie parce qu’on était plongé dans le noir et qu’il voyait plus ses pièces. En tentant de me rendre la monnaie, il a juste réussi à renverser toute sa caisse par terre ! Ça a fait beaucoup rire le vieux qui sirotait sa bière à côté de nous. Dépité, le mec à la caisse choisi comme option de facilité de m’offrir plutôt 2 bières en échange des 5€ qu’il me doit. Deal. Et ça a fait rire à nouveau le vieux qui sirotait sa bière à côté de nous, avec qui j’échangea un sourire complice. Un quart d’heure plus tard, le vieux qui sirotait sa bière à côté de nous s’installe sur scène. Je réalise qu’IL EST ZBIGNIEW KARKOWSKI. Frissons.
La deuxième fois que je suis allé voir Karkowski en concert, il n’a pas joué du tout. Il était juste présent dans la salle pour voir son ami Kasper T. Toeplitz interprété pour la première fois SA partition pour basse électrique.
La troisième et dernière fois que je suis allé voir Karkowski en concert, il jouait en tant que Le Dépeupleur en duo avec Kasper T. Toeplitz. Il a participé 15mn puis s’est barré, laissant son ordi ouvert et son binôme se démerder tout seul sur scène. Il a estimé que les conditions n’étaient pas favorablement réunies pour lui. Le son n’était pas assez fort ? Le set pas assez intense ? Le public pas assez réceptif ? J’en sais rien mais ça manquait de quelque chose et ça valait pas la peine de poursuivre.

En 2013, au dernier stade de son cancer à l’âge de 55 ans, il entreprit un ultime voyage en Amérique du sud pour se faire soigner par des chamans. Il mourut finalement là-bas. On raconte qu’il avait préféré que sa carcasse soit abandonnée à la nature sauvage et qu’elle se fasse bouffer par la faune locale…

Voilà It (2000), la première pièce que j’ai écouté de lui. Elle dure près de 18mn. Ne l’écoutez pas au casque. Si vous ne supportez pas les hautes fréquences, abstenez-vous.

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Ils étaient connu sur la scène punk rock hexagonale de la seconde moitié des 90’s. Mais t’as essayé en écrivant Sixpack et pas 6-pack ?

Je m’sens tellement con :smiley: merci, c’est un sentiment con-fortable :dotted_line_face:

Edith, de Nantes : je devais pas avoir tant envie que ça d’en retrouver et il s’avère que j’avais bien raison :sweat_smile:

Allez un second titre pour bibi avec sûrement un groupe qui va parler aux adeptes electro/dub/hip hop mais ça m’a tellement mis la patate sur la route du boulot que je vous le partage :sunglasses:

Beaucoup ne les connaissent que par leur morceau phare de la BO de Top Gun, mais le groupe Berlin a quand même quelques bons morceaux dans leur album « Count Three & Pray »

Je vous poste ici Trash (et pas Thrash hein…)

Qui connait White Stones (Espagne, ici avec « Worms » - extrait de « Kuarahy » - 2020) ? Je conseille pas forcément de regarder le clip (je l’ai pas vu, en gros j’aime pas les clips, mais bon).

Aujourd’hui je fais le pari, non pas que vous ne connaissiez pas, mais que cela vous rebute même si c’est un sacré challenge avec les gouts extra larges que l’on retrouve ici.

Je tente donc du rap (ça commence bien) avec Klub des Loosers. Un looser étant nécessairement solitaire, Fuzati est donc l’unique membre du Klub. Voix très particulière au timbre nasillard, chant trainant, quasi absence de flow, textes dépressifs, misanthropes, crus : Fuzati est le vilain petit canard du rap français, une sorte de Orelsan resté dans l’ombre (et resté bien plus trash)

« Baise les gens » est tiré de l’album « Vive la vie ». L’ambiance est posée

J’aime porter des chemises roses
Afin de symboliser le fait que je ne suis rien qu’une simple feuille de papier toilette
Vouée à torcher l’anus du monde jusqu’à l’instant où recouvert de trop de merde, je ne finisse par craquer

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Pari gagné dès la première note pour moi : j’ai baissé le son illico… Bon, j’aime pas le rap, ça ne me fera pas changer d’avis même si les paroles sont plus intéressantes que les merdouilles mainstream et que ça n’est pas vraiment du rap non plus…

Pari perdu mon cher ! J’écoute énormément de rap (connu ou non) et je connais bien évidemment le Klub des Loosers même si je n’en écoute pas régulièrement :slight_smile: .

Je m’étais dit que même si il y avait des amateurs de rap, le Klub serait suffisamment à part pour que peu aiment

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Attendez qu’Infestus pointe le bout de sa barbe, il est aussi amateur de Rap :wink:

Gagné parce que je connaissais pas, mais… j’aime bien ! :rofl:

« Et comme Kool Keith j’ai envie de te dire : « leave me alone »
Afin que tu comprennes que je maîtrise aussi bien la haine
Envers chaque représentant de l’espèce humaine
Que la langue de Shakespeare, qui n’est autre que l’anglais
Tu avais compris ? Finalement tu n’est pas si bête
Au fait j’ai écouté ce que tu fais : c’est nul !
Allez viens, on ne fait pas de morceau ensemble et je n’apparais pas sur ta tape
Dans le rap je n’aime que les gens qui disent
Que le Klub des Loosers ce n’est même pas du rap
Parce qu’eux au moins me laissent tranquille
Je dédicace ces rimes avec amour
Pour tous les MC que j’ai croisés et ceux que je croiserai un jour
J’ai ce message : "ne me parlez pas ! »
YES !!! Trop bon, merci :rofl:

Pour ma part, je connaissais Klub des Loosers juste de nom. J’aime bien, même si ce n’est pas ce que j’écouterais chez moi. Et effectivement, le résultat est très proche de Orelsan (dont je ne connais que les tubes cela dit).
Pour l’anecdote, je reconnais le sample « Baiser ! baiser ! », il est extrait d’un sketch de Jonathan Lambert dans une émission TV de Ruquier.


Sinon, pour aujourd’hui, je présente Autechre.

En réalité, Autechre est super connu, c’est LA référence absolue dans le monde des musiques électroniques et expérimentales (avec Aphex Twin, mais lui est moins productif) mais comme 1) j’ai jamais eu l’occasion de le placer ici, que 2) c’est un peu le chainon manquant dans le parcours de mélomane que j’ai dressé de moi sur ce topic et que 3) j’aimerais bien réussir à faire apprécier Autechre à un metalleux qui ne connaitrait pas encore leur musique… Lequel d’entre vous est chaud pour m’offrir ce petit plaisir ?.. :smiling_face_with_three_hearts:

Si vous avez râtez les épisodes musicalement fondateur de ma vie, je résume : après ma passion adolescente pour le punk rock puis le metal-indus US des 90’s plus le concert de ma vie de mes rêves (NIN aux Eurocks 2000), je rentre à l’université, je n’achète plus Rock Sound, j’écoute du trip-hop et je découvre Einstürzende Neubauten et Joy Division. Je commence à m’intéresser à la musique industrielle (je regarde entre autre ce docu sur MCM - @Pommegrany : regarde-le !) et dans le même temps, j’emprunte à la médiathèque le nouvel album d’Autechre (Confield, 2001) que je ne connais pas mais dont j’aime la pochette très graphique. WTF? Je me prends une gifle. Je comprends rien mais j’adore ! C’est la musique du futur, sauf qu’on est encore dans le présent, comment est-ce possible ? Comment font-ils ça ?rdxcftvyguhijomlhukg En tant que batteur, je veux produire des rythmes aussi foutraques et imprévisibles que ceux d’Autechre (d’où ma passion ensuite pour des batteurs de math rock comme ceux de Lighning Bolt, de Hella ou de Pneu). Un beau jour, je rentre dans ma salle de classe à ma fac et qu’est-ce que je vois inscrit au tableau ? Toute la discographie détaillée d’Autechre. QUOI ? Mais y’aurait donc un cours théorique sur la musique expérimentale avant le mien dans mon cursus Arts Plastiques ? Le hasard n’existe pas, je m’y inscris au semestre suivant, je ne rate aucun cours, je note toutes les références, je souligne toutes celles qu’il faut que je chope absolument, je rends un devoir sur Throbbing Gristle en fin d’année et plus rien ne sera comme avant.

J’ai l’embarras du choix pour le titre, y’en a tellement des super géniaux, mais il faut que je le choisisse bien si je veux réussir mon pari… Alors voici Xylin Room, celui qui ouvre mon album préféré, Draft 7.30 (2003) :

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Comme @Afemka, je quitte l’nconnu pour un style que vous n’aimez peut-être pas : au lieu d vous faire découvrir des petites de mon Périgord, je choisis l’option 2 : des groupes avec une certaine notoriété, mais qui laissent sûrement indifférents au moins une part d’entre vous.

Changement de période : l’an 2000 ! Je n’ai pas de voiture volante… Mais je m’installe à Bordeaux pour mes études et découvre un univers insoupçonné grâce au CAT (salle de concerts) puis au mythique Koslow (club goth au décor incroyable avec concerts) où je découvre des styles de musique alors inconnus : ambiance un peu metal, mais surtout gothique, électro pop, électro dark…
Une illustration avec ce titre, sur lequel j’ai beaucoup guinché :

un morceau que j’adore, j’en ai déjà parlé mais la notoriété de ce groupe ne dépasse pas les US

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