[Jeu] Titr-O-Rama

j’ai découvert Scarlet y a quelques années j’aime bien, je ne connaissais pas ce titre
ça me fait penser à In This Moment (écoute si tu ne connais pas) en plus pop :wink:
Je cherche aussi un truc à poster depuis hier :upside_down_face: :woman_shrugging:

Impossible.
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Ça a commencé aujourd’hui :stuck_out_tongue_winking_eye::upside_down_face:

Ah ah :rofl: :rofl: :rofl:

Complètement à l’Ouest Malabar :rofl:

Pink Floyd. Non mais on connait tout d’eux, surtout ces dernières années avec tous les coffrets Early Years et compagnie qui contiennent un tas d’enregistrements live plus obscurs les uns que les autres (allez écouter le petit Atom Heart Mother à Montreux).

Pink Floyd avait pour habitude de créer ses morceaux à partir d’impros de live, certaines ayant parfois vécu leur vie pendant des années avant de finir sur galette. Les plus chanceux ont donc pu entendre des années avant leur sortie, des versions « projet » de certains des morceaux les plus célèbres du groupe. L’enregistrement lui-même est parfois entrecoupé de tournées, où les morceaux continuent à murir.

C’est le cas de Dark Side of the Moon, qui sera joué avant sa sortie. Je vous propose donc ce petit enregistrement pirate d’un live à Lille ( !!! ) en Décembre 72 soit 3 mois avant sa sortie. Alors je suis désolé, la vidéo comprend le concert en entier mais je vais vous envoyer directement à 26:50 pour Us and Them. Pourquoi ce morceau ? Parce que Dick Parry, le saxophoniste qui joue sur l’album, n’enregistrera qu’en janvier 73 et n’est donc pas présent dans cette version, c’est Rick Wright qui joue les mélodies au clavier. Enjoy !

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Le Rémy BRICKA de la musique extrême ! Français comme son illustre prédécesseur, Mr Marcaille est un One Man Band de Crust/Proto punk/Grind mais lui ne balance pas de colombes (des sortes de pigeons peints en blanc…) lors de ses prestations, juste du gros son ! Joli costume de scène également…

Un morceau rock/prog de 10min fait par des potes à moi.

Part Chimp « Drool » (« Drool » - 2021 - UK)

Allez, je tente de nouveau aujourd’hui car là, je pense vraiment que personne ne connait pour la simple et bonne raison que c’est un pote à moi qui a créé son projet nommé Dunwitch Ritual.

2 titres et 1 intro (désolé, il n’y a pas de titre tout seul sur youtube et il est pas sur Spotify/Deezer alors concentrons nous sur le titre « Hyperborean Rites » à 2.20).

Le groupe a été créé par Thosz (qui est en fait Thunder Flofl’ de Savagery, ex-Dethroned) dans l’idée de montée un groupe de Speed/Heavy old school avec un chant féminin assuré par Véga. Il s’est entouré des membres de Savagery pour l’enregistrement.

C’est old-school dans l’âme, même au niveau de la prod. Niveau lyrics et thématique, je pense que le nom des titres, du groupe et la pochette parlent d’eux-mêmes : inspiration Lovecraftienne.

Au delà de l’effet affectif que j’ai pour le projet (ayant été sollicité pour écouter les maquettes des morceaux et connaissant personnellement tous les membres du projet), j’aime énormément ce qu’il propose avec son projet, bien éloigné du Evil Thrash de Savagery. A noté que cette première démo est le début d’un triptyque et que les 2 autres démos devraient sortir en 2023 si tout va bien.

En espérant que ça vous plaira !

PS : je vous mets aussi le lien bandcamp pour les allergiques à Youtube : The Weird Tapes Vol. I | Dunwich Ritual

Je continue avec la groupe de Hardcore que j’ai le plus suivi et vu sur scène puisque composé de copains :

Ils ont fait venir 25 Ta Life (ou Comin’ Correct) en 1998 (ou 1999) pour un concert tellement intimiste qu’on l’aurait cru privé : bon souvenirs !

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Merci pour la découverte @Valhalla_Tsoin-tsoin, je ne connaissais pas du tout !

Cool, perso le groupe que j’ai sûrement le plus vu (p’t’être à égalité avec Slayer) c’était 6-Pack, ils faisaient quasi toutes les premières parties des concerts de « Hardcore » organisés sur Sainté(tienne) (rétrospectivement je dirais que c’était plus du Punk Rock). Heureusement, c’était bien sympa, ce qu’ils faisaient :stuck_out_tongue_winking_eye:
Par contre j’en ai jamais retrouvé aucune trace audio sur les internets…

Je crois qu’ils n’ont sorti que 2 EP : BBlood in m’y eyes et No more hate que j’ai à la maison. Ensuite, je suis partie de mon Périgord pour continuer les études et on s’est perdu de vue

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Pour aujourd hui du Death…Stabwound
Mon petit groupe fétiche vu au Fest des Arts Bourrins et dans d’autres lieux …
Dont un concert au Mac Daid’s au Havre en 2015 ( avec Cadaveric Fumes et Torture Throne) et un autre mémorable à Caen au El Camillo avec Mortuary entre autres, en 2019! Depuis pas revu :cold_sweat:
Leur album n’est toujours pas finalisé…
Donc

Pas inconnu de tous, car SAMM les a vus au Fest des Arts Bourrins en 2018 :innocent:

Aujourd’hui, je présente Zbigniew Karkowski.

SI je considère Kevin Drumm plutôt comme un poète du son, Zbigniew Karkowski m’apparait comme un physicien de génie. Ce mec était déjà une légende pour moi de son vivant. Des rumeurs disaient qu’il avait réussi littéralement à mettre le feu à ses enceintes en délivrant un set d’une intensité folle lors d’un festival en Suisse. Sa fiche sur Discogs m’apprenait qu’il avait déjà collaboré avec le gratin de la scène bruitiste mondiale (Blixa Bargeld de Einstürzende Neubauten, Merzbow au sein du duo MAZK, Kasper T. Toeplitz au sein du duo Le Dépeupleur, Peter Rehberg aka Pita, Aube, etc…). Sa fiche Wikipédia m’indiquait qu’il était originaire de Pologne mais qu’il avait étudié la composition musicale dans des établissements spécialisés en Suède, la sonologie aux Pays-Bas, qu’il avait été l’élève de Boulez, Messiaen et Xenakis en France et qu’il vivait désormais au Japon où la scène noise y est très développée. La lecture de son recueil de textes intitulé Physiques Sonores (Van Dieren Editeur, 2008) m’éclairait sur sa personnalité très forte, son engagement et sa radicalité. Les deux mots qui le résument le mieux sont : sans concession. Si vous avez vu le film Usual Suspect (Bryan Singer, 1995), vous connaissez la légende de Keyser Söze. Bah voilà, Zbigniew Karkowski était pour moi le Keyser Söze de la musique. Parce qu’en plus de ça, impossible de mettre un visage sur son nom. Les seules images de lui qui trainaient sur le net étaient deux vieilles photographies prises durant sa jeunesse…

La première fois que je suis allé voir Karkowski en concert, je suis arrivé à la bourre parce qu’il m’a fallu conduire 2h après la sortie du taf + 1h pour trouver la salle de concert confidentielle. La première partie jouait encore, merci Jésus. C’était 5€ l’entrée mais j’avais qu’un bifton de 10. Ça n’arrangeait pas le mec à la trésorerie parce qu’on était plongé dans le noir et qu’il voyait plus ses pièces. En tentant de me rendre la monnaie, il a juste réussi à renverser toute sa caisse par terre ! Ça a fait beaucoup rire le vieux qui sirotait sa bière à côté de nous. Dépité, le mec à la caisse choisi comme option de facilité de m’offrir plutôt 2 bières en échange des 5€ qu’il me doit. Deal. Et ça a fait rire à nouveau le vieux qui sirotait sa bière à côté de nous, avec qui j’échangea un sourire complice. Un quart d’heure plus tard, le vieux qui sirotait sa bière à côté de nous s’installe sur scène. Je réalise qu’IL EST ZBIGNIEW KARKOWSKI. Frissons.
La deuxième fois que je suis allé voir Karkowski en concert, il n’a pas joué du tout. Il était juste présent dans la salle pour voir son ami Kasper T. Toeplitz interprété pour la première fois SA partition pour basse électrique.
La troisième et dernière fois que je suis allé voir Karkowski en concert, il jouait en tant que Le Dépeupleur en duo avec Kasper T. Toeplitz. Il a participé 15mn puis s’est barré, laissant son ordi ouvert et son binôme se démerder tout seul sur scène. Il a estimé que les conditions n’étaient pas favorablement réunies pour lui. Le son n’était pas assez fort ? Le set pas assez intense ? Le public pas assez réceptif ? J’en sais rien mais ça manquait de quelque chose et ça valait pas la peine de poursuivre.

En 2013, au dernier stade de son cancer à l’âge de 55 ans, il entreprit un ultime voyage en Amérique du sud pour se faire soigner par des chamans. Il mourut finalement là-bas. On raconte qu’il avait préféré que sa carcasse soit abandonnée à la nature sauvage et qu’elle se fasse bouffer par la faune locale…

Voilà It (2000), la première pièce que j’ai écouté de lui. Elle dure près de 18mn. Ne l’écoutez pas au casque. Si vous ne supportez pas les hautes fréquences, abstenez-vous.

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Ils étaient connu sur la scène punk rock hexagonale de la seconde moitié des 90’s. Mais t’as essayé en écrivant Sixpack et pas 6-pack ?

Je m’sens tellement con :smiley: merci, c’est un sentiment con-fortable :dotted_line_face:

Edith, de Nantes : je devais pas avoir tant envie que ça d’en retrouver et il s’avère que j’avais bien raison :sweat_smile:

Allez un second titre pour bibi avec sûrement un groupe qui va parler aux adeptes electro/dub/hip hop mais ça m’a tellement mis la patate sur la route du boulot que je vous le partage :sunglasses:

Beaucoup ne les connaissent que par leur morceau phare de la BO de Top Gun, mais le groupe Berlin a quand même quelques bons morceaux dans leur album « Count Three & Pray »

Je vous poste ici Trash (et pas Thrash hein…)

Qui connait White Stones (Espagne, ici avec « Worms » - extrait de « Kuarahy » - 2020) ? Je conseille pas forcément de regarder le clip (je l’ai pas vu, en gros j’aime pas les clips, mais bon).

Aujourd’hui je fais le pari, non pas que vous ne connaissiez pas, mais que cela vous rebute même si c’est un sacré challenge avec les gouts extra larges que l’on retrouve ici.

Je tente donc du rap (ça commence bien) avec Klub des Loosers. Un looser étant nécessairement solitaire, Fuzati est donc l’unique membre du Klub. Voix très particulière au timbre nasillard, chant trainant, quasi absence de flow, textes dépressifs, misanthropes, crus : Fuzati est le vilain petit canard du rap français, une sorte de Orelsan resté dans l’ombre (et resté bien plus trash)

« Baise les gens » est tiré de l’album « Vive la vie ». L’ambiance est posée

J’aime porter des chemises roses
Afin de symboliser le fait que je ne suis rien qu’une simple feuille de papier toilette
Vouée à torcher l’anus du monde jusqu’à l’instant où recouvert de trop de merde, je ne finisse par craquer

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