[Jeu] Titr-O-Rama

In through the outdoor est rarement cité dans les incontournables de Led Zep (quand il est sorti, il a récolté une étoile sur 5 dans la presse britannique), mais comme il est le premier que j’ai eu sous la main, j’ai une tendresse particulière pour lui. Il est souvent englué dans les claviers, Bonham frappe comme une mule (comme Boham quoi) et le groupe est au bord de l’explosion entre l’héroïne de Jimmy Page et l’alcool de John Bonham. Robert Plant vient de perdre son jeune fils emporté par la maladie, ce qui lui inspirera cette merveille oubliée , All my love :
https://youtu.be/gXC87EABywo

Edit : De cet album, j’aime aussi beaucoup Carouselambra (rythmes exotiques), Hot dog (boogie) et I’m gonna crawl (aux paroles niaises, mais au rythme océanique).

Jamais entendu parler de ce disque. Je viens de faire une recherche gogole, même la pochette m’est inconnue (donc jamais vu en médiathèque !). Je connais assez mal Led Zep en dehors de leurs tubes, alors merci pour tes commentaires qui replacent les choses dans leur contexte. Ça parait évident à soi quand on les écrit mais on a pas tous la même culture musicale et les mots apportent forcément un éclairage à quelqu’un ou à un autre :wink:

Pour ma proposition du jour, je vais jouer avec SPK. Ce groupe australien est l’un des plus importants dans l’histoire de la musique industrielle pour avoir publié trois disques essentiels dans le genre : Information Overload Unit (1981), Leichenschrei (1982) et AutoDaFe (1983). À chaque fois qu’il est fait mention à SPK dans la presse musicale par un journaliste ou un artiste, c’est toujours pour évoquer l’un des ces trois albums. Pourtant SPK a continué à produire de la musique après 1983, sauf qu’elle a radicalement évoluée (en même temps que son line-up) pour devenir formatée et entrainante, en un mot : commerciale. Et cette nouvelle orientation musicale n’a jamais su capter autant d’intérêt auprès du public que leur période industrielle. Sauf que moi j’aime bien aussi les trois album suivants même si l’Histoire les a oublié. Ils sont très différents, flirtant tantôt avec la synthpop dansante, l’ambiant et le néoclassique.

Je vous propose d’écouter One World extrait de l’album Machine Age Voodoo (1984)
https://www.youtube.com/watch?v=h8u691Y78yk

Pour l’anecdote, le leader de SPK, Graeme Revell, est devenu un célèbre compositeur de musique de films hollywoodiens depuis. La musique des films The Crow, Strange Days ou Lara Croft, c’est lui !
Aussi, si vous étiez sous la Valley cette année au HF2 pour voir Godflesh, vous n’avez pas pu passer à côté de ça :

Un groupe qui se fait tirer dessus par beaucoup et un titre que j’aime énormement, que j’ai déjà cité ici ( que instrumental pour celui-ci)
https://m.youtube.com/watch?v=cfr_2HQ0-hw
J’en mettrai un autre, pour rattraper un peu…et ça va être des hurlements…de rire aussi :8

@Skullnbones
J’ai une proposition à t’envoyer et je pense que tu approuveras…
J’en ai eu l’idée avant de m’endormir et ai eu du mal à tomber dans les bras de Morphée :wink: :stuck_out_tongue:

Pareil que Poulain. J’en suis resté à Presence.
Coda c’est posthume ?

Oui, posthume, décousu et sans intérêt (chutes de studio de diverses périodes), je n’ai même pas envie de l’écouter.

Le vinyle d’In through the outdoor était vendu dans une pochette kraft marron, qui est plus souvent représentée que la pochette carton (versions cd notamment).
Tiré de discogs (Led Zeppelin - In Through The Out Door | Releases | Discogs) : Sorti dans une pochette extérieure qui ressemblait à un simple sac en papier brun. Chaque pochette montrait un angle alternatif d’un homme dans un bar. Le scénario a été photographié depuis 6 points de vue différents dans le bar, puis 6 variantes de pochettes ont été créées. La pochette intérieure contient une encre « magique » de différentes couleurs qui apparaît sur le dessin lorsqu’on la mouille légèrement.
(Traduit avec [url=http://www.DeepL.com/Translator]DeepL Translate: The world's most accurate translator (version gratuite))

De toute façon je suis prêt à approuver tout ce qui n’a pas déjà été fait, le plus important c’est de se coordonner, et ça c’est facile, donc je veux bien le faire :lol: Shoote : le premier / la première à envoyer une idée sera le premier / la première « servi.e » :wink:

C’est bien qu’on prenne la main à tour de rôle mais qu’il y ait un centralisateur qui s’assure qu’on ait un thème pour la semaine.

Autre titre qui va faire hurler. :stuck_out_tongue:
Quand je me suis mise à aimer le métal, ça a été par Rhapsody ( of Fire- par la suite). J’étais fan de Fabio Leone le chanteur :whistle:
Et j’étais tombé sur ce live de Fabio Leone, cover de Maiden " Fear of the Dark" que j’aimais et faisais tourner souvent :8

https://youtu.be/mdt0SOqPJcg
Alors pas du tout du tout du tout metal, mais un groupe que je détestais, que je trouvais être la quintessence de la pop racoleuse et commerciale…
Finalement, un pote musicien m’a fait écouter attentivement le travail de compo et d’arrangement, m’a refait traverser leur discographie (qui contient vraiment de belles bouses commerciales) et j’ai vu la lumière sur l’oeuvre de Brian Wilson.
Ce morceau, pourtant megatube super-connu est une pyramide d’idées brillantes, de changements imprévisibles et de coups de génie.
Bref, j’adore, je kiffe certains titres des Beach Boys, que pourtant moi-même je conchiais il y a quelques années…
Pour les plus réticents, allez regarder le film « Love & Mercy », le meilleur biopic musical que j’ai vu à ce jour (complètement incroyable sur le design sonore et la façon de montrer le travail de studio)

Durant les 80’s, j’avais un copain qui achetait tout ce qui paraissait extrême, parfois juste à l’allure de la pochette. Ca m’arrangeait, je recopiais tout sur cassette, et dans le tas, il y a quelques albums que j’apprécie encore. Dont celui d’aujourd’hui.
Replaçons les choses dans leur contexte : le speed, qu’on n’appelle pas encore thrash, vient de pointer le bout de son nez. Dans la presse metal (Enfer, Metal Attack, puis bientôt Hard Force), on sent un jeu d’équilibre entre les « anciens » et les modernes, ce qui donne parfois des chroniques qui descendent des disques devenus des classiques, ou à l’inverse qui encensent des productions largement oubliées depuis.
Je vous livre celle-ci, qui m’a marquée, dans Enfer en 1985 : « prenez quatre plombiers ou quincaillers. Enfermez-les dans un studio pour un court laps de temps avec pour toute nourriture une basse, une guitare, un micro et une batterie. Fermez-bien la porte à double-tour, sans oublier d’y inscrire « défense de nourrir les humanos ». Passez de temps en temps, en donnant de grands coups de pompe dans la porte pour exciter ce qui reste de vie à l’intérieur, en n’omettant pas les insultes de rigueur qui correspondent à la vigueur des coups engendrés par vos augustes rangers frappant cette pauvre porte !
Ca y est, l’expérience va pouvoir commencer ! Les quatre sauvages ayant entrepris d’apprendre à se servir des instruments laissés pour les besoins de l’expérience vont pouvoir être lâchés. Nous appellerons tout ceci « the Morsüre syndrom » (en anglais, parce que ça fait plus classe).
Le hasard et la nécessité du mimétisme entre l’homme et l’instrument ont déterminé la nomenclature finale : Franck aura une batterie, Didier a pris le micro, Eric la basse et Loran la guitare.
Tel un disque normalement constitué, l’expérience se déroule en 10 étapes : le chanteur porte le n°1, le bassiste le n°2, le guitariste le n°3 et le batteur le n°4. Les portes s’ouvrent. Les quatre forcenés s’élancent dans une course folle. Les chronos sont partis en même temps qu’eux. Cela va très vite, on peut les suivre à la lunette à infrarouge, et dans la première course de « M.A.D. » c’est sans contexte le n°1 qui l’emporte. Les quatre fiers coursiers repartent de plus belle, et enchaînent « no moral », « Ahriman’s heart », et tant d’autres pour arriver sur le célèbre bridge de « Vreder strack ». Retour au chrono et aux résultats. Dans la première, c’est le chanteur qui gagne, ainsi que dans la quatrième, cinquième et huitième course. Par contre, pour ce qui est des courses n°2, 6, 9 et 10, on peut dire que c’est le batteur qui a fièrement triomphé, distançant largement ses concurrents.
Seule la troisième course a été remplacée par le bassiste. Pour la septième, on attend encore le résultat. Il a fallu, en effet, avoir recours à la photo pour départager le guitariste et le bassiste, ceux-ci continuant d’ailleurs à s’expliquer violemment dans les vestiaires.
Bilan de cette expérience, il fallait jouer les 1421143144. Ceux qui ont joué les bons numéros gagnent une pochette d’allumettes aux armes de Morsure dédicacée par le Dr Klein. »
La chronique dans le Hard Force n’était pas meilleure apparemment (c’est lépoque où c’était encore un fanzine, je ne l’ai pas). Il n’y a que dans Metal Attack que le disque a été défendu, mais Gil Tadic, l’un des journalistes, était le frère du guitariste : « Acceleration Process établit de façon définitive Morsüre comme successeur de Slayer au sommet du speed ! ». Rien que ça. En plus d’une production assez abominable, le disque souffrira longtemps d’une suspicion d’accélération des bandes.

N’empêche que presque 40 ans après je me souviens encore des morceaux et que j’estime que ce disque était un précurseur du grind et du techno-thrash qui sont arrivés un peu après.

Pour ceux qui veulent en savoir davantage, je suis tombé sur cette chronique : MORSÜRE (FRA) - Acceleration Process (1985) :: METAL IMPACT :: L ultime Webzine orienté Metal qui se renouvelle au quotidien

Merci pour la découverte, jpkv, qui sera vite oubliée, c’est en effet assez ignoble :smiley:

Skull’Dav’nBones, Officious Titr’o’Rama Centralizer

Bonne nouvelle : j’ai finalement trouvé 3 albums mal aimés de la masse populaire mais appréciés par l’ayatollah du bon goût que je représente. Je vais donc pouvoir finir la semaine ! :stuck_out_tongue:

J’aime bien Against (1998) de Sepultura. C’est le premier album du groupe enregistré avec Derrick Green qui remplace le gros Maxou mais c’est aussi le dernier album du groupe à figurer dans ma discothèque. Tous les suivants m’indiffèrent. J’avais découvert Against à sa sortie, je trouvais que c’était un cousin à Roots (1996) sur lequel les mecs ont essayé de faire plus ou moins la même chose en différent (tiens, ça pourrait faire l’objet d’un thème ça aussi, « les albums qu’on estime cousins à tort ou à raison »…). Le mec chante quand même Boycott sur l’air de Roots Bloody Roots ! À l’époque, je me souviens, y’avait eu deux clans : ceux qui défendait Maxou et qui boycottèrent ce disque en déféquant dessus, et puis les autres qui s’en fichaient de ses états d’âmes et qui continuèrent à suivre le groupe.

(Putain, si seulement le même schisme pouvait se produire avec Tool, ce serait vraiment merveilleux ! :unicorn: )

Ah là, non !
Autant, le jeu de mot pourrait marcher à merveille, autant je suis tout à fait contre cette idée.
Non seulement les profils divergent complètement : Max était compositeur principal et (très mauvais) chanteur, Maynard maintenant ne s’occupe plus du tout de la compo dans Tool, hormis ses parties de voix, mais c’est un excellent chanteur (difficilement remplaçable).
En plus, vu comme les fans de Tool (dont je fais partie) sont relous, j’imagine la nouvelle Saint Barthélémy que ce serait…
Alors, mon cher Poulain, tu seras gentil de laisser cette idée à l’écurie…

Un titre et des paroles qui font et vont faire grincer les dents de certains, mais moi, j’aime ce groupe normand et les soutiens…
Et ce titre me fait du bien …et j ai pas honte :wink: :stuck_out_tongue:

J’ai beau chercher mais je ne trouve rien à proposer cette semaine… :confused: :frowning:

Même en rap ? ]:smiley:

cool de relancer ce topic que j’aimais bien
alors Good Vibrations n’est pas honteux c’est une merveille :o

pour moi c’est facile je voue un culte irrationnel et durable pour Lana Del Rey O:)
Lana Del Rey - Doin’ Time
https://www.youtube.com/watch?v=qolmz4FlnZ0

pourquoi Astronomy Domine ? parce que ce qu’il y a de honteux c’est d’avoir tenté de faire découvrir ce chef d’oeuvre à mon petit ami d’il y a longtemps et qu’il a trouvé ça nullissime et inécoutable :mad: un « pas très accessible » eut été accepté de ma part surtout pour ses oreilles de rappeur ]:smiley: mais là … je l’ai viré ! :lol:

Pink Floyd - Astronomy Domine

Et cette pochette de folie.

Je dirais même : quelle pochette de folie (quelle pochette de folie (quelle pochette de folie (quelle pochette de folie (quelle pochette de folie (quelle pochette de folie)))))))))))))))))).

Ummagumma, Good Vibrations et consorts ont élaboré (avec d’autres) une partie non négligeable de la grammaire musicale à partir de laquelle bien des groupes que nous écoutons aujourd’hui (et qui n’ont rien à voir stylistiquement) composent.
Donc : pas touche.