En cherchant une chronique de l’album dont est extrait mon titre choisi, je tombe sur une chronique de CoreandCo :
" Je fus surpris au premier abord par cette volonté de renouvellement car comme tout bon Homo sapiens, le changement me rend méfiant. Ainsi, imaginez la surprise de Cro Magnon qui a découvert, un jour, que taper sur des bambous (et ça lui va bien) faisait un son plus mélodieux que taper sur la tronche de son voisin de hutte. "
Ça pourrait s’appliquer à nos " tatonnements" et commentaires dans d’autres topics… :whistle:
En plus, y a un lien aussi avec mon instrument choisi et le titre .
La batterie…surtout au début ! Elle introduit très bien le titre…
-God is War de All Pigs Must Die
Puissante intro! Et je ne parle même pas de la guitare qui fait l’air qui revient tout au long le ce titre. Superbe!
Voici le sensationnel Heroin du Velvet Underground sorti sur leur premier disque en 1967. Il se dit que cet album produit par Andy Warhol s’était écoulé qu’à 30.000 exemplaires à l’époque… et que 30.000 personnes ont ensuite monté un groupe. Je kiffe particulièrement ici le son crissant produit par l’instrument de John Cale, l’alto électrique, déversant un drone qui se développe en pur noise.
Pas du tout, je suis pas allé vérifié. Je l’ai recraché d’après le souvenir de mes lectures. Si on peut faire confiance à mes sources, on peut douter de ma mémoire. Mais j’ai pas dit « 30 000 groupes », j’ai dit que 30 000 personnes avaient monté un groupe, y’a une nuance très importante.
Il semblerait que ce soit Brian Eno qui ait dit ça : Je parlais à Lou Reed l’autre jour et il me disait que le premier album des Velvet Underground n’a été vendu qu’à 30 000 exemplaires dans ses cinq premières années. Je pense que chacun de ceux qui ont acheté une de ces 30 000 copies a fondé un groupe !
Mes excuses
Même anecdote (mais pas les mêmes nombres) avec le 1er concert des Sex Pistols.
… je me demande combien de milliers de personnes ont fondé une compagnie de danse après m’avoir vu onduler mes hanches au Macumba de Ryons-les-Oreillettes le samedi 7 février 1982…
Exact. Les mecs des futurs Warsaw / Joy Division / New Order étaient dans la salle. Les futurs Buzzcocks aussi je crois.
Nan mais on image pas mais toute exposition créative peut être fondamentale. Elle peut envoyer du rêve à un gamin qui peut-être deviendra le grand prodige de la discipline dans la prochaine décennie, on sait pas !
On reste dans la continuité de mon idée précédente avec les trucs en metal dans lesquels on souffle (non pas les éthylotests )
Comment un arrangement de cuivres peut illuminer une mélodie, puis la noircir funestement.
Tin Hat - Bufallo Bill
Un instrument dont les possibilités sonores sont insuffisamment exploitées, la tronçonneuse. Le groupe Venom, en 1982, entamait son album Black metal par un solo de tronçonneuse utilisée sur de grandes plaques d’acier. C’est le seul solo que je connaisse qui ne comporte qu’une seule note (un ut dièse diminué d’un comma syntonique), et qui m’a effrayé quand j’ai posé pour la première fois le vinyle sur la platine : j’ai cru que j’avais brisé le diamant :lol:
J’ai jamais reconnu ce son ! Mais tu veux dire que c’est même pas un sample ou du field recording, mais que cette intro a réellement été enregistrée pour les besoins de l’album par les musiciens eux-mêmes ??
C’est exactement ça. Je ne le savais pas non plus avant ce matin, j’avais tellement associé ce son à la pointe de la platine qui dérape que j’en étais resté là. Jusqu’à ce que je me dise que ce thème était l’occasion d’en savoir plus et que Wikipedia vienne à ma ressource : « La chanson s’ouvre sur le son d’une tronçonneuse que le groupe a créé en fixant de grandes plaques d’acier, puis en apportant en studio une vraie tronçonneuse qu’ils ont utilisée sur les plaques d’acier pour créer l’effet sonore de sciage. Au cours du processus, Lant (Cronos) a déclaré que toutes les dents de la scie se sont cassées en essayant de réaliser cet effet. » (traduction de l’article de Wikipedia en anglais)
J’en ai appris aussi sur Buried alive, du même album :
"Peut-être le morceau le plus aventureux et le plus ambitieux de l’album, « Buried Alive », a vu le groupe chercher à imiter l’atmosphère et le son de la terre que l’on dépose sur un cercueil lors d’un service funèbre pendant qu’un prêtre prononce une prière. Cependant, ils n’ont pas réussi à capturer le son qu’ils recherchaient en coupant des choux. Lant a donc décidé d’apporter une boîte en carton, quelques pelles et de la boue aux Impulse Studios, ils ont ensuite placé des microphones dans la boîte un étage en dessous de la salle de contrôle, où ils avaient déversé toute la boue dans les escaliers, ont attendu que l’ingénieur du studio Keith Nichol indique qu’ils enregistraient, et ont commencé à jeter de la boue de l’étage supérieur sur la boîte et les microphones en dessous. Lant jouait le rôle du vicaire qui faisait la prière, tandis que le reste du groupe et d’autres personnes dans le studio venaient faire les bruits de fond des personnes en deuil. Selon Lant, tout le monde se tenait autour d’un micro et commençait à faire des bruits de gémissements et de pleurs, mais les résultats étaient décevants. Finalement, il a été recommandé que des ricanements et des rires à moitié étouffés permettraient de mieux obtenir le son que le groupe recherchait. Tout le monde s’est alors rassemblé autour du micro et s’est mis à rire à la place et, d’après Lant, « ça a donné un son incroyable ». (traduction de l’article de Wikipedia en anglais)
Encore du Violon, mais j aurais pu choisir encore la batterie
Can Bardd « .black atmospherique et folklorique » .vu 3 fois et ai pris leurs 3 albums après les avoir vu en petite salle au Ar Vran Fest en avril.
Revu au Hellfest et embarquée encore.
Les compos sont incroyables…les chants choeurs, voix du chanteur,
Integration du violon( Lambert Segura de Saor) et d’autres instruments dont certains sont produits au clavier.
J’ai mis un lien d une chronique qui m’a envoutée et que j ai adoré…car il a parle de forêts et j’aimerais visiter celles dont il parleet en plus on a un lien particulier aux arbres dans notre famille :whistle:
J aurais pu mettre d’autres morceaux …difficile de choisir!
Bien sûr il y a la voix de Beth Gibbons, mais ce qui m’émeut le plus dans ce titre, c’est la nappe de piano Rhodes (j’espère que je me plante pas) qui enveloppe le tout.
C’est dimanche, le jour des flonflons, de la valse musette, et de l’accordéon (je salue les habitants de Vesoul et de Honfleur à cette occasion).
J’étais parti sur l’idée de proposer Mimi la douce de Pierre Perret, mais on n’en trouve que des réenregistrements plus récents qui n’ont pas la tension dramatique qu’y donne l’accordéon dans la version d’origine, la transformant en bluette inoffensive.
Retour à la case départ et à mon introduction, ce sera donc l’accordeon-hero Marcel Azzola, d’abord en version studio, où la prise de son son (tiens, c’est rigolo ça) est impeccable,
puis dans celle-ci que je ne connaissais pas, issue d’une émission de télé des années 60, dans une version accélérée (si si, c’est possible) et plus swing manouche, où on se fait encore magnétiser par le grand Jacques là où l’accordéon aurait dû tenir la vedette (et qui mérite votre confiance) :
M’est avis qu’une disqueuse aurait mieux fait l’affaire…
Je connaissais pas la cover. C’est pas aussi atroce que je l’aurais cru. Moi qui suis très difficile en matière de chant/voix, je trouve que le résultat sonne plutôt juste. Le mec n’en fait pas des caisses dans le mélo pour embarquer l’auditeur et parvient à dégager une sensibilité. Bref, il ne feint pas.
Pour clore la semaine et achever mon trip exotique (et vivement qu’on en finisse avec l’accordéon 8o ), voici des gamelans de Bali, extrait d’une compilation issue d’une collection française intitulée Les Carnet de Voyages sortie en 2006 :
Allez une dernière pour le week-end, mettant en avant le Mellotron.
C’est une sorte d’orgue électrique, ancêtre des synthétiseurs, qui jouait des sons enregistrés sur de petites bandes magnétiques qui tournaient en boucle tant qu’on appuyait sur les touches. La particularité du Mellotron est de jouer des sons de voix, assez distinctives de cet instrument.
Un exemple sur le superbe Exit music (for a film) de Radiohead. Arrivant comme la lumière divine à 1:26.
Pour l’anecdote, ce morceau devait figurer sur la BO de Romeo + Juliet, mais n’a pas été jugé assez accrocheur par les producteurs, qui lui ont préféré une obscure face B, très dispensable. Dommage pour eux, le morceau s’est donc retrouvé sur OK Computer et constitue un des moments de grâce de cet incroyable album https://youtu.be/FapBH3j6WoA
