Ce robot géant tenant en ses mains des cadavres me faisait peur ! Mon frère, plus âgé, me disait qu’il fallait que j’écoute parce que c’était juste de la bonne musique. Mais j’ai bien mis quelques années avant d’écouter du Queen (j’étais plus dance/techno jusqu’à l’adolescence), si bien que j’en avais oublié que ce robot géant était la pochette d’un des albums les plus connus de Queen !
Un groupe que j’ai découvert grâce à l’aléatoire de mon application de musique.
J’écoutais AmenRa et quand ce fut terminé, j’ai basculé sur Selenites et comme j’ai fort apprécié ce que j’ai entendu, je suis allée regarder qui c’était.
La pochette me dégoute, ça me répugne à chaque fois que je la vois avec ses grosses étincelles bien marquées sur ce fond noir, qui donnent l’impression de trous sur la surface. J’ai horreur de tout ce qui ressemble à des trous, des cratères ou des bulles et qui est en nombre sur une surface. Autant vous dire que je ne m’attarde pas du tout sur cette pochette quand j’ai envie de le lancer. J’ai bien envie de mettre un Spoiler pour éviter de recroiser ce truc à chaque fois que j’ouvre ici
Allez ça fait un moment que je vous lis ici donc ça y est, je me lance dans la frénésie de Titr-O-Rama avec cette pochette qui me terrifiait à l’époque (et globalement le groupe tout court en fait haha).
Puis finalement après quelques années et quelques écoutes bah j’avoue que c’est un grand classique des 90-2000.
Je n’étais encore qu’un préado qui ne s’intéressait pas vraiment à la musique quand Killing In The Name des Rage Against The Machine tournait en boucle à la radio. Je me souviens que je confondais alors ce tube avec celui de Lenny Kravitz de l’époque, Are You Gonna Go My Way… C’est dire si le truc m’intéressait ! Une petite poignée d’années plus tard vers 1996, ma soeur est sorti avec ce qu’on appelait un « hardos » (c’est à dire un mec aux cheveux longs, jeans troués, Doc Martens coquées, accessoires avec motif tête de mort, etc… ), lequel m’a fait écouter plein de groupes « extrêmes » comme Sepultura, Type O Negative, Loudblast,… C’est aussi avec lui que je suis allé à mes premiers concerts. C’est dans sa collection de disques que je suis tombé pour la première fois sur la pochette du premier RATM. Ne supportant pas la chaleur et encore moins les flammes et les brulures, l’image m’a fortement marquée. Etrangement, plutôt que d’être révulsé et de détourner les yeux face à ce qui me mets mal à l’aise (visuellement ou auditivement), je suis au contraire obnubilé par les contenus extrêmes au point de les regarder (ou de les écouter) encore et encore comme pour mieux les apprivoiser et finalement les dompter. J’ignorais complètement le contexte de la photo, j’en ai eu connaissance bien des années après. J’ai pas souvenir d’avoir particulièrement apprécié le contenu du disque puisque je n’avais pas jugé utile de le copier sur K7 (contrairement à ses disques pirates de Nirvana et du Arise de Sepultura). C’est seulement quand j’ai vu le film Tueurs Nés (Oliver Stone, 1994) autour de ma majorité que j’ai finalement succombé à Bombtrack, ce titre accompagnant une putain de scène efficace qui donnait envie de tout fracasser aux côtés de Mickey Knox !
Bonus cadeau (bon, à travers mes yeux d’adolescents purs et innocents, c’était bien plus percutant que ça !) :
Championne toutes catégories : la pochette de Plastic Surgery Disasters des Dead Kennedys m’a énormément impressionné quand un de mes potes punks du lycée m’a filé la cassette (ou K7 )… Elle veut dire énormément de choses ; elle est pleine de symboles ! Dead Kennedys - Trust your Mechanic (vu que j’ai joué Terminal Prepie il y a quelques semaines, je change)
Thème 2 de mon côté avec ce tout dernier album de Sigur Ros à l’intérieur duquel j’ai eu du mal à rentrer mais que j’ai fini par apprivoiser avec bonheur au gré des écoutes.
Je vous partage notamment ce titre qui change de leurs compos habituelles et qui a été un superbe moment en Live le mois dernier ( vu à Nîmes), contemplatif
Putain, pareil, j’avais l’intention de jouer avec celle-ci aussi aujourd’hui ! Si seulement j’avais petit-déjeuné avec 2 tartines comme prévue et pas 5…
Mais je viens de relire le thème, j’ai cru qu’il ne concernait que des pochettes d’album metal mais ouf! c’est pas le cas donc ça me laisse le champ libre pour retrouver des pochettes disques de power electronics de bon goût.
Impressionné ce n’est pas le mot, mais mon frère avait ramené cet album à la maison au début des années 70 et je ne sais même pas si je l’ai écouté à l’époque tellement la pochette est hideuse
Un album récent dont je trouvais la pochette bien dégueu et qui mettait assez mal à l’aise. Ajouter à ça le style gros brutal death que je n’écoute que peu… mais finalement une chronique de disque par un pote m’a convaincu de l’écouter et il est cool, groovy mais brutal…et même rigolo au final.
Voilà, j’ai concocté mon programme pour la semaine, elle promet d’être fort joyeuse
Pour commencer soft, je triche un peu en proposant la pochette d’un single et non d’un album. Voici Esplendor Geometrico, groupe culte de musique industrielle espagnol, avec Necrosis En La Poya (1981). C’est en faisant des recherches sur ce genre musical vers le milieu des années 2000 que je suis tombé sur cette image choc. Je ne connaissais pas encore ce groupe et il s’est passé du temps avant que je puisse écouter le contenu de ce disque. À l’époque, les vidéos sur Youtube étaient très limitées en terme de durée (3mn ?) et on y trouvait pas autant de musique qu’aujourd’hui (c’était peut-être même interdit pour raison de droits d’auteur, non ?). Heureusement il existait tout un réseau de blogspots audio pour s’approvisionner en musique de niche, suffisait d’être un peu patient si le contenu du disque n’était pas encore dispo (ou d’étudier le russe). Quant à la photo, il s’agit d’un détournement d’image. La retouche est assez grossière mais pour l’époque, j’imagine qu’elle devait produire davantage d’effets.
On va restee basique : quand j’écoutais Papa Roach à l’époque (periode collège/ lycée), impossible pour moi de regarder la pochette de leur album. Je hais viscéralement les cafards, blattes et autres joyeusetés du genre…
Une pochette qui me faisait peur et qui me fascinait car très belle graphiquement…mais réticente du coup àaborder ce groupe que plusieurs citaient dans leurs écoutes
-Shai Hulud-