La Taverne

:smiley:

Hého HÉHO WO WO WOOOH ! Je rebondis sur quelques propos scandaleux tenus à la Taverne dernièrement! D’abord les végétariens, maintenant les épi… les pharmaciens ? Dites vous cherchez la m*** un peu là ?? :mad:

De luxe, ma chère. 8)

Mais si j’écoute. Oui, je reconnais que c’est un problème, en tout cas me concernant ça l’a été au début. Mais à mesure que je prenais de l’assurance j’ai appris petit à petit que le fait d’être aussi commerçant n’était pas nécessairement en contradiction avec la déontologie. On fait notre chiffre sur nos ventes, OK, on soigne nos marges, d’accord… (et étant responsable des achats chez plusieurs fournisseurs je dois avouer que c’est une partie assez stimulante du job.) Tout ça n’empêche pas d’observer la règle d’or qui interdit de refourguer à quiconque une connerie dont il n’a pas besoin. Par ailleurs les pratiques de pas mal de toubibs ne sont pas forcément toujours reluisantes en la matière, j’dis ça, j’dis rien hein :wink:

Mais tu sssais comme moi qu’ils le sssont… ]:smiley:

Si ça t’amuse :slight_smile: Un jour ça devrait te passer… :wink: Si j’ai un conseil à te donner, quand tu seras en stage hospitalo-universitaire, c’est de discuter et de bosser un maximum avec les externes en pharmacie. Ce sera tout bénéf pour tout le monde : pour toi, pour les pharma et pour les patients. Je me suis toujours très bien entendu avec mes co-externes en médecine ainsi qu’avec la plupart des internes et des chefs de service, et ça généralement a abouti à des coopérations intelligentes et efficaces (franchement j’aurais pu passer ma vie en stage!) Je suis profondément convaincu que dans son sens le plus large, la médecine d’aujourd’hui (probablement d’hier aussi) souffre d’un manque cruel de collaboration entre médecins et pharmaciens; et il me semble que ça vient tout simplement d’un cloisonnement trop hermétique entre les deux disciplines pendant les études (et ce n’est pas la PACES qui changera quoi que ce soit, vu que la première année consiste essentiellement en un violent bourrage de crâne et n’a qu’un rapport très limité à la clinique en tant que telle.) Or lorsqu’une réelle coopération naît entre nous et les médecins, je sais d’expérience qu’on peut obtenir des résultats formidables. Mais on aura l’occaz d’en reparler :wink:

Et sinon c’est très bien Ghost. Bande de nazes.

Fort bien ! Une belle causerie en perspective !!! :wink:

Oui, c’est comme KISS, King Diamond, Slipknot et la compagnie Creole epoque bal masque: c’est le costume qui fait vendre, voila tout. :stuck_out_tongue:

En fait, sur la photo, j’etais sense etre en mode tigresse :8

Coquine!

@ Megaralf: T’en fais pas, c’est juste histoire de chambrer un peu nos amis étudiants en pharma, qui nous le rendent bien d’ailleurs! :wink:
Il n’y a pas de profession de santé plus importante qu’une autre, évidemment, et on sait bien que c’est dans la coopération que l’on est le plus efficace! Et ça vaut aussi pour les infirmiers, les sage-femmes, etc.(Je supporte pas ces médecins qui prennent de haut les autres professions… ils seraient bien emmerdés sans eux) Et je suis sûr que j’aurais beaucoup à apprendre à leur contact!
Mais je suis bien d’accord, les différentes filières sont trop séparées les unes des autres.

Ah faut arrêter après les études ? Mes collègues de boulot pharmaciens je les appelles les « bonbonniers à vieux » (mais que devant eux sinon c’est pas marrant) :slight_smile: Bon les bio-chimistes je les appelle les « dealers loupés » ce qui n’est pas mieux :smiley: j’aime mes collègues haha

Éduquer musicalement les enfants… ]:smiley:
Petite anecdote arrivée hier: Nous avons reçu, ma femme (fan de power) et moi(doom/coreux) des amis à manger, lui thrasheur, elle blackeuse. Nos gamines (même âge et tout et tout) ont passé l’aprem dans la chambre à écouter du Maitre Gims, Louan, etc…
Nos tronches de parents-metalleux valaient vraiment le coup :lol:

Et d’autres choses :smiley:

vilaine jalouse

Vu ce que je sais, pas du tout :smiley:

Tout à fait Strinkenn.

L’époque où les médecins étaient des pontes intouchables, des notables vénérés, est bien terminée.

Jusqu’aux années 60 (génération années 40), les jeunes qui se destinaient à la médecine suivaient un cursus qui les éloignait très tôt de leurs congénères, et intégraient des filières de plus en plus élitistes. Alors que l’essentiel d’une classe d’âge s’arrêtait au certificat d’études, ceux qui continuaient au collège, puis au lycée, et enfin faisaient des études secondaires (a fortiori médecine) étaient très minoritaires (de l’ordre de 10-15% dans les années 60). Tous ceux qui arrêtaient au certificat d’études ne revoyaient donc plus leurs quelques copains qui eux, continuaient. Et réciproquement.
Les voies divergeaient donc très tôt… et au final, c’était le grand écart entre les niveaux d’études.

Aujourd’hui, un jeune (on devrait dire « une jeune », les filles étant majoritaires) qui passe en deuxième année de médecine ne quitte qu’à ce moment là les futurs kinés, sages-femmes, pharmaciens… mais aussi infirmiers et tous ceux qui se réorienteront. Il en a quitté d’autres à peine plus tôt, au bac, qui ont pris des voies directes vers les professions paramédicales (= sans passer par la case PACES). Et aussi ceux qui feront tout ce qui existe d’autre sur le marché du travail. La réelle sélectivité ne commence que là : le passage en 2ème année… Plus à l’entrée au collège.

Comme tu le dis fort bien (MegaRalf aussi), les nouvelles générations n’ont pas connu et ont du mal à comprendre ce hiatus qui existait entre « les médecins » et « les autres »… même si certains en jouent encore !
Certes, certains médecins, y compris des spécialistes, avaient l’intelligence, l’humanité et la courtoisie d’entretenir des relations simples et saines avec l’ensemble des professions de santé. Mais il était tellement facile pour les autres de rester murés dans leur tour d’ivoire, et aussi… flatteur pour leur ego (il y avait beaucoup de ça) : quitter l’élitisme, ça coûte à ceux qui s’en sont nourri !!! Tellement plus valorisant de n’avoir comme amis que les quelques bourgeois locaux (là je parle « extrapro », mais la démarche est la même)… Alors, nombreux étaient ceux qui regardaient avec au mieux condescendance, au pire mépris, le prolétariat professionnel qui les entourait (ça commençait d’ailleurs avec les internes !!! Je n’entre même pas dans le débat qui consistait à rabaisser systématiquement les pharmaciens, petit jeu d’humiliation dont on pourrait discuter…) Quant aux patients, ils n’étaient souvent que le support d’exercice de leur art, et certains praticiens n’avaient pas le minimum de sens relationnel et de psychologie requis. Ils soignaient une pathologie (parfois fort bien), et la personne qui était derrière l’érésipèle ou la luxation d’épaule était accessoire (voir : la prise en charge de la douleur à cette époque !!!)

Tout cela a commencé à disparaitre au cours des années 70, et surtout dans les années 80 car l’héritage s’était encore plus dissipé. Depuis, les médecins formés sont beaucoup plus proches de la réalité pour avoir fréquenté bien plus longtemps toutes les classes de la société, et continuer à le faire dans la vie courante. Professionnellement parlant, ils ont entretenu plus longtemps (et entretiennent encore ensuite) des relations souvent étroites avec des proches ayant choisi un autre axe professionnel. Il est donc bien rare, à moins de tomber sur un jeune prétentieux très fier de la couleur de son trou du cul (qu’il n’a jamais vu), de retrouver un médecin qui impose sa position hiérarchique/sociale comme préalable à toute relation et parfois en dehors de tout bon sens.

Enfin, les collaborations interprofessionnelles qui se multiplient en milieu rural ou mixte (créations de maisons ou pôles de santé, allant parfois jusqu’à la création des SISAs, sociétés d’exercice au sein desquelles les différents types de pro de santé sont associés et cogérants) illustrent les rapprochements qui existaient déjà dans certains secteurs, et s’étaient organisés d’eux-mêmes : la compréhension et le respect interprofessionnels les avaient rendues possibles, la recherche de la meilleure efficacité au profit du patient les ont rendues nécessaires. Démarche volontaristes des différentes parties, mais riche et efficace au bout du compte.
Et là, CHACUN a son rôle à jouer.

(et hop : au boulot maintenant ! :smiley: :wink: )

Bien parlé!

Et c’est très bien comme ça :smiley:

Tournée AC/DC interrompue pour des problèmes de santé de leur chanteur Brian Johnson :frowning: :
http://m.20minutes.fr/culture/1801655-20160308-chanteur-acdc-risque-surdite-continue-scene

:frowning:

Je viens de voir ça… :frowning:

J’adore la maladresse dans les titres:
http://www.ouest-france.fr/sport/dopage/dopage-nike-suspend-ses-relations-avec-maria-sharapova-4081093

« Nike suspend ses relations avec Maria Sharapova »

Retour à la branlette pour ce cher Nike. ]:smiley: ]:smiley: ]:smiley:

En même temps il aime ça… Nike Just Do It :lol:

:frowning:

On serait un peu fébrile aujourd’hui si l’énÔrme TA du samedi avait été AC/DC :confused: