J’ai terminé hier soir ma xième relecture des 1500 pages du Fléau. Stephen King est encore à ce jour sans aucun doute l’auteur que j’ai le plus lu. Et parmi tous ses bouquins, ses plus grands chefs-d’œuvre restent sans hésitation à mes yeux Ça et Le Fléau.
La première fois que j’ai essayé la lecture du Fléau, j’étais ado, je l’avais emprunté à la bibliothèque du quartier, c’était la version courte (seule version existante à cette époque). Et j’avais modérément accroché, si bien que je n’étais pas allé jusqu’au bout. Puis un peu plus tard est arrivée la version intégrale, à l’époque en trois tomes Livre De Poche, et là, la découverte a été une énorme mandale, si bien que je l’ai lu un paquet de fois ensuite.
Cela devait cependant faire bien 25-30 balais que je ne l’avais pas ouvert, et force est de constater que le récit est toujours aussi efficace. Quel bonheur de retrouver tous ses personnages, Stu, Franny, Larry, Nick, Tom Cullen (putain que j’aime Tom Cullen), Glen, mais aussi le camp des méchants, avec ces pauvres Harold et Nadine, Loyd, La Poubelle, et bien évidemment l’homme noir, Randal Flag. Et de voir comme toute l’histoire te reviens en tête avant même que tu abordes tel ou tel chapitre.
Un récit post apocalyptique, une reconstruction de la civilisation, en repartant de rien, un road movie à travers une Amérique où la nature reprends ses droits, une lutte définitive entre le bien et le mal, et au final 1500 pages qui se lisent avec une facilité toujours aussi déconcertante.
Je sais que je retournerai encore l’un de ces 4 à Boulder et à Vegas, retrouver toute cette bande de copains, mais en attendant, j’enchaîne sur une découverte en termes d’auteur, avec Appartement 16 de Adam Nevill.